Ton établissement (enfin, ton ancien établissement) m'a tout l'air d'être ce que l'on appelle en termes politiquement corrects un "établissement sensible": c'est dans ce genre d'établissements que sont envoyés les tout jeunes profs (ce que je serai l'année prochaine si je réussis mon concours, yay). Imagine: on sort de la fac après 5 années d'études théoriques très poussées dans notre domaine et on nous envoie au casse-pipe pour faire court.
Ça m'est très familier ^^
Pas que je suis prof mais tous le reste, lieu sensible, travail après école, ce que évoque prototype etc.
Moi je suis aller a l’école jusqu’à 24.5 ans, j'ai obtenu un BTS électrotechnique.
Aujourd'hui je fias quoi?
Je balaye, je fais le ménage (en entreprise, enfin chez moi aussi mais j’évoque la profession que j’exerce)., et je cherche du travail...
Donc disons que pas mal d'année plus tard ça paye pas forcement ^^.
=> Concernant le problème du topique, c'est assez difficile de donner des conseils, car chacun a sa façon de voir, chaque décision a une conséquence, mais il faut surtout avoir le dos solide pour soutenir cette conséquence.
Donc il faut que tu assume chaque de tes décisions, que tu assume qui tu est et que tu en soit fière, car si toi même tu ne crois pas en toi et que tu as un certain complexe tu est en position de celui qui subi, il faut pas douter.
Moi j’étais demi pensionnaire en primaire, a partir du collège je mangeais dehors, je ne supportais pas de rester et de voir l’école toute la journée il fallait que je sors prendre l'air.
Puis quand quelque chose te gène, faut que tu pose le pour le contre et que tu pense aux conséquences de ta décision, et je répète qu'il faut que tu l'assume, et surtout que tu ne doute pas en tes décisions que t'as prise car il faut être assez solide pour en subir les conséquences.
Mes conseils sont subjectifs, car moi personnellement des fois je ne disais rien, des fois je pétais un câble et je pétais la gueule, je suis assez impulsif et je n'aime pas subir, mais ça m'arrivait aussi car c’était la meilleur solution a ce moment précis, faut juste avoir le mental pour supporter les menaces, les représailles etc
Et à ce que tu me racontes, c'est tout de même moins violent que pour moi, c'est déjà ça. Inutile d'ajouter que moi aussi je suis du genre à prendre beaucoup trop de recul sur moi-même, à me demander pourquoi je me demande que je me demande, et ce genre de folies. Ca a ses avantages, mais au quotidien ça revient surtout à se compliquer la vie pour rien. Par contre, j'adore l'hiver, et j'ai horreur de l'été, désolé! :D
De même, effectivement, chaque remarque a tendance à faire son effet... C'est marrant que tu aies cité Daria, je n'ai jamais regardé moi-même mais je connais vite fait, et je crois que je lui ressemble pas mal, mais en apparence seulement. J'ai une attitude très détachée de la sorte, mais dans le fond je suis vite démoli par pas grand-chose, c'est juste que j'ai appris à ne pas le montrer (ce qui, couplé au fait que je n'ai jamais vraiment su montrer mes émotions, n'a pas été très difficile...). La preuve j'imagine étant que je suis incapable d'expliquer pourquoi je me déteste autant, j'ai une image immonde moi-même, mais elle n'a aucun fondement, je pourrais pas expliquer ce qui cloche chez moi, ce qui me répugne autant. Je crois que ça vient uniquement de ce que d'autres m'ont dit, des remarques qui, je le pensais, ne m'atteignais pas, mais qui au final ont eu des répercussions catastrophiques. Depuis quelques temps je me demande si ce n'est pas parce que je suis un garçon, au final, je me suis toujours convaincu que je n'avais pas le "droit" d'être mal dans ma peau, que je devais tout refouler. Quoi qu'il en soit, ça s'est accumulé avec les années, et voilà le résultat.
