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Resident Evil Village (2/14)

Seconde partie du Let's play Resident Evil 8 Village

47 Commentaires

Portrait de Pjd300000

Poignant le jeu d'Heisenberg. Je me demande s'ils vont faire passer Lady Dimitrescu et son frère pour les victimes de mère Miranda qui leur a volé leur humanité. En tout cas bravo tu n'es pas encore mort une seule fois


Portrait de Aurelien LG

Quand Hooper l'a appelé Heseinberg, je pensais qu'il déconnait et faisait une ref à Breaking Bad avec le chapeau noir mais non haha. On est au fin fond de la Roumanie et le mec s'appelle Heisenberg. Ah d'accord !!


Portrait de Antonius

En même temps Hooper voit des Heisenberg partout, dès qu'un type a un chapeau, des lunettes et une barbichette ; la preuve dans ce let's play d'un très grand jeu : https://youtu.be/P6K_X74cIao?t=10583


Portrait de Capitaine Quint

Bizarre, mon message n'est pas passé après plusieurs tentatives. Peut-être à cause de la présence de smileys ou du nom d'un petit moustachu allemand agité du ciboulot des années 1930-40... Du coup je l'ai remplacé par le nom de son mouvement politique et mis les smileys en signes de ponctuation. On verra bien.
Je reprends donc mon message ici, en l'étoffant quelque peu au passage:

C'est relativement peu connu chez nous, mais il a existé d'importantes minorités germanophones, parfois localement majoritaires, disséminées dans presque toute l'Europe centrale et orientale (jusque sur les bords de la Volga !) depuis l'époque médiévale jusqu'à la fin des années 1940.
Du XIIIe au XVIIIe siècles, ils étaient le plus souvent sollicités par les souverains locaux (polonais, hongrois, valaques, russes, voire même autrichiens ou allemands) pour dynamiser l'économie locale (en densifiant la population d'une région ou en attirant des personnes ayant des savoirs-faire recherchés) et/ou pour s'appuyer sur une élite de confession catholique (cas de la Transylvanie en Roumanie actuelle, alors soumise au roi catholique de Hongrie ; la population roumanophone déjà sur place étant, quant à elle, majoritairement orthodoxe à cette époque).

C'est d'ailleurs leur présence pluriséculaire dans ces régions d'Europe qui alimente le pangermanisme de la fin du XIXe siècle et de la première moitié du XXe, dont le nazisme est l'une de ses manifestations, avec son projet de conquête et de colonisation d'un vaste espace vital à l'est de l'Allemagne.

Une part non négligeable de ces habitants germanophones, ayant pour certains simplement de lointaines origines allemandes, a été expulsée à la fin de la Seconde Guerre mondiale (principalement vers l'Allemagne, alors que beaucoup n'y avaient jamais mis les pieds auparavant) par les différents régimes satellites mis en place par l'URSS de Staline après sa victoire et qui voyaient en eux, à tort ou à raison, des pro-nazis. Il est vrai que le régime nazi avait souhaité les intégrer au Grand Reich allemand, les considérant comme de véritables Aryens, même lorsqu'ils avaient, pour une partie d'entre eux, perdus l'usage de la langue allemande.
La Roumanie est le seul pays à ne pas les avoir expulsés massivement, bien qu'une part importante a été déportée dès 1944 en URSS et à partir de 1946 en Allemagne de l'Est pour y être soumis à des travaux forcés en guise de réparation de guerre dues à l'URSS (la Roumanie ayant été l'alliée de l'Allemagne pendant la guerre, afin de récupérer la Moldavie conquise par Staline en 1940 et abattre le communisme). Finalement, les survivants ne seront autorisés à rentrer chez eux qu'entre 1948 et 1952.
Néanmoins, beaucoup ont émigré vers l'Allemagne de l'Ouest pendant la Guerre froide, le régime communiste roumain les autorisant à partir à condition de verser une taxe équivalent au prorata de leur niveau d'études.
Enfin, une dernière vague migratoire, là aussi pour des raisons économiques, vers l'Allemagne (réunifiée cette fois-ci) à partir du début des années 1990 (suite à l'effondrement du bloc de l'Est) a achevé de faire chuter leur nombre, en Roumanie, à quelques dizaines de milliers aujourd'hui, alors qu'ils étaient près de 800 000 au début des années 1940.

Du coup, ça n'est pas complètement impossible, même encore de nos jours, de trouver un autochtone ayant un nom de famille à consonance allemande (voire aussi le prénom) "au fin fond de la Roumanie" ;-)
Pour ce qui est de Capcom, je ne pense pas qu'ils connaissent bien le background historique de la région, mais dans le roman Dracula de Bram Stoker, les noms des lieux sont donnés en allemand et non en roumain (la Transylvanie appartenant alors à l'Empire austro-hongrois dont l'élite à Vienne, parlait allemand). Or, avec le succès international de ce roman, c'est devenu une sorte de cliché dans la culture populaire, de mettre des noms allemands dans presque toutes les œuvres de fiction se déroulant en Roumanie avec des vampires.

PS: En espérant ne pas avoir été trop soporifique et hors-sujet pour mon premier message sur le site (-_-;)


Portrait de Sebijy

Citation:
Peut-être à cause de la présence de smileys
Je te confirme, c'est les smileys :)


Portrait de SilentHill

Il fait fait bien une réf à Breaking Bad quand il dit " Dites mon nom "


Portrait de OkamiJ

Nan mais Heisenberg de base c'est le chimiste d'Hitler, c'est pas un truc inventé par Breaking Bad...