le problème, c'est que les joueurs prennent tous des photos de merde a coté d'un déplacement rapide. Du coup, quand on veut se déplacer rapidement, on like des photos plutôt que de se déplacer a l'endroit voulu vue que c'est la même touche.
Ce qui est bizarre, sur Odyssey tu pouvais changer à la volée les filtres, et moi je virais toutes les photos de ma map. Bon, à chaque fois que je relançais le jeu le filtre se réinitialisait par défaut, et il fallait refaire la manip'... Faut pas trop en demander à Ubi lol.
J'ai terminé le jeu en 45h à peu près sur PS5 en normal, voix anglaises.
Ubisoft a tenté le BOTW-like à sa sauce et donc, même si le jeu n'est pas mauvais, il manque cruellement de saveur :
Naïvement, j'ai pensé que le jeu serait une véritable aventure, du moins c'est ce qu'il semblait montrer lorsqu'il s'appelait encore Gods and Monsters (un bien meilleur titre d'ailleurs).
Pour commencer, il vaut mieux être familier avec la mythologie grecque car le scénario du jeu tient sur un post-it :
Un gros vilain dénommé Typhon réside au centre de la map, il faut donc l'éliminer, point. Sympa non ? Fenyx n'y arrivera pas sans l'aide des dieux qui ont été transformés et qu'il faudra sauver dans 4 grandes régions différentes en retrouvant leurs "essences". J'exagère à peine, il y aura bien quelques reveals vers la fin mais c'est certain, Immortals Fenyx Rising ne brille pas par son histoire.
Non, au lieu de ça, Ubisoft a préféré miser sur une alternative humoristique des différents mythes grecs où tous les dieux sont des comiques... Ca pourra éventuellement marcher si cet univers vous intéressait déjà, mais pour ma part, je suis passé complètement à côté, les diverses références ne m'ont pas parlé. J'ai trouvé presque tous les personnages insupportables et notamment Zeus et Prométhée, dans le rôle des narrateurs qui discutent et se vannent pendant que l'on joue. Quelle fausse bonne idée ! Je n'ai eu aucune concentration sur leurs dialogues durant toute ma progression. Si on ajoute à ça des acteurs surjouant leurs accents en exagérant leurs voix (Athéna et surtout Aphrodite), on a qu'une envie : Zapper les cut-scenes. Ce que je n'ai pas fait, car il faut tout de même "respecter le jeu". ^^
Quid du héro que l'on incarne, Fenyx ? Pas mieux. Impossible de lui donner du charisme avec les éléments fournis pour la création de personnage. Je l'ai modifié 4 fois au cours de ma run pour dire qu'il ait une "gueule", j'ai jamais réussi. Ca partait déjà mal, rien qu'à voir le perso qui avait été créé pour les trailers.
L'open-world est classique : On a un hub, la Halle des Dieux, c'est ici qu'on fera évoluer les jauges d'énergie et de santé de notre personnage, boostera nos armes et obtiendra de nouvelles compétences. On pourra aussi concocter des potions de santé, de buff d'attaque et de défense.
Le reste du monde est divisé en 5 grosses régions bien distinctes, autour du repère central de Typhon. Pas question de villages, de PNJs ou de quêtes annexes par centaines mais plutôt de défis et d'énigmes à challenger disséminés partout sur la map. Certains sont plus axés combats, comme ces coffres gardés par moultes mobs, d'autres sont des parcours de plate-forme en temps limité et on trouve plus communément les énigmes à base de blocs de différents poids à poser sur des dalles ouvrant des portes ou activant divers mécanismes. Des fresques disloquées constitueront de mini puzzles à résoudre et l'arc sera très régulièrement utilisé, nettement plus que pour le combat.
C'est le cœur du titre d'Ubisoft, et grâce à une physique convaincante, il faut avouer que toutes ces énigmes environnementales fonctionnent plutôt très bien. Parfois, lorsqu'on nous met à disposition un bloc lui-même enfermé, il est tout à fait possible de s'en passer et d'aller chercher une ou des pierres que l'on aura vu en chemin pour arriver à nos fins. Même si ce choix n'est pas si fréquent, il existe et c'est assez agréable.