Pareil, les nouvelles rencontres, en général je crois que je fais même bonne impression, et je me sens assez bien, c'est plus quand les choses durent que ça se corse. Et de même, le toucher je supporte très mal, la proximité aussi, d'ailleurs. Ou toucher des objets que d'autres personnes ont manipulé, ou m'asseoir là où elles étaient assises, ça me gêne.
Heureux d'apprendre que tu as autant d'ami(e)s sinon, j'ai toujours pu compter les miens sur les doigts de la main, j'ai du mal à m'investir pour beaucoup de personnes à la fois, et en général les gens ont de toute façon beaucoup de mal à s'investir avec moi, donc bon. Une bonne chose donc, ne les perd pas! Je serai curieux d'en savoir plus sur cette personne avec qui tu es si proche, aussi (en privé si ça te gêne, of course :o), même si, si y'a un soupçon de romance il vaut mieux pas que je sache, autant prévenir. Entendre parler des relations amoureuses des autres a tendance à me... faire énormément de mal. C'est la dépression qui veut ça, je préfère ne pas en parler ici. ^^"
Et non, je crois que tu as répondu à toutes mes interrogations, même si je me demande toujours comment les choses se passaient avant que tu arrives au lycée. :o
Bref, j'ai pas donné de conseil dans mon précédent message (même si je m'attendais bien à ce que tu penses le contraire, no offense :p), et j'en donnerai pas plus dans celui-ci, mais y'a une chose à savoir sur moi, et c'est pour ça que je voulais que tu confirmes ce que je disais, j'ai pas envie de dire n'importe quoi... Après en avoir appris énormément sur le sujet, j'ai décidé d'aller me faire dépister si on puit dire pour le syndrome d'Asperger, une forme d'autisme "légère". J'y suis pas encoré allé (ça prend des plombes pour obtenir un rendez-vous là où je suis), mais je me suis tellement reconnu dans tous les symptômes que ça m'a limite fait peur à l'époque, c'était des tas de détails sur moi dont je n'avais jamais parlé à qui que ce soit, donc je pense être sur la bonne piste. Y'a sans doute d'autres troubles similaires qui peuvent causer ce genre de soucis, mais dans tous les cas, je pense que ça vaut le coup pour toi de te renseigner. Tant que tu pars pas avec de gros préjugés sur l'autisme (comme ma grand-mère, autisme=trisomie pour elle, c'est beau le progrès :V), cela dit.
Justement, c'est ce que j'ai essayé de t'expliquer, une attitude, ce n'est que ça, une apparence. Alors si je peux évidemment voir en quoi ça peut aider socialement, que les autres ne sachent pas forcément comment tu te sens par rapport à telle ou telle chose, dans les faits, ça ne change rien, c'est peut-être même pire de craquer intérieurement... Là je me permets de conseiller vu que j'ai la confirmation qu'on se ressemble à ce point: ne t'embête pas à essayer de changer radicalement, tu es sensible, tu n'y peux pas grand-chose, inutile de chercher à le cacher. ^^"
Je vois un psychiatre, yup, j'ai eu un moment très difficile cet été et j'ai eu peur pour mes parents de craquer et de me suicider, donc je suis allé leur demander d'en voir un. Ils étaient déjà au courant que j'étais en dépression, mais je voyais pas l'intérêt d'aller voir un médecin... et en fait je le vois toujours pas vraiment, on avance en rien. M'enfin, au moins je lui ai demandé pour l'autisme, et c'est lui qui nous a mis en contact avec le centre auquel je devrais aller bientôt (j'espère!).
Encore une fois je constate que tu t'en sors mieux que moi, sinon, je serais incapable de me rendre à la moindre fête, même si y'avait mon ami là-bas. xD
Je suis aussi limite incapable de mentir, ce qui a étrangement tendance à mettre les gens mal à l'aise, moi j'aurais clairement dit que l'idée me faisait peur, par exemple, et certaines personnes voient ça comme un "ah ok donc t'es pas un vrai ami/un gamin/un tordu".
