Merci pour ta réponse que je lis tardivement mon cher Xeno.
Sans doute que le ton de mon commentaire est trompeur. J'ai vraiment beaucoup apprécié FF9 qui, pour moi, possède tous les ingrédients d'un bon (voire grand) FF.
La réflexion globale sur la peur de la mort, portée principalement par le personnage de Bibi, pourrait paraitre bateau mais c'est bel et bien un sujet mature qui nous concerne tous. Je persiste à croire que Bibi aurait pu avoir un développement plus consistant étant donné qu'il porte en lui ce questionnement. La réflexion c'est vrai, se reporte sur les autres personnages et il est bien possible que je n'aie pas saisi toutes les subtilités narratives. Je ne boude pas mon aventure même si j'en attendais plus de l'histoire de Bibi. J'ai eu ce que j'attends d'un FF. Des sujets graves et profonds portés par des personnages et une narration faussement ingénue, ce qui permet au moins deux niveaux de lecture (sans dire que l'on est face à un traité philosophique bien sûr).
Je campe sur mes positions concernant le méchant. Faut pas me la raconter avec Jenova qui est certes l'entité qui donne naissance au mal et qui poursuit un but au delà de la petite planète que l'on tente de sauver, mais on voit bien que l'iconisation concerne Sephiroth dans FF7. Tout est fait pour nous le présenter comme le grand méchant de l'histoire : mise en scène, chara design, musique, etc etc... Mais passons. Effectivement, la menace ultime mère de toute fils-de-puterie est bien Jenova. Ok. Hé bien que l'on pardonne mon audace, mais le côté obscur de FF7 quoiqu'il en soit explose totalement celui présenté dans FF9. En tous points. A mes yeux bien sûr. Et ça c'est un aspect décisif. Les enjeux sont globalement du même acabit : on veut sauver notre petit monde, et, ce faisant, on sauve l'univers entier puisque le gros vilain ne fait qu'utiliser notre planète comme un vaisseau pour sa propre pérennité. On apprend qu'il a déjà détruit moult mondes, et qu'il continuera après avoir absorbé le notre. Mais bordel, Jenova/Sephiroth de FF7 c'est autrement plus classe que Jackie/Jacquette de FF9. J'ai même déjà oublié leurs blases ^^
Bon bref, je ne dis pas tout ça pour dénigrer FF9 que j'ai bien apprécié. Je maintiens juste que, pour moi, ces deux pans majeurs (la question philosophique et l'iconisation des méchants) auraient dû être bien plus intenses dans le dernier tiers du jeu.
Concernant FF6 mon cher Xenocloud, sache que je m'y suis déjà frotté. Connaissant sa renommée je l'ai joué en ému il y a plusieurs années. Je ne l'ai pas terminé je l'admets. J'y ai vu des qualités et je comprends aisément que ceux qui y ont joué à l'époque en gardent un souvenir impérissable, mais moi j'ai lâché l'affaire. Je ne porte pas de jugement sur FF6 puisque je n'ai pas été au bout. Une chose est sûre, j'aurais aimé y jouer en son temps pour comprendre tout ce que ce jeu a d'incroyable.
bah de rien mon brave Gastou , en ce qui concerne FF9 beaucoup de chose des anciens FF, une ode .
Pour Kuja se n'est pas mon méchant préféré loin de là , pour moi kefka même si l'écriture de celui-ci bien plus simpliste (grosso merdo le joker ), mais il reste correct , pour sephiroth ( personnage que j'adore ) il a une prestance certes(son theme de ouf aide beaucoup aussi ), après niveau charisme ça reste limité quand on sait que c'est jenova (au final le vrai sephiroth le flashback et le combat final 1 vs 1 contre cloud point ) mais on le comprend sur plusieurs run , les trad de fan et moult info ici et la ,je peux comprendre qu'on le préfère néanmoins moi-même, je l'avoue et préfère sephiroth à kuja ^^
et pour finir FF6 le fan te dirait d'essayer de le faire dans ça version snes mais le pixel remaster sur steam est très bien paré t'il donc tu as l'embarras du choix par contre évité la version GBA qui a des musiques dégueulasses te sachant pointilleux sur cet aspect ^^
Dans le présidium : "Aaahh!... le calme, la nature, les petits oiseaux... C'est d'un Chiant!" Urdnot Wrex
The Witness, permettez moi de me nettoyer les pieds sur votre référence des jeux de réflexions.
