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Les micro-ordinateurs japonais : NEC PC-88 et PC-98, Sharp X1, Fujitsu FM Towns...

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Les micro-ordinateurs japonais : NEC PC-88 et PC-98, Sharp X1, Fujitsu FM Towns...

Il ne me semble pas avoir vu de topics sur le sujet : les ordinateurs japonais d'une manière générale dans les années 80 et 90. Sauf quelques topics sur les PC japonais du standard MSX, voire sur le X68000, mais ça s'arrête là on dirait.

Depuis quelque temps, je m'y intéresse vraiment au point d'avoir commencé à me plonger dedans, mais ça s'est vraiment fait progressivement.


NEC PC-8801

Déjà, j'ai fini par réaliser il y a quelques années que quand j'étais gosse, j'avais joué sans le savoir à un jeu sorti à l'origine sur ces ordinateurs japonais et qui a été carrément mon tout premier RPG : Super Hydlide sur Megadrive. J'ignorais qu'en fait, quand j'étais gosse, j'étais en train de découvrir le RPG pour la première fois et de jouer à l'un des plus vieux représentants de l'Action-RPG, qui sonnait déjà très "anachronique" (du point de vue d'un Européen découvrant le jeu à partir de 1991) par rapport à ce qui pouvait sortir sur Megadrive ou Super Nintendo. En effet, le jeu d'origine s'appelle Hydlide 3 et il était sorti d'abord sur PC-88 et MSX (à peine un mois d'écart entre les deux versions) vers fin 1987 (uniquement au Japon), avant de connaître bon nombre de portages sur d'autres ordis (Sharp X1, Sharp X68000, PC-98) et sur consoles (Famicom uniquement au Japon, puis Megadrive en 1989 au Japon, en 1990 aux Etats-Unis et 1991 en Europe).


A gauche : jaquette Megadrive PAL ; à droite : version PC-88

Parallèlement à ça, je me suis de plus en plus intéressé à la PC Engine, j'y ai découvert un certain nombre de jeux qui m'ont beaucoup plu, comme les deux premiers Ys. Mais au départ, je n'avais pratiquement aucune idée du "passif" de la console, de son constructeur NEC, des développeurs qui bossaient dessus et des jeux qui étaient sortis dessus, mis à part le fait que la console avait accueilli bon nombre de jeux liés au monde de l'Arcade. Et bien, il n'y avait pas que ce lien avec l'Arcade : la PC Engine était aussi l'héritière des PC japonais (et en particulier de ceux des gammes NEC comme le PC-88 ou PC-98), avec des jeux maintenant relativement "connus" (toute proportion gardée) comme les trois premiers Ys ou Snatcher, plus d'autres jeux dont je n'avais jamais entendu parler avant car pour la plupart restés cantonnés au Japon (les Dragon Knight, Steam Heart's, Popful Mail, et j'en passe).

Et puis, tout de même : l'intro de Ys 2 sur ces ordis japonais de l'époque, pour 1988, ça devait en jeter (on n'avait pas ça, à la même époque, sur NES ou Master System) !

De plus, je me suis également de plus en plus passionné pour le studio Falcom et ses jeux, découvrant au fil du temps que ce sont de véritables dinosaures du RPG au même titre que Squaresoft, Enix ou Atlus, et qu'ils ont été vachement importants pour la construction du RPG japonais et en particulier de l'Action-RPG, mais que ça avait commencé sur ces ordinateurs japonais. Par ailleurs, il y a au moins dix ans, j'ai découvert et beaucoup aimé Faxanadu sur NES, mais encore inconscient de son "passif" : une sorte de "portage" réalisé en 1987 (sorti en Europe en 1990 et aux Etats-Unis en 1989) par Hudson Soft, qui s'est ensuite transformé en un jeu complètement différent du jeu d'origine Xanadu en simplifiant considérablement ses mécaniques RPG tout en renforçant la partie action/plate-forme pour l'adapter à un public console (le nom "Faxanadu" fusionne en réalité les noms "Famicom" et "Xanadu"), jeu d'origine qui avait été conçu en 1985 par... Falcom, décidément, encore eux, et apparemment il avait été assez important au Japon au point de s'être vendu à 400 000 exemplaires là-bas et d'avoir influencé l'Action-RPG.

Enfin, ayant commencé à apprendre quotidiennement le japonais depuis un peu plus de deux ans, c'est également une motivation supplémentaire à découvrir tout ça, galvanisé par la levée progressive de la barrière de la langue qui m'empêchait complètement de découvrir une grosse partie de leurs jeux (qui n'a pratiquement aucune chance de connaître des patchs de traduction même en anglais), surtout les jeux d'aventure et autres Visual Novels japonais qui prospéraient sur ces jeux. J'ai envie également de voir ce que des studios comme Squaresoft ou Enix avaient pu faire au départ avant la NES, et de découvrir d'autres studios vraiment méconnus chez nous pour n'avoir pratiquement conçu des jeux que sur ces ordis. Toutefois, ces ordis ont aussi accueilli des portages ou versions de bon nombre de jeux occidentaux sortis initialement sur les ordinateurs occidentaux qu'on connaît mieux.
Et un autre truc un peu "con" : mine de rien, j'étais également curieux de découvrir certains "Eroge", c'est-à-dire ces fameux jeux vidéo japonais "érotiques" (pour ne pas dire "Hentai" ou pornographiques), à force d'entendre dire que, malgré tout, il pouvait y avoir un vrai gameplay et/ou un vrai scénario intéressant qui n'étaient pas sacrifiés et ne servaient pas de "prétexte" à montrer des parties de jambes en l'air.

