Darkjack2
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Je me nomme DarkJack. Ce pseudo vient de ma période Battlefield 2, un jeu qui demandait la création d'un profil en ligne afin de pouvoir participer aux parties dantesques à 64 joueurs. Le chiffre 2 accolé à mon pseudonyme vient simplement du fait qu'il s'agissait de mon chiffre porte-bonheur - eh oui, il est facile d'être superstitieux quand on est jeune et humain.
Cela fait un bon bout de temps que le jeu vidéo appartient et participe à ma vie. Aussi loin que je m'en souvienne, alors âgé de cinq ou six ans, le premier jeu auquel j'ai touché fut Kirby sur Gameboy. La PS1 est ensuite tombée entre mes mains à la manière d'une révélation. Là, ça a été le grand amour - pardon, le coup de foudre ! Mon imagination d'enfant m'a plongé dans plusieurs mondes, des lieux où je pouvais contrôler, suivre et "vivre" la vie de personnages placés dans des situations particulières.
La PS2 et la Dreamcast ont aussi été des petites révélations. Mais je dois avouer que s'il ne fallait citer qu'un support sur lequel j'ai passé mes meilleurs moments, c'est le PC. L'avancée des graphismes, le duo clavier/souris et la possibilité d'opérer des modifications dans un jeu m'ont tout de suite fait aimer cette machine. Chose amusante, j'ai aujourd'hui abandonné le PC pour la console. Toutefois, je reste fichtrement pciste dans l'âme, surtout en ce qui concerne les FPS.
Aujourd'hui, je vois le jeu vidéo comme un outil de création passionnant. Comme un lecteur parcourant un livre, nous suivons la vie de personnages placés en situation. Nous nous attachons à certains d'entre eux, selon nos sensibilités respectives. Nous les dirigeons selon les possibilités de gameplay offertes. Et tandis que les musiques et les lieux tentent de nous plonger dans un état émotionnel spécifique, nous oublions parfois qu'il s'agit de personnages de fiction. Le travail derrière tout ce processus est à proprement parler passionnant, sans oublier la réception de l'oeuvre du côté des joueurs, alimentant discussions, imagination et polémiques.
Il m'arrive de penser, par inspiration des propos du philosophe Nick Bostrom, que notre univers est peut-être une grande simulation dont nous serions les agents. Voire, que plusieurs mondes simulés peuvent exister, emboîtés les uns dans les autres à la manière de poupées russes. Et si, un jour, des personnages de jeux vidéos prenaient conscience d'eux-mêmes et du monde dans lequel ils évoluent, quel serait notre rapport à ces personnages devenus des personnes ? La métaphysique suscite des vertiges heuristiques.
Pour conclure, je me reconnais assez bien dans ce que l'on appelait les "Honnêtes hommes" pendant la Rennaissance ; des gens qui refusaient les silos de pensée, avec une curiosité toujours en alerte pour différents domaines de la vie (la littérature, les sciences, les techniques, la philosophie, les arts, la diversité sociale et culturelle, le langage, écouter les autres, et ainsi de suite). Par ailleurs, ces personnes avaient une certaine éthique. Une belle chose bafouillée par notre société actuelle, glorifiant le lucre, l'individualisme, la bureaucratie des apparences et les passions. Il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark, comme disait un certain Shakespeare.
Révélations en jeux vidéos : GoldenEye, Metal Gear Solid 1 & 2, Final Fantasy 7, Halo, Resident Evil, Metroid, Silent Hill 2, Donkey Kong country, Half-Life, Counter-Strike, Wolfenstein : Enemy territory, No one live forever 2