Les défis les plus "corsés" sont dans les cryptes du tartare : Hors de l'open-world, ces lieux accueillent le joueur d'une annonce sur leurs difficultés. Il pourra s'agir, là aussi, de combats ou d'énigmes mais le tout reste très accessible, même à la difficulté max. On passera plus de temps dans les cryptes obligatoires de la quête principale qui se termineront dans une arêne de boss.
Ce qui m'amène à parler du gameplay en combat :
Là aussi, c'est une réussite : Fenyx frappe à l'épée avec R1 et R2 pour la hache lourde. On peux modifier le mapping des touches mais j'ai essayé et ça a été un calvaire donc j'ai dû m'y faire. Phosphore, le piaf qui nous accompagne pourra lui aussi attaquer à la demande. Il n'y a pas tant de combos que ça mais en débloquant quelques aptitudes à la Halle des Dieux, le système reste simple et fun à jouer. Au début du jeu, lorsque notre DPS est encore bas, il est intéressant de jeter des pierres à la tronche des gros trolls pour casser leurs jauges de stamina et les stun quelques secondes. On pourra faire voltiger les plus petits et leurs asséner quelques coups dans les airs avant de se propulser vers une harpie grâce aux brassards d'Héraclès. Une esquive parfaite (la fenêtre est assez souple) permet un bullet time laissant le temps de comboter un maximum avant la prochaine parade éventuellement. Bref, y a moyen de s'amuser.
MAIS, c'était sans compter sur ce cher Ubisoft qui, comme à son habitude, a fait d'Immortals Fenyx Rising un jeu trop grand et trop long pour ce qu'il a à proposer... Et ce, à tous les niveaux :
- Les défis.
On se rend compte assez rapidement, après avoir parcouru deux régions en environ 15 heures (on peut choisir où on veut aller dès le début donc ça dépendra de chacun) qu'on a entrevu la quasi totalité des énigmes à venir. Elles seront évidemment différentes mais leurs bases ce sera toujours des flèches à enflammer avant qu'elles n'embrasent des braseros, des boules à faire rouler dans des socles, des pierres à porter sur des dalles. Voilà... Il y aura bien quelques variantes par-ci par-là avec du vent et des lasers par exemple mais l'essentiel sera déjà vu.
- Les combats.
Le bestiaire n'évolue que très peu, on a donc souvent l'impression de faire et refaire le même combat. En fait, les mobs ont de plus en plus d'HP en avançant dans le jeu mais ils sont les mêmes, on a droit à un petit colorswap des familles pour symboliser ce changement.
De plus, Fenyx devient rapidement pété avec les aptitudes acquises, la jauge de santé et d'énergie améliorée. Si on porte le bon équipement, il est tout à fait possible de ne plus se servir de potions de santé puisque toucher l'ennemi peut soigner. De ce fait, même les boss deviennent de la chair à canon, on fonce dans le tas sans avoir peur de prendre des coups et on défouraille. Les potions préparées pour booster notre attaque ou notre défense ne servent alors plus à rien ! Ce qui fait que même si les joutes sont sympas, la lassitude vient tout de même à poindre.
- L'exploration...
... est en réalité un "semblant" d'exploration : Déjà chaque régions possède sa "tour Ubisoft" pour au moins pouvoir visualiser la carte. De ce point et même où vous le voulez, vous pouvez passer en vue subjective et observer le lointain et distinguer les choses intéressantes. Ca paraît bien, sauf que la réalité c'est que vous allez balayer l'horizon et ce ne sont pas vos yeux qui vont vous indiquer les points d'intérêts, mais votre manette qui va vibrer. Un appui sur R2 montre alors de quoi il s'agit sans que vous le voyiez forcément parce que trop loin ou caché derrière des récifs.
Autrement dit, si c'est pour faire ça, autant montrer toutes les icônes sur la map au moment où on la débloque.
