Ma puce de 4 ans à été voir le Roi Lion aux cinéma cette après midi ,
elle avais vu le dessin animée qui étais passée sur M6 il y a qu'elle que jours qu'elle avais adorée ,
Niveau films elle a l'air d'avoir beaucoup aimée , Elle m'a dit que c’était presque identique aux dessin animée hormis qu'elle que changement ^^ .
Perso les voix me dérange , J'aime pas du tout la voix de Djamel pour celle de timon , et les musique version remake
j'ai pas accrochée .
Sinon comme beaucoup je recommande de quoi découvrir ou redécouvrir ce chef d’œuvre version films .
Rien sur Spider Man: Far from Home ?
Parce que je l'ai enfin vu.
j'ai kiffé ▼▲
l'utilisation générale de l'humour, soigneusement éparpillé dans le film, et pas étalé à l'arrache comme dans GotG 2 ou Deadpool.
Mention spéciale au moment où Happy essaie de balancer un bouclier façon Cap'.
Tom Holland... il y a quelques jours j'écoutais un podcast de France Inter sur Spider-Man (excellente émission, je recommande) dans lequel un invité disait que Tom Holland avait Peter Parker dans la peau, et après avoir vu ce film... bah on a plutôt envie d'être d'accord quand même! Comme Fred & Seb l'ont dit, c'est davantage un film sur Peter que sur Spidey, et Holland fait le taf, que demander de plus.
Jake Gyllenhaal! Toujours dans un rôle de barjo, cette fois dans celui de Mystério, supervilain old school qui résonne étrangement juste dans notre monde de selfies, de rumeurs et de fake news... et qui de mieux pour interpréter un illusionniste que Gyllenhaal, comme une sorte de prolongement extrême de son rôle dans Nightcall ?
la version ado new gen de MJ, ça change et c'est bien.
alors ça va peut-être en étonner plus d'un mais c'est la 1ère fois que je me marre vraiment devant une scène post-crédit. Ces scènes devant lesquelles on reste souvent dans l'espoir de choper un maigre cliffhanger avant de se barrer de la salle, une raison de revenir pour la suite... là cette fois j'ai vraiment apprécié une "2nde fin" pour elle-même et pas pour le pseudo-suspense qu'elle est censée véhiculer. ça m'a fait marrer de voir que même dans cet univers rebooté, JJ Jameson avait toujours une moustache (mais une calvitie), était toujours au Bugle, et avait toujours une dent contre Spidey. Et cette scène est coupée pile au bon moment donc voilà, la cerise sur le gros gâteau à la crème.
j'ai moins kiffé ▼▲
les scènes de baston-illusion avec les gros golems là... c'est spectaculaire, assourdissant et on en retient pas grand chose... même si j'ai bien compris que ces scènes n'avaient pas vocation à faire avancer l'histoire, mais davantage à exposer les talents d’illusionniste de Mystério.
la version jeune de May... et Happy... j'y arrive toujours pas avec ces deux là. x)
la scène des "toast" de Mystério... autant cette scène est vachement bien amenée, autant cette façon d'exposer les faits au spectateur... mouais.
au global: un solide 7.5/10 pour cet épilogue qui referme la phase 3 du MCU entamée avec... ouais, nan, je déconne je m'y connais pas assez, c'est juste un bon Spider-Man. :p
@ Rudolf : Effectivement L'Aurore est un incroyable d'un point de vue autant technique qu'artistique
Sinon :
Souvenirs goutte à goutte de Isao Takahata
Cet immense monsieur de l'animation japonaise m'a administré une nouvelle claque après celle (bien plus magistrale il est vrai) qu'il m'avait balancé quand j'ai découvert son Tombeau des Lucioles l'année dernière. Ce film d'animation de 1991 raconte les vacances rurales et travailleuses d'une jeune Tokyoïte célibataire un peu insatisfaite de sa vie. Elle ne cesse de se remémorer ses souvenirs quand elle avait 10 ans dans les années 1960. Pendant ses vacances, elle va définitivement s'ouvrir à un monde rural en perdition en compagnie du jeune Toshio, lancé corps perdu dans l'agriculture biologique. Chez moi ça a fonctionné de la plus puissante des manières avec Takahata démontrant le magicien qu'il est pour nous montrer la poésie du quotidien (la découverte de nouvelles saveurs culinaires, un match de baseball inter-classe, les premiers émois amoureux) tout en expliquant ce que cela implique d'être une fille/femme dans le Japon de l'après-guerre. Son amour du monde rural a trouvé un profond écho en moi. Rajoutez à cela une direction artistique réaliste sublimissime pour le présent, un aspect solaire parfois proche de l'aquarelle pour le passé comme des techniques d'animation bluffantes et vous obtenez un long-métrage qu'il faut voir.
