Skip to Content

Qu'écoutez-vous en ce moment

Dernière contribution

6380 posts / 0 nouveau(x)
Modérateur
Pixel Boy
Portrait de Chuck Chan
Hors ligne
A rejoint: 2 septembre 2011
Contributions: 4889
Re: Qu'écoutez-vous en ce moment

J'avais besoin d'un p'tit coup de boost :

Portrait de Poupi
Hors ligne
A rejoint: 6 mars 2017
Contributions: 1085
Re: Qu'écoutez-vous en ce moment

Spoiler

Portrait de Poupi
Hors ligne
A rejoint: 6 mars 2017
Contributions: 1085
Re: Qu'écoutez-vous en ce moment

Spoiler

LINOTTE
Portrait de Antonius
Hors ligne
A rejoint: 28 septembre 2015
Contributions: 3586
Re: Qu'écoutez-vous en ce moment

Portrait de Trikounet
En ligne
A rejoint: 27 juillet 2016
Contributions: 4992
Re: Qu'écoutez-vous en ce moment

Black metöl :

Portrait de jeywip
Hors ligne
A rejoint: 4 septembre 2011
Contributions: 1187
Re: Qu'écoutez-vous en ce moment

@Depakote J'aime bien mais c'est un poil trop "linéaire" je trouve^^

Edité par jeywip le 29/09/2019 - 19:33
Portrait de Alexis88
Hors ligne
A rejoint: 11 octobre 2015
Contributions: 7622
Re: Qu'écoutez-vous en ce moment

Ahah Trikou, y'a des lignes excellentes !

Portrait de Depakote
Hors ligne
A rejoint: 8 janvier 2019
Contributions: 1199
Re: Qu'écoutez-vous en ce moment

@ Dark Personnality : Le son de synthèse (pour le thème d’ouverture de Policenauts) imitant une voix humaine chantée, et issu probablement de l’ancestrale banque de sons MIDI GM, m’a rappelé un autre jeu que j’avais sur Amiga, L’Arche du Captain Blood, qui utilisait pour l’écran-titre un extrait du morceau Ethnicolor de Zoolook, le dernier album marquant de JM Jarre, à mon sens, avec Oxygène, Équinoxe et Les Chants Magnétiques. Le concept et l’originalité de cet album, Jarre avait bossé avec un ethnologue afin de se constituer une sonothèque de voix venant de peuplades du monde entier. Après quoi, il avait sélectionné les phrases qui le touchaient le plus, puis les avait intégrées et traitées dans la Rolls du sampleur de l’époque (1984), le Fairlight, une machine qui comprenait un clavier-piano (voire deux), une unité centrale, un moniteur monochrome avec clavier Azerty et crayon optique. Cet ordinateur-instrument coûtait un bras. Laurie Anderson, Kate Bush, Peter Gabriel, Art of Noise, Yello, entres autres, l’ont utilisé, mais jamais le Fairlight n’a été aussi bien exploité que dans Zoolook, Jarre l’a poussé au maximum de ses capacités.

Le Fairlight CMI

Du coup, je mets sous balise le morceau en question. De 7:00 à 7:45, on entend la cellule qu’avaient choisie les dévs pour l’écran-titre de Captain Blood. Si certains d’entre vous n’ont jamais écouté Ethnicolor en entier, y a vraiment des passages qui donnent le frisson. Rien que le barrissement du début, suivi du sample de voix féminine jouant le thème mélodique à 1:29, donne le ton ; ou encore, à 5:10, après la grosse pièce de viande wagnérienne, la retombée sur cette ambiance animalière nocturne en arrière-plan, mêlée aux nappes de synthé à la Oxygène, peut-être l’endroit où les samples de voix indigènes sont les plus émouvants.

Ethnicolor

@ Doki : Merci pour cette splendide ballade du poor lonesome cowboy. Max Richter a encore assuré. Entre ses OST et ses oeuvres persos, le mec prolifère sans déchets. Il vit un vrai moment de grâce. Pourvou que ça doure !

@ Chuck Chan : T’as mis le feu avec les Strokes ! Allez, one more !

The Strokes

@ Poupi : Après l’entrée en matière des percus (sur le Mancini), quand se posent les cordes à 0:20, et qu’elles répètent deux fois ce qu’elles ont à dire, tout est dit. Et on a beau réécouter 10, 20, 30 fois ce passage, à chaque fois, chair de poule. On est dans la sophistication la plus pure et idyllique. Merci à toi pour ce shoot de morphine. Cela rappelle le morceau Shadow of Love de Les Baxter, notamment l’envolée des cordes à 1:45, mais avec la griffe Mancini en moins. Pas la même classe, quoi :

Les Baxter - Shadow of Love

@ manu : Trop linéaire ? Oui, pas faux. Mais sans vouloir justifier la démarche de Funeral Suits, c’est en adéquation avec les paroles : « Teach me how to feel and how to scream and recreate (...) Oh I’m a machine. I’m a machine. I’m a machine that sends the color to your head. I’m a machine that sends the colour to your heart. I’m a machine that sends the colour to you. » D’où l’aspect machinique. Ceci dit, je conçois parfaitement que la linéarité musicale puisse laisser froid. C’est le risque. Et les paroles n’excusent en rien ce ressenti. Pas de blème, manu.

@ Trikounet : Euh... justement, trop linéaire le morceau de Pénitence Onirique.;-)

We are strangers
With familiar faces

Portrait de Trikounet
En ligne
A rejoint: 27 juillet 2016
Contributions: 4992
Re: Qu'écoutez-vous en ce moment

@Depakote : linéaire ? Boarf, ça reste un truc de plus dans la grande famille du black. Mais c'est cool je trouve.

Sinon j'ai ça :

Edité par Trikounet le 30/09/2019 - 17:09
Portrait de Depakote
Hors ligne
A rejoint: 8 janvier 2019
Contributions: 1199
Re: Qu'écoutez-vous en ce moment

Ah ouais ! C’est NETTEMENT pas le même niveau. Tu nous as mis là une de ces machineries qui sert à mesurer le taux intime de mélancolie, les intermittences du cœur, les mouvements du sang. Le son des guitares est ciselé. Défait et lunaire, à travers les brumes, le chanteur essaie de prendre congé de ce climat tumultueux, du moins c’est ainsi qu’on peut interpréter les belles phases de repos instrumentales ; il veut renaître à une autre vie, une vie où il pourrait exister selon le roman qu’il s’est inventé, mais il retourne dans la tourmente, s’acharne, lutte en hurlant ‒ quoi ? Un désamour obstiné ? Le malaise d’un homme qui n’est pas lui, avec qui il voudrait rompre, mais auquel il ressemble de plus en plus ? En tout cas il se bat. Et, en apprenant à haïr ce double, on se demande quelle part obscure de lui-même il va ensevelir à la prochaine halte. Bientôt l’orage aura raison de lui. Brumes et pluies. Goût du naufrage. Affinités puissantes avec la nuit, les nuits sans lune, ces nuits où l’on croit se heurter à des rivaux en face desquels on se sent désarmé et qui ne sont autres que nos propres fantômes.

Merci, Trikounet, pour ce morceau. Les guitares, encore une fois, sont superbes ! L’ingé-son a peut-être mis un poil trop de reverb sur la caisse claire (elle sonne « live », un peu en dehors du mix), mais c’est vraiment détail, une compo comme celle-là met au tapis l’auditeur chichiteux, lui fait fermer sa mouille et le renvoie au vestiaire. De la belle ouvrage. Encore merci à toi. :-)