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Landstalker (3/3)

Live sur Landstalker

23 Commentaires

Portrait de derwich

L'invitation au voyage plie mais ne rompt pas. Entrer dans Landstalker, c'est comme pénétrer dans la tanière d'un lézard inoffensive soudain changé en dragon rugissant pour en sortir avec un grand coup sur la tête. Monstrueux d'ambition, il n'y a rien de tel que de chavirer au cœur de cet univers magique fouillé. En revanche sa force de frappe principale ne s'exprime pas dans son monde à ciel ouvert, mais bien dans les ténèbres de ses gargantuesques et hallucinants donjons, semblant parfois s'étendre à l'infini.
Spoiler
Avec leurs thématiques intellectualisantes, ces cryptes sataniques proposent de petits défis à la manière d'une succession de salles de tortures. Leurs mécaniques sont ce qu'il y a de plus fort dans Landstalker. Avec ses excellentes énigmes, l'ère Megadrive est transcendée comme par un raccourci temporel hissant même leur raffinement à l'heure actuelle. Chacune ayant une logique propre et évitant, en sus, au maximum les redites. L'œuvre impressionne surtout à l'aune de ce versant réflectif.
Par ailleurs, le gros des déambulations dans le monde ont le cachet nécessaire pour contribuer à forger le culte du titre mais tirent de progressivement de plus en plus sur la thématique de la surprise trollesque, parfois impossible à prédire. Après avoir subi des épreuves jouxtant le grand-guignolesque, le jeu s'abîme par sa propre complexité anti-linéaire, allant "presque" jusqu'à légitimer (hérésie) l'utilisation du rewind, non conçu pour l'époque. Et le système de combat s'impose difficilement au terme de cette, pourtant belle, aventure. Trop pauvre en rouages et en armes, il favorise dangereusement la brutalisation de la manette... et des ennemis, en tendant vers l'horizon d'un bourrinage collatéral. Ce qui est plus encombrant quand les boss sont, en général, peu agressifs.
Cependant, la leçon graphique aux milles nuances (prodigieuses pour une sortie en 1992) alliée à la perspective isométrique chassent ces ternes mécaniques pour rejoindre un idéal de 3D avant l'heure, drôlement convaincante. Avec elle, l'impression de vertige et de relief s'érige dans les coulisses de ce conte peu candide, monumentale au règne de la 2D imposée, comme un combat contre les barrières de la programmation vidéoludique. Quelques séquences de plateformes sorties d'outre-tombe inventent alors quelque chose d'assez original mais d'une fourberie sans nom. De panoramas pixelisés sublimes en couleurs racées peuplant ce monde, l'onirisme jailli perpétuellement gorgé d'une animation constamment réussie avec une grande fréquence de mouvements. Le level design abouti parachève parfaitement cette technologie et la direction artistique est en majesté, tout comme les villages, très fournis. Les musiques sont tout autant soignées, même si l'on peut déplorer leur petit nombre et la forme de leurs boucles infinies. Une map est également présente, belle mais totalement anecdotique.
Le Gros Ours mal léché nous a donc fait découvrir un important jeu de la Megadrive, non dénué des défauts traditionnels de l'époque voir, ici, plus prononcés encore mais qui parvient à toutes ses fins, à commencer par celle de l'esthétisme. Ce dernier, au bout de la folie de ce jeu de malade, sera fort du mérite d'avoir retapé cette fresque-sorcellerie vaudou en live. Par instants, ses pertes de boule avaient vraiment de quoi hurler de rire. Une belle épopée-live à consommer avec modération, comme ce jeu qui, quoi qu'il advienne, marque profondément la rétine et surtout l'âme.


Portrait de graounet

Ce n'a rien d'être dénoué de sens de demander s'il préfère Zelda ou ce jeu.
On demande pas lequel est le meilleur !
Il s'agit de préférence, en préférence on peut comparer les oranges et les tomates.

Un exemple tout simple : Tu rentres chez toi, tu ouvres ton frigo pour savoir ce que tu vas manger. Tu as une sole ou une escalope de poulet. Tu ne vas pas mourir de faim devant ton frigo en te disant : "C'est impossible de choisir le poisson et le poulet, ça n'a rien à voir".