Le Roi Lion de Jon Favreau
Divertissement familial très efficace qui a littéralement scotché ma fille à l'écran tant c'est sublime. Techniquement, c'est le plus beau film d'animation en CGI photo-réalistes que j'ai jamais vu. C'est incroyable ce qu'ils ont réussi à accomplir, rien qu'à ce niveau le film est une expérience en lui-même. Après... Le scénario et les thèmes abordés restent les mêmes que le chef-d’œuvre de 1994. Je peux comprendre qu'on soit déçu mais moi j'avais accepté ça dès le départ. Le problème vient finalement de sa grande beauté chercher à imiter les animaux d'Afrique ce qui empêche de donner plus d'émotion aux visages et surtout enlève ce grande de folie qui faisait la différence dans l'oeuvre originale. Intéressant donc mais un cran en dessous.
Octobre de Sergueï Eisenstein et Grogori Alexandrov
Je découvre ce film culte après avoir visionné La Grève du même Eisenstein il y a peu. Evidemment que ça a vieilli mais cette volonté d'avoir le peuple comme personnage principal et l'utilisation du montage comme vecteur d'émotions offre une mise en scène très symbolique tellement en avance sur son temps. Après ça reste un film de propagande (Trotski prend cher) qui vaut finalement plus pour son aspect purement cinématographique que pour les messages qu'il délivre même si on est pas trop dans de la propagande puante malgré une certaine naïveté (genre Kerenski = Napoléon).
Les Visiteurs : La Révolution. Mortecouille est-ce donc aussi merdassié que ça ?
Attention spoils !
Suite direct des Visiteurs 2, où à la fin Godefroy et Jacquouille empruntent les couloirs du temps pour passer accidentellement de la modernité à l’époque révolutionnaire, les Visiteurs 3 démarrent sur un problème : les acteurs ont vieillis, et le film reprend strictement là où le dernier film s’était arrêté. Poiré invente donc une histoire de vieillissement accéléré des deux moyenâgeux due à… l’altération, l’abus de l’espace-temps ? On ne sait même plus, bref, les deux gugusses vieillissent d’une décennie par semaine environ, jusqu’à pourrir de malformation dans d’atroces souffrances messire ! Quid par contre de Jacquouillet, le petit petit petit fillot de Jacquouille et accusateur publique, qui dans le 2 était jeune à côté de Napoléon, et qui là dans le 3 a suivi l’âge de Clavier qui l’interprète à nouveau… Enfin, côté cohérence, Muriel Robin avait bien remplacé d’un film à l’autre, Valérie Lemercier pour le même personnage… C’est satanerie !
Le film n’est pas bon, il n’est pas merdique n’ont plus, il est moyen. Son principal défaut est qu’il est mal organisé. Un exemple parlant : Godefroy apprenant la décapitation de Louis XVI, veut comme tout bon noble qu’il est, délivrer le Dauphin (Louis XVII, pas Flipper) de la prison du Temple pour l’établir monarque. Il en parle plusieurs fois, d’ailleurs en allant sur les terres des Montmirail de cette époque, il persuade ses descendants d’aller sur Paris, lesquels iront loger chez le député Gonzague de Montmirail, plutôt que de fuir chez des parents autrichiens, tout cela pour aller chercher le gosse royal.
Alors, on pense que l’intrigue va tourner autour de ça, autour d’un plan de libération, que nenni que nenni ! Godefroy finit par oublier sa lubie, on ne sait pourquoi, et décide sur un coup de tête en apprenant l’existence de la Mère de Dieu, de retourner au plus vite à son époque grâce à son aide, alors qu’il n’est pas sensé savoir que sa vie dépend d’un compte à rebours, ni même qu’elle est l’espèce de fille de l’enchanteur. Comme si le film avait changé brutalement l’écriture de son scénario.