Bref, ça s'est vraiment fait progressivement, mais est venu un moment où je me suis vraiment senti "frustré", avec l'impression d'avoir les yeux fermés sur tout un pan de l'histoire du jeu vidéo qui m'échappait ; un pan de l'histoire qui, de toute façon, fait l'objet d'un gros "silence médiatique" mais qui peut toutefois se comprendre : la grosse majorité de ces jeux ne sont jamais sortis hors du Japon et sont injouables sans en comprendre la langue (pas tous non plus, j'y reviendrai sur ce topic). Avant l'émergence du "PC" tel qu'on le connaît aujourd'hui, le marché informatique était visiblement très segmenté, avec quantité de micro-ordinateurs propres à certaines régions précises du globe (et ne parlons pas des consoles).

J'ignore en revanche pratiquement tout des comparatifs techniques entre ces ordinateurs japonais et leurs contemporains occidentaux, ayant moi-même très peu de repères temporels et de connaissances sur l'histoire de l'informatique, donc je ne veux pas trop m'embarquer là-dedans et dire des bêtises (c'est vachement compliqué quand même, je trouve, j'ai du mal à m'y retrouver). Le seul truc que j'ai cru voir, c'est que ces ordinateurs japonais avaient peut-être une résolution plus importante que les autres à cause de leur écriture à base d'idéogrammes (leurs fameux "kanji") qui demandait une meilleure résolution que pour afficher notre alphabet (je le vois bien avec les jeux 8 bits : c'est une "souffrance" pour lire l'écriture japonaise par rapport à l'écriture occidentale), mais à vérifier quand même (et autrement je n'ai aucune idée de comparaison en ce qui concerne le nombre de couleurs affichées, le rendu sonore, le CPU...).

Du coup, j'avais aussi envie de parler de ces jeux sortis sur un topic qui "centralise" un peu tout ça (et qui ne risque pas de connaître un gros succès avec beaucoup de pages qui enfouissent les vieux messages :-p ), plutôt que d'écrire de longs retours qui risquent de se perdre très rapidement dans des topics plus généralistes. Par contre, je me suis dit que ça ne sert à rien de faire un topic par machine, du genre "Le topic PC-88", "Le topic PC-98", "Le topic Sharp X1", "Le topic Fujitsu FM Towns", et j'en passe, donc je me suis dit qu'il valait mieux parler de tout ça ici (de toute façon, je sais très bien qu'il y aura très, très peu de réponses et de gens intéressés ^^).

Edité par Rudolf le 05/02/2021 - 20:02

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Re: Les micro-ordinateurs japonais : NEC PC-88 et PC-98, Sharp X1, Fujitsu FM Towns...

J'ai terminé il y a quelques jours mon tout premier jeu PC-98 : Steam Heart's.

Pour ceux qui ne le savent pas, le PC-98, par NEC, fait partie de tous ces PC japonais restés cantonnés au seul territoire japonais, ainsi que tous les jeux qui tournent dessus. J'ai un peu galéré pour trouver et faire fonctionner un émulateur correct, sachant que la documentation sur l'émulation PC-98 ne court pas des rues dans le web occidental. Toutefois, je me suis rabattu sur l'émulateur "Neko Project 2" (pour ceux qui ne le savent pas, "Neko" veut dire "Chat" en japonais), mais même là il a fallu que je bataille un peu car :
- il y a un certain nombre de petits réglages à faire, dont un consistant à changer la fréquence du CPU afin de faire fonctionner tel ou tel jeu ;
- la plupart des jeux sont sur support disquettes (plus rarement sur disque dur ou CD), et on parle de jeux qui tiennent parfois sur cinq disquettes comme celui dont je vais vous parler, ce qui demande très régulièrement en cours de partie de changer de disquette (je n'ai pas tout compris d'ailleurs, parfois c'est bizarre, je dois faire par exemple deux aller-retours entre une disquette A et une disquette B au même moment du jeu) ;
- il faut aussi comprendre les commandes de tel ou tel jeu : j'ai fini par comprendre qu'il faut utiliser la pavé numérique pour déplacer notre vaisseau ("8" pour monter, "2" pour descendre, "6" ou 3" pour aller à droite, "4" ou "1" pour aller à gauche, j'ai un peu galéré car j'aurais préféré pouvoir descendre avec la touche "5" plutôt que "2"), la touche "flèche gauche" pour tirer ou valider, et "flèche gauche" pour faire une esquive ou une attaque spéciale, mais j'ai mis du temps à m'y faire.

Le jeu en question est un shoot'em up réalisé par un studio appelé Giga, sorti sur PC-98 en 1994, puis porté sur PC Engine en 1996 et ensuite sur Saturn en 1998. Ces différentes versions ont leurs petites différences au niveau du gameplay et de l'histoire, mais dans l'ensemble le jeu reste assez semblable. Je me concentre donc sur cette version PC-98.

