Je viens de terminer 8 Doors : Arum's Afterlife Adventure ! Que dire, si ce n'est que ça m'a fait du bien de découvrir un metroïdvania bien fichu, aux graphismes très jolis façon estampe coréenne. Le studio derrière cette petite merveille est coréen.
Le gameplay offre de bonnes sensations, mais on peut regretter quelques erreurs d'input un peu gênantes. Mis à part ça, ça se joue très bien, c'est assez nerveux. Le level - design n'est pas en reste non plus, et on se retrouve très rapidement face à un parcours tentaculaire, où les allers - retours sont nombreux, pimentés par quelques rencontres avec des boss optionnels. D'ailleurs, les combats de boss sont un point fort du jeu. L'apprentissage des patterns est récompensé comme il faut, et il ne m'a pas fallu passer des heures sur chacun d'entre eux pour en venir à bout. La difficulté est présente, mais elles est savamment équilibrée.
J'ai tellement adoré ce jeu, que j'ai fait directement le 100%. Cela m'a pris 18 heures toutes rondes !
Après la déconfiture qu'a été Guacamelee, me voici requinqué ^^.
Kéceucé ? Trois mots-clés : JRPG, Cyberpunk, Pixel-art.
La bande-annonce qui va bien, avec une partie en animé :
J'ai pas mal aimé, ça n'a pas une ambition énorme et en soi le côté "jeu" n'est pas spécialement original mais un truc général arrive à faire passer le tout, et ça fait prendre conscience de son importance : l'enrobage.
Et par là je ne parle pas spécifiquement des graphismes, de la musique etc... Mais vraiment de tout ce qui ne concerne pas directement le gameplay.
Je m'en suis aperçu très tôt, mais on sent que chacun des différents éléments qui composent cet enrobage semble voguer dans une seule direction pour donner un tout cohérent et rend l'univers très palpable.
Rien que le vocabulaire donne le ton, par exemple : On "attaque" pas un ennemi, on le "hack". On ne s'équipe pas, on installe un "hardware". On ne lance pas de magie mais on exécute un "software".
Et exemple par l'image, avec l'écran de combat du tuto :
Puis le menu :
Les dialogues :
Et tout sonne complétement naturel dans l'univers du jeu.
C'est avec ce genre de choses que je peux percevoir que des développeurs y on vraiment mis du coeur, vu que c'était optionnel, alors que pourtant ça contribue grandement à donner une saveur particulière à ce petit jeu, ce qui est souvent une marque des indés avec une plus grande liberté artistique et leurs partis-pris un peu plus jusqu'au-boutistes.
Le personnage principal est très attachant, il y a un vrai équilibre entre son côté banal, son côté intelligent, sa persévérance et son humour. On a en plus évité un stéréotype habituel de perso féminin du JV, elle n'est pas sexualisé à outrance (même pas du tout en fait, hormis légèrement sur la jaquette) ou n'a pas de romance, ce qui aide franchement à rendre le personnage crédible.
Ses différentes mimiques dans les boîtes de dialogues renforcent encore plus sa personnalité, mi-espiègle mi-sympathique.
Même ses vêtements font banals mais suffisamment élaborés pour qu'on se dise que c'est un personnage principal, encore un bon équilibre.
J'aime beaucoup l'humour et l'écriture du jeu, qui parfois est sérieuse et à essaye même d'enrichir son "lore" :
Parfois fait les deux en même temps :
Ou est parfois juste piquant :
Le scénario est plus profond qu'il n'y paraît au départ, qui va aborder certains thèmes très appropriés à son univers de cyberpunk, et qui sont tous reliés entre eux, comme :
- La séparation du corps et de l'esprit avec une possible correspondance à l'immortalité
- Est-ce que ce sont uniquement nos souvenirs qui font que nous somme "nous" ?
- L'acceptation et le reniement de la mort
- La vie après avoir perdu un proche
etc...
Pour les combats, comme je le disais il n'y a rien de très original hormis ce fameux enrobage si on a déjà poncé pas mal de JRPG, ils sont plutôt simples, c'est du tour-par-tour avec magies (pardon Softwares !) et tout le reste, néanmoins ils fonctionnent bien, sont très agréables et plutôt dynamiques pour le genre.
Le tout est bien aidé par les excellentes animations et le sound-design (les softwares de base c'est du velours pour mes oreilles ^^).
Une série d'animations que j'aime beaucoup ^^ :
- Base
- Attaque
- Victoire
L'exploration c'est un peu pareil, simple mais fonctionnelle : on parcours des rues, on parle a des PNJ, il y a des rencontres aléatoires (dont la fréquences est réglable) dans les zones dangereuses, des quêtes annexes (pas bien passionnantes malheureusement).
Les quelques trucs que je pourrais reprocher :
- les quêtes annexes (mais c'est que dalle)
- Un boss final débilement long
- Des donjons pas supers palpitants, et c'est là le principal défaut je pense.
- La durée de vie. Et bien non désolé, clairement oui une petite dizaine d'heures sans se presser c'est un RPG qui est très court pour son genre. C'est la critique récurrente que j'ai vu sur le jeu, que c'est trop court, mais je ne trouve pas que cette durée soit un problème et je vais essayer d'expliquer pourquoi sur les deux principaux aspect du jeu, c'est à dire son système de combat et tout ce qui gravite autour (la partie disons gameplay) puis sa narration (scénario, personnage, univers etc...)
1) Le jeu ne développe pas un système de combat qui tend à être intéressant à exploiter sur le long terme, il n'y a que 4 types de dégâts possibles, 1 physique et 3 "magiques", de plus il y a suffisamment de compétences et d'équipements pour nous faire notre petits build sans pour autant pouvoir tout exploiter.
Ce que j'essaye de dire, c'est que le jeu a une richesse qui est parfaitement proportionné à son ambition, qui s'étale sur cette dizaine d'heure. Ce qui fait que jamais je me suis senti trop limité mais jamais je ne me suis senti "gros bill", donc a avoir absolument tout ce que le jeu propose et lui rouler sur la tronche, parce qu'il a réussi ce petit numéro d'équilibriste entre "pas en donner assez", ce qui donnerait un sentiment de jeu pas fini ou "en donner trop", ce qui là trahirait le manque de confiance qu'on les développeurs dans cette durée.
2) Pour la narration, le rythme est très bien géré, on ne sent jamais que ça va trop vite mais on sent malgré tout le temps qui passe, ce qui fait qu'on n'a pas cette impression d'être passé en coup de vent dans une aventure, on y est resté juste assez pour être impliqué.
De plus le scénario ferme toutes ses portes (ou presque *), on n'a donc pas le sentiment qu'il manque un truc à la fin, que ça a été coupé de manière un peu arbitraire.
Puis les personnages qui ont besoin d'être développé le sont suffisamment, ils ont un mini-arc à eux, qui sert à nourrir l'arc principal et ses thématiques, et c'est tout ce qu'on peut demander.
* Le jeu laisse une petite porte pour une éventuelle suite, mais c'est vraiment mineur.
Donc je ne vois pas où la durée de vie est un problème artistiquement dans le cas de ce jeu.
