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Derniers films vus ou revus

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Portrait de Alexis88
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Re: Derniers films vus ou revus

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C'était vraiment bien, Josey Wales hors-la-loi, j'avais beaucoup aimé il y a quelques années.

Egalement, c'est même le meilleur de la sorte de trilogie avec L'homme des hautes-plaines et Pale Rider.

Portrait de GreenSnake
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Re: Derniers films vus ou revus

Godzilla 2 - Roi des Monstres de Michael Dougherty
Bon, j'ai eu ce à quoi je m'attendais, ni plus ni moins. Je voulais de la grosse baston entre monstres avec des effets spéciaux à la pointe de qu'on savait faire. Et c'est ce que j'ai eu. Il y a bien un scénario mais il n'est pas trop envahissant et les acteurs pas trop gênants. Si vous aimez les grosses bastons de monstres et les blockbusters décérébrés alors tout va bien. Si vous en attendez plus, c'est la douche froide.

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Portrait de Rudolf
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Re: Derniers films vus ou revus

Ce que j'ai apprécié dans Godzilla 2, c'est qu'il tape un peu sur les écologistes extrêmes, ce qui est assez rare : ça fait du bien, de temps en temps.

En tout cas, j'avais passé un très bon moment devant le film. En terme de grand spectacle, ça enfonce complètement le dernier Avengers.

Portrait de Umbasa
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Re: Derniers films vus ou revus

Citation:
En terme de grand spectacle, ça enfonce complètement le dernier Avengers.

Bah c'est pas compliquer aussi, ta quasiment pas d'action dans le film sauf la fin bien sur.

Portrait de GreenSnake
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Re: Derniers films vus ou revus

Effectivement le message écologique du film, sans être abordé trop frontalement, est bien nuancé même si la fin est un peu trop facile finalement de ce point de vue.
Mais c'est sûr que dans le genre blockbuster décérébré, il fait du bien par où il passe.

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Portrait de Depakote
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Re: Derniers films vus ou revus

Rosemary's Baby - Roman Polanski - 1968

Si Répulsion nous offre le style d'un jeune cinéaste à la grammaire maîtrisée, ayant digéré l'expressionnisme allemand, la tension dramatique d'un Hitchcock, l'onirisme d'un Cocteau, sans oublier l'héritage du film noir, Rosemary's Baby, qui inaugure l'entrée du cinéaste à Hollywood, inscrit déjà Polanski parmi les valeurs sûres. Comme dans Répulsion, la pression s'exerce sur le perso féminin.

Sur fond de satanisme, l'angélique Rosemary (Mia Farrow) va se laisser prendre à la duplicité de ses voisins, visiblement soucieux de son bien-être mais secrètement voués au culte des scansions morbides et sacrifices rituels ; derrière le paraître, quand on gratte la dorure, souvent du pus s'écoule. Rosemary et Guy (John Cassavetes) forment un jeune beau couple. Elle, est rentière. Lui acteur de seconde zone décrochant de petits contrats pour des spots publicitaires. En quête d'un home sweet home au cœur de Manhattan, leur choix s'arrête sur un appart de l'immeuble Bramford, spacieux mais glauque, auquel Rosemary va apporter une touche cosy très maternelle ‒ elle souhaite un enfant de Guy.
C'est ici, au même étage, que résident Roman et Minnie, les voisins douteux en question. Lui, vieux papa gâteau, assez distingué, ayant tout vu tout lu tout appris ; son épouse, énergique, farfelue, toujours en représentation, le portrait trop vivant de la mamie pompe l'air et je ne fais aucune allusion ici à notre Momie_Voyante : Que les dieux d’Égypte et ses bandelettes toutes résineuses nous la préservent !!!^^ Pour inaugurer l'arrivée du jeune couple dans l'immeuble, ils les invitent à dîner. À la fin du repas, le vieux Roman prend Guy à part, et, tout en sirotant un digestif, lui révèle sa position de leader au sein d'un réseau obscurantiste très influent. Ayant compris que Guy était un acteur sans envergure allant de galère en galère, Roman se dit en mesure de lui offrir son premier grand rôle au théâtre, en échange de quoi, Guy devra faire un enfant à Rosemary et le remettre en offrande à la secte. Sans hésitation, cet enfoiros de Guy fait le choix du Docteur Faust. La nuit où est conçu l'enfant, Rosemary, shootée à son insu, va subir les assauts de son époux comme s'il s'agissait de Satan lui-même. Le ventre de Rosemary, pour Roman et ses disciples, est à la fois le réceptacle et le moyen de préparer l'avènement de l'Antéchrist. Mais la jeune femme va-t-elle se laisser manipuler ? Accepter de mettre au monde ce môme ? Comment se résigner au rôle que, par vil intérêt, lui impose son mari : celui de démoniaque mère-porteuse, de vierge noire, de vierge Rosemary ?