Alors, c'est un shoot'em up 2D à défilement vertical. Le vaisseau qu'on pilote dispose de deux armes primaires : celle de base qui est un canon à projectiles, et une autre qui est un laser. Ces deux armes peuvent être améliorées trois fois, pour que le canon puisse faire un gros tir dispersif ou que le laser puisse tirer des rayons de plus en plus rapprochés jusqu'à l'amélioration ultime consistant à tirer un laser continu. On dispose d'armes secondaires sous forme de modules : un lance-flamme, des tourelles, ou encore des "puces tête-chercheuse" qui se baladent sur tout l'écran et tirent des laser sur les ennemis. Bref, c'est très classique au niveau gameplay, à une subtilité près qui ne me semble pas si courante dans un shoot'em up : il est possible de faire une "ruée" (ou "dash"), ce qui est assez utile pour éviter plus facilement certains ennemis ou bien pour choper certains pouvoirs avant qu'ils ne disparaissent. A noter que si on porte une arme secondaire, on ne peut plus utiliser la ruée, car à la place on peut déclencher une attaque furie (suite à laquelle on perd l'arme secondaire, mais on retrouve la ruée). Par contre, si on chope une autre arme secondaire, elle remplace celle qu'on avait avant.

Un autre truc qui ne me semble pas si courant non plus dans un shoot'em up : on ne meurt pas en un coup car on dispose d'un bouclier qui nous permet d'encaisser un maximum de cinq coups, sachant qu'à certains endroits il est possible de récupérer des modules qui remplissent chacun une barre d'énergie du bouclier. De plus, les continues sont infinis, mais on n'a qu'une seule vie, donc si notre bouclier se vide, il faut recommencer au début du dernier niveau où on est mort.

Autrement, le jeu est constitué de sept niveaux, de facture assez classique : océan, forêt, usine, cosmos... Les ennemis en eux-mêmes ne présentent pas une originalité folle, entre les tout petits vaisseaux, ceux de taille moyenne, ou ceux de grande taille. Les ennemis balancent des projectiles qui sont souvent destructibles, sauf... les projectiles et laser de couleur rouge qu'il faut absolument éviter pour ne pas perdre un point de bouclier. Les niveaux eux-mêmes ont un déroulement très classique, avec un seul sens de défilement d'écran, et aucun obstacle environnemental à éviter.

Par contre, les boss sont très sympas, avec un chouette design Mecha pour la plupart, et demandant pour chacun une certaine tactique et un apprentissage de leurs attaques pour mieux les éviter et contre-attaquer.

Graphiquement, c'est correct sans non plus casser des briques, et les musiques en format "FM" sont assez entraînantes.

Sinon, le menu "Configuration" présente un certain nombre d'options intéressantes : mode de difficulté (entre "Easy", "Normal" et "Hard"), vitesse de défilement de l'écran (le jeu étant quand même assez dur, j'ai mis en "Easy" et j'ai choisi la plus petite vitesse de défilement, mais même là j'ai lutté pour le niveau final qui m'a demandé beaucoup d'essais ! ). On peut également décocher l'option "Graphic" pour ne pas afficher les cinématiques, afin d'avoir une expérience "100% shoot'em up", ce qui est un bon point. A noter aussi qu'il y a une option permettant de recommencer le jeu à partir du niveau de notre choix, mais à condition qu'on ait vaincu au moins une fois son boss.

Il y a également un mode deux joueurs coopératif, mais je n'avais personne autour de moi pour le tester avec moi.

Bref, sans être un grand connaisseur en shoot'em up, ce jeu ne me semble pas réinventer la roue, mais il a au moins le mérite d'être quand même accessible, progressif dans sa difficulté, assez fun avec de bonnes sensations (et la petite originalité de la "ruée" du vaisseau). Vers la fin, il y a des passages où ça défouraille sévère, c'est assez jouissif.

Je parlais de "cinématiques" et de "dialogues", car il y a effectivement un scénario dans ce jeu. Je dois avouer que, une fois n'est pas coutume, on a un shoot'em up qui brille par l'originalité et la finesse de son scénario, malgré un point de départ très classique de "virus" qui a contaminé l'humanité. On dirige deux personnages guerriers, semble-t-il frères et soeurs : le héros Blow et l'héroïne Falla. Ces deux héros ont pour particularité d'être immunisés au virus et de disposer d'un "sérum" permettant de guérir les personnages contaminées... personnes qui, étonnamment, sont toutes des femmes, chacune pilotant un vaisseau Mecha qu'on affronte à la fin de chacun des sept niveaux. le but des héros, c'est donc de sauver ces sept femmes devenues folles sous l'emprise du héros (et donc accessoirement pour sauver le monde, classique). Entre chaque niveau, le jeu nous raconte l'histoire et les "scènes de sauvetage" des filles sous forme de très jolies illustrations en "haute résolution" et en plein écran, certaines d'entre elles étant légèrement animées.