Si vous n'êtes pas tout à fait convaincu, si vous voulez tester par vous-même, ça tombe très bien, le jeu a une démo (sur toutes les plate-formes je crois), mais attention sous le nom de Jack Move: I.C.E. Breaker. Perso, c'est la démo qui m'a convaincu de prendre le jeu.
Et bien je m'y suis attaché à ce con de jeu^^ Plus sérieusement, le titre est certes imparfait dans son mélange entre un GTA et un Assassin's Creed où l'on incarne un Irlandais luttant contre les nazis dans une ambiance de Paris/France sous l'Occupation. Je parle d'ambiance plus que de reconstitution car ça ne tient jamais la route d'un point de vue historique ou géographique mais l'intérêt est ailleurs. Les phases d'infiltration sont quand même ratée et le scénario est un empilement de clichés à la limite du nanar. Sans oublier un mixage audio français proche de la faute professionnelle. Mais... Au final, on plonge dans du Inglorious Basterds façon série Z où l'on dézingue du nazi à tout va, où l'on incarne une sorte d'agent du chaos capable de faire un sacré bordel sans oublier une direction artistique assez originale mélangeant couleurs et noir & blanc. J'ai enchaîné les missions avec plaisir et je me suis facilement pris au jeu car le titre est assez accessible. Bref, le genre de parties sans heurt où l'on met en pause son cerveau et on s'amuse de manière très efficace. C'est aussi ça le jeu vidéo.
Je viens vous donner mon avis sur Steelrising, un très bon Soulsborne-like (surtout un Bloodborne-like), dernier né du studio français Spiders, et qui est passé à mon avis trop inaperçu.
Oui je l'ai trouvé vraiment bon, et Dieu sait que ce n'était pas gagné, moi qui ne suit vraiment pas fan de leurs productions jusque là, telles que Mars War Logs, The Technomancer ou Bound by flame qui montraient un studio talentueux, mais avec un budget pas à la hauteur de leurs ambitions, manquant d'expérience peut-être, et aboutissant à des double A bancals, chiant, à la ramasse techniquement et au gameplay au rabais. Après je n'ai pas fait Greedfall, qui apparemment est pas mal.
Mais là, je dois que je ne m'attendais pas à cette qualité sur ce jeu... ils ont fait de gros, GROS efforts, et il mérite d'être joué tout simplement, même s'il n'est pas dénué des défauts habituels du studios, malheureusement.
Anecdote amusante, j'ai pu lire le nom d'ExServau générique, car il a été consultant sur le gameplay visiblement, chose que j'ignorais... ^^
Bref, nous jouons le rôle d'Aegis, automate douée de paroles au service de la Reine Marie-Antoinette dans une Révolution française et un Paris uchroniques où le mari de cette dernière, vraisemblablement devenu fou (ou manipulé) par l'obscur Comte de Cagliostro, à décidé de réprimer la Révolution à l'aide d'une armée d'automates fabriquée par Eugène de Vaucason.
Et c'est donc votre rôle de mettre fin à tout ce bordel, lever le voile sur certains mystères, tout en rencontrant au passage de nombreux témoins et acteurs réels de l'époque, tels les Robespierre, La Fayette, Julien Raimond, Mirabeau, Marat, Laclos et compagnie. Et comme dans tout Souls-like qui se respecte, vous décimerez des armées entières et abatterez des Boss gigantesques.
Points forts :
- la technique et la DA :
Là, Spiders ont fait de gros efforts et démontrent tout leur talent véritable. Le jeu a vraiment de la GUEULE, et ça ça fait plaisir, surtout après avoir joué à leurs productions précédentes à la ramasse à ce niveau.
Paris est belle, très belle, pas de camps de migrant à l'époque ni de collines du crack, et pas mal de panoramas sont très réussis. Et en plus, ils réussissent l'exploit, bien que cela se passe majoritairement dans une ville unique, à varier les endroits et paysages que l'on croise. Enfin, les ennemis et les Boss ont eux aussi de la gueule.
Du très beau boulot, c'est propre et ça tourne à 60fps comme un charme.
-la musique :
Alors là aussi, GROSSE surprise. Composée par James Hannigan, elle est vraiment magnifique. Même si on l'entend peu dans le gameplay, Souls-Like oblige, les musiques d'ambiances apportent vraiment quelques chose, et les autres pendant les combats de Boss ou les menus sont superbes. Un beau coup de cœur.
-le gameplay :
À l'image d'un Bloodborne, nous avons un dash plus qu'une roulade, et qui donne un vrai dynamisme au combat. Et de la même manière, peu d'armes ici mais elles sont toutes très différentes, avec un moveset original pour chaque, et donnant lieu à des builds très différents de l'un à l'autre.
Vous augmentez votre niveau et ceux de vos armes grâces au mânes (ou vos âmes, c'est pareil) et aux matériaux que vous trouvez.
C'est du classique mais du très efficace, avec du R1 pour attaques faibles et R2 pour attaques fortes, et chaque armes dispose d'une capacité spéciale sur L2, allant de l'enchantement de glace ou de feu au tir à distance, au tir de mitraille ou au contre suite à une parade parfaite, à la volée de couteaux... bref, les combats sont fun, tout simplement. Et à ce titre, ne pas trop se fier aux extraits de gameplay d'avant la sortie du jeu, qui représentent mal ceux-ci.
Attention cependant, on est dans un jeu Spiders, donc impossible de respec en cours, donc choisissez bien !
Enfin, à la manière d'un Metroivania, vous débloquez au fur et à mesure d'autres capacités spéciales, tels un dash dans les airs, un grappin et un coup de pied permettant de pétér certains murs pour découvrir des secrets et zones cachées. Et ce qui est excellent, c'est qu'elles servent aussi dans les combat, et pas seulement dans des situations scriptées ou spécifiques.
-level-design :
Alors certes, nous ne sommes pas dans un open-world, puisque vous selectionner les zones sur une map, à l'image d'un Demon's Souls, mais ça ne gâche en rien l'immersion.
En effet, les zones sont très grandes, les raccourcis nombreux, et malgré le fait que pas mal de choses se ressemblent, zones quasi exclusivement urbaines oblige, c'est un plaisir de les traverser car elles sont agencées de manière intelligente et ces fameuses capacités spéciales offrent presque du parkour permettant de parcourir le tout de manière très fluide.
-les quêtes annexes :
Une dizaine au total, elles sont amenées de manière plus simples et directes, moins cryptiques que dans les Souls, et elles sont surtout bonnes. Données par vos compagnons rencontrés au gré de l'aventure, elles ont toutes un petit scénar' sympa, certaines sont liés entre elles et vous influencerez sur la fin si vous vous y atteler.
Points faibles :
-des errances dans le gameplay :
Le tout, vraiment bon dans l'ensemble, est gâché parfois par des trucs assez chiant.
En effet, Spiders est souvent coupable du même défaut : trop peu d'animations dans les coups ennemis qui empêchent de les voir venir, d'apprendre les patterns efficacement et donc de les éviter.