Un petit préambule pour dire que je n'ai pas de chat soluce, que je ne suis pas allé voir sur YT une fois après avoir bloqué sur un tableau, je l'admets sur d'autres type de jeux mais ici il s'agit d'un jeu de réflexion ou ça fout en l'air tout son intérêt.
Autre point que j'aimerai bien aborder c'est l'ile, j'ai beaucoup lu "organique" "cohérent" et c'est tout sauf vrai en fait du coup j'ai besoin d'un éclaircissement, Organique = Vivant, cohérent, qu'on pourrait retrouver en sortant dehors quand on habite en campagne, qui vit sans nous, ici tout est mort, et si retrouver un désert a coté d'une verdure ou d'un temps automnale a 10 mètres est organique...
Les sons présent seulement quand utile a l’énigme, aucune OST, et des cassettes de citations osef par ci par la...
Tout ceci n'est la que pour héberger les énigmes et a faire poper le décors au fur et aux mesures qu'on avance.
Mais il faut tout de même avouer que le tout est fait avec une belle DA et que certains décors participent aux énigmes bien que parfois bien trop capillotractés d'ailleurs il n'est pas exclu que les règles changent en cours de route pour certaines énigmes donc il faut pas hésiter a tenter le contraire de ce qu'on faisait jusqu’à la, un autre bon point c'est que les énigmes sont libre mais vous serez toujours contraint de réussir le premier tableau pour enchainer avec les suivants donc vous serez souvent bloqué et resterez bloqué pendant 1h voir plus sur un même tableau, le bon coté des choses c'est que je me suis endormi vite fait après avoir éteins la console, il faut être motivé car c'est long et dur parfois même très ennuyeux, la cave du désert ou l'on voit rien...
+ DA
+ Progression libre
+ Des tableaux intéressants
- L'ile morte qui sert qu'a héberger...
- Certains tableaux capillotractées
- Poping
Un beat them all en 3D isométrique dans la lignée de Final Fight, Streets of Rage et compagnie : un type de jeu qui a laissé peu d'héritiers de nos jours, surtout en 3D, alors je me suis précipité sur celui-ci. Le gameplay fonctionne très bien avec ses nombreux coups à débloquer et ses contres-QTE à la Sleeping Dogs, ses armes de fortune innombrables et les interactions avec le décor qui viennent pimenter les choses. Les environnements sont variés et aucun classique du genre ne manque à l'appel (métro, ascenseur, bateau...), le tout dans un esprit résolument loufoque à la Die Hard Arcade, dont le dév est manifestement fan (sans spoiler, il y a un passage qui est un gros clin d'œil à ce jeu et qui m'a bien fait rire)
Malheureusement, il y a quelques grosses ombres au tableau. Surtout le fait que les niveaux sont extrêmement courts : environ trois vagues d'ennemis et on est renvoyé au menu principal pour débloquer une compétence. Et le rythme est encore plus haché par les petits dialogues qui forcent à lire avant et après chaque baston. Car oui, le dév a essayé de caser une histoire, certes plutôt rigolote, mais on a tout sauf envie de lire toutes les deux minutes dans ce genre de jeu. Dernier défaut de taille, les musiques font pâle figure par rapport aux modèles du genre. Ca se résume trop souvent à du vacarme qui prend vite la tête.
En somme, c'est un jeu qui donne de bonnes sensations de beat them all et parfois de twin stick shooter (il y a pas mal d'armes à feu), malheureusement plombé par un rythme trop haché qui pourrait facilement être corrigé dans une suite. En l'état, on dirait une sorte de brouillon (ça vaut aussi pour les graphismes Unity assez rudimentaires), et c'est compréhensible vu que c'est le premier jeu du développeur. Mais il y a tellement peu de jeux de ce genre que je peux le conseiller rien que pour ça, en espérant une suite vraiment maîtrisée.
Je ne sais pas si tu as vu la vraie fin du jeu mais malgré son côté cryptique c'est elle qui livre les plus grosses clés de compréhension sur, justement, la véritable signification de l'île selon moi.
Et le côté un peu fourre-tout peut être justifié avec ces éléments en tête.