Durant chacune de ces sept "scènes de sauvetage", les deux héros Blow et Falla se chargent d'administrer un sérum aux filles infectées, selon un mode opératoire tout à fait singulier. Tout d'abord, fait étrange, mais apparemment le sérum ne fonctionne que si tous les personnages se sont entièrement dévêtus. Ce qu'on finit par comprendre, c'est que le "canal de transmission" et "l'orifice d'entrée" du sérum sont généralement cachés sous les vêtements des personnages, et qu'il est visiblement nécessaire que ce sérum de couleur blanche recouvre une bonne partie du corps des filles, ce qui justifie vraisemblablement le fait de se dévêtir entièrement. On remarque au passage que Falla, malgré toute sa féminité, dispose elle-même d'un joli "canal de transmission" du sérum, de bonne taille, mais comme pour celui de Blow, il est étrangement "flouté", pour une raison que je n'arrive pas encore à cerner (peut-être pour des raisons purement artistiques, c'est sûrement ça). Selon les cas, c'est Falla seule qui se charge d'administrer le sérum, parfois c'est Blow seul, mais pour les dernières filles, peut-être parce qu'elles sont plus infectées que les autres, Falla et Blow sont obligés de s'y mettre à deux pour la même fille, l'un administrant le sérum par la bouche, tandis que l'autre l'introduit dans l'orifice d'entrée habituellement caché sous les vêtements, adoptant toutes sortes de positions avec leurs corps. Ces scènes, très joliment illustrées en plein écran et en haute résolution, sont aussi l'occasion d'apprécier l'écriture remarquable des dialogues (mais que seuls ceux comprenant le japonais pourront comprendre et apprécier à leur juste valeur, ce qui est dommage car le jeu fait vraiment preuve de certaines audaces en terme de dialogue, avec des paroles cultes et très recherchées comme "Aaaaah", "ça vient", "c'est bon" ou encore "c'est chaud"). Quoi qu'il en soit, nos deux héros ont risqué leurs vies et ont fait beaucoup de sacrifices durant ces scènes de sauvetage de filles au départ particulièrement hostiles et réticentes à l'idée d'être sauvées, mais une fois que le sérum a agi, ces filles leur ont toutes été très reconnaissantes d'avoir reçu ce sérum qui leur a permis de guérir du virus, donc merci à eux pour leur mission, leur altruisme, ainsi que leur sens du devoir et du sacrifice !

Par contre, je m'excuse d'avance de ne pas pouvoir vous montrer des images de ces scènes de sauvetage, ce qui est regrettable étant donné leur qualité graphique. En effet, je ne sais pas pourquoi, mais je n'arrive pas à les trouver sur Internet ! Si j'avais su, j'aurais fait des captures d'écran pour pouvoir ensuite vous les partager, mais là, c'est trop tard, j'ai un peu la flemme de refaire le jeu juste pour ça. Du coup, je suis obligé de vous montrer uniquement des illustrations issues des versions PC Engine et Saturn, mais c'est bizarre, parce que ce ne sont pas vraiment les mêmes que celles que j'ai eues dans cette version PC-98. Bizarre, bizarre, vous avez dit bizarre ? Après, je le redis une fois, mais réellement, ces illustrations en "haute résolution" et en plein écran sont assez impressionnantes pour 1994, avec de jolis dessins et un bon design pour les personnages surtout féminins. Toutefois, là aussi je le redis, mais le menu "Configuration" permet de décocher la case "Graphic" si vous voulez faire tout le jeu sans voir ces cinématiques, ce qui laisse entendre que Steam Heart's est un shoot'em up qui a tout de même un certain intérêt ludique sans ces cinématiques (le jeu est assez bien fichu, amusant)... même si, quand même, ces illustrations que je suis dans l'impossibilité de publier ici, montrent que le jeu cache une certaine... ah, je ne trouve plus le mot, une certaine... ah, "profondeur", voilà, c'est ça !

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Re: Les micro-ordinateurs japonais : NEC PC-88 et PC-98, Sharp X1, Fujitsu FM Towns...

Ta essayez de regarder à partir de longplay ou gameplay sur youtube pur certaines capture d'images au pire ?

Sinon demain je vais lire ton sujet et te donnerait mon point de vue .

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Re: Les micro-ordinateurs japonais : NEC PC-88 et PC-98, Sharp X1, Fujitsu FM Towns...

Bah, vu qu'il s'agit de scènes à caractère "porno" (bon, ce n'est pas non plus choquant à mon goût, honnêtement ça reste assez bon enfant et "esthète", il n'y a pas de truc horrible et dérangeant comme dans d'autres Hentai, et les illustrations en plein écran sont réellement jolies), aucune chance de trouver ça sur Youtube avec leur censure.

Je n'ai pas essayé de voir s'il y avait des streams sur Pornhub, par contre. :-p
Mais même là, avec un jeu aussi "obscur" et "vieux" que celui-ci, ça m'étonnerait qu'on trouve des vidéos du jeu là-bas (d'ailleurs, je ne sais même pas si ça existe, des "streams de jeux pornos" là-bas ^^).

Les seuls trucs que tu verras sur Youtube, ce sont soit la version Saturn censurée de base, soit les versions PC Engine (déjà en grosse partie censurée) ou PC-98 mais sans les "cinématiques" justement (sinon, les vidéastes n'auraient pas pu poster leurs vidéos, et c'est assez facile à faire dans ce jeu car le menu "Configuration" nous permet justement de désactiver toutes les cinématiques pour que les niveaux s'enchaînent directement comme un pur shoot'em up Arcade).

Edité par Rudolf le 06/02/2021 - 02:07

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Re: Les micro-ordinateurs japonais : NEC PC-88 et PC-98, Sharp X1, Fujitsu FM Towns...

Ha ok !
Dommage parceque certains il a ya plein de truc je suis sur pour l'histoire jeu vidéo en lui même a archiver et qui est intéressent au-delà de l'aspect porn-game.

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Re: Les micro-ordinateurs japonais : NEC PC-88 et PC-98, Sharp X1, Fujitsu FM Towns...