Et pour ton amie trop proche, je sais pas trop quoi dire, je crois voir où tu veux en venir, mais je pense pas qu'il faut t'inquiéter à ce niveau, sans doute toi qui sur-analyse les choses. :3
"Comme dans la savane", et oui, j'épargnerai à tout le forum mes théories interminables, pour une fois, mais plus on observe les hommes, et plus on est obligés de constater qu'ils ne sont que des animaux comme les autres... Ta situation est similaire à la mienne une fois de plus, donc, j'avais pas trop d'ennuis au collège, j'avais quelques amis, on m'embêtait souvent, mais je m'en moquais un peu. Et en seconde, donc, je me suis retrouvé entouré d'inconnus, mes deux meilleurs amis IRL qui avait fait tout le collège avec moi m'ont lâché complètement, et ce fut désastreux. Y'avait une seule personne de la classe que je connaissais, et ça s'est mal passé aussi avec elle. L'avantage c'est qu'on m'embêtait plus du tout au moins, je m'étais enfoncé dans des idées très noires, et je crois que les gens le sentent, ça. Je te le souhaite pas en tout cas, j'espère que ton année se passera bien (encore une fois, je suis très rassurant, je sais, je sais :D).
On nous a promis un rendez-vous ce mois-ci, techniquement, ça fait des mois qu'on attend... Tu peux en parler à ton psychiatre si tu le souhaites (sachant que le mien a admis ne rien savoir au sujet de l'autisme, la France a des années de retard dessus u_u"), mais je te dirais déjà d'aller te renseigner sur le net. Va voir de quoi il en retourne, quels sont les symptômes, etc. Si tu t'y reconnais au point d'en être terrorisée, y'a peut-être à creuser. Au passage sache qu'être anormalement distrait/gêné par des bruits anodins de la sorte ça en fait partie, tout comme beaucoup d'autres des soucis que tu as cité, c'est pour ça que je t'en parle. x)
Vas donc y jeter un oeil à l'occasion, et demande au moins à ton psychiatre si il a de vraies connaissances sur l'autisme, ce serait bête qu'il établisse un faux diagnostic et que tout le travail que vous faites ensemble ne serve à rien... Ca arrive.
Personellement j'ai jamais eu de problème de " harcèlement " durant ma scolarité, donc je peux pas trop t'aider. Cela dit je pense pas que se laisser faire en se disant qu'ils vont se lasser soit la bonne solution. Au contraire, je pense qu'ils ne feront que continuer, car ils trouveront ça facile et marrant. Par contre, si tu leurs montrent que tu te laisses pas faire, qu'ils pourraient y laisser des plumes en t'emmerdant, ils y réflechiront sûrement à deux fois.
Pour ce qui est de tes" problèmes sociaux ", dit toi bien que tout le monde se fiche de ta gestuelle et autre quand tu parlent à quelqu'un, ils n'y font sûrement même pas attention. Après sur ce point on peut pas vraiment t'aider, le plus important c'est que ce soit toi qui ai la volonté de changer. Mais n'oublie pas, les gens ne font pas attention à ce genre de choses superficiels.
Si ça peut t'aider, essaie de te mettre à la place de la personne à qui tu parle, demande toi ce que tu penserais de toi si tu étais à sa place. Après, ça demande du recul et une certaine " objectivité " vis à vis de soi-même.
Bobby>>>Ooooh si que c'est important, c'est incroyablement important. C'est subconscient, instinctif pour beaucoup, mais crois-moi, ça joue énormément. C'est peut-être difficile à imaginer sans le vivre au quotidien, je veux bien le croire, comme je le dis ce sont des détails que les gens ne remarquent pas d'eux-mêmes, mais ça fait la différence entre "cette personne m'inspire la confiance" et "je sais pas pourquoi mais celle-ci me dérange, je vais l'éviter". C'est loin d'être superficiel, je peux te l'assurer, tu serais sans doute tout aussi mis mal à l'aise par ces "détails" que les autres.
