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Et le classique dans tout ça !

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Re: Et le classique dans tout ça !

Mais quel est donc le chenapan qui efface les images que je poste ?
Et qui les efface par derrière, tel un couard, sans trace d'édition ?
Que veut-il ?
Que cherche-t-il ?
Quel est son projet ?
Qu'il parle !

Gerald Finzi

EDIT : Désolé, je reposte l'image de Finzi qui a été virée par le petit rigolo qui s'amuse à les effacer.

Edité par Depakote le 06/12/2020 - 11:38
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Re: Et le classique dans tout ça !

Joyeux Noël tout le monde ! Que cette fin d'année soit belle pour vous malgré tout et que l'année prochaine soit plus clémente que 2020 !

Une musique qui vous donnera de l'espoir :-)

Bonne écoute !

Edité par Pang Tong le 25/12/2020 - 03:50

"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)

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Re: Et le classique dans tout ça !

Ah merci mon cher Pang Tong, j'envoie aussi mes vœux au travers de cette Barcarolle qui me fait toujours frissonner et qui participe à entretenir la frêle flamme vacillante de l'espoir.

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Re: Et le classique dans tout ça !

Maurice Ravel - Trois extraits du recueil Ma Mère l’Oye, version pour piano à quatre mains interprétée par les Scott Brothers, avec en prime un très joli travail de Tom, l’un des deux frères, qui a réalisé dessins et animation.

Petit Poucet

Laideronnette, Impératrice des Pagodes

Les Entretiens de la Belle et de la Bête

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Re: Et le classique dans tout ça !

Le dernier mouvement du Concerto pour guitare et orchestre N°1 de Mario Castelnuovo-Tedesco

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Re: Et le classique dans tout ça !

Doreen Carwithen

* * *

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Re: Et le classique dans tout ça !

Puisque le Hooper disait aimer cette musique, je propose quelques versions de la Rhapsodie hongroise n°2 de Franz Liszt. Si c'est la numéro 2, vous vous doutez qu'il en existe d'autres, cela fera l'objet d'un autre poste.

Franz Liszt, pour faire simple, est le plus grand pianiste qui ait jamais existé. Cherchez pas, y a pas plus haut, c'est le virtuose par excellence. De son vivant, il déchaînait les foules au point de créer se qu'on appelait une "Lisztomania" : les femmes étaient folles de lui et il n'était pas rare qu'il change de femme comme il changeait de ville, du moins dans sa jeunesse. Il était une véritable rock star. Même s'il avait déjà entamé une carrière de pianiste virtuose depuis quelques années déjà, il se remit totalement en question lorsqu'il entendit jouer Paganini. Il décida alors de retravailler son piano de fond en comble pour devenir un homme nouveau. Mais Liszt est plus qu'un simple pianiste. C'est aussi un compositeur qui souhaite délivrer un message. Cette dimension est très importante pour comprendre le personnage. Virtuosité et poésie sont, dans l'œuvre de Liszt, combinées. Par exemple, la virtuosité est une manière de montrer la combativité de cette musique censée montrer le caractère hongrois.

Ce que Liszt voulu faire avec ces compositions, c'est de construire une épopée de la musique hongroise. Le titre de ce cycle n'est pas laissé au hasard, ce sont des rhapsodies dont Liszt serait le rhapsode. Elles portent la dénomination "hongroise" même si la réalité est plus complexe que ça. En réalité, le matériau utilisé en vue de l'élaboration de ces Rhapsodies n'est pas aussi hongrois que Liszt le croyait. Pour faire simple, la plupart des thèmes utilisés ont été composés par la petite bourgeoisie fin XVIIIe début XIXe si ma mémoire ne me fait pas défaut. Ces mêmes thèmes étaient souvent repris par des troupes de musiciens tziganes itinérants. Liszt, étant enfant, à beaucoup entendu de ces musiciens, ce qui l'a marqué au plus profond de lui-même. Petit détail intéressant, il s'est souvent comparé à ces musiciens nomades à cause de son mode de vie de pianiste qui parcourait l'Europe pour faire tous ses concerts virtuoses.

Ce cycle des Rhapsodies hongroises fut très important pour lui et il écrivit un livre entier pour expliquer ce qu'il se proposait de faire : Des Bohémiens et de leur musique en Hongrie. La réalité est un peu plus compliqué que ça, et ce n'est pas exactement lui qui a écrit ce livre, mais je ne vais pas m'y attarder ici. Tout ceci s'insère dans le contexte européen de l'émergence des Écoles nationales. Loin d'être anecdotiques, ces différents mouvements vont voir le jour aux quatre coins de l'Europe. La chose qu'il faut dire, c'est qu'ils ne sont pas à chaque fois synonyme de réussites, non pas sur le plan artistique, mais sur le plan historique. C'est le cas ici pour Liszt et son école de musique hongroise. Le but que s'était fixé le maître hongrois, à savoir créer une nouvelle école de musique hongroise, ne vit jamais jour. Si certains sont intéressés, je pourrais revenir sur cette question mais comme je ne pense pas que cela intéresse beaucoup de monde, je passe pour cette fois-ci.