Donc des attaques partent à la vitesse de l'éclair, comme si les développeurs s'attendaient à ce que vous soyez Superman ou que vous puissiez figer le temps. De plus, beaucoup d'ennemis, surtout les plus petits, du fait que ce soit des automates, sont souvent unicolore, et il faut plisser les yeux en permanence contre eux pour voir leurs coups partirs...
Couplé ça à quelques hitbox approximatives (il m'est arrivé de me prendre un coup qui partait de face alors que j'étais sur le côté où derrière l'ennemi... loul), et vous avez une bonne recette pour vous énerver.
Cependant rassurez-vous, là où on était, dans les précédents jeux Spiders, sur un ratio de 80% de combats moisis sur 20% de sympa, ici, la tendance est inverse malgré ce que je dis.
-l'équilibrage :
Encore une fois, comme dans tout bon jeu de ce genre, c'est toujours pareil : vous êtes frêle pendant 50% du jeu, et les 50% restants, vous êtes complètement pété. Et ce Steelrising ne déroge pas à la règle. Après, moi, perso, j'aime ce sentiment de surpuissance.
Seulement, Spiders ont fauté encore un peu plus ici, en commettant les mêmes erreurs qu'un certains DS2... par exemple, vous avez deux moyens de vous soigner : les fioles d'Estus on va dire, qui se rechargent uniquement aux vestales (les feux) et qui sont limitées, mais vous avez aussi accès à des fioles qui rechargent lentement votre santé comme les gemmes de vie. Le problème, c'est que vous en trouvez beaucoup trop sans avoir besoin de farmer, et puisque dés la seconde moitié du jeu, vois croulez sous les âmes à dépenser, vous pouvez en acheter des dizaines à la boutique des vestales sans problème, donc vous êtes quasi invincible ! Pour prendre mon exemple, sans jouer comme un Dieu, en mourant souvent, et SANS en acheter dans les boutiques, j'en avais presque 150 à la fin...
Et c'est pareille pour les munitions et les grenades !! Les munitions dont avez besoin pour utiliser vos flingues longue distance pour geler, enflammer ou électrocuter vos ennemis, ou les grenades qui sont des consommables et au passage BEAUCOUP TROP puissantes, vous en trouvez à foison et pouvez en acheter des dizaines à la boutique. Ça en arrive à un tel point que vous pouvez tuez TOUS les Boss uniquement en restant à distance ou en balançant uniquement des grenades comme un gros autiste.
Perso j'avais une technique très simple pour la plupart des ennemis et les Boss : je les glace avec mes flingues, puis je bourrine au gros marteau, je recule et je recommence.
-le scénario :
Ça aurait dû être dû pain béni pour moi qui suis un passionné d'histoire de France, mais c'est malheureusement ici qu'on retrouve l'esthétique très cheap et l'absence de moyens chez Spiders. Les PNJs sont animés à la serpe, la mise en scène est pataude et pas épique pour un sou, les animations faciales fleurent bon les années 2000, le doublage est très inégale, bref, on assiste plus à un atelier théâtre au lycée qu'à une tragédie grecque jouée par les plus grands.
En gros tout l'inverse du reste de la technique et de la DA qui envoient plutôt du pâté.
Conclusion :
Pour finir, c'est pour moi un jeu qui vaut largement le coup d'être fait, même au prix fort. Car oui, mon côté chauvin me pousse à insister sur le fait d'acheter neuf ces prods frenchy de bonne qualité (ce que j'avais pu faire avec les jeux Arkane Lyon, Asobo ou des studios français indés très cools comme les créateurs de Furi ou de Dead Cells) car sur les jeux d'occaz', ils ne récoltent rien...
À 40 balles si vous voulez, mais neuf, bordel de chiotte !! Maintenant, je vais faire Mortal Shell je pense.
Ma trés bonne surprise de l'année et j'ose même le dire, un des tous meilleurs souls-like que j'ai fait! Jouez-y, il le mérite.
PS : Umbasa, si tu as lu ça et que tu fais le jeu, n'hésite pas à me donner ton avis. Peace.
Parlé tantôt de la musique du menu principal pour conclure par la musique des crédit c'est beau putain.
Pour la difficulté je pense pas que c'est une erreur de leurs part mais voulu dans le développement même du jeu par rapport au potions, si j'ai bien compris le jeu as même des truc accessibilité comme des modes de difficulté au passage petit HS mais comme pour Celeste nous avons absolument entendu personnes gueuler sur ça...... xD
Sinon un truc que je trouve assez bizarre c'est l'absence de VF ils on fumé quoi les mecs ? Suis pourtant partisans des VA mais la si j'ai bien compris ils parle Anglais et parfois y'a des mots Français avec un accent pas terrible pour un studio Français qui développe un jeu qui ce passe en France sais pas c'est très limite......
Pour le jeu en lui même je compte pas le faire de suite car j'attends A Plague Tale Requiem mais surtout God of War 2, je verrais plus tard.
Sinon moi je trouve que justement le jeu du moins en France a eu un assez gros coup de projecteur il est pas passé inaperçus.
Oui cette histoire de doublage me gonfle aussi. Ils sont obligé de se compromettre niveau marketing pour vendre leur jeu supposément, comme si c'était la raison numéro 1 de la vente d'un jeu...
Quand les jap font un jeu, hors exception genre MGS, la VO, c'est le japonais, et au contraire tout le monde adore.
Comme si on avait pas une excellente culture du doublage en France et des acteurs talentueux ! Mais bon, je sais pourquoi ils le font : parce que ça coûte moins cher.
Ou AU MOINS, comme dans A Plague Tale, qu'ils proposent les deux...
J'ai terminé Slain : Back From Hell ! ( sortie en Mars 2016)
Mais quel jeu abrutissant !
Les points forts :
- Les graphismes sont dans l'ensemble jolis, même si certaines zones laissent à désirer, comme les intérieurs et le niveau entier des égouts. Oui, c'est vraiment horrible.
- Les points de sauvegardes sont heureusement bien placés. Honnêtement, c'est ce qui a sauvé le jeu et a fait que je suis allé jusqu'au bout, sinon j'aurais rage quit XD.
- On peut renvoyer les projectiles.
- Gratuit sur Epic Games Store !
Les points faibles :
- La conception des niveaux est très pauvre, ils sont constitués en grande majorité de lignes droites. Les niveaux sont truffés de pièges à la con qui sont difficilement repérables et qui tuent sur le coup bien sûr !
- Le gameplay tourne autour de la parade parfaite au timing absurde et à la contre - attaque que l'on peut placer juste après. J'estime avoir de bons réflexes, j'adore même pouvoir parer dans un jeu, mais ici, ça m'a gonflé ! Alors les joueurs qui ont peu de réflexes ou pas du tout, ce jeu n'est pas fait pour eux. Il y a des ennemis et des boss qui ne peuvent être vaincus que grâce à cela. La contre - attaque sera toujours dévastatrice. On ne peut pas esquiver, le gameplay devient très vite redondant.
- Il n'y a pas moyen de se soigner, ni d'augmenter sa barre de vie et de mana. Oui, il y un peu de magie dans ce jeu. Mais la barre de mana est très petite elle aussi. Toutefois, et contrairement à la vie, on peut en récupérer de la mana, mais je vous laisse deviner par quel moyen ^^.