A l'inverse évidemment, certaines personnes conaissent et exploitent ces signes subliminaux pour persuader, je pense notamment aux politiques ou aux commerciaux. Ca s'apprend. J'imagine que je serai le premier à devoir aller étudier le sujet d'ailleurs, j'essaie déjà pour le moment d'apprendre à les décrypter chez les autres. Comme dit plus haut, ça marche dans les deux sens, je suis aussi incapable de les comprendre instinctivement comme tout le monde. -l'avantage étant qu'au moins je me fais pas embobiner par les politiques j'imagine <3-
C'est toi qui vois, comme je l'ai dit je conçois que ça peut aider, je te dis juste que ça ne te rendra pas magiquement moins sensible, et qu'il faut faire attention à ne pas non plus tout garder pour toi. Ma personnalité actuelle est venue à cette même époque, en tout cas, avant j'avais aussi du mal à dire les choses, par exemple, et je me suis par exemple traîné un véritable boulet tout le collège, un gars pas méchant mais hyper collant et vraiment bête... Je sais qu'aujourd'hui j'aurais aucun mal à lui dire de dégager, à l'inverse, ça peut servir. x')
Après, je pourrais malheureusement pas te dire si c'est venu avec l'âge ou avec la dépression, je pencherai plus pour la deuxième, à partir d'un moment je n'avais plus rien à perdre et je me suis laissé aller. Aujourd'hui je ne suis plus au fond du trou, mais j'ai gardé un peu de cette période, je m'encombre plus des gens qui me gonflent.
Je vais au centre déjà pour être sûr, en effet, être sûr d'avoir l'explication, et aussi j'espère y trouver quelques pistes pour aller mieux. Si tu me ressembles je suppose que la vie active ça te semble encore très loin, mais plus j'y réfléchis, et plus je me rends compte que ce sera tout bonnement impossible dans mon état actuelle... C'est beaucoup trop compliqué, et jamais je tiendrai seul. J'espère qu'on me donnera quelques conseils pour tenir le coup, des astuces pour m'intégrer et vivre normalement malgré mes problèmes. Un exemple tout bête: je fais comment pour le moindre entretien d'embauche? Sans aucun "instinct social" je suis sûr de faire mauvaise impression, avec ma franchise exacerbée et mon estime de soi à zéro je pourrais pas vanter mes qualités ou même feindre le fait que le boulot ne m'intéresse pas et que je le voudrais juste histoire de bosser... Le monde réel demande une hypocrisie dingue, j'ai pas ce qu'il faut pour l'affronter pour le moment. :s
Pour les contacts intimes et compagnie, again, je préfère ne pas trop en parler... C'est peut-être juste l'âge, tu finiras peut-être par t'y intéresser. J'ai eu une relation (désastreuse, vu que la fille m'a menti sur tout et ne m'aimait même pas mais que j'étais pas capable de voir qu'elle se foutait de moi parce que je suis très mauvais pour ça), et même moi qui ne supporte pas le contact des autres et qui suis obsédé par l'hygiène, j'ai trouvé ça très agréable... Je suis pas fan du bisou pour être honnête, je crois que je préfère encore un simple câlin tout doux, m'enfin, je dirais que c'est très différent quand tu aimes la personne. :/
Ya, les notes et la motivation, je connais bien ça... Si ça peut te rassurer, et malgré mon échec en terminale, j'ai réussi lors de ma seconde première (oulà c'est chelou ça) à me forcer tout le long de l'année à travailler. Pas à travailler énormément, et j'ai rechuté vers la fin, mais j'ai réussi, donc ben... c'est possible. x)
Et pour te répondre, j'ai arrêté l'an dernier, après avoir redoublé aussi ma terminale. J'ai essayé de travailler via le CNED (par correspondance donc), mais ça a pas beaucoup mieux marché, notamment parce que c'est aussi cette année-là que j'ai rencontré la mythomane que j'ai mentionné au-dessus, et que ça a pas aidé du tout... ^^"
Et sincèrement désolé de t'avoir fait peur, c'était pas mon but. xD
Ça m'est très familier ^^
Pas que je suis prof mais tous le reste, lieu sensible, travail après école, ce que évoque prototype etc.