Après, bon, on arrive quand même à trouver : disons qu'il faut aller dans des sites de type "hentai" pour trouver les illustrations de ces jeux. ^^

Sinon :

Vous avez sûrement déjà rêvé d'un jeu d'action/plate-forme 2D/porno (*) Hentai 100% lesbien, où on dirige des Mechas incarnés par des femmes qui luttent contre des groupes terroristes nucléaires (et essentiellement féminins) dans un monde post-atomique, en alternance avec de très longues phases narratives et illustrées en plein écran avec beaucoup de textes à lire. Mais si, vous au fond, avouez-le, que vous avez déjà de ça, dans vos rêves les plus fous... ok, d'accord, pas dans vos rêves normaux, uniquement les plus fous et que vous avez oubliés au réveil. Et bien, ça existe : un groupe de Japonais a concrétisé ce rêve inavoué pour vous en 1996, et en exclusivité (toujours aujourd'hui) sur PC-98 : il s'agit de Night Slave.

Pour vous décrire ce qu'est réellement ce jeu, je vous ai reconstitués la réunion de développeurs suite à laquelle le projet a été lancé :

"Hé, patron, j'ai une super idée ! On va faire un jeu calqué sur Assault Suit Valken dans le gameplay.
- Ok, mais c'est du déjà vu, donc il faut se démarquer.
- Alors, on va rajouter une petite composante RPG au niveau des armes qu'on peut faire évoluer en ramassant des bonus, façon Gradius.
- D'accord, mais ce n'est pas suffisant.
- Moi, patron, j'ai une autre idée : on pourrait aussi proposer un scénario à base de monde post-atomique, de complet planétaire et de groupes terroristes, n'oublions pas non plus les aliens et les colonies spatiales, tout ça raconté sous forme de cinématiques en images fixes, mais on va faire du Ninja Gaiden puissance dix avec beaucoup plus de textes et d'images qui seront en plein écran haute définition, comme un Visual Novel.
- Super, les gars ! D'autres idées ?
- Oui, moi : je propose qu'en plus de ça, on fasse de ce jeu un "Eroge", mais attention, on ne va pas faire comme les autres : pour se démarquer, dans notre jeu, tous les personnages principaux ou presque sont des femmes qui dirigent des Mechas, et on va proposer du Hentai 100% lesbienne, avec des scènes à deux ou à trois, certaines mignonnes et romantiques à l'eau de rose, d'autres plus dures avec des femmes emprisonnées et agressées sexuellement par d'autres femmes !
- Putain, mais c'est du génie, les gars ! Banco, on tient là un jeu unique qui ne ressemblera à aucun autre ! Mais attention, tout de même : faites un super gameplay, quand même, et proposez aussi une option pour désactiver toutes les cinématiques pour ceux qui ne veulent pas de porno lesbien. Et ça sortira uniquement sur PC-98, sans aucun portage, remaster ou remake, rien.
- Ok, patron ! "


Oui, elles sont aussi sadiques qu'elles en ont l'air.

Voilà, vous savez tout sur le jeu, je peux m'arrêter là. :-p

Bon d'accord, il y en a sûrement certains qui ne savent pas du tout ce qu'est Assault Suit Valken dont ils ont repompé le gameplay (je vous rassure, je ne connaissais pas non plus). Il s'agit d'un jeu d'action SNES où on dirige un Mecha qui est muni d'une sorte de jetpack temporaire pour pouvoir sauter plus longtemps (touche "X" pour sauter), qui peut faire des "ruées" (en appuyant deux fois de suite sur les touches "droite" ou "gauche" du clavier) et qui peut tirer avec son arme (touche "Espace" ou "Z") selon plusieurs directions (on change d'angle de tir en appuyant sur les touches "haut" ou "bas"). C'est un peu pareil dans Night Slave qui reprend cette base (on peut tirer dans 18 directions différentes, on utilise les touches "haut" ou "bas" pour changer d'angle de tir). Par contre, dans le menu "Configuration", j'ai viré le mode "Hold" pour mettre le mode "Free", car sinon, je trouvais le jeu difficilement jouable pour bien changer d'angle de tir et se déplacer en même temps (sachez aussi que la touche "Maj" permet de fixer l'orientation du canon quand on se déplace, ce qui peut servir, notamment durant certaines phases "shoot'em up" où la maniabilité avec les touches directionnelles "haut" et "bas" entre un peu en conflit entre le fait de monter ou descendre et le fait de changer d'angle de tir, donc c'est dans ces moments que la touche "Maj" peut être utile pour verrouiller le canon sur l'angle de tir désiré pendant qu'on décide de monter ou descendre, mais ça reste un peu délicat quand même).

Par ailleurs, dans Night Slave, on a une petite composante RPG : chaque début de mission nous laisse le choix des équipements (à la mission 1, on n'a encore aucun choix, il faut attendre d'avancer dans le jeu pour que notre QG fabrique de nouveaux équipements qu'on peut choisir) : arme principale (mitrailleuse, bazooka, laser...), arme secondaire (missiles, grenades, mines...), un accessoire (pour voler indéfiniment par exemple, ou bien pour être plus résistant aux attaques...). Là où c'est intéressant, c'est que ces équipements peuvent améliorer et gagner plusieurs niveaux (essentiellement deux niveaux, parfois un peu plus) : pour cela, il faut ramasser dans le niveau des capsules d'énergie rouge (en tuant certains ennemis ou en détruisant certains objets). En bas de l'écran, on a une jauge à la Gradius avec plusieurs icônes : "énergie" (pour restaurer la vie), "Gun" (pour améliorer l'arme principale), "Sub" (pour améliorer l'arme secondaire), "Shield" (pour avoir un bouclier qui peut encaisser une dizaine de coup), et "A.R.B." (qui déclenche une explosion générale visant tout l'écran).