Spoiler ▼▲
En effectuant une contre - attaque après une parade sur les ennemis XD !
- Il n'y a pas d'armes secondaires C'est le zéro pointé en ce qui concerne l'évolution des compétences du perso. Même un Castlevania en 1986 sur NES, dont Slain est très inspiré, offre un gameplay plus complet... c'est dire ! XD.
- Les musiques sont des morceaux de Métal ! J'adore ce genre, mais là, c'est du bourrin qui me tape sur les nerfs. Ce qui en a bien rajouté pour le coté abrutissant.
De par tous ces éléments, Slain est un jeu que je qualifie d'abrutissant ! La répétitivité du gameplay poussée à l'extrême, couplée à un level design aux fraises et à une bande - son lourdingue, tout ceci en fait un jeu insupportable. Une mauvaise expérience qui aurait - été encore plus dure à avaler si j'avais acheté ce truc (9,99 euros). Fort heureusement, il est gratuit sur Epic Store jusqu' au 13 Octobre, pour les quelques curieux ^^.
J'ai beaucoup aimé retrouver cette structure classique des FF. Cette fameuse structure en "dézoom".
Au départ les enjeux sont assez restreints et flous : on incarne un personnage impliqué dans des actions locales qui semblent discutables, au sein d'un petit groupe qui opère pour une cause qui va rapidement lui échapper.
Au fil du scénario et à la faveur de diverses rencontres et révélations, le petit monde dans lequel on a été projeté en tant que joueur va s'étendre et, tandis que la carte du monde se dévoile, les enjeux prennent graduellement de l'ampleur.
Bien sûr, notre aventure est autant motivée par la lutte directe contre une menace qui plane sur notre monde que par la quête de soi poursuivie par chacun des personnages de notre équipe. La façon dont s'entremêlent ces deux éléments (menace globale et quête philosophique individuelle) est déterminante à mes yeux pour faire un grand FF.
Dans FF9 cette écriture, allant de paire avec la structure en dézoom, est plutôt réussie dans les 2 premiers tiers du jeu. Presque tous les personnages ont une histoire et une quête personnelle qui donne envie d'en voir plus. Malheureusement dans la dernière partie du jeu (l'ultime dézoom qui nous fait comprendre que les enjeux se situent au-delà de notre planète), l'histoire et le développement des persos secondaires s'effacent totalement au profit des 2 persos principaux. Et le soufflé retombe. La montée en puissance n'est pas au rendez-vous, quelque chose foire à plusieurs niveaux.
Je trouve par exemple le développement du personnage de Bibi (le mage noir) très décevant. Bibi est un personnage attachant, nimbé de mystère, doté d'une puissance qui contraste avec son ingénuité, et dont j'attendais un développement spectaculaire. Il en avait largement le potentiel. Et bien non. Un vrai flop. La quête initiatique de Bibi aurait pu aller beaucoup plus loin et apporter une dimension supplémentaire au jeu, mais Bibi a fait pchhhit. Dommage.
Ce qui fait aussi que le jeu se plante gravement dans son dernier tiers : les antagonistes. Les gros méchants quoi. Putain c'est quoi ce ratage en règle ? Comment voulez-vous avoir un bouquet final digne de ce nom avec des méchants qui ont le charisme d'un gant de toilette ? Allô Sephiroth ? Ouais c'est Gast. Ça va mon vieux ? Tu peux dormir tranquille mon pote, tu restes le vilain number one des FF, et de très très loin.
Tiens, puisque je parle de Sephiroth, parlons musique nom d'un Uematsu ! Bon je ne vais pas dire que c'est un défaut hein, faut pas déconner. FF9 propose de bonnes pistes que j'irai me ré-écouter avec plaisir, mais on est très loin de la maestria de FF7. Pour moi c'est un point capital dans ce genre de jeux puisque la musique nous accompagne constamment. Alors oui c'est sûr que FF9 souffre de la comparaison avec son grand frère FF7 en terme de musique, puisque pour moi, la bande originale de FF7 reste à ce jour la meilleure de l'histoire du jeu vidéo. Enfin MON histoire du jeu vidéo hein, pas taper !^^
Le système de combat est somme toute très classique pour du tour par tour, ce n'est pas un aspect que je mettrais en avant, mais je n'en parlerais pas non plus comme un défaut. Ça fait le taf, ni plus ni moins. Pas de quoi faire sauter une braguette.
Les cinématiques sont assez nombreuses (sans être envahissantes) et de grande qualité. On a l'habitude avec Square (de cette époque), mais elles mettent en scène un design global très réussi à mon goût (les aeronefs, les chimères etc...). Une DA qui dépayse, qui nous projette d'emblée dans l'onirisme et la vraie fantaisie. (C'est autre chose que la BMW-Jackie-moumoute de FF15 :p)
Hormis les points négatifs que j'ai détaillés, j'ai eu beaucoup de plaisir à découvrir FF9. Il n'aura pas su détrôner FF7 dans mon petit coeur, loin de là, mais il s'est bien défendu l'animal.
GG pour avoir fini FF9 un ff que j'aime beaucoup, pour moi son principal défaut comparé à ces deux compères sur ps1 c'est surtout beaucoup plus linaire du moins ça se voit plus à mon sens .
Pour bibi, c'est justement le questionnement que le jeu fait passer pendant tout le jeu à savoir
Spoiler ▼▲
la peur de mort
qui se transmet à djidane et pour finir à kuja et on a la finalité de l'histoire de bibi à la fin
Spoiler ▼▲
c'est bibi qui nous raconte l'événement après la victoire finale et qu'on comprend que bibi sur ses dernières scènes est mort
Pour le méchant, il est vrai que qu'il n'est pas des plus charismatique, mais de la ,comparait à Sephiroth
Spoiler ▼▲
sachant que sephiroth n'est pas vraiment le grand méchant de FF7 , je rappelle juste que c'est jénova qu'on poursuit pendant tout le jeu :p
ça reste un méchant correct sans plus ^^
Pour le système de combat, je parle de la version ps1 qui comme beaucoup de Rpg fin de vie de la ps1 est lent du fion même en 60hrz , après en termes de gameplay général, le système d'apprentissage est plutôt bien foutu .
l'ost de FF9 sans surpassait celle du 7 et du 6 pour moi , a quelques thèmes qui reste pour moi excellent celui de Beatrix par exemple ( pour c'est mon personnage préféré du 9 aussi loul )
Et pour conclure , il va falloir mon Gastou continuer sur cette lancée avec un ptit FF6 je te conseille très chaudement :p
J'ai fait il y a quelques semaines le remake sur Switch de the house if the dead. Sympathique mais en mode portable c'est vraiment pas l'éclate le gameplay A réserver aux fans uniquement Si ce n'est pas pour scorer un minimum, pas vraiment d'intérêt.
Je viens de terminer 8 Doors : Arum's Afterlife Adventure ! Que dire, si ce n'est que ça m'a fait du bien de découvrir un metroïdvania bien fichu, aux graphismes très jolis façon estampe coréenne. Le studio derrière cette petite merveille est coréen.