Moi je suis aller a l’école jusqu’à 24.5 ans, j'ai obtenu un BTS électrotechnique.
Aujourd'hui je fias quoi?
Je balaye, je fais le ménage (en entreprise, enfin chez moi aussi mais j’évoque la profession que j’exerce)., et je cherche du travail...
Donc disons que pas mal d'année plus tard ça paye pas forcement ^^.
=> Concernant le problème du topique, c'est assez difficile de donner des conseils, car chacun a sa façon de voir, chaque décision a une conséquence, mais il faut surtout avoir le dos solide pour soutenir cette conséquence.
Donc il faut que tu assume chaque de tes décisions, que tu assume qui tu est et que tu en soit fière, car si toi même tu ne crois pas en toi et que tu as un certain complexe tu est en position de celui qui subi, il faut pas douter.
Moi j’étais demi pensionnaire en primaire, a partir du collège je mangeais dehors, je ne supportais pas de rester et de voir l’école toute la journée il fallait que je sors prendre l'air.
Puis quand quelque chose te gène, faut que tu pose le pour le contre et que tu pense aux conséquences de ta décision, et je répète qu'il faut que tu l'assume, et surtout que tu ne doute pas en tes décisions que t'as prise car il faut être assez solide pour en subir les conséquences.
Mes conseils sont subjectifs, car moi personnellement des fois je ne disais rien, des fois je pétais un câble et je pétais la gueule, je suis assez impulsif et je n'aime pas subir, mais ça m'arrivait aussi car c’était la meilleur solution a ce moment précis, faut juste avoir le mental pour supporter les menaces, les représailles etc
.
Ah, j'ai visé juste, donc. ^^
Et à ce que tu me racontes, c'est tout de même moins violent que pour moi, c'est déjà ça. Inutile d'ajouter que moi aussi je suis du genre à prendre beaucoup trop de recul sur moi-même, à me demander pourquoi je me demande que je me demande, et ce genre de folies. Ca a ses avantages, mais au quotidien ça revient surtout à se compliquer la vie pour rien. Par contre, j'adore l'hiver, et j'ai horreur de l'été, désolé! :D
De même, effectivement, chaque remarque a tendance à faire son effet... C'est marrant que tu aies cité Daria, je n'ai jamais regardé moi-même mais je connais vite fait, et je crois que je lui ressemble pas mal, mais en apparence seulement. J'ai une attitude très détachée de la sorte, mais dans le fond je suis vite démoli par pas grand-chose, c'est juste que j'ai appris à ne pas le montrer (ce qui, couplé au fait que je n'ai jamais vraiment su montrer mes émotions, n'a pas été très difficile...). La preuve j'imagine étant que je suis incapable d'expliquer pourquoi je me déteste autant, j'ai une image immonde moi-même, mais elle n'a aucun fondement, je pourrais pas expliquer ce qui cloche chez moi, ce qui me répugne autant. Je crois que ça vient uniquement de ce que d'autres m'ont dit, des remarques qui, je le pensais, ne m'atteignais pas, mais qui au final ont eu des répercussions catastrophiques. Depuis quelques temps je me demande si ce n'est pas parce que je suis un garçon, au final, je me suis toujours convaincu que je n'avais pas le "droit" d'être mal dans ma peau, que je devais tout refouler. Quoi qu'il en soit, ça s'est accumulé avec les années, et voilà le résultat.
Pareil, les nouvelles rencontres, en général je crois que je fais même bonne impression, et je me sens assez bien, c'est plus quand les choses durent que ça se corse. Et de même, le toucher je supporte très mal, la proximité aussi, d'ailleurs. Ou toucher des objets que d'autres personnes ont manipulé, ou m'asseoir là où elles étaient assises, ça me gêne.