J'avoue avoir du mal avec ce jeu. Je le trouve totalement imbu de lui-même (le vraie fin confirme un peu ça, d'ailleurs, je trouve).
Tu parlais du manque de feedback lorsqu'on réussi une énigme et je suis d'accord sur ce point. C'est vraiment un jeu qui prend bien soin à ne jamais te féliciter d'avoir trouvé une solution ^^
Couplé au fait qu'il te fait reculer d'un tableau à chaque fois que tu rates une énigme, ça a fini par me donner le sentiment que The Witness prenait beaucoup plus de plaisir à me voir échouer, à me faire perdre du temps, plutôt qu'à me voir réussir.
Malgré son côté assez brillant, je trouve sincèrement que c'est un jeu qui a assez peu de considération pour le joueur ou la joueuse.
Bon, mais de mon côté, est-ce que j'ai déjà terminé ce troisième chapitre de Faith ? Oui, bien sûr :D
Pour me remettre dans le bain, j'ai également refait les 2 premiers chapitres (inclus avec le troisième).
Le premier reste un petit bijou d'horreur minimaliste : en 30 minutes environ, le jeu arrive à poser une ambiance, un univers, à créer une étrangeté mystique qui fascine, dérange et effraie.
D'une efficacité rare.
Le deuxième chapitre des aventures démoniaques de John est peut-être un peu moins efficace que son prédécesseur, mais il nous montre déjà les prémices du troisième chapitre : plus ambitieux, mais également plus expérimental.
Ça reste une très bonne expérience horrifique en plus d'introduire pas mal de mystères et d'interrogations qui, on l'espère, trouveront leur réponse dans le troisième chapitre.
Et donc, Faith : Chapter III
Dans la lignée du deuxième, ce dernier chapitre est beaucoup plus ambitieux et s'amuse beaucoup à expérimenter avec diverses idées et situations.
Dans l'ensemble, c'est quand même un vraie réussite, ne faisons pas durer le suspense ^^
On retrouve ce qui a fait le succès des deux précédents, le minimalisme, la frontière ténue entre la réalité et la folie, le mystère, les cutscenes rotoscopées (beaucoup plus que dans les précédents) et Gary qui nous aime.
Si certaines parties s'avèrent un peu frustrantes à cause du gameplay résolument rigide et de checkpoints parfois un peu trop rares (en plus du fait qu'on ne puisse pas passer les cutscenes), d'autres moments sont absolument brillants (comme par exemple, toute une partie qui se passe dans un immeuble, petite merveille d'ambiance, de design et de rythme. Non, ce n'est pas vraiment un spoiler puisque c'est carrément la démo du jeu et que je ne vous ai littéralement rien dit sur ce qu'il s'y passe ^^).
La question qui mérite d'être posée, c'est : oui, mais, et donc, ça fait peur ?
Eh bien, c'est toujours compliqué d'y répondre puisque c'est totalement subjectif, mais je dirais que Faith offre une imagerie horrifique assez inédite qui flirte parfois avec le surréalisme total, une ambiance lourde qui devient parfois glaçante, un scénario étrange, cryptique et volontairement trompeur et, au final, une expérience rafraîchissante (si l'on peut dire) et sans conteste marquante.
Mais pour faire court, oui, le jeu arrive a être angoissant malgré ses moyens très limités ^^
Je m'arrête là car il est difficile de parler de Faith sans spoiler. On n'y joue pas pour son gameplay, ni pour sa technique renversante, mais bien pour le mystère qui s'en dégage et la fascination qui en découle. Il est donc plus judicieux de vivre l'aventure par soi-même sans en savoir trop.
Précisons également que ce troisième chapitre est pété de secrets et propose, comme les précédents, de multiples fins toutes très différentes.
Moi aussi (malgré les apparences ^^), j'ai même abandonné le jeu deux fois pour le finir au bout de la troisième, sans être plus satisfait que ça. Il a à la fois des côtés brillants et à la fois exaspérants.
Citation:
FAITH The Unholy Trinity
J'ai vu qu'il était sorti (notif Steam), je pense que ça sera mon jeu d’Halloween.
Si c'est comme System Shock 2, ça me va, je trouve que c'est un jeu encore remarquablement moderne pour son âge ^^
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
You gain brouzouf
My legs are ok
Merci pour ta réponse que je lis tardivement mon cher Xeno.