Du coup, une grande partie du long métrage se déroule uniquement dans un même immeuble, où très surprenant, le tout Paris y est logé ! Gonzague, Marat (avec Charlotte Corday je crois loul), Jacquouillet en ménage avec une autre Charlotte sœur de Robespierre, avec Marie-Anne Chazel en concierge sans-culotte, en couple avec certainement l’un des seuls noirs de la capitale de l’époque. Sus au sarrasin ! Ajoutez à cela Robespierre, Couthon, Saint-Just, Fouché, Collot d’Herbois qui viennent y taper l’incruste.
Deux personnages aussi sont un exemple de l’avortement de ce qui était posé au début du film, et qui par la suite tombent à la trappe. Une certaine Victoire Eglantine de Montmirail, qui nous est présentée comme étant une jeune noble, conservatrice et prête à se battre pour le maintien des privilèges, mais femme forte voire féministe disons-le. On pouvait penser qu’elle allait jouer un rôle important de femme émancipée, pas du tout, elle disparait complètement arrivée à Paris, et ne fait que gifler le personnage joué par Ary Abittan. Ce dernier également disparait à ce moment-là, et ne sert qu’à être habillé par la suite en arlequin en arrière-plan ; au début pourtant il est très mis en avant dans la scène de la prison. D’ailleurs malgré tout, c’est peut-être le seul comédien qui joue mal ici ; c’est un acteur jamais marrant pour moi.
Sylvie Testud qui interprète la sœur Robespierre est la féministe du film, pas drôle mais qui joue bien. Karin Viard est très bien aussi en Adélaïde de Montmirail, en plus d’être jolie dans sa toilette de l’époque, comme sa liseuse ou dame de compagnie (délire personnel, ne faites pas attention). Quant à Lutz et Dubosc, pas grand-chose à dire, étant relégués dans des seconds rôles.
Concernant le Maximilien de Robespierre, c’est toujours délicat de représenter un personnage historique controversé ; Nicolas Vaude bien qu’ayant quinze années de plus qu’avait l’original, s’en tire très bien. La réussite du film. Hourra pour le Bespierre ! On a un personnage froid, rigide, poli, menaçant, mais pas si méchant, pas trop éloigné de l’image que je m’en ai fait. Son ressort comique est d’avoir la chiasse due au boudin noir du sarrasin. Quel décalage !
Réno et Clavier font ce qu’ils peuvent. Jacquouille n’est marrant que pour le crottin dans la scène de l’auberge, et Godefroy comme je l’ai dit, est difficile à suivre. Ils restent sympathiques quand même.
La fin du film est précipitée, ou plutôt les dénouements avant que nos deux acolytes soient de nouveau transportés dans le temps sont trop rapides et torchés. Godefroy demande à Gonzague de perpétuer la race des Montmirail en allant fissa honorer sa ribaude, alors que dans le 1 :
Les autres de la famille se barrent, et quid du sort de Jacquouillet et de sa mission de retrouver le grand costaud et le petit qui pue ! Est-il guillotiné ?
À la fin nos deux héros se retrouvent sous l’Occupation. Dansons la gigue ! Avec tous les petits fillots et fillotes qui ressemblent à leurs aïeux des temps anciens, et tout ça n’étant qu’un prélude à une future suite… qui n’aura pas lieu au vu de l’échec commercial de ce film. C’est bon punissement !
Pour résumé, ce film est comme son gag du peigne, cadeau de Robespierre fait à sa sœur : téléphoné et qui termine dans les chiottes ! C’est diiingue !
Ah ok j'avais pas vu qui avais poster avant de tout lire,en tout cas tu ma bien fait sourire petit margoulin. ^^
D'ailleurs moi j'ai bien aimer le film je doit être l'un des seul LOUL, j'ai pas trouver ça pourri quoi.
Bon, gros achat de Blu-Ray de ma part ces trois derniers jours.
3 films que j'ai déjà vu :
- Memories of murder de Bong Joon Ho
- Ghost in the shell de Mamoru Oshii
- The Thing de John Carpenter
3 films que j'avais très envie de voir :
- Le Prince des ténèbres de John Carpenter
- M le Maudit de Fritz Lang
- Les 7 Samouraïs de Akira Kurosawa
Donc hâte de découvrir ou re-découvrir ces films ! ^^
Si certains d'entre vous ont un avis sur certains d'entre eux, n'hésitez pas, cela ne m'influencera pas dans mon avis final que je serai ravi de donner ici.