Un autre exemple tu veux voir un film avec un ami, ce dernier a ramené 2 DVD "Forrest Gump" ou "Il était une fois dans l'ouest". Les 2 films n'ont aucun rapport et pourtant il y en a un que tu as plus envie de voir que l'autre.

Moi par exemple entre StarCraft et Gta vice city. Je préfère StarCraft (les 2 jeux n'ont aucun point commun, mais vraiment aucun. Aucune comparaison n'est possible) mais je me suis plus amusé dans StarCraft donc je préfère StarCraft voilà.


Portrait de Don Patch

LandStalker c'est l'un des A-RPG de la megadrive avec Light Crusaders que je n'est pas connu à l'époque et auquel je n'avais jamais joué.
D'ailleurs je crois même que j'avais découvert LandStalker pour la première fois, c'était en voyant ta review sur ce jeu.

Evidemment on retrouve toujours les vieux comparatif foireux avec Zelda.
Pourquoi faut il toujours considérer qu'un jeu soit forcément mieux qu'un autre? on peu très bien aimer les deux pour plus de plaisir voyons.

Je suis tout de même d'accord pour dire que Zelda 3 semble bien mieux maîtrisé que LandStalker.
Ceci dit Zelda 3 reste un A-RPG vue du dessus assez classique, le jeu reste dans les sentiers battu tandis que LandStalker lui prenait bien plus de risque à proposer quelque chose qu'on avait rarement vue pour ce type de jeu.

Donc il n'est pas étonnant qu'il est un peu mal vieilli, contenue du fais qu'il était l'un des premiers A-RPG doté d'une grande aventure contenue dans un décors entièrement isométrique.

Après concernant la Légende de Thor, je partage aussi le même avis.
Story of Thor étant à mon sens bien plus jouissif de part son gameplay unique et son style graphique que je trouve bien plus beau.
Serte le jeu manque cruellement de narration mais en même temps je ne trouve pas que cela soit un défaut car le jeu est clairement assumé comme un jeu de type A-RPG d'action pure à la Beat'em all tandis que LandStalker est plus orienté jeu d'aventure posé et donjon à énigme.

Faut bien savoir à quoi on joue et concernant les jeux type A-RPG, je trouve ça bien qu'il y est des variantes mettant plus l'accent sur l'action tandis que d'autre ce sera plus sur la narration, l'aventure ou les énigmes etc.

On peu apprécié de jouer à un jeu A-RPG mais on a pas tous forcément envie de ce farcir toujours les même trucs à chaque fois.
Il en faut pour tout les goûts et heureusement qu'il y a ses variantes car si ils étaient tous pareil on finirai par s'en lasser.


Portrait de Swifty

J'ai hâte que tu refasses Soleil sur Megadrive. Sans soluce de préférence (loul) :p


Portrait de Don Patch

J’espère aussi qu'il va refaire Soleil, par contre pour ça il faudra qu'il nous ressorte l'étron N°5 étant donné que le jeu n'est pas présent sur la compile PS4.

Après le faire sans soluce, le jeu n'étant pas très compliqué sa devrait aller je pense.
Le seul passage qui peu éventuellement posé quelque souci est le moment ou le héros est transformé en slime,
je me rappel qu'à l'époque j'avais tourné en rond pendant un ptit moment avant de trouvé la solution.
Et puis juste avant il y a la fameuse course de kart avec le léopard qui demande un peu de skill.

Par la suite faudra aussi qu'il fasse le WonderBoy in Monster World et pourquoi pas Light Crusaders mais pour ce derniers j'y crois pas trop car il avait déjà mentionné qu'il n'avait pas aimé le jeu.


Portrait de Apolline

Bon bah clairement pour moi ce jeu c'est une purge xD Je veux bien entendre qu'en 93 ça devait être sympa mais on m'explique comment on finissait le jeu à l'époque de sa sortie? J'ai vu Hooper utiliser le rembobinage plein de fois à raison en me disant:" mais c'est imbuvable ce truc!" donc on me fera pas croire qu'un gosse peut finir ça à la loyale.

Les combats sont catastrophiques, le leveldesign chaostique -t'as 5 zigzags pour récupérer le bois sur le sapin, une vraie preuve de l'illogisme de map du jeu-, la hitbox est foirée. Ya que les graphismes, la musique -et encore elle saoule à force- et la trad fr qui est sympa; le reste c'est très très compliqué.