En haut à droite de l'écran, on nous indique le nombre de capsules à utiliser pour gagner un niveau pour l'arme principale ou l'arme secondaire, sachant que quand on gagne un niveau, le niveau suivant nécessitera davantage de capsules. Par contre, on ne peut pas vraiment choisir où on veut utiliser la capsule : en effet, la première capsule mettra en surbrillance "Energy" toujours en premier, puis "Gun" quand on attrape une seconde capsule sans avoir utilisé la première, et ainsi de suite jusqu'à "A.R.B", donc si par exemple vous voulez améliorer "Sub", il faut attraper trois capsules et décider ensuite d'appuyer sur le bouton adéquat pour l'utiliser (touche "C"). On a aussi des choix un peu déchirants : faut-il que j'utilise la capsule pour me redonner de l'énergie, ou bien est-ce que je prends le risque d'attendre d'avoir plus de capsules pour améliorer plutôt mes armes ? Sachez que les améliorations et les niveaux gagnés sont PERMANENTS si vous parvenez à passer à la mission suivante.


Une petite phase "shoot'em up", pour changer : mes armes sont au niveau 3 max (en haut à droite), et je peux lancer la super attaque "A.R.B." si je veux.

Niveau améliorations, ça consiste non seulement à améliorer la puissance des armes, mais aussi leur cadence de tir, ou bien leur donner des effets additionnels (par exemple, les projectiles de la mitrailleuse se mettent à rebondir sur les murs et plafonds). C'est vital si on veut avoir sa chance contre les ennemis de plus en plus dangereux et les boss qui sont de vrais sacs à PV, ce qui est aussi un prétexte à explorer les niveaux (le chemin n'est pas toujours linéaire) pour trouver d'autres capsules.

Le jeu bénéficie également d'une sauvegarde automatique, sans système de vies limitées, mais si on meurt dans une mission, il faut se retaper la mission depuis le début. La mission échoue si on meurt ou bien si on rate notre objectif (par exemple soit parce qu'on a attendu trop longtemps à un moment donné, soit parce qu'on a tué une de nos compagnes de route). Le niveau de difficulté est "moyen" : ni trop dur, ni trop difficile, donc le jeu est vraiment accessible avec juste ce qu'il faut comme niveau d'exigence pour ne pas rouler sur les ennemis (je suis mort généralement une seule fois dans chaque niveau, un peu plus dans un ou deux niveaux plus durs vers la fin).

Quand on termine le jeu, on a la possibilité de recommencer une nouvelle partie, ce qui débloque quelques petits trucs supplémentaires : mission bonus ou phase de jeu supplémentaire dans une mission existante, "débridage" de la mitraillette de base qui peut monter au-delà du niveau 3 jusqu'à au niveau 5, apparemment quelques armes bonus.

J'ai trouvé un scan de la notice du jeu qui m'a apporté quelques infos : https://www.gamingalexandria.com/pc98/Night%20Slave/Night%20Slave%20-%20Manual.pdf

Pour le reste, je l'ai déjà dit : on a BEAUCOUP de textes à lire entre les missions, joliment illustrés en plein écran, développant le scénario et la psychologie des personnages ainsi que leurs relations, et avec pas mal d'illustration à caractère "pornographique" (*) où vous ne verrez pas autre chose que des lesbiennes (sauf un moment particulier, mais disons que même là ça reste un peu "hors-champ") ou à la limite une femme seule en train de se masturber, mais dans les options de l'écran-titre, vous pouvez choisir de désactiver totalement les cinématiques en images fixes.

En fait, l'histoire tourne vraiment autour d'un groupe terroriste appelé "Slave Dog" qui cherche à se procurer diverses armes nucléaires et certains vestiges de la "dernière catastrophe" qui s'était produite vingt ans plus tôt (une guerre nucléaire mondiale qui avait ravagé le monde juste après la fin de la Guerre Froide, suite à divers conflits territoriaux et religieux). L'héroïne Rei qu'on dirige fait partie d'une organisation non gouvernementale appelée "Steel Fox", travaillant avec une société high-tech appelée "Neo Logic" (qui fournit tout le matériel et en particulier ces espèces de Mechas), et qui mène une opération appelée "Night Slave" de contre-offensive pour lutter contre les Slave Dogs. Je n'ai pas compris tous les détails, mais il y a toutes sortes de complots menaçant "l'équilibre des forces" entre les quatre "pays" qui ont été refondés après la guerre nucléaire ("Pan Americana", "Euro Africa", "Asia", et "Russian"), d'enlèvements (comme la fille du président de "Russia", ou bien une physicienne en nucléaire), sans compter que la société Neo Logic a peut-être des choses pas très nettes à cacher et semble avoir pour ambition de fonder une colonie spatiale...