Le gameplay offre de bonnes sensations, mais on peut regretter quelques erreurs d'input un peu gênantes. Mis à part ça, ça se joue très bien, c'est assez nerveux. Le level - design n'est pas en reste non plus, et on se retrouve très rapidement face à un parcours tentaculaire, où les allers - retours sont nombreux, pimentés par quelques rencontres avec des boss optionnels. D'ailleurs, les combats de boss sont un point fort du jeu. L'apprentissage des patterns est récompensé comme il faut, et il ne m'a pas fallu passer des heures sur chacun d'entre eux pour en venir à bout. La difficulté est présente, mais elles est savamment équilibrée.
J'ai tellement adoré ce jeu, que j'ai fait directement le 100%. Cela m'a pris 18 heures toutes rondes !
Après la déconfiture qu'a été Guacamelee, me voici requinqué ^^.
J'ai terminé Jack Move, et ce sera essentiellement un copier-coller de ce que j'avais déjà dit au cours du jeu, dans ce post : https://www.hooper.fr/forums/la-taverne-du-chaton/alors-a-quoi-vous-jouez-en-ce-moment?page=671#comment-1731269
Mais avec quelques ajouts en complément, une sorte de remake + DLC de mon avis, le tout pour 80€ TTC (© Sony)
Kéceucé ? Trois mots-clés : JRPG, Cyberpunk, Pixel-art.
La bande-annonce qui va bien, avec une partie en animé :
J'ai pas mal aimé, ça n'a pas une ambition énorme et en soi le côté "jeu" n'est pas spécialement original mais un truc général arrive à faire passer le tout, et ça fait prendre conscience de son importance : l'enrobage.
Et par là je ne parle pas spécifiquement des graphismes, de la musique etc... Mais vraiment de tout ce qui ne concerne pas directement le gameplay.
Je m'en suis aperçu très tôt, mais on sent que chacun des différents éléments qui composent cet enrobage semble voguer dans une seule direction pour donner un tout cohérent et rend l'univers très palpable.
Rien que le vocabulaire donne le ton, par exemple : On "attaque" pas un ennemi, on le "hack". On ne s'équipe pas, on installe un "hardware". On ne lance pas de magie mais on exécute un "software".
Et exemple par l'image, avec l'écran de combat du tuto :
Puis le menu :
Les dialogues :
Et tout sonne complétement naturel dans l'univers du jeu.
C'est avec ce genre de choses que je peux percevoir que des développeurs y on vraiment mis du coeur, vu que c'était optionnel, alors que pourtant ça contribue grandement à donner une saveur particulière à ce petit jeu, ce qui est souvent une marque des indés avec une plus grande liberté artistique et leurs partis-pris un peu plus jusqu'au-boutistes.
Le personnage principal est très attachant, il y a un vrai équilibre entre son côté banal, son côté intelligent, sa persévérance et son humour. On a en plus évité un stéréotype habituel de perso féminin du JV, elle n'est pas sexualisé à outrance (même pas du tout en fait, hormis légèrement sur la jaquette) ou n'a pas de romance, ce qui aide franchement à rendre le personnage crédible.
Ses différentes mimiques dans les boîtes de dialogues renforcent encore plus sa personnalité, mi-espiègle mi-sympathique.
Même ses vêtements font banals mais suffisamment élaborés pour qu'on se dise que c'est un personnage principal, encore un bon équilibre.
J'aime beaucoup l'humour et l'écriture du jeu, qui parfois est sérieuse et à essaye même d'enrichir son "lore" :
Parfois fait les deux en même temps :
Ou est parfois juste piquant :
Le scénario est plus profond qu'il n'y paraît au départ, qui va aborder certains thèmes très appropriés à son univers de cyberpunk, et qui sont tous reliés entre eux, comme :
- La séparation du corps et de l'esprit avec une possible correspondance à l'immortalité
- Est-ce que ce sont uniquement nos souvenirs qui font que nous somme "nous" ?
- L'acceptation et le reniement de la mort
- La vie après avoir perdu un proche
etc...
Pour les combats, comme je le disais il n'y a rien de très original hormis ce fameux enrobage si on a déjà poncé pas mal de JRPG, ils sont plutôt simples, c'est du tour-par-tour avec magies (pardon Softwares !) et tout le reste, néanmoins ils fonctionnent bien, sont très agréables et plutôt dynamiques pour le genre.
Le tout est bien aidé par les excellentes animations et le sound-design (les softwares de base c'est du velours pour mes oreilles ^^).
Une série d'animations que j'aime beaucoup ^^ :
- Base
- Attaque
- Victoire
L'exploration c'est un peu pareil, simple mais fonctionnelle : on parcours des rues, on parle a des PNJ, il y a des rencontres aléatoires (dont la fréquences est réglable) dans les zones dangereuses, des quêtes annexes (pas bien passionnantes malheureusement).
Les quelques trucs que je pourrais reprocher :
- les quêtes annexes (mais c'est que dalle)
- Un boss final débilement long
- Des donjons pas supers palpitants, et c'est là le principal défaut je pense.
-
La durée de vie. Et bien non désolé, clairement oui une petite dizaine d'heures sans se presser c'est un RPG qui est très court pour son genre. C'est la critique récurrente que j'ai vu sur le jeu, que c'est trop court, mais je ne trouve pas que cette durée soit un problème et je vais essayer d'expliquer pourquoi sur les deux principaux aspect du jeu, c'est à dire son système de combat et tout ce qui gravite autour (la partie disons gameplay) puis sa narration (scénario, personnage, univers etc...)1) Le jeu ne développe pas un système de combat qui tend à être intéressant à exploiter sur le long terme, il n'y a que 4 types de dégâts possibles, 1 physique et 3 "magiques", de plus il y a suffisamment de compétences et d'équipements pour nous faire notre petits build sans pour autant pouvoir tout exploiter.
Ce que j'essaye de dire, c'est que le jeu a une richesse qui est parfaitement proportionné à son ambition, qui s'étale sur cette dizaine d'heure. Ce qui fait que jamais je me suis senti trop limité mais jamais je ne me suis senti "gros bill", donc a avoir absolument tout ce que le jeu propose et lui rouler sur la tronche, parce qu'il a réussi ce petit numéro d'équilibriste entre "pas en donner assez", ce qui donnerait un sentiment de jeu pas fini ou "en donner trop", ce qui là trahirait le manque de confiance qu'on les développeurs dans cette durée.
2) Pour la narration, le rythme est très bien géré, on ne sent jamais que ça va trop vite mais on sent malgré tout le temps qui passe, ce qui fait qu'on n'a pas cette impression d'être passé en coup de vent dans une aventure, on y est resté juste assez pour être impliqué.
De plus le scénario ferme toutes ses portes (ou presque *), on n'a donc pas le sentiment qu'il manque un truc à la fin, que ça a été coupé de manière un peu arbitraire.
Puis les personnages qui ont besoin d'être développé le sont suffisamment, ils ont un mini-arc à eux, qui sert à nourrir l'arc principal et ses thématiques, et c'est tout ce qu'on peut demander.
