Sociétés secrètes, théories du complot et secrets d'états

[baïle]
y spasse quoi ici de si terrible ?

Ahlala, si tu savais combien la psychanalyse est un dogme dépassé et complètement illégitime. Fondamentale en tant que philosophie, dangereuse en tant que médecine. Elle est basée sur des mensonges et non sur des faits scientifiques, ses résultats sont très discutables, parfois inexistants, parfois aggravants. Dans cent ans on en reparlera comme l'on parle du spiritisme et de la saignée... Elle s'écarte des avancées de la connaissance de la psyché et de la neurologie comme les religions se sont écartées de la réalité à chaque découverte scientifique qui n'était pas cohérente avec leur doctrine, bref elle a fait son temps. Il n'y a plus qu'en France et en Argentique qu'elle est encore à la mode et qu'on continue de la tolérer malgré son influence et les dégâts qu'elle fait même lorsqu'elle s'oppose à des pratiques qui ne vont pas dans son sens alors que ces dernières ont fait leur preuve contrairement à elle comme la psychothérapie cognitivo-comportementale pour n'en citer qu'une.
Et je préfère éviter de parler du lacanisme, je risque de perdre mes cheveux. :°

Ah oui, au fait, le plus chretien et français des psychanalystes a dit un jour : "la femme n'existe pas"... loul !

Bon, Bon, plus serieusment :

"On découvre ici un Lacan soucieux d'opposer le discours de l'inconscient - celui de la jouissance et de la répétition à l'état brut, inapte à toute forme de semblant - à un discours de la parade, de l'amour et donc du semblant, nécessaire à toute relation entre l'homme et la femme. Contrairement à une tradition paternalocentriste de la psychanalyse, Lacan, influencé ici par Jacques Derrida, tente de démontrer que dans l'amour et le sexe les deux partenaires ne sont en aucune manière complémentaires.
L'homme serait l'esclave du semblant, contraint, pour exister, à exhiber sans cesse une virilité qu'il ne contrôle pas, tandis que la femme serait plus proche d'une épreuve de vérité, d'une sorte d'écriture ou d'"archi-écriture" qui lui permettrait d'échapper au semblant. Aussi bien la femme est-elle alors "pas-toute", là où l'homme a besoin d'être un "au moins un", c'est-à-dire un "tout", ou, à défaut, un semblant du Tout. D'où l'aphorisme : "Il n'y a pas de rapport sexuel", ce qui veut dire, plus simplement, que la relation amoureuse n'est pas un rapport mais plutôt une lutte entre deux contraires, chacun en position dissymétrique en regard de l'autre.
Dans cette perspective, la femme n'est donc jamais l'incarnation d'une essence féminine. Elle n'existe pas comme une totalité invariante, identique à elle-même de toute éternité, pas plus que l'homme n'est un maître qui parviendrait à la dominer en se donnant l'illusion de sa toute-puissance. Lacan commence ici, sans le dire, à répondre de façon différée à Simone de Beauvoir en opposant implicitement sa formule - "La femme n'existe pas" - à celle avancée en 1949 dans Le Deuxième Sexe : "On ne naît pas femme, on le devient"."

Oui, d'accord, la femme et l'homme ne sont pas complémentaires et bien davantage "opposés" dans leur rencontre... mais moi ce que je dis c'est que ce n'est pas parce que l'on est opposés que l'on ne peut pas être complémentaires. Lacan évoque la non complémentarité, mais il reste des lors inscrit dans une perspective duelle du lien et des processus. Il se trompe. La dimension ternaire qui s'incarne en l'enfant notamment, enfant fruit de la rencontre de ses parents, est un être sexué. D'où les prolongement de ladite dialectique. L'enfant est inclus dans le schéma avant même qu'il ne "naisse", entre guillemets... mais ca, ca renvoie à des processus ternaires et à un enfant mécanique différente de ce qu'on nous apprend. (La physique parle de ca)

Car, Lacan en parlant de l'homme et de la femme, résout une équation en omettant un processus triangulaire qui est consubstantiel au lien homme femme, et à ce niveau, tant que l'enfant ne paraît pas, cela se joue dans la dynamique du "couple" (qui n'existe donc pas du point de vue de l'amour selon lacan...évidemment qu'il,doit dire ca puisque s'il analyse les choses de manière binaire, la question de l'amour pose problème...puisque le Christianisme, bien proche de ce concept d'amour...parle d'un principe trinitaire...mince, mon cher Lacan, la il y a un souci...), et par exemple, en lIslam, lorsqu'il est dit que l'homme et la femme interagissent (du point de vue de la mécanique duelle, couplée), la troisième entité qui leur est liée est "le diable"...cela nécessite de chercher le sens profond, philosophique de ce que signifie "diable". Et il est dit à ce niveau, que le "diable" n'est pas une auvaise chose au sens où c'est une nécessité consubstantielle au lien homme - femme, qui n'est pas que "duelle". Mais bon, ca impliqué un certain degré d'abstraction...

Au fait, Teufeu, je ne suis pas vraiment lacanien, mais Freud, à mon sens, est un véritable génie.