Heureux d'apprendre que tu as autant d'ami(e)s sinon, j'ai toujours pu compter les miens sur les doigts de la main, j'ai du mal à m'investir pour beaucoup de personnes à la fois, et en général les gens ont de toute façon beaucoup de mal à s'investir avec moi, donc bon. Une bonne chose donc, ne les perd pas! Je serai curieux d'en savoir plus sur cette personne avec qui tu es si proche, aussi (en privé si ça te gêne, of course :o), même si, si y'a un soupçon de romance il vaut mieux pas que je sache, autant prévenir. Entendre parler des relations amoureuses des autres a tendance à me... faire énormément de mal. C'est la dépression qui veut ça, je préfère ne pas en parler ici. ^^"
Et non, je crois que tu as répondu à toutes mes interrogations, même si je me demande toujours comment les choses se passaient avant que tu arrives au lycée. :o
Bref, j'ai pas donné de conseil dans mon précédent message (même si je m'attendais bien à ce que tu penses le contraire, no offense :p), et j'en donnerai pas plus dans celui-ci, mais y'a une chose à savoir sur moi, et c'est pour ça que je voulais que tu confirmes ce que je disais, j'ai pas envie de dire n'importe quoi... Après en avoir appris énormément sur le sujet, j'ai décidé d'aller me faire dépister si on puit dire pour le syndrome d'Asperger, une forme d'autisme "légère". J'y suis pas encoré allé (ça prend des plombes pour obtenir un rendez-vous là où je suis), mais je me suis tellement reconnu dans tous les symptômes que ça m'a limite fait peur à l'époque, c'était des tas de détails sur moi dont je n'avais jamais parlé à qui que ce soit, donc je pense être sur la bonne piste. Y'a sans doute d'autres troubles similaires qui peuvent causer ce genre de soucis, mais dans tous les cas, je pense que ça vaut le coup pour toi de te renseigner. Tant que tu pars pas avec de gros préjugés sur l'autisme (comme ma grand-mère, autisme=trisomie pour elle, c'est beau le progrès :V), cela dit.
.
Justement, c'est ce que j'ai essayé de t'expliquer, une attitude, ce n'est que ça, une apparence. Alors si je peux évidemment voir en quoi ça peut aider socialement, que les autres ne sachent pas forcément comment tu te sens par rapport à telle ou telle chose, dans les faits, ça ne change rien, c'est peut-être même pire de craquer intérieurement... Là je me permets de conseiller vu que j'ai la confirmation qu'on se ressemble à ce point: ne t'embête pas à essayer de changer radicalement, tu es sensible, tu n'y peux pas grand-chose, inutile de chercher à le cacher. ^^"
Je vois un psychiatre, yup, j'ai eu un moment très difficile cet été et j'ai eu peur pour mes parents de craquer et de me suicider, donc je suis allé leur demander d'en voir un. Ils étaient déjà au courant que j'étais en dépression, mais je voyais pas l'intérêt d'aller voir un médecin... et en fait je le vois toujours pas vraiment, on avance en rien. M'enfin, au moins je lui ai demandé pour l'autisme, et c'est lui qui nous a mis en contact avec le centre auquel je devrais aller bientôt (j'espère!).
Encore une fois je constate que tu t'en sors mieux que moi, sinon, je serais incapable de me rendre à la moindre fête, même si y'avait mon ami là-bas. xD
Je suis aussi limite incapable de mentir, ce qui a étrangement tendance à mettre les gens mal à l'aise, moi j'aurais clairement dit que l'idée me faisait peur, par exemple, et certaines personnes voient ça comme un "ah ok donc t'es pas un vrai ami/un gamin/un tordu".