* Le jeu laisse une petite porte pour une éventuelle suite, mais c'est vraiment mineur.
Donc je ne vois pas où la durée de vie est un problème artistiquement dans le cas de ce jeu.
Si vous n'êtes pas tout à fait convaincu, si vous voulez tester par vous-même, ça tombe très bien, le jeu a une démo (sur toutes les plate-formes je crois), mais attention sous le nom de Jack Move: I.C.E. Breaker. Perso, c'est la démo qui m'a convaincu de prendre le jeu.
The Saboteur sur PS3
Et bien je m'y suis attaché à ce con de jeu^^ Plus sérieusement, le titre est certes imparfait dans son mélange entre un GTA et un Assassin's Creed où l'on incarne un Irlandais luttant contre les nazis dans une ambiance de Paris/France sous l'Occupation. Je parle d'ambiance plus que de reconstitution car ça ne tient jamais la route d'un point de vue historique ou géographique mais l'intérêt est ailleurs. Les phases d'infiltration sont quand même ratée et le scénario est un empilement de clichés à la limite du nanar. Sans oublier un mixage audio français proche de la faute professionnelle. Mais... Au final, on plonge dans du Inglorious Basterds façon série Z où l'on dézingue du nazi à tout va, où l'on incarne une sorte d'agent du chaos capable de faire un sacré bordel sans oublier une direction artistique assez originale mélangeant couleurs et noir & blanc. J'ai enchaîné les missions avec plaisir et je me suis facilement pris au jeu car le titre est assez accessible. Bref, le genre de parties sans heurt où l'on met en pause son cerveau et on s'amuse de manière très efficace. C'est aussi ça le jeu vidéo.
Sell kids for food
Je viens vous donner mon avis sur Steelrising, un très bon Soulsborne-like (surtout un Bloodborne-like), dernier né du studio français Spiders, et qui est passé à mon avis trop inaperçu.
Oui je l'ai trouvé vraiment bon, et Dieu sait que ce n'était pas gagné, moi qui ne suit vraiment pas fan de leurs productions jusque là, telles que Mars War Logs, The Technomancer ou Bound by flame qui montraient un studio talentueux, mais avec un budget pas à la hauteur de leurs ambitions, manquant d'expérience peut-être, et aboutissant à des double A bancals, chiant, à la ramasse techniquement et au gameplay au rabais. Après je n'ai pas fait Greedfall, qui apparemment est pas mal.
Mais là, je dois que je ne m'attendais pas à cette qualité sur ce jeu... ils ont fait de gros, GROS efforts, et il mérite d'être joué tout simplement, même s'il n'est pas dénué des défauts habituels du studios, malheureusement.
Anecdote amusante, j'ai pu lire le nom d'ExServau générique, car il a été consultant sur le gameplay visiblement, chose que j'ignorais... ^^
Bref, nous jouons le rôle d'Aegis, automate douée de paroles au service de la Reine Marie-Antoinette dans une Révolution française et un Paris uchroniques où le mari de cette dernière, vraisemblablement devenu fou (ou manipulé) par l'obscur Comte de Cagliostro, à décidé de réprimer la Révolution à l'aide d'une armée d'automates fabriquée par Eugène de Vaucason.
Et c'est donc votre rôle de mettre fin à tout ce bordel, lever le voile sur certains mystères, tout en rencontrant au passage de nombreux témoins et acteurs réels de l'époque, tels les Robespierre, La Fayette, Julien Raimond, Mirabeau, Marat, Laclos et compagnie. Et comme dans tout Souls-like qui se respecte, vous décimerez des armées entières et abatterez des Boss gigantesques.
Points forts :
- la technique et la DA :
Là, Spiders ont fait de gros efforts et démontrent tout leur talent véritable. Le jeu a vraiment de la GUEULE, et ça ça fait plaisir, surtout après avoir joué à leurs productions précédentes à la ramasse à ce niveau.
Paris est belle, très belle, pas de camps de migrant à l'époque ni de collines du crack, et pas mal de panoramas sont très réussis. Et en plus, ils réussissent l'exploit, bien que cela se passe majoritairement dans une ville unique, à varier les endroits et paysages que l'on croise. Enfin, les ennemis et les Boss ont eux aussi de la gueule.
Du très beau boulot, c'est propre et ça tourne à 60fps comme un charme.
-la musique :
Alors là aussi, GROSSE surprise. Composée par James Hannigan, elle est vraiment magnifique. Même si on l'entend peu dans le gameplay, Souls-Like oblige, les musiques d'ambiances apportent vraiment quelques chose, et les autres pendant les combats de Boss ou les menus sont superbes. Un beau coup de cœur.
-le gameplay :
À l'image d'un Bloodborne, nous avons un dash plus qu'une roulade, et qui donne un vrai dynamisme au combat. Et de la même manière, peu d'armes ici mais elles sont toutes très différentes, avec un moveset original pour chaque, et donnant lieu à des builds très différents de l'un à l'autre.
Vous augmentez votre niveau et ceux de vos armes grâces au mânes (ou vos âmes, c'est pareil) et aux matériaux que vous trouvez.
C'est du classique mais du très efficace, avec du R1 pour attaques faibles et R2 pour attaques fortes, et chaque armes dispose d'une capacité spéciale sur L2, allant de l'enchantement de glace ou de feu au tir à distance, au tir de mitraille ou au contre suite à une parade parfaite, à la volée de couteaux... bref, les combats sont fun, tout simplement. Et à ce titre, ne pas trop se fier aux extraits de gameplay d'avant la sortie du jeu, qui représentent mal ceux-ci.
Attention cependant, on est dans un jeu Spiders, donc impossible de respec en cours, donc choisissez bien !
Enfin, à la manière d'un Metroivania, vous débloquez au fur et à mesure d'autres capacités spéciales, tels un dash dans les airs, un grappin et un coup de pied permettant de pétér certains murs pour découvrir des secrets et zones cachées. Et ce qui est excellent, c'est qu'elles servent aussi dans les combat, et pas seulement dans des situations scriptées ou spécifiques.
-level-design :
Alors certes, nous ne sommes pas dans un open-world, puisque vous selectionner les zones sur une map, à l'image d'un Demon's Souls, mais ça ne gâche en rien l'immersion.
En effet, les zones sont très grandes, les raccourcis nombreux, et malgré le fait que pas mal de choses se ressemblent, zones quasi exclusivement urbaines oblige, c'est un plaisir de les traverser car elles sont agencées de manière intelligente et ces fameuses capacités spéciales offrent presque du parkour permettant de parcourir le tout de manière très fluide.
-les quêtes annexes :
Une dizaine au total, elles sont amenées de manière plus simples et directes, moins cryptiques que dans les Souls, et elles sont surtout bonnes. Données par vos compagnons rencontrés au gré de l'aventure, elles ont toutes un petit scénar' sympa, certaines sont liés entre elles et vous influencerez sur la fin si vous vous y atteler.
Points faibles :
-des errances dans le gameplay :
Le tout, vraiment bon dans l'ensemble, est gâché parfois par des trucs assez chiant.