Autre chose, flexoo, tu dis que c'est purement et condamné à être théorique... mais, les antiques, en vérité, faisait quelque part, de la "psychanalyse" pratique, concrète ! Toute leur civilisation est une expression concrète de ce qui ne peut être soi disant que théorique de nos jours car une civilisation dobedience "maternelle" (pyramides sont par exemple une concrétisation de tout cela...comme les tours de 1km aujourdhui sont les concrétisations d'autre chose...) n'est pas une civilisation d'obédience paternelle. Et encore une fois, on ne peut-on comprendre la psychanalyse que si l'on comprend qu'il existe un lien entre science et religion.

Les,sciences exactes "marchent" à ce niveau, parce que l'objet sur lequel porte le travail scientifique (surtout la physique chimie plus ou moins bio..., car les maths c'est un cas particulier, y a qu'à voir la personnalité des génies en maths :-)) porte en lui ces principes...alors que lorsque l'objet de la science est l'être humain lui meme, c'est un peu plus compliqué et différent.

Excusez moi, mais lorsqu'on vous parle de dilatation de l'espace, d'explosion d'étoiles, de "trou de verre", de système solaire ou des planètes tournent autour....vous croyez qu'on vous parle de quoi en fait ?! Loul....et après, je reçois ma un patient qui me dit qu'il adore l'astronomie et que la nuit, après avoir regardé un documentaire, il rêve de supernova qui se transforme en jouissance sexuelle avec une femme dans son lit.....loul SI ON NE COMPREND PAS LE LIEN CEST QUE LON NE COMPREND RIEN...

...au fait Teufeu, sache que j'ai travaillé dans un des plus grands laboratoire de recherche en Neurosciences et Psychopathologie cognitives à Genève et que de mon point de vue, ils racontent aussi vraiment n'importe quoi...

Le patron de ce laboratoire (qui est un homme très bien), qui avait au moins l'honnêteté de citer Freud dans la bibliographie des articles dits "scientifiques", passait son temps à lire (plus ou moins en cachette, dans son bureau), tous les livres de Freud et consorts...ben oui...tout à en vérité déjà été dit ! loul Et à la fin, on a le "refoulement" qui devient la "répression" loul... la technique de l'association libre en "mindfulness therapy" (grand n'importe quoi)...J'ai côtoyé les disciples de "l'inventeur" du concept de HADA...qui lui-même a dit à la fin de sa carrière que ce "paradigme clinique" n'existait pas et que c'était avant tout pour engranger...euh...via protocoles thrérapeutiques, et blablabla, de l'argent, de la notoriété, et faire avancer les lobby, etc.

Ce patron qui m'adorait m'a demandé à plusieurs reprises de rester (parce qu'il savait que moi, je n'étais pas lobotomisé...loul), mais j'ai refusé... Il m'a dit un jour, en me demandant de fermer la porte, qu'il fallait pondre des articles à une cadence donnée sinon il fermait boutique et il n'avait plus ses financements (bon ben évidemment hein)...S'approprier les concepts et travaux psychanalytiques en faisant croire que c'est nouveau tout frais ça vient de sortir était, pour celui qui connaissait un minimum la psychanalyse, la besogne quotidienne...avec bien sûr, moqueries, rabaissements, etc. de la psy traditionnelle (moi je ne disais rien, j'observais).

J'ai participé à une foule d'expériences et expérimentations et je me souviens d'une discussion en Staff qu'on avait eu où il était question de la mémoire épisodique chez enfant, ado, adulte et animaux et où ils disaient que les animaux (sans entrer dans le détail de la conversation) n'avaient pas vraiment de mémoire épisodique parce que x chercheurs avaient dit que...ceci...cela...alors moi je leur ai répondu, pour l'exemple : "mais alors, pourquoi les chats quand on les ramène la seconde fois chez le véto...on sent bien qu'ils sont stressés, craintifs, et que ça ne leur plaît pas, etc." Silence dans la salle...concession, tergiversation, pirouettes, etc.

Je me rappelle d'une expérience où il fallait mettre en place un protocole de recherche en utilisant un certain nombre d'outils, dont un questionnaire de "personnalité schizotypique" (72 items, je vous raconte pas les items) à appliquer à des "tout-venant" (population dite "normative") et ils étaient tous excités parce qu'ils pensaient que ça allait donner quelque chose avec tous les outils statistiques que l'on va appliquer par la suite en rapport avec les batteries de tests (mémoire, langage, praxies, gnosies, attention, bref tout le tsoin tsoin)....Et évidemment, on n'a absolument rien trouvé parce qu'au fond ils ne comprennent même pas ce que psychopathologie clinique veut dire (puisque nombre d'entre eux, n'ont jamais vu de malades !!! loul ! Toujours dans leur labo et à passer des tests à des "participants" n°425,qui ont bien sûr donné leur accord ^^...) et après ils s'interrogent des heures (loul) sur le pourquoi de la non significativité d'une recherche, etc., etc. alors que les hypothèses de x articles (loul)...et ils triturent alors les données, ils agrandissent l'échantillon, ils modifient quelques protocoles...ahlala...

Alors, pour ce qui est de la recherche "scientifique" en neurosciences, comportementalisme, etc, crois-moi, je connais et encore une fois, les patrons eux-mêmes m'ont avoué (comme l'histoire que m'avait raconté mon père sur les organisations non gouvernementales anti-tabac...etc qui un jour lui avait avoué que si elles le pouvaient vraiment, elles distribueraient gratuitement les cigarettes à partir de 40 ans LOUL !!!) que sans Freud, NEANT AU NIVEAU RECHERCHE DITE MODERNE. Dans le sens ou "moderne" signifiait freudisme ^^ !

voilà...