Et pour ton amie trop proche, je sais pas trop quoi dire, je crois voir où tu veux en venir, mais je pense pas qu'il faut t'inquiéter à ce niveau, sans doute toi qui sur-analyse les choses. :3
"Comme dans la savane", et oui, j'épargnerai à tout le forum mes théories interminables, pour une fois, mais plus on observe les hommes, et plus on est obligés de constater qu'ils ne sont que des animaux comme les autres... Ta situation est similaire à la mienne une fois de plus, donc, j'avais pas trop d'ennuis au collège, j'avais quelques amis, on m'embêtait souvent, mais je m'en moquais un peu. Et en seconde, donc, je me suis retrouvé entouré d'inconnus, mes deux meilleurs amis IRL qui avait fait tout le collège avec moi m'ont lâché complètement, et ce fut désastreux. Y'avait une seule personne de la classe que je connaissais, et ça s'est mal passé aussi avec elle. L'avantage c'est qu'on m'embêtait plus du tout au moins, je m'étais enfoncé dans des idées très noires, et je crois que les gens le sentent, ça. Je te le souhaite pas en tout cas, j'espère que ton année se passera bien (encore une fois, je suis très rassurant, je sais, je sais :D).
On nous a promis un rendez-vous ce mois-ci, techniquement, ça fait des mois qu'on attend... Tu peux en parler à ton psychiatre si tu le souhaites (sachant que le mien a admis ne rien savoir au sujet de l'autisme, la France a des années de retard dessus u_u"), mais je te dirais déjà d'aller te renseigner sur le net. Va voir de quoi il en retourne, quels sont les symptômes, etc. Si tu t'y reconnais au point d'en être terrorisée, y'a peut-être à creuser. Au passage sache qu'être anormalement distrait/gêné par des bruits anodins de la sorte ça en fait partie, tout comme beaucoup d'autres des soucis que tu as cité, c'est pour ça que je t'en parle. x)
Vas donc y jeter un oeil à l'occasion, et demande au moins à ton psychiatre si il a de vraies connaissances sur l'autisme, ce serait bête qu'il établisse un faux diagnostic et que tout le travail que vous faites ensemble ne serve à rien... Ca arrive.
Personellement j'ai jamais eu de problème de " harcèlement " durant ma scolarité, donc je peux pas trop t'aider. Cela dit je pense pas que se laisser faire en se disant qu'ils vont se lasser soit la bonne solution. Au contraire, je pense qu'ils ne feront que continuer, car ils trouveront ça facile et marrant. Par contre, si tu leurs montrent que tu te laisses pas faire, qu'ils pourraient y laisser des plumes en t'emmerdant, ils y réflechiront sûrement à deux fois.
Pour ce qui est de tes" problèmes sociaux ", dit toi bien que tout le monde se fiche de ta gestuelle et autre quand tu parlent à quelqu'un, ils n'y font sûrement même pas attention. Après sur ce point on peut pas vraiment t'aider, le plus important c'est que ce soit toi qui ai la volonté de changer. Mais n'oublie pas, les gens ne font pas attention à ce genre de choses superficiels.
Si ça peut t'aider, essaie de te mettre à la place de la personne à qui tu parle, demande toi ce que tu penserais de toi si tu étais à sa place. Après, ça demande du recul et une certaine " objectivité " vis à vis de soi-même.
Don't worry, Be happy
Bobby>>>Ooooh si que c'est important, c'est incroyablement important. C'est subconscient, instinctif pour beaucoup, mais crois-moi, ça joue énormément. C'est peut-être difficile à imaginer sans le vivre au quotidien, je veux bien le croire, comme je le dis ce sont des détails que les gens ne remarquent pas d'eux-mêmes, mais ça fait la différence entre "cette personne m'inspire la confiance" et "je sais pas pourquoi mais celle-ci me dérange, je vais l'éviter". C'est loin d'être superficiel, je peux te l'assurer, tu serais sans doute tout aussi mis mal à l'aise par ces "détails" que les autres.