Sans doute que le ton de mon commentaire est trompeur. J'ai vraiment beaucoup apprécié FF9 qui, pour moi, possède tous les ingrédients d'un bon (voire grand) FF.
La réflexion globale sur la peur de la mort, portée principalement par le personnage de Bibi, pourrait paraitre bateau mais c'est bel et bien un sujet mature qui nous concerne tous. Je persiste à croire que Bibi aurait pu avoir un développement plus consistant étant donné qu'il porte en lui ce questionnement. La réflexion c'est vrai, se reporte sur les autres personnages et il est bien possible que je n'aie pas saisi toutes les subtilités narratives. Je ne boude pas mon aventure même si j'en attendais plus de l'histoire de Bibi. J'ai eu ce que j'attends d'un FF. Des sujets graves et profonds portés par des personnages et une narration faussement ingénue, ce qui permet au moins deux niveaux de lecture (sans dire que l'on est face à un traité philosophique bien sûr).
Je campe sur mes positions concernant le méchant. Faut pas me la raconter avec Jenova qui est certes l'entité qui donne naissance au mal et qui poursuit un but au delà de la petite planète que l'on tente de sauver, mais on voit bien que l'iconisation concerne Sephiroth dans FF7. Tout est fait pour nous le présenter comme le grand méchant de l'histoire : mise en scène, chara design, musique, etc etc... Mais passons. Effectivement, la menace ultime mère de toute fils-de-puterie est bien Jenova. Ok. Hé bien que l'on pardonne mon audace, mais le côté obscur de FF7 quoiqu'il en soit explose totalement celui présenté dans FF9. En tous points. A mes yeux bien sûr. Et ça c'est un aspect décisif. Les enjeux sont globalement du même acabit : on veut sauver notre petit monde, et, ce faisant, on sauve l'univers entier puisque le gros vilain ne fait qu'utiliser notre planète comme un vaisseau pour sa propre pérennité. On apprend qu'il a déjà détruit moult mondes, et qu'il continuera après avoir absorbé le notre. Mais bordel, Jenova/Sephiroth de FF7 c'est autrement plus classe que Jackie/Jacquette de FF9. J'ai même déjà oublié leurs blases ^^
Bon bref, je ne dis pas tout ça pour dénigrer FF9 que j'ai bien apprécié. Je maintiens juste que, pour moi, ces deux pans majeurs (la question philosophique et l'iconisation des méchants) auraient dû être bien plus intenses dans le dernier tiers du jeu.
Concernant FF6 mon cher Xenocloud, sache que je m'y suis déjà frotté. Connaissant sa renommée je l'ai joué en ému il y a plusieurs années. Je ne l'ai pas terminé je l'admets. J'y ai vu des qualités et je comprends aisément que ceux qui y ont joué à l'époque en gardent un souvenir impérissable, mais moi j'ai lâché l'affaire. Je ne porte pas de jugement sur FF6 puisque je n'ai pas été au bout. Une chose est sûre, j'aurais aimé y jouer en son temps pour comprendre tout ce que ce jeu a d'incroyable.
bah de rien mon brave Gastou , en ce qui concerne FF9 beaucoup de chose des anciens FF, une ode .
Pour Kuja se n'est pas mon méchant préféré loin de là , pour moi kefka même si l'écriture de celui-ci bien plus simpliste (grosso merdo le joker ), mais il reste correct , pour sephiroth ( personnage que j'adore ) il a une prestance certes(son theme de ouf aide beaucoup aussi ), après niveau charisme ça reste limité quand on sait que c'est jenova (au final le vrai sephiroth le flashback et le combat final 1 vs 1 contre cloud point ) mais on le comprend sur plusieurs run , les trad de fan et moult info ici et la ,je peux comprendre qu'on le préfère néanmoins moi-même, je l'avoue et préfère sephiroth à kuja ^^
et pour finir FF6 le fan te dirait d'essayer de le faire dans ça version snes mais le pixel remaster sur steam est très bien paré t'il donc tu as l'embarras du choix par contre évité la version GBA qui a des musiques dégueulasses te sachant pointilleux sur cet aspect ^^
Dans le présidium : "Aaahh!... le calme, la nature, les petits oiseaux... C'est d'un Chiant!" Urdnot Wrex
The Witness, permettez moi de me nettoyer les pieds sur votre référence des jeux de réflexions.