Souvenirs goutte à goutte de Isao Takahata
Cet immense monsieur de l'animation japonaise m'a administré une nouvelle claque après celle (bien plus magistrale il est vrai) qu'il m'avait balancé quand j'ai découvert son Tombeau des Lucioles l'année dernière. Ce film d'animation de 1991 raconte les vacances rurales et travailleuses d'une jeune Tokyoïte célibataire un peu insatisfaite de sa vie. Elle ne cesse de se remémorer ses souvenirs quand elle avait 10 ans dans les années 1960.
Je n'ai lu que ces lignes de ta critique, et ça m'a motivé à le regarder. J'ai été transporté par cette narration simple, le sourire aux lèvres la plupart du temps, la gorge nouée face aux petits tracas de Taeko, d'apparence insignifiants mais pourtant tellement importants, de ceux qui définissent une personne.
Arrivé à la fin,
Spoiler ▼▲
avec ce retour logique à la civilisation et le générique qui déboule, je trouvais que la boucle était bouclée, mais quand les souvenirs des gamins et d'elle-même sont apparus dans le train pour voir si elle allait vraiment repartir, ça m'a mis à genoux.
Ma puce de 4 ans à été voir le Roi Lion aux cinéma cette après midi ,
elle avais vu le dessin animée qui étais passée sur M6 il y a qu'elle que jours qu'elle avais adorée ,
Niveau films elle a l'air d'avoir beaucoup aimée , Elle m'a dit que c’était presque identique aux dessin animée hormis qu'elle que changement ^^ .
Perso les voix me dérange , J'aime pas du tout la voix de Djamel pour celle de timon , et les musique version remake
j'ai pas accrochée .
Sinon comme beaucoup je recommande de quoi découvrir ou redécouvrir ce chef d’œuvre version films .
Oui, ça a quand même l'air intéressant.
Rien sur Spider Man: Far from Home ?
Parce que je l'ai enfin vu.
au global: un solide 7.5/10 pour cet épilogue qui referme la phase 3 du MCU entamée avec... ouais, nan, je déconne je m'y connais pas assez, c'est juste un bon Spider-Man. :p
@ Rudolf : Effectivement L'Aurore est un incroyable d'un point de vue autant technique qu'artistique
Sinon :
Souvenirs goutte à goutte de Isao Takahata
Cet immense monsieur de l'animation japonaise m'a administré une nouvelle claque après celle (bien plus magistrale il est vrai) qu'il m'avait balancé quand j'ai découvert son Tombeau des Lucioles l'année dernière. Ce film d'animation de 1991 raconte les vacances rurales et travailleuses d'une jeune Tokyoïte célibataire un peu insatisfaite de sa vie. Elle ne cesse de se remémorer ses souvenirs quand elle avait 10 ans dans les années 1960. Pendant ses vacances, elle va définitivement s'ouvrir à un monde rural en perdition en compagnie du jeune Toshio, lancé corps perdu dans l'agriculture biologique. Chez moi ça a fonctionné de la plus puissante des manières avec Takahata démontrant le magicien qu'il est pour nous montrer la poésie du quotidien (la découverte de nouvelles saveurs culinaires, un match de baseball inter-classe, les premiers émois amoureux) tout en expliquant ce que cela implique d'être une fille/femme dans le Japon de l'après-guerre. Son amour du monde rural a trouvé un profond écho en moi. Rajoutez à cela une direction artistique réaliste sublimissime pour le présent, un aspect solaire parfois proche de l'aquarelle pour le passé comme des techniques d'animation bluffantes et vous obtenez un long-métrage qu'il faut voir.
Sell kids for food
L'idée c'est de voir tout Takahata, oui...
Cela va effectivement de soi...