A l'inverse évidemment, certaines personnes conaissent et exploitent ces signes subliminaux pour persuader, je pense notamment aux politiques ou aux commerciaux. Ca s'apprend. J'imagine que je serai le premier à devoir aller étudier le sujet d'ailleurs, j'essaie déjà pour le moment d'apprendre à les décrypter chez les autres. Comme dit plus haut, ça marche dans les deux sens, je suis aussi incapable de les comprendre instinctivement comme tout le monde. -l'avantage étant qu'au moins je me fais pas embobiner par les politiques j'imagine <3-
.
C'est toi qui vois, comme je l'ai dit je conçois que ça peut aider, je te dis juste que ça ne te rendra pas magiquement moins sensible, et qu'il faut faire attention à ne pas non plus tout garder pour toi. Ma personnalité actuelle est venue à cette même époque, en tout cas, avant j'avais aussi du mal à dire les choses, par exemple, et je me suis par exemple traîné un véritable boulet tout le collège, un gars pas méchant mais hyper collant et vraiment bête... Je sais qu'aujourd'hui j'aurais aucun mal à lui dire de dégager, à l'inverse, ça peut servir. x')
Après, je pourrais malheureusement pas te dire si c'est venu avec l'âge ou avec la dépression, je pencherai plus pour la deuxième, à partir d'un moment je n'avais plus rien à perdre et je me suis laissé aller. Aujourd'hui je ne suis plus au fond du trou, mais j'ai gardé un peu de cette période, je m'encombre plus des gens qui me gonflent.
Je vais au centre déjà pour être sûr, en effet, être sûr d'avoir l'explication, et aussi j'espère y trouver quelques pistes pour aller mieux. Si tu me ressembles je suppose que la vie active ça te semble encore très loin, mais plus j'y réfléchis, et plus je me rends compte que ce sera tout bonnement impossible dans mon état actuelle... C'est beaucoup trop compliqué, et jamais je tiendrai seul. J'espère qu'on me donnera quelques conseils pour tenir le coup, des astuces pour m'intégrer et vivre normalement malgré mes problèmes. Un exemple tout bête: je fais comment pour le moindre entretien d'embauche? Sans aucun "instinct social" je suis sûr de faire mauvaise impression, avec ma franchise exacerbée et mon estime de soi à zéro je pourrais pas vanter mes qualités ou même feindre le fait que le boulot ne m'intéresse pas et que je le voudrais juste histoire de bosser... Le monde réel demande une hypocrisie dingue, j'ai pas ce qu'il faut pour l'affronter pour le moment. :s
Pour les contacts intimes et compagnie, again, je préfère ne pas trop en parler... C'est peut-être juste l'âge, tu finiras peut-être par t'y intéresser. J'ai eu une relation (désastreuse, vu que la fille m'a menti sur tout et ne m'aimait même pas mais que j'étais pas capable de voir qu'elle se foutait de moi parce que je suis très mauvais pour ça), et même moi qui ne supporte pas le contact des autres et qui suis obsédé par l'hygiène, j'ai trouvé ça très agréable... Je suis pas fan du bisou pour être honnête, je crois que je préfère encore un simple câlin tout doux, m'enfin, je dirais que c'est très différent quand tu aimes la personne. :/
Ya, les notes et la motivation, je connais bien ça... Si ça peut te rassurer, et malgré mon échec en terminale, j'ai réussi lors de ma seconde première (oulà c'est chelou ça) à me forcer tout le long de l'année à travailler. Pas à travailler énormément, et j'ai rechuté vers la fin, mais j'ai réussi, donc ben... c'est possible. x)
Et pour te répondre, j'ai arrêté l'an dernier, après avoir redoublé aussi ma terminale. J'ai essayé de travailler via le CNED (par correspondance donc), mais ça a pas beaucoup mieux marché, notamment parce que c'est aussi cette année-là que j'ai rencontré la mythomane que j'ai mentionné au-dessus, et que ça a pas aidé du tout... ^^"
Et sincèrement désolé de t'avoir fait peur, c'était pas mon but. xD