Puis comme je l'ai noté au début, ce n'est pas le scénario qui va vous emballer, et donc on utilise la boussole, allant de point d'intérêt en point d'intérêt sans plus de motivation lorsqu'on est bien avancé dans le jeu.
C'est bien beau de résoudre des énigmes, de faire des défis et d'ouvrir des coffres mais là c'est pareil : Si on s'amuse à visiter une zone dans son ensemble au lieu de s'obstiner sur la quête principale (ce que je ne conseille pas), on obtient assez rapidement du bon stuff. Du coup, à partir d'un moment, ma récompense n'était plus que ce qu'ils appellent du "visuel". A savoir de la cosmétique pour le casque, l'armure et l'épée... A cause de ça, et aussi parce que j'ai compris que mon perso était suffisamment pété pour le dernier boss (et j'avais raison), j'ai commencé à rusher pour en voir le bout.
Immortals Fenyx Rising n'en reste pas moins un jeu sympathique, la jouabilité est au top et avant de comprendre comment Ubisoft a construit son jeu, on prend un réel plaisir. Le jeu est extrêmement propre visuellement et le 60fps ne bouge pas sur PS5, la DA minimaliste aidant bien sûr. Que l'on appréciera ou pas d'ailleurs : Autant les paysages peuvent offrir des panoramas vraiment très jolis avec ces statues de dieux géants des kilomètres plus loin, autant j'ai moins apprécié les personnages modélisés "à la Fortnite".
Le truc vraiment pas appréciable c'est quand tu ressens que le développeur a collé sa map sur le mur et joué aux fléchettes dessus. C'est ce qui se fait dans les open-world oui, mais ici l'exemple est encore plus flagrant car il n'y a pas de villes, pas de PNJs pour donner au moins l'illusion d'une vie dans cet univers. On n'a pas une impression d'aventure, de périple, mais juste de mini jeux en fait si j'étais un peu méchant. Alors oui, pourquoi pas ? Mais pas sur 50 heures.
Peut-être les DLCs insufflent un renouveau dans les énigmes, mais j'ai pas franchement envie de vérifier.
Alors moi je n'ai pas fait le jeu, j'ai juste joué un peu à la démo et ce qui me saoul c'est que la caméra est trop éloignée du personnage. Sinon les combats sont cool et la DA je la trouve réussi.
Je peux comprendre mais ça c'était un peu obligé. Je crois que l'idée est d'avoir un champ de vision large car dans de nombreux cas on va demander aux joueurs d'observer et ça évite d'avoir à bouger la caméra sans arrêt.
Il y a aussi un autre truc qui m'a gonflé c'est d'avoir plagié Zelda BOTW sur la mécanique de chopper les objets à distance et de grimper partout avec la barre d'endurance sur le côté et des ailes pour reprendre la paravoile.
Seulement là où on y prenait plaisir dans Zelda, ce plaisir ne se retrouve pas dans ce jeu.
C'est tout le côté Ubisoft que je déteste en fait, reprendre toutes les mécaniques reprises à droite à gauche pour les réunir dans leur jeux si bien que ça devient des four-tout imbuvables.
Absolument ! Et justement, dans mon texte je ne fais pas de comparaisons avec BOTW tout simplement car je ne l'ai pas fait. Et même ça m'arrangeait d'avoir un jeu du style sur une machine de Sony. Mais on a clairement pas l'aventure, la profondeur ou même l'epicness d'un Zelda. Ca n'empêche pas de s'amuser, les épreuves sont plutôt réussies, mais c'est pas vraiment ce que j'attendais.
J'avais fais une review du jeu si jamais ça intéresse des gens:
Bon c'est un peu long mais je vous donne le lien si ça vous intéresse.
Je précise qui y'a un peu de spoil, je montre les possibilités du jeu (menu, map, compétence) donc vaut mieux simplement écouter si vous ne voulez pas voir l'aspect de la carte ou le système de compétence ;).