Sinon
Le Roi Lion de Jon Favreau
Divertissement familial très efficace qui a littéralement scotché ma fille à l'écran tant c'est sublime. Techniquement, c'est le plus beau film d'animation en CGI photo-réalistes que j'ai jamais vu. C'est incroyable ce qu'ils ont réussi à accomplir, rien qu'à ce niveau le film est une expérience en lui-même. Après... Le scénario et les thèmes abordés restent les mêmes que le chef-d’œuvre de 1994. Je peux comprendre qu'on soit déçu mais moi j'avais accepté ça dès le départ. Le problème vient finalement de sa grande beauté chercher à imiter les animaux d'Afrique ce qui empêche de donner plus d'émotion aux visages et surtout enlève ce grande de folie qui faisait la différence dans l'oeuvre originale. Intéressant donc mais un cran en dessous.
Octobre de Sergueï Eisenstein et Grogori Alexandrov
Je découvre ce film culte après avoir visionné La Grève du même Eisenstein il y a peu. Evidemment que ça a vieilli mais cette volonté d'avoir le peuple comme personnage principal et l'utilisation du montage comme vecteur d'émotions offre une mise en scène très symbolique tellement en avance sur son temps. Après ça reste un film de propagande (Trotski prend cher) qui vaut finalement plus pour son aspect purement cinématographique que pour les messages qu'il délivre même si on est pas trop dans de la propagande puante malgré une certaine naïveté (genre Kerenski = Napoléon).
Sell kids for food
Les Visiteurs : La Révolution. Mortecouille est-ce donc aussi merdassié que ça ?
Attention spoils !
Suite direct des Visiteurs 2, où à la fin Godefroy et Jacquouille empruntent les couloirs du temps pour passer accidentellement de la modernité à l’époque révolutionnaire, les Visiteurs 3 démarrent sur un problème : les acteurs ont vieillis, et le film reprend strictement là où le dernier film s’était arrêté. Poiré invente donc une histoire de vieillissement accéléré des deux moyenâgeux due à… l’altération, l’abus de l’espace-temps ? On ne sait même plus, bref, les deux gugusses vieillissent d’une décennie par semaine environ, jusqu’à pourrir de malformation dans d’atroces souffrances messire ! Quid par contre de Jacquouillet, le petit petit petit fillot de Jacquouille et accusateur publique, qui dans le 2 était jeune à côté de Napoléon, et qui là dans le 3 a suivi l’âge de Clavier qui l’interprète à nouveau… Enfin, côté cohérence, Muriel Robin avait bien remplacé d’un film à l’autre, Valérie Lemercier pour le même personnage… C’est satanerie !
Le film n’est pas bon, il n’est pas merdique n’ont plus, il est moyen. Son principal défaut est qu’il est mal organisé. Un exemple parlant : Godefroy apprenant la décapitation de Louis XVI, veut comme tout bon noble qu’il est, délivrer le Dauphin (Louis XVII, pas Flipper) de la prison du Temple pour l’établir monarque. Il en parle plusieurs fois, d’ailleurs en allant sur les terres des Montmirail de cette époque, il persuade ses descendants d’aller sur Paris, lesquels iront loger chez le député Gonzague de Montmirail, plutôt que de fuir chez des parents autrichiens, tout cela pour aller chercher le gosse royal.
Alors, on pense que l’intrigue va tourner autour de ça, autour d’un plan de libération, que nenni que nenni ! Godefroy finit par oublier sa lubie, on ne sait pourquoi, et décide sur un coup de tête en apprenant l’existence de la Mère de Dieu, de retourner au plus vite à son époque grâce à son aide, alors qu’il n’est pas sensé savoir que sa vie dépend d’un compte à rebours, ni même qu’elle est l’espèce de fille de l’enchanteur. Comme si le film avait changé brutalement l’écriture de son scénario.
Du coup, une grande partie du long métrage se déroule uniquement dans un même immeuble, où très surprenant, le tout Paris y est logé ! Gonzague, Marat (avec Charlotte Corday je crois loul), Jacquouillet en ménage avec une autre Charlotte sœur de Robespierre, avec Marie-Anne Chazel en concierge sans-culotte, en couple avec certainement l’un des seuls noirs de la capitale de l’époque. Sus au sarrasin ! Ajoutez à cela Robespierre, Couthon, Saint-Just, Fouché, Collot d’Herbois qui viennent y taper l’incruste.