Un petit préambule pour dire que je n'ai pas de chat soluce, que je ne suis pas allé voir sur YT une fois après avoir bloqué sur un tableau, je l'admets sur d'autres type de jeux mais ici il s'agit d'un jeu de réflexion ou ça fout en l'air tout son intérêt.
Autre point que j'aimerai bien aborder c'est l'ile, j'ai beaucoup lu "organique" "cohérent" et c'est tout sauf vrai en fait du coup j'ai besoin d'un éclaircissement, Organique = Vivant, cohérent, qu'on pourrait retrouver en sortant dehors quand on habite en campagne, qui vit sans nous, ici tout est mort, et si retrouver un désert a coté d'une verdure ou d'un temps automnale a 10 mètres est organique...
Les sons présent seulement quand utile a l’énigme, aucune OST, et des cassettes de citations osef par ci par la...
Tout ceci n'est la que pour héberger les énigmes et a faire poper le décors au fur et aux mesures qu'on avance.
Mais il faut tout de même avouer que le tout est fait avec une belle DA et que certains décors participent aux énigmes bien que parfois bien trop capillotractés d'ailleurs il n'est pas exclu que les règles changent en cours de route pour certaines énigmes donc il faut pas hésiter a tenter le contraire de ce qu'on faisait jusqu’à la, un autre bon point c'est que les énigmes sont libre mais vous serez toujours contraint de réussir le premier tableau pour enchainer avec les suivants donc vous serez souvent bloqué et resterez bloqué pendant 1h voir plus sur un même tableau, le bon coté des choses c'est que je me suis endormi vite fait après avoir éteins la console, il faut être motivé car c'est long et dur parfois même très ennuyeux, la cave du désert ou l'on voit rien...
+ DA
+ Progression libre
+ Des tableaux intéressants
- L'ile morte qui sert qu'a héberger...
- Certains tableaux capillotractées
- Poping
6/10 Au revoir merci.
Midnight Fight Express.
Un beat them all en 3D isométrique dans la lignée de Final Fight, Streets of Rage et compagnie : un type de jeu qui a laissé peu d'héritiers de nos jours, surtout en 3D, alors je me suis précipité sur celui-ci. Le gameplay fonctionne très bien avec ses nombreux coups à débloquer et ses contres-QTE à la Sleeping Dogs, ses armes de fortune innombrables et les interactions avec le décor qui viennent pimenter les choses. Les environnements sont variés et aucun classique du genre ne manque à l'appel (métro, ascenseur, bateau...), le tout dans un esprit résolument loufoque à la Die Hard Arcade, dont le dév est manifestement fan (sans spoiler, il y a un passage qui est un gros clin d'œil à ce jeu et qui m'a bien fait rire)
Malheureusement, il y a quelques grosses ombres au tableau. Surtout le fait que les niveaux sont extrêmement courts : environ trois vagues d'ennemis et on est renvoyé au menu principal pour débloquer une compétence. Et le rythme est encore plus haché par les petits dialogues qui forcent à lire avant et après chaque baston. Car oui, le dév a essayé de caser une histoire, certes plutôt rigolote, mais on a tout sauf envie de lire toutes les deux minutes dans ce genre de jeu. Dernier défaut de taille, les musiques font pâle figure par rapport aux modèles du genre. Ca se résume trop souvent à du vacarme qui prend vite la tête.
En somme, c'est un jeu qui donne de bonnes sensations de beat them all et parfois de twin stick shooter (il y a pas mal d'armes à feu), malheureusement plombé par un rythme trop haché qui pourrait facilement être corrigé dans une suite. En l'état, on dirait une sorte de brouillon (ça vaut aussi pour les graphismes Unity assez rudimentaires), et c'est compréhensible vu que c'est le premier jeu du développeur. Mais il y a tellement peu de jeux de ce genre que je peux le conseiller rien que pour ça, en espérant une suite vraiment maîtrisée.
@nexy
Je ne sais pas si tu as vu la vraie fin du jeu mais malgré son côté cryptique c'est elle qui livre les plus grosses clés de compréhension sur, justement, la véritable signification de l'île selon moi.