Mon analyse et mes théories de l'ultime trailer de Zelda : Tears of the Kingdom
Coucou, pour les gens intéressés, une démo vient de sortir du switch (et sur les autres supports aussi j'imagine) ^^
je l'ai vu hier ou avant hier sur le ps store aussi
J'ai terminé le jeu en 45h à peu près sur PS5 en normal, voix anglaises.
Ubisoft a tenté le BOTW-like à sa sauce et donc, même si le jeu n'est pas mauvais, il manque cruellement de saveur :
Naïvement, j'ai pensé que le jeu serait une véritable aventure, du moins c'est ce qu'il semblait montrer lorsqu'il s'appelait encore Gods and Monsters (un bien meilleur titre d'ailleurs).
Pour commencer, il vaut mieux être familier avec la mythologie grecque car le scénario du jeu tient sur un post-it :
Un gros vilain dénommé Typhon réside au centre de la map, il faut donc l'éliminer, point. Sympa non ? Fenyx n'y arrivera pas sans l'aide des dieux qui ont été transformés et qu'il faudra sauver dans 4 grandes régions différentes en retrouvant leurs "essences". J'exagère à peine, il y aura bien quelques reveals vers la fin mais c'est certain, Immortals Fenyx Rising ne brille pas par son histoire.
Non, au lieu de ça, Ubisoft a préféré miser sur une alternative humoristique des différents mythes grecs où tous les dieux sont des comiques... Ca pourra éventuellement marcher si cet univers vous intéressait déjà, mais pour ma part, je suis passé complètement à côté, les diverses références ne m'ont pas parlé. J'ai trouvé presque tous les personnages insupportables et notamment Zeus et Prométhée, dans le rôle des narrateurs qui discutent et se vannent pendant que l'on joue. Quelle fausse bonne idée ! Je n'ai eu aucune concentration sur leurs dialogues durant toute ma progression. Si on ajoute à ça des acteurs surjouant leurs accents en exagérant leurs voix (Athéna et surtout Aphrodite), on a qu'une envie : Zapper les cut-scenes. Ce que je n'ai pas fait, car il faut tout de même "respecter le jeu". ^^
Quid du héro que l'on incarne, Fenyx ? Pas mieux. Impossible de lui donner du charisme avec les éléments fournis pour la création de personnage. Je l'ai modifié 4 fois au cours de ma run pour dire qu'il ait une "gueule", j'ai jamais réussi. Ca partait déjà mal, rien qu'à voir le perso qui avait été créé pour les trailers.
L'open-world est classique : On a un hub, la Halle des Dieux, c'est ici qu'on fera évoluer les jauges d'énergie et de santé de notre personnage, boostera nos armes et obtiendra de nouvelles compétences. On pourra aussi concocter des potions de santé, de buff d'attaque et de défense.
Le reste du monde est divisé en 5 grosses régions bien distinctes, autour du repère central de Typhon. Pas question de villages, de PNJs ou de quêtes annexes par centaines mais plutôt de défis et d'énigmes à challenger disséminés partout sur la map. Certains sont plus axés combats, comme ces coffres gardés par moultes mobs, d'autres sont des parcours de plate-forme en temps limité et on trouve plus communément les énigmes à base de blocs de différents poids à poser sur des dalles ouvrant des portes ou activant divers mécanismes. Des fresques disloquées constitueront de mini puzzles à résoudre et l'arc sera très régulièrement utilisé, nettement plus que pour le combat.
C'est le cœur du titre d'Ubisoft, et grâce à une physique convaincante, il faut avouer que toutes ces énigmes environnementales fonctionnent plutôt très bien. Parfois, lorsqu'on nous met à disposition un bloc lui-même enfermé, il est tout à fait possible de s'en passer et d'aller chercher une ou des pierres que l'on aura vu en chemin pour arriver à nos fins. Même si ce choix n'est pas si fréquent, il existe et c'est assez agréable.