Deux personnages aussi sont un exemple de l’avortement de ce qui était posé au début du film, et qui par la suite tombent à la trappe. Une certaine Victoire Eglantine de Montmirail, qui nous est présentée comme étant une jeune noble, conservatrice et prête à se battre pour le maintien des privilèges, mais femme forte voire féministe disons-le. On pouvait penser qu’elle allait jouer un rôle important de femme émancipée, pas du tout, elle disparait complètement arrivée à Paris, et ne fait que gifler le personnage joué par Ary Abittan. Ce dernier également disparait à ce moment-là, et ne sert qu’à être habillé par la suite en arlequin en arrière-plan ; au début pourtant il est très mis en avant dans la scène de la prison. D’ailleurs malgré tout, c’est peut-être le seul comédien qui joue mal ici ; c’est un acteur jamais marrant pour moi.
Sylvie Testud qui interprète la sœur Robespierre est la féministe du film, pas drôle mais qui joue bien. Karin Viard est très bien aussi en Adélaïde de Montmirail, en plus d’être jolie dans sa toilette de l’époque, comme sa liseuse ou dame de compagnie (délire personnel, ne faites pas attention). Quant à Lutz et Dubosc, pas grand-chose à dire, étant relégués dans des seconds rôles.
Concernant le Maximilien de Robespierre, c’est toujours délicat de représenter un personnage historique controversé ; Nicolas Vaude bien qu’ayant quinze années de plus qu’avait l’original, s’en tire très bien. La réussite du film. Hourra pour le Bespierre ! On a un personnage froid, rigide, poli, menaçant, mais pas si méchant, pas trop éloigné de l’image que je m’en ai fait. Son ressort comique est d’avoir la chiasse due au boudin noir du sarrasin. Quel décalage !
Réno et Clavier font ce qu’ils peuvent. Jacquouille n’est marrant que pour le crottin dans la scène de l’auberge, et Godefroy comme je l’ai dit, est difficile à suivre. Ils restent sympathiques quand même.
La fin du film est précipitée, ou plutôt les dénouements avant que nos deux acolytes soient de nouveau transportés dans le temps sont trop rapides et torchés. Godefroy demande à Gonzague de perpétuer la race des Montmirail en allant fissa honorer sa ribaude, alors que dans le 1 :
Les autres de la famille se barrent, et quid du sort de Jacquouillet et de sa mission de retrouver le grand costaud et le petit qui pue ! Est-il guillotiné ?
À la fin nos deux héros se retrouvent sous l’Occupation. Dansons la gigue ! Avec tous les petits fillots et fillotes qui ressemblent à leurs aïeux des temps anciens, et tout ça n’étant qu’un prélude à une future suite… qui n’aura pas lieu au vu de l’échec commercial de ce film. C’est bon punissement !
Pour résumé, ce film est comme son gag du peigne, cadeau de Robespierre fait à sa sœur : téléphoné et qui termine dans les chiottes ! C’est diiingue !
Ah ok j'avais pas vu qui avais poster avant de tout lire,en tout cas tu ma bien fait sourire petit margoulin. ^^
D'ailleurs moi j'ai bien aimer le film je doit être l'un des seul LOUL, j'ai pas trouver ça pourri quoi.
Youtube: https://www.youtube.com/channel/UCuTB6hjuEZB_d8faOCzPT-A/videos
Mes Soundcloud: https://soundcloud.com/umbasathesun/tracks
Bon, gros achat de Blu-Ray de ma part ces trois derniers jours.
3 films que j'ai déjà vu :
- Memories of murder de Bong Joon Ho
- Ghost in the shell de Mamoru Oshii
- The Thing de John Carpenter
3 films que j'avais très envie de voir :
- Le Prince des ténèbres de John Carpenter
- M le Maudit de Fritz Lang
- Les 7 Samouraïs de Akira Kurosawa
Donc hâte de découvrir ou re-découvrir ces films ! ^^
Si certains d'entre vous ont un avis sur certains d'entre eux, n'hésitez pas, cela ne m'influencera pas dans mon avis final que je serai ravi de donner ici.
Je n'ai lu que ces lignes de ta critique, et ça m'a motivé à le regarder. J'ai été transporté par cette narration simple, le sourire aux lèvres la plupart du temps, la gorge nouée face aux petits tracas de Taeko, d'apparence insignifiants mais pourtant tellement importants, de ceux qui définissent une personne.
Arrivé à la fin,
Merci pour la découverte ;)