Et parallèlement à la grande histoire, le scénario nous immerge dans la vie des personnages du jeu, leurs ébats amoureux entre filles, leurs déclarations et tourments amoureux, leur passé. Parfois, l'histoire des personnages rejoint la grande histoire, à l'image du personnage d'Erika qui travaille chez les Slave Dogs et qui est confrontée à l'héroïne Rei : il s'avère qu'elles se connaissent car elles avaient été élevées ensemble comme des soeurs (sans l'être biologiquement), et qu'il s'est passé des choses dans le passé qui font qu'elles se sont perdues de vue (je n'ai pas tout compris malheureusement à cause de la langue), mais qu'il y a quand même quelque chose entre elles au point qu'Erika est tiraillée entre l'amour qu'elle ressent pour son "ennemie" Rei et son devoir en tant que membre des Slave Dogs. Certaines filles seront enlevées et/ou subiront divers sévices sexuels de la part les deux soeurs un peu sadiques bossant pour les Slave Dogs.


Erika, la "méchante" un peu tragique du jeu, avec ses états d'âme et ses sentiments amoureux envers l'héroïne Rei (qu'on aperçoit à gauche sur l'image un peu plus bas mais dont le coeur est déjà pris par une autre femme qu'on voit à sa droite).

En tout cas, j'hallucine de voir un mélange pareil, mais il faut avoir l'esprit sacrément tordu pour avoir des idées pareilles, c'est un truc de l'au-delà ! :-p

Mais attention, le jeu est fluide et pas vilain (les musiques, quant à elles, sont assez moyennes, mais certaines sont quand même très sympas, on a même un "sound test" dans les menus), très bon et bien pensé dans son gameplay évolutif, avec un effort de variété dans les phases de jeu (on a même des petites phases un peu "shoot'em up" vers la fin, quand notre Mecha peut voler indéfiniment). C'est même assez impressionnant et intense par moments (ça défouraille un max, genre le niveau de l'attaque de la ville avec tous ces chars d'assauts et croiseurs militaires aériens qu'il faut défoncer, et certains boss ont une belle taille également ! ). Et pour ce que j'ai compris du japonais, l'histoire est sympa ainsi que les personnages dont on découvre la psychologie (histoire un peu triste vers la fin, quand même, on s'attache malgré tout à certaines d'entre elles).

En fait, je suis quand même en train d'halluciner, avec ces "Eroge" qui est un "genre" que je découvre pour la première fois (il y a une semaine, c'était avec Steam Heart's, toujours sur PC-98, mais là, Night Slave ne joue pas du tout dans la même catégorie car on est un bon cran qualitatif au-dessus) : je n'aurais jamais cru que ça pouvait cacher des jeux intéressants y compris dans le gameplay, c'est fou. C'est au-delà de ce que j'imaginais, c'est une vraie découverte pour moi. Ca change vraiment la vision que je pouvais avoir des "jeux vidéo érotiques", mais en même temps, c'est là que je me dis que le monde du jeu vidéo reste quand même assez "prude" (voire "puritain") et hypocrite à ce sujet : alors, jouer à un jeu violent où on défonce la tête des gens à coups de fusil à pompe et qu'on les torture, pas de problème, ça passe, mais alors un jeu où on voit des gens tout nus faire l'amour et faire certaines pratiques sexuelles, là non plus, il ne faut pas, ça ne passe pas. Après, je pense que Night Slave reste malgré tout un OVNI qualitatif même parmi les autres Eroge en ce qui concerne le jeu d'action, car de ce que j'ai cru comprendre, les meilleurs Eroge sont essentiellement des jeux d'aventure/Visual Novel et pas trop des jeux d'aventure, mais quand même : ce qui est anormal, ce n'est pas qu'ils aient fait un jeu pareil, mais plutôt que ce soit aussi "tabou" et qu'il n'y ait pas plus de jeux comme ça avec un bon niveau qualitatif.

(*)Ca reste du porno assez "soft", quand même, je n'ai pas trouvé le jeu choquant à ce niveau-là ; il y a juste une ou deux scènes un peu plus dures avec certaines femmes enlevées qui sont malmenées sexuellement par d'autres femmes, mais ça reste raisonnable sans trop en faire au niveau des illustrations.

Edité par Rudolf le 12/02/2021 - 00:30

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Re: Les micro-ordinateurs japonais : NEC PC-88 et PC-98, Sharp X1, Fujitsu FM Towns...

Mais c'est "Cybernator "Assault Suits Valken

C'est une tuerie se jeu ! par contre bon j'ai pas encore tous lu de ton sujet je suis en trin de le faire là je te laisse juste vite fait se petit avis sur cybernator car c'est un jeu qui à l'époque j'ai fait fait et re-fait c'est un excellent jeu vraiment je l'ai jamais fini super chaud (pour moi ) mais j'ai pris un plaisir dingue dessus personnellement !

EDIT : au tant pour moi je confond !
le jeu night slave en tous cas mon dieux je suis fan je poste un petit gameplay que j'ai trouver parce qu’il mérite ça me ferait acheter le NEC-PC98 limite juste pour lui si j'avait l'occasion XD

La bande son de Night Slave à l'air énorme sincèrement !
Alors c'est carrément dans le style Cybernator effectivement. Personnellement les graphismes, sprites du jeux, je l'ai trouve mais super ! Je suis vraiment fan franchement ma mission aujourd’hui pecho l'émulateur PC98 et Night Slave direct.
Après j'aime beaucoup le HUD de Night Slave comment c'est fait, c'est ni trop charger ni trop vide .
Un truc que j'ai kiffé c'est de voir aussi les balles des armes virevolté à chaque fois qu'on tire, c'est super bien détaillé pour l'époque , non vraiment gros gros kiff.

Bon sinon j'ai poster quelque jeux du PC98 avec tous ça .