Les défis les plus "corsés" sont dans les cryptes du tartare : Hors de l'open-world, ces lieux accueillent le joueur d'une annonce sur leurs difficultés. Il pourra s'agir, là aussi, de combats ou d'énigmes mais le tout reste très accessible, même à la difficulté max. On passera plus de temps dans les cryptes obligatoires de la quête principale qui se termineront dans une arêne de boss.
Ce qui m'amène à parler du gameplay en combat :
Là aussi, c'est une réussite : Fenyx frappe à l'épée avec R1 et R2 pour la hache lourde. On peux modifier le mapping des touches mais j'ai essayé et ça a été un calvaire donc j'ai dû m'y faire. Phosphore, le piaf qui nous accompagne pourra lui aussi attaquer à la demande. Il n'y a pas tant de combos que ça mais en débloquant quelques aptitudes à la Halle des Dieux, le système reste simple et fun à jouer. Au début du jeu, lorsque notre DPS est encore bas, il est intéressant de jeter des pierres à la tronche des gros trolls pour casser leurs jauges de stamina et les stun quelques secondes. On pourra faire voltiger les plus petits et leurs asséner quelques coups dans les airs avant de se propulser vers une harpie grâce aux brassards d'Héraclès. Une esquive parfaite (la fenêtre est assez souple) permet un bullet time laissant le temps de comboter un maximum avant la prochaine parade éventuellement. Bref, y a moyen de s'amuser.
MAIS, c'était sans compter sur ce cher Ubisoft qui, comme à son habitude, a fait d'Immortals Fenyx Rising un jeu trop grand et trop long pour ce qu'il a à proposer... Et ce, à tous les niveaux :
- Les défis.
On se rend compte assez rapidement, après avoir parcouru deux régions en environ 15 heures (on peut choisir où on veut aller dès le début donc ça dépendra de chacun) qu'on a entrevu la quasi totalité des énigmes à venir. Elles seront évidemment différentes mais leurs bases ce sera toujours des flèches à enflammer avant qu'elles n'embrasent des braseros, des boules à faire rouler dans des socles, des pierres à porter sur des dalles. Voilà... Il y aura bien quelques variantes par-ci par-là avec du vent et des lasers par exemple mais l'essentiel sera déjà vu.
- Les combats.
Le bestiaire n'évolue que très peu, on a donc souvent l'impression de faire et refaire le même combat. En fait, les mobs ont de plus en plus d'HP en avançant dans le jeu mais ils sont les mêmes, on a droit à un petit colorswap des familles pour symboliser ce changement.
De plus, Fenyx devient rapidement pété avec les aptitudes acquises, la jauge de santé et d'énergie améliorée. Si on porte le bon équipement, il est tout à fait possible de ne plus se servir de potions de santé puisque toucher l'ennemi peut soigner. De ce fait, même les boss deviennent de la chair à canon, on fonce dans le tas sans avoir peur de prendre des coups et on défouraille. Les potions préparées pour booster notre attaque ou notre défense ne servent alors plus à rien ! Ce qui fait que même si les joutes sont sympas, la lassitude vient tout de même à poindre.
- L'exploration...
... est en réalité un "semblant" d'exploration : Déjà chaque régions possède sa "tour Ubisoft" pour au moins pouvoir visualiser la carte. De ce point et même où vous le voulez, vous pouvez passer en vue subjective et observer le lointain et distinguer les choses intéressantes. Ca paraît bien, sauf que la réalité c'est que vous allez balayer l'horizon et ce ne sont pas vos yeux qui vont vous indiquer les points d'intérêts, mais votre manette qui va vibrer. Un appui sur R2 montre alors de quoi il s'agit sans que vous le voyiez forcément parce que trop loin ou caché derrière des récifs.
Autrement dit, si c'est pour faire ça, autant montrer toutes les icônes sur la map au moment où on la débloque.
Puis comme je l'ai noté au début, ce n'est pas le scénario qui va vous emballer, et donc on utilise la boussole, allant de point d'intérêt en point d'intérêt sans plus de motivation lorsqu'on est bien avancé dans le jeu.