En effet, Spiders est souvent coupable du même défaut : trop peu d'animations dans les coups ennemis qui empêchent de les voir venir, d'apprendre les patterns efficacement et donc de les éviter.
Donc des attaques partent à la vitesse de l'éclair, comme si les développeurs s'attendaient à ce que vous soyez Superman ou que vous puissiez figer le temps. De plus, beaucoup d'ennemis, surtout les plus petits, du fait que ce soit des automates, sont souvent unicolore, et il faut plisser les yeux en permanence contre eux pour voir leurs coups partirs...
Couplé ça à quelques hitbox approximatives (il m'est arrivé de me prendre un coup qui partait de face alors que j'étais sur le côté où derrière l'ennemi... loul), et vous avez une bonne recette pour vous énerver.
Cependant rassurez-vous, là où on était, dans les précédents jeux Spiders, sur un ratio de 80% de combats moisis sur 20% de sympa, ici, la tendance est inverse malgré ce que je dis.
-l'équilibrage :
Encore une fois, comme dans tout bon jeu de ce genre, c'est toujours pareil : vous êtes frêle pendant 50% du jeu, et les 50% restants, vous êtes complètement pété. Et ce Steelrising ne déroge pas à la règle. Après, moi, perso, j'aime ce sentiment de surpuissance.
Seulement, Spiders ont fauté encore un peu plus ici, en commettant les mêmes erreurs qu'un certains DS2... par exemple, vous avez deux moyens de vous soigner : les fioles d'Estus on va dire, qui se rechargent uniquement aux vestales (les feux) et qui sont limitées, mais vous avez aussi accès à des fioles qui rechargent lentement votre santé comme les gemmes de vie. Le problème, c'est que vous en trouvez beaucoup trop sans avoir besoin de farmer, et puisque dés la seconde moitié du jeu, vois croulez sous les âmes à dépenser, vous pouvez en acheter des dizaines à la boutique des vestales sans problème, donc vous êtes quasi invincible ! Pour prendre mon exemple, sans jouer comme un Dieu, en mourant souvent, et SANS en acheter dans les boutiques, j'en avais presque 150 à la fin...
Et c'est pareille pour les munitions et les grenades !! Les munitions dont avez besoin pour utiliser vos flingues longue distance pour geler, enflammer ou électrocuter vos ennemis, ou les grenades qui sont des consommables et au passage BEAUCOUP TROP puissantes, vous en trouvez à foison et pouvez en acheter des dizaines à la boutique. Ça en arrive à un tel point que vous pouvez tuez TOUS les Boss uniquement en restant à distance ou en balançant uniquement des grenades comme un gros autiste.
Perso j'avais une technique très simple pour la plupart des ennemis et les Boss : je les glace avec mes flingues, puis je bourrine au gros marteau, je recule et je recommence.
-le scénario :
Ça aurait dû être dû pain béni pour moi qui suis un passionné d'histoire de France, mais c'est malheureusement ici qu'on retrouve l'esthétique très cheap et l'absence de moyens chez Spiders. Les PNJs sont animés à la serpe, la mise en scène est pataude et pas épique pour un sou, les animations faciales fleurent bon les années 2000, le doublage est très inégale, bref, on assiste plus à un atelier théâtre au lycée qu'à une tragédie grecque jouée par les plus grands.
En gros tout l'inverse du reste de la technique et de la DA qui envoient plutôt du pâté.
Conclusion :
Pour finir, c'est pour moi un jeu qui vaut largement le coup d'être fait, même au prix fort. Car oui, mon côté chauvin me pousse à insister sur le fait d'acheter neuf ces prods frenchy de bonne qualité (ce que j'avais pu faire avec les jeux Arkane Lyon, Asobo ou des studios français indés très cools comme les créateurs de Furi ou de Dead Cells) car sur les jeux d'occaz', ils ne récoltent rien...
À 40 balles si vous voulez, mais neuf, bordel de chiotte !! Maintenant, je vais faire Mortal Shell je pense.
Ma trés bonne surprise de l'année et j'ose même le dire, un des tous meilleurs souls-like que j'ai fait! Jouez-y, il le mérite.
PS : Umbasa, si tu as lu ça et que tu fais le jeu, n'hésite pas à me donner ton avis. Peace.
Bien sur que je lu ton message. :)
Parlé tantôt de la musique du menu principal pour conclure par la musique des crédit c'est beau putain.
Pour la difficulté je pense pas que c'est une erreur de leurs part mais voulu dans le développement même du jeu par rapport au potions, si j'ai bien compris le jeu as même des truc accessibilité comme des modes de difficulté au passage petit HS mais comme pour Celeste nous avons absolument entendu personnes gueuler sur ça...... xD
Sinon un truc que je trouve assez bizarre c'est l'absence de VF ils on fumé quoi les mecs ? Suis pourtant partisans des VA mais la si j'ai bien compris ils parle Anglais et parfois y'a des mots Français avec un accent pas terrible pour un studio Français qui développe un jeu qui ce passe en France sais pas c'est très limite......
Pour le jeu en lui même je compte pas le faire de suite car j'attends A Plague Tale Requiem mais surtout God of War 2, je verrais plus tard.
Sinon moi je trouve que justement le jeu du moins en France a eu un assez gros coup de projecteur il est pas passé inaperçus.
Youtube: https://www.youtube.com/channel/UCuTB6hjuEZB_d8faOCzPT-A/videos
Mes Soundcloud: https://soundcloud.com/umbasathesun/tracks
Oui cette histoire de doublage me gonfle aussi. Ils sont obligé de se compromettre niveau marketing pour vendre leur jeu supposément, comme si c'était la raison numéro 1 de la vente d'un jeu...
Quand les jap font un jeu, hors exception genre MGS, la VO, c'est le japonais, et au contraire tout le monde adore.
Comme si on avait pas une excellente culture du doublage en France et des acteurs talentueux ! Mais bon, je sais pourquoi ils le font : parce que ça coûte moins cher.
Ou AU MOINS, comme dans A Plague Tale, qu'ils proposent les deux...
J'ai terminé Slain : Back From Hell ! ( sortie en Mars 2016)
Mais quel jeu abrutissant !
Les points forts :
- Les graphismes sont dans l'ensemble jolis, même si certaines zones laissent à désirer, comme les intérieurs et le niveau entier des égouts. Oui, c'est vraiment horrible.
- Les points de sauvegardes sont heureusement bien placés. Honnêtement, c'est ce qui a sauvé le jeu et a fait que je suis allé jusqu'au bout, sinon j'aurais rage quit XD.
- On peut renvoyer les projectiles.
- Gratuit sur Epic Games Store !
Les points faibles :
- La conception des niveaux est très pauvre, ils sont constitués en grande majorité de lignes droites. Les niveaux sont truffés de pièges à la con qui sont difficilement repérables et qui tuent sur le coup bien sûr !