RUDOLF merci pour la super trouvaille et la découverte super sujet really !
(PS) Je partage se petit lien qui est juste une merveille pour télécharger les OST. Super site
link of Site download OST divers:
https://downloads.khinsider.com/game-soundtracks/album/night-slave-pc-98

Vidéo sympa en US par contre mais qui parle du SHARP X6800 très intéressent aussi .


night slave NEC-PC98

JEUX PC98

Virgin Angel (PC-98) — Gameplay Showcase (ヴァージンエンジェル)

1H58M dite vous pour l'époque, finir un jeu comme celui là , en 1h 58min en gros c'était pas mal pour l'époque ! Et encore là, le mec connait surement tous le jeu pour justement pouvoir le finir dans un lapes de temps regardable donc le jeu doit être vraiment a sais long je pense pour un jeu PC98.

[PC 9801] Totsugeki Mix - Longplay

[x68000] Gun Barrel - demo ( Avancé à 00:53 )

Celui ci est particulièrement stylé et original vraiment ! vous en jugerez par vous même !

Briganty: The Roots of Darkness - PC-98 Gameplay #1 (Roland SC-55)

Et pour finir une petite OST que j'affectionne j'aime bien le morceaux voila good listen
Briganty: Roots of Darkness (PC-98) OST Coda "Briganty" Yamaha YM2608 OPNA Speak Board version

Edité par teknosonorious180 le 01/03/2021 - 16:05

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Re: Les micro-ordinateurs japonais : NEC PC-88 et PC-98, Sharp X1, Fujitsu FM Towns...

PC-98 cover art

Developer(s) Giga
Publisher(s) TGL
Platform(s) PC-98, PC Engine CD-ROM² System, Sega Saturn
Release PC-98
JP: March 15, 1994
PC Engine
JP: March 22, 1996
Sega Saturn
JP: September 23, 1998
Genre(s) Shoot 'em up, eroge
Mode(s) Single-player, cooperative
https://en.wikipedia.org/wiki/Steam-Heart%27s


C'est le jeu que RUDOLF à fini pour se qui se demande comment est le jeu !
Steam Heart's ( スチーム・ハーツ) PC-98 Longplay

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Je vous met aussi un echantillons d'un mec lambda qui poste un son fait à partir du PC-98

The Legend of Xanadu風の伝説ザナドゥ - 風の伝説 (YM2608/OPNA)

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Je me doit aussi étant maintenant un fervent fan de NIGHT SLAVE ( mdr ) de poster l'OST

Night Slave OST

Edité par teknosonorious180 le 01/03/2021 - 15:39

Portrait de teknosonorious180
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Re: Les micro-ordinateurs japonais : NEC PC-88 et PC-98, Sharp X1, Fujitsu FM Towns...

Frenchement énorme "LE" Castelvania au féminin du PC-98.
Jugez en par vous même !

Rusty PC-98 Longplay [003]

Edité par teknosonorious180 le 01/03/2021 - 16:02

Portrait de Hito_Shura
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Re: Les micro-ordinateurs japonais : NEC PC-88 et PC-98, Sharp X1, Fujitsu FM Towns...

Ah excellent le jeu je connaissais pas du tout et les musiques sont stylés ... Donne envie d'y jouer

Bullshit !! ¯\_(´-ι_-`)_/¯
Le trailer de Silent Hill 2 remake pue la merde.

Portrait de Rudolf
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Re: Les micro-ordinateurs japonais : NEC PC-88 et PC-98, Sharp X1, Fujitsu FM Towns...

Merci pour les retours, car je suis bien conscient que je suis en train de parler de jeux super obscurs sortis sur des ordis japonais. :-)

Rusty, c'était déjà prévu que je le fasse, donc bientôt. J'avais aussi déjà prévu de faire Briganty très prochainement.

Quant aux jeux Falcom, j'ai prévu de faire le premier Dragon Slayer (mais je vais d'abord jouer à Adventure sur VCS, peut-être aussi un peu à The Tower of Druaga sur Arcade), Xanadu (pour l'occasion, je rejouerai également à Faxanadu sur NES), les trois premiers Ys, ainsi que Popful Mail (il faudra aussi que je me fasse la version Mega CD qui est, apparemment, assez différente). Il y a aussi les Dragon Slayer : The Legend of Heroes qui me tentent, mais je pense que je vais attendre d'être meilleur en japonais pour y jouer. J'envisage aussi de faire des Hydlide (je connais déjà bien le 3, pour l'avoir déjà terminé dans sa version Megadrive appelée Super Hydlide).

Enfin, il y a les quatre Dragon Knight qui me tentent également (la fameuse série de RPG érotiques, je sais que c'est le 4 qui est le plus réputé de la série mais qui est différent des autres).

Après, il y a les Visual Novels ou jeux d'aventure japonais, le plus souvent à caractère érotiques : certains me tenteraient bien comme Yu-No, mais là il faut que j'attende d'être meilleur en japonais (toutefois, ce jeu est dispo sur Steam dans une version traduite en anglais et qui rajoute le doublage des versions Saturn/Playstation, mais sans la censure de ces versions console).

Quant au X68000, je m'y pencherai aussi (ne serait-ce que pour le remake du premier Castlevania et qui était ressorti ensuite sur Playstation sous le nom Castlevania Chronicles).

Sinon, pour la confusion entre Cybernator et Night Slave, c'est normal, comme je l'avais évoqué dans mon petit test. :-)

Edité par Rudolf le 01/03/2021 - 17:40