Pis préférer objectivement ce jeu à Zelda 3 faut avoir les montagnes rocheuses dans les yeux. On peut préférer par nostalgie ou par défi mais pas dire c'est un meilleur jeu que Zelda 3.

Bref félicitations au Gros Ours pour avoir vaincu ce jeu démoniaque, c'était vraiment pas gagné. Moi je m'incline devant tant de skill /o\


Portrait de Serponge

Citation:
J'ai vu Hooper utiliser le rembobinage plein de fois à raison en me disant:" mais c'est imbuvable ce truc!" donc on me fera pas croire qu'un gosse peut finir ça à la loyale.

à l'époque on faisait bien pire, on prenait des heures sur des conneries. Alors oui maintenant ça a changé on essaye de passer le moins de temps possible, de finir les jeux le plus vite possible, donc oui là il utilise le rewind. Mais c'est en aucun cas impensable de se dire que c'était possible de finir ça à l'époque. Facile, bien sûr que non, possible à la loyale? Bien sûr que oui.

Citation:
Pis préférer objectivement ce jeu à Zelda 3 faut avoir les montagnes rocheuses dans les yeux. On peut préférer par nostalgie ou par défi mais pas dire c'est un meilleur jeu que Zelda 3.

On préfère objectivement ce qu'on veut, une préférence c'est personnel. C'est dans la définition...


Portrait de Rudolf

Apolline a écrit:
On peut préférer par nostalgie ou par défi mais pas dire c'est un meilleur jeu que Zelda 3.

Raisonnement incohérent : à partir du moment où on préfère un jeu X plutôt qu'un jeu Y, ça veut dire qu'on estime que le jeu X est meilleur que le jeu Y.


Portrait de Asterite

Bien joué Hooper, t'as quand même bien géré dans l'ensemble le jeu est loin d'être évident !


Portrait de Katakuri

Un comique le Hans Grub avec ses commentaires à 6 sous.
Le mec se demande comment les gens font pour aimer zelda 3 plus que landstalker, il l'a répéter une dizaine de fois. Et ensuite quand on lui répond en argumentant, sa réponse est "les goûts et les couleurs"... Donc le mec ne se rend pas compte qu'il s'auto répond... UN COMIQUE !


Portrait de Maldhôr

Faire Flashback en live est vraiment une excellente nouvelle d'autant qu'il s'agit d'un de mes dix jeux préférés de tous les temps.


Portrait de graounet

Complétement d'accord, FlashBack fut fantastique !


Portrait de Majunxx

Tellement content de t'entendre dire que tu feras secret of evermore ! un jeu qui me rappelle tant de bon souvenir. ça faisait partie des 2 jeux que je voulais que tu fasses en live ^^


Portrait de phaneolepsis

Ah je n'ai pas entendu pour Secret of Evermore ! Vraiment de très bonnes musiques. Par contre ça risque d'être long si comme moi il passe son temps à renifler pour trouver des ingrédients...


Portrait de Majunxx

Oué enfin c'est le hooper tu peux pas enlever sa perte de temps inutile. Il aura ses phases de rush comme d'hab pour finir le jeu assez vite et l'avantage c'est que l'endroit le moins interessant du jeu c'est la dernière partie dans le futur.
Musique de Jeremy Soule ! en effet un OST excellent.


Portrait de phaneolepsis

Désolée, pour moi aussi le moment le plus émouvant de ce live c'est quand tu as annoncé que tu feras Flashback en live.


Portrait de Rudolf

@phaneolepsis : J'ai hâte de voir le Hooper galérer pour faire LE saut au début du niveau 2 de Flashback : ça m'émeut d'avance ! XD

(en fait, le saut est super simple à faire, mais il y a une technique, il faut vraiment que je sois là le jour J pour la lui expliquer s'il ne pense pas à lire la notice)


Portrait de graounet

Pas au niveau 2, Le saut est à la fin du niveau 1


Portrait de Monsieur Patate

Je viens de revérifier de quel passage il s’agit, et je ne me souviens pas du tout avoir eu de difficulté ici ; cela étant, il faut dire que j’ai toujours été un maniaque qui lit les manuels, alors peut-être que sans, il peut y avoir problème. X)


Portrait de graounet

Ça entraine une cinématique, c'est un saut scénaristique