Si vous écoutez cette Rhapsodie hongroise d'une manière quelque peu attentive, vous constaterez qu'elle est divisée en deux parties : une lente et une plus rapide. Rien n'est dû au hasard, c'est tout simplement parce qu'elle est basée sur le verbunkos, une danse hongroise de recrutement militaire. L'idée était de commencer doucement pour appâter plus facilement le gibier qu'on faisait "énervait" au moyen de la musique jusqu'à lui faire perdre la tête afin de l'enrôler plus facilement.

Je vous offre donc plusieurs versions de la même Rhapsodie.

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Bonne écoute !

Edité par Pang Tong le 15/01/2021 - 11:09

"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)

Portrait de Petit Ours
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Re: Et le classique dans tout ça !

Citation:
il se remit totalement en question lorsqu'il entendit jouer Paganini

Ahh oui le footballeur...

Spoiler

Elle est excellente celle avec Tom et Jerry. 35 millions de vues quand même. J'ai vu que la pianiste en question, Yannie Tan en avait fait d'autres avec Tom et Jerry.

Il y a une version avec Bugs Bunny aussi, fait apparemment un an avant:

Voici la version du niveau 'Wall of Sorrow' du jeu 'The End Is Nigh':

Il y a plusieurs versions ou morceaux de la Rhapsodie hongroise No.2 (Liszt 1847) dans le jeu (et d'autres compos de Liszt aussi). https://fr.wikipedia.org/wiki/The_End_Is_Nigh#cite_ref-:0_11-0

Voici un article qui parle de la musique classique utilisée dans le jeu:
https://www.nintendojo.fr/articles/editos/la-musique-classique-dans-the-end-is-nigh

Sinon voici deux playlists du jeu:

La première composée de 35 titres:
https://www.youtube.com/watch?v=z5untQunCCY&list=PLvLatRCmX9nVlzOVQoHu8cUqvpd1dw6ON

Et la seconde composée de 20 titres, mais accompagnée d'images de gameplay (un let's play même):
https://www.youtube.com/watch?v=VEyvmR6WIuM

Pour conclure, le générique de fin qui n'est pas du classique mais qui est tout aussi agréable à écouter:

TOPIC DES GAME AWARDS 2023

Portrait de Pang Tong
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Re: Et le classique dans tout ça !

Braaaavo !

Perso, quand je fais ce genre de vannes, je suis partagé entre la fierté et la honte. Sentiment très étrange mais quand même un peu réjouissant ^^

Aujourd'hui, un peu de Jean Sibelius (1865-1957) de qui il y a de très très belles choses à écouter !

Quelques "échantillons" gratuits :

Spoiler

Bonne écoute !

Edité par Pang Tong le 23/01/2021 - 09:34

"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)

Portrait de Pang Tong
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Re: Et le classique dans tout ça !

Je vous propose une seule œuvre aujourd'hui mais une œuvre de poids : Harold en Italie du compositeur français Hecto Berlioz (1803-1869).

À mi-chemin entre la symphonie et le concerto, cette œuvre pour alto et orchestre a une histoire assez sympathique. En gros, c'est Paganini qui, après avoir entendu la Symphonie fantastique de Berlioz, vient lui demander de composer une œuvre pour alto pour lui. Berlioz va accepter, et si le projet va différer quelque peu de ce qu'imaginait Paganini, qui refusera alors de la jouer trouvant l'alto pas assez présent, ce dernier changera d'avis à l'écoute de l'œuvre et en sera tellement bouleversé qu'il versera une somme énorme qui permettra à Berlioz d'éponger quelques dettes et de se mettre à l'ouvrage d'une nouvelle symphonie dédicacée au virtuose italien : Roméo et Juliette.

Le premier mouvement est une sorte de rêverie montagnarde emplie de mélancolie, de bonheur et de joie.

Le deuxième mouvement raconte la marche des pèlerins chantant la prière du soir.

Le troisième mouvement est une sérénade d'un montagnard des Abruzzes à sa maîtresse.

Le quatrième mouvement est une Orgie des Brigands. Souvenirs des scènes précédentes.

Bonne écoute !

"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)