- Le gameplay tourne autour de la parade parfaite au timing absurde et à la contre - attaque que l'on peut placer juste après. J'estime avoir de bons réflexes, j'adore même pouvoir parer dans un jeu, mais ici, ça m'a gonflé ! Alors les joueurs qui ont peu de réflexes ou pas du tout, ce jeu n'est pas fait pour eux. Il y a des ennemis et des boss qui ne peuvent être vaincus que grâce à cela. La contre - attaque sera toujours dévastatrice. On ne peut pas esquiver, le gameplay devient très vite redondant.
- Il n'y a pas moyen de se soigner, ni d'augmenter sa barre de vie et de mana. Oui, il y un peu de magie dans ce jeu. Mais la barre de mana est très petite elle aussi. Toutefois, et contrairement à la vie, on peut en récupérer de la mana, mais je vous laisse deviner par quel moyen ^^.
- Il n'y a pas d'armes secondaires C'est le zéro pointé en ce qui concerne l'évolution des compétences du perso. Même un Castlevania en 1986 sur NES, dont Slain est très inspiré, offre un gameplay plus complet... c'est dire ! XD.
- Les musiques sont des morceaux de Métal ! J'adore ce genre, mais là, c'est du bourrin qui me tape sur les nerfs. Ce qui en a bien rajouté pour le coté abrutissant.
De par tous ces éléments, Slain est un jeu que je qualifie d'abrutissant ! La répétitivité du gameplay poussée à l'extrême, couplée à un level design aux fraises et à une bande - son lourdingue, tout ceci en fait un jeu insupportable. Une mauvaise expérience qui aurait - été encore plus dure à avaler si j'avais acheté ce truc (9,99 euros). Fort heureusement, il est gratuit sur Epic Store jusqu' au 13 Octobre, pour les quelques curieux ^^.
J'ai terminé aujourd'hui Final Fantasy IX.
J'ai beaucoup aimé retrouver cette structure classique des FF. Cette fameuse structure en "dézoom".
Au départ les enjeux sont assez restreints et flous : on incarne un personnage impliqué dans des actions locales qui semblent discutables, au sein d'un petit groupe qui opère pour une cause qui va rapidement lui échapper.
Au fil du scénario et à la faveur de diverses rencontres et révélations, le petit monde dans lequel on a été projeté en tant que joueur va s'étendre et, tandis que la carte du monde se dévoile, les enjeux prennent graduellement de l'ampleur.
Bien sûr, notre aventure est autant motivée par la lutte directe contre une menace qui plane sur notre monde que par la quête de soi poursuivie par chacun des personnages de notre équipe. La façon dont s'entremêlent ces deux éléments (menace globale et quête philosophique individuelle) est déterminante à mes yeux pour faire un grand FF.
Dans FF9 cette écriture, allant de paire avec la structure en dézoom, est plutôt réussie dans les 2 premiers tiers du jeu. Presque tous les personnages ont une histoire et une quête personnelle qui donne envie d'en voir plus. Malheureusement dans la dernière partie du jeu (l'ultime dézoom qui nous fait comprendre que les enjeux se situent au-delà de notre planète), l'histoire et le développement des persos secondaires s'effacent totalement au profit des 2 persos principaux. Et le soufflé retombe. La montée en puissance n'est pas au rendez-vous, quelque chose foire à plusieurs niveaux.
Je trouve par exemple le développement du personnage de Bibi (le mage noir) très décevant. Bibi est un personnage attachant, nimbé de mystère, doté d'une puissance qui contraste avec son ingénuité, et dont j'attendais un développement spectaculaire. Il en avait largement le potentiel. Et bien non. Un vrai flop. La quête initiatique de Bibi aurait pu aller beaucoup plus loin et apporter une dimension supplémentaire au jeu, mais Bibi a fait pchhhit. Dommage.
Ce qui fait aussi que le jeu se plante gravement dans son dernier tiers : les antagonistes. Les gros méchants quoi. Putain c'est quoi ce ratage en règle ? Comment voulez-vous avoir un bouquet final digne de ce nom avec des méchants qui ont le charisme d'un gant de toilette ? Allô Sephiroth ? Ouais c'est Gast. Ça va mon vieux ? Tu peux dormir tranquille mon pote, tu restes le vilain number one des FF, et de très très loin.
Tiens, puisque je parle de Sephiroth, parlons musique nom d'un Uematsu ! Bon je ne vais pas dire que c'est un défaut hein, faut pas déconner. FF9 propose de bonnes pistes que j'irai me ré-écouter avec plaisir, mais on est très loin de la maestria de FF7. Pour moi c'est un point capital dans ce genre de jeux puisque la musique nous accompagne constamment. Alors oui c'est sûr que FF9 souffre de la comparaison avec son grand frère FF7 en terme de musique, puisque pour moi, la bande originale de FF7 reste à ce jour la meilleure de l'histoire du jeu vidéo. Enfin MON histoire du jeu vidéo hein, pas taper !^^
Le système de combat est somme toute très classique pour du tour par tour, ce n'est pas un aspect que je mettrais en avant, mais je n'en parlerais pas non plus comme un défaut. Ça fait le taf, ni plus ni moins. Pas de quoi faire sauter une braguette.
Les cinématiques sont assez nombreuses (sans être envahissantes) et de grande qualité. On a l'habitude avec Square (de cette époque), mais elles mettent en scène un design global très réussi à mon goût (les aeronefs, les chimères etc...). Une DA qui dépayse, qui nous projette d'emblée dans l'onirisme et la vraie fantaisie. (C'est autre chose que la BMW-Jackie-moumoute de FF15 :p)
Hormis les points négatifs que j'ai détaillés, j'ai eu beaucoup de plaisir à découvrir FF9. Il n'aura pas su détrôner FF7 dans mon petit coeur, loin de là, mais il s'est bien défendu l'animal.
GG pour avoir fini FF9 un ff que j'aime beaucoup, pour moi son principal défaut comparé à ces deux compères sur ps1 c'est surtout beaucoup plus linaire du moins ça se voit plus à mon sens .
Pour bibi, c'est justement le questionnement que le jeu fait passer pendant tout le jeu à savoir
Pour le méchant, il est vrai que qu'il n'est pas des plus charismatique, mais de la ,comparait à Sephiroth
ça reste un méchant correct sans plus ^^
Pour le système de combat, je parle de la version ps1 qui comme beaucoup de Rpg fin de vie de la ps1 est lent du fion même en 60hrz , après en termes de gameplay général, le système d'apprentissage est plutôt bien foutu .
l'ost de FF9 sans surpassait celle du 7 et du 6 pour moi , a quelques thèmes qui reste pour moi excellent celui de Beatrix par exemple ( pour c'est mon personnage préféré du 9 aussi loul )
Et pour conclure , il va falloir mon Gastou continuer sur cette lancée avec un ptit FF6 je te conseille très chaudement :p
Dans le présidium : "Aaahh!... le calme, la nature, les petits oiseaux... C'est d'un Chiant!" Urdnot Wrex
J'ai fait il y a quelques semaines le remake sur Switch de the house if the dead. Sympathique mais en mode portable c'est vraiment pas l'éclate le gameplay A réserver aux fans uniquement Si ce n'est pas pour scorer un minimum, pas vraiment d'intérêt.
Sinon xcomn terminé hier soir :)