Et le côté un peu fourre-tout peut être justifié avec ces éléments en tête.
J'avoue avoir du mal avec ce jeu. Je le trouve totalement imbu de lui-même (le vraie fin confirme un peu ça, d'ailleurs, je trouve).
Tu parlais du manque de feedback lorsqu'on réussi une énigme et je suis d'accord sur ce point. C'est vraiment un jeu qui prend bien soin à ne jamais te féliciter d'avoir trouvé une solution ^^
Couplé au fait qu'il te fait reculer d'un tableau à chaque fois que tu rates une énigme, ça a fini par me donner le sentiment que The Witness prenait beaucoup plus de plaisir à me voir échouer, à me faire perdre du temps, plutôt qu'à me voir réussir.
Malgré son côté assez brillant, je trouve sincèrement que c'est un jeu qui a assez peu de considération pour le joueur ou la joueuse.
Bon, mais de mon côté, est-ce que j'ai déjà terminé ce troisième chapitre de Faith ? Oui, bien sûr :D
Pour me remettre dans le bain, j'ai également refait les 2 premiers chapitres (inclus avec le troisième).
Le premier reste un petit bijou d'horreur minimaliste : en 30 minutes environ, le jeu arrive à poser une ambiance, un univers, à créer une étrangeté mystique qui fascine, dérange et effraie.
D'une efficacité rare.
Le deuxième chapitre des aventures démoniaques de John est peut-être un peu moins efficace que son prédécesseur, mais il nous montre déjà les prémices du troisième chapitre : plus ambitieux, mais également plus expérimental.
Ça reste une très bonne expérience horrifique en plus d'introduire pas mal de mystères et d'interrogations qui, on l'espère, trouveront leur réponse dans le troisième chapitre.
Et donc, Faith : Chapter III
Dans la lignée du deuxième, ce dernier chapitre est beaucoup plus ambitieux et s'amuse beaucoup à expérimenter avec diverses idées et situations.
Dans l'ensemble, c'est quand même un vraie réussite, ne faisons pas durer le suspense ^^
On retrouve ce qui a fait le succès des deux précédents, le minimalisme, la frontière ténue entre la réalité et la folie, le mystère, les cutscenes rotoscopées (beaucoup plus que dans les précédents) et Gary qui nous aime.
Si certaines parties s'avèrent un peu frustrantes à cause du gameplay résolument rigide et de checkpoints parfois un peu trop rares (en plus du fait qu'on ne puisse pas passer les cutscenes), d'autres moments sont absolument brillants (comme par exemple, toute une partie qui se passe dans un immeuble, petite merveille d'ambiance, de design et de rythme. Non, ce n'est pas vraiment un spoiler puisque c'est carrément la démo du jeu et que je ne vous ai littéralement rien dit sur ce qu'il s'y passe ^^).
La question qui mérite d'être posée, c'est : oui, mais, et donc, ça fait peur ?
Eh bien, c'est toujours compliqué d'y répondre puisque c'est totalement subjectif, mais je dirais que Faith offre une imagerie horrifique assez inédite qui flirte parfois avec le surréalisme total, une ambiance lourde qui devient parfois glaçante, un scénario étrange, cryptique et volontairement trompeur et, au final, une expérience rafraîchissante (si l'on peut dire) et sans conteste marquante.
Mais pour faire court, oui, le jeu arrive a être angoissant malgré ses moyens très limités ^^
Je m'arrête là car il est difficile de parler de Faith sans spoiler. On n'y joue pas pour son gameplay, ni pour sa technique renversante, mais bien pour le mystère qui s'en dégage et la fascination qui en découle. Il est donc plus judicieux de vivre l'aventure par soi-même sans en savoir trop.
Précisons également que ce troisième chapitre est pété de secrets et propose, comme les précédents, de multiples fins toutes très différentes.
M O R T I S
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
You gain brouzouf
My legs are ok
Je connais une personnalité entièrement d'accord avec cette remarque.
Youtube: https://www.youtube.com/channel/UCuTB6hjuEZB_d8faOCzPT-A/videos
Mes Soundcloud: https://soundcloud.com/umbasathesun/tracks
Mais lui c'est mon chouchou, c'est pas pareil :D
C'est tout à fait un très bon jeu d'Halloween ^^
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
You gain brouzouf
My legs are ok