C'est bien beau de résoudre des énigmes, de faire des défis et d'ouvrir des coffres mais là c'est pareil : Si on s'amuse à visiter une zone dans son ensemble au lieu de s'obstiner sur la quête principale (ce que je ne conseille pas), on obtient assez rapidement du bon stuff. Du coup, à partir d'un moment, ma récompense n'était plus que ce qu'ils appellent du "visuel". A savoir de la cosmétique pour le casque, l'armure et l'épée... A cause de ça, et aussi parce que j'ai compris que mon perso était suffisamment pété pour le dernier boss (et j'avais raison), j'ai commencé à rusher pour en voir le bout.
Immortals Fenyx Rising n'en reste pas moins un jeu sympathique, la jouabilité est au top et avant de comprendre comment Ubisoft a construit son jeu, on prend un réel plaisir. Le jeu est extrêmement propre visuellement et le 60fps ne bouge pas sur PS5, la DA minimaliste aidant bien sûr. Que l'on appréciera ou pas d'ailleurs : Autant les paysages peuvent offrir des panoramas vraiment très jolis avec ces statues de dieux géants des kilomètres plus loin, autant j'ai moins apprécié les personnages modélisés "à la Fortnite".
Le truc vraiment pas appréciable c'est quand tu ressens que le développeur a collé sa map sur le mur et joué aux fléchettes dessus. C'est ce qui se fait dans les open-world oui, mais ici l'exemple est encore plus flagrant car il n'y a pas de villes, pas de PNJs pour donner au moins l'illusion d'une vie dans cet univers. On n'a pas une impression d'aventure, de périple, mais juste de mini jeux en fait si j'étais un peu méchant. Alors oui, pourquoi pas ? Mais pas sur 50 heures.
Peut-être les DLCs insufflent un renouveau dans les énigmes, mais j'ai pas franchement envie de vérifier.
Alors moi je n'ai pas fait le jeu, j'ai juste joué un peu à la démo et ce qui me saoul c'est que la caméra est trop éloignée du personnage. Sinon les combats sont cool et la DA je la trouve réussi.
Je peux comprendre mais ça c'était un peu obligé. Je crois que l'idée est d'avoir un champ de vision large car dans de nombreux cas on va demander aux joueurs d'observer et ça évite d'avoir à bouger la caméra sans arrêt.
Il y a aussi un autre truc qui m'a gonflé c'est d'avoir plagié Zelda BOTW sur la mécanique de chopper les objets à distance et de grimper partout avec la barre d'endurance sur le côté et des ailes pour reprendre la paravoile.
Seulement là où on y prenait plaisir dans Zelda, ce plaisir ne se retrouve pas dans ce jeu.
C'est tout le côté Ubisoft que je déteste en fait, reprendre toutes les mécaniques reprises à droite à gauche pour les réunir dans leur jeux si bien que ça devient des four-tout imbuvables.
Absolument ! Et justement, dans mon texte je ne fais pas de comparaisons avec BOTW tout simplement car je ne l'ai pas fait. Et même ça m'arrangeait d'avoir un jeu du style sur une machine de Sony. Mais on a clairement pas l'aventure, la profondeur ou même l'epicness d'un Zelda. Ca n'empêche pas de s'amuser, les épreuves sont plutôt réussies, mais c'est pas vraiment ce que j'attendais.
Merci pour le retour le jeu me tente un peu en plus, je verrais bien à l'avenir ma foi. :)
Youtube: https://www.youtube.com/channel/UCuTB6hjuEZB_d8faOCzPT-A/videos
Mes Soundcloud: https://soundcloud.com/umbasathesun/tracks
J'avais fais une review du jeu si jamais ça intéresse des gens:
Bon c'est un peu long mais je vous donne le lien si ça vous intéresse.
Je précise qui y'a un peu de spoil, je montre les possibilités du jeu (menu, map, compétence) donc vaut mieux simplement écouter si vous ne voulez pas voir l'aspect de la carte ou le système de compétence ;).