Bon, perso, nous sommes loin d’un film aussi traumatisant, aussi marquant que Répulsion. Mais, en 1968, c'était sûrement un cinéma inattendu parce qu'intérieur. On serait presque tenté de croire que Polanski se sert de Rosemary pour nous dire qu'une femme, en mettant au monde un enfant, donne naissance à un diable potentiel. Bien évidemment, le film ayant plusieurs grilles de lecture, chacun aura la sienne. Si j’avais un conseil : zieutez d’abord Répulsion si vous ne l'avez jamais vu. À celles et ceux qui souhaiteraient un p'tit aperçu, je mets sous balise un clip musical qui utilise les images de Répulsion avec la belle Deneuve. Ouais, je parle de Rosemary's Baby pour finalement aboutir à Répulsion... c'est du nawak intégral ce post.

Répulsion avant-goût

Portrait de Alexis88
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Re: Derniers films vus ou revus

Pas tant que ça, puisque ce sont les deux premiers de la trilo des apparts maudits, pour finir avec Le Locataire.

PS : c'est dingue de se dire que Sharon Tate fut assassinée l'année d'après... :(

Edité par Alexis88 le 18/06/2019 - 13:31

Portrait de GreenSnake
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Re: Derniers films vus ou revus

Rosemary's Baby, encore un film sur ma liste de films à voir...

Pour ma part :

La Ruée vers l'Or de Charlie Chaplin
Alors j'ai vu la version de 1942 avec une musique originale ainsi qu'un commentaire fait par Chaplin pour contextualiser et raconter l'histoire. C'est évidemment une des comédies les plus populaires des années 1920 voire de tous les temps. Je n'ai jamais vu la première version qui dure 20 minutes de plus surtout parce qu'il y a les intertitres et quelques scènes ont été raccourcies. Mais sinon, on a affaire à une comédie légère où le burlesque est roi avec des effets spéciaux assez impressionnants pour l'époque et surtout Chaplin au sommet de son art. Et c'est intéressant de voir comment Chaplin s'empare de sujets aussi sérieux comme la faim, la fièvre de l'or, la mendicité et l'isolement pour en offrir un spectacle familial toujours joyeux.

LA scène la plus connue du film sans trop de spoil

L'Ironie du Sort de Eldar Riazanov
Ce (télé)film en deux parties de 1975 est une oeuvre culte en Russie mais que je ne connaissais absolument pas. Il traînait dans ma liste des trucs à regarder sans que je sache d'où ça vient (peut-être quelqu'un ici qui en avait parlé...). Si vous aimez le cinéma façon Nouvelle Vague tendance Deux pièces/cuisine alors ce film est fait pour vous. Il raconte les mésaventures d'un célibataire endurci qui le soir où il décide de se fiancer est mis par erreur dans un avion alors qu'il est complètement ivre. Il se retrouve malgré dans l’appartement d'une enseignante et on découvre la rencontre compliquée entre les deux. Même si le film en deux parties dure 3 heures, j'ai vraiment trouvé ça très sympa avec une exploration de la complexité des sentiments des êtres humains rendant l'intrigue très universelle. La mise en scène simple et parfois remplie de bonnes idées permet de ne pas rendre monotone le décors quasiment unique. Encore une fois, une comédie légère efficace baignée dans une musique populaire plutôt jolie.

Film visible légalement et sous-titré en français ici

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Portrait de Depakote
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Re: Derniers films vus ou revus

Citation:
c'est dingue de se dire que Sharon Tate fut assassinée l'année d'après... :(

Yep, Alexis, cela a été un funeste retour de boomerang cette histoire d’assassinat commis par le fameux gourou que l’on sait, comme si Polanski avait touché une corde sensible avec ce film. Je sais qu’il compte beaucoup pour toi, je me souviens que tu disais un jour l’avoir conseillé à des amis. Il fonctionne super bien par son refus d’actionner les ficelles propres au film de genre. Les codes sont brouillés. Polanski ramène le genre horreur à lui. On a là un ton personnel, même très personnel. Son ambiance entre-deux, incertaine, réside dans cette nouveauté de traitement. C’est ce que je voulais dire avec mon histoire de cinéma intérieur. Mais bon, t’es vraiment sympa de trouver du liant dans mon bordel parce que, à la relecture, ça fait quand même le gars qui fait semblant de pondre une critique pour balancer une chanson au final ! Hahahahaha ! :-) Merci du retour !

@GreenSnake : P’tite anecdote vraiment strange sur la danse des petits pains qui a fait le tour du monde, Chaplin se plaignait de l’avoir laissée au montage. Il n’y voyait « qu’une tache qui tire l’oeil ». Il la trouvait de trop. Il avait mal « secoué l’arbre », selon lui ; ouais, au sujet du style ornemental, après un film, « il secouait l’arbre » (comme les écrivains biffent leurs mots, leurs raccords inutiles) en disant qu’il ne faut garder que ce qui tient aux branches. Putain... heureusement qu’il ne l’a pas trop secoué, son arbre, sur le coup ! Merci à toi, Green, pour tes impressions et cette formulation « façon Nouvelle Vague tendance Deux pièces/cuisine » hyper marrante.

Edité par Depakote le 19/06/2019 - 18:10
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Re: Derniers films vus ou revus

Merci pour l'anecdote de la séquences des petits pains qui a failli être coupée au montage, je n'étais pas au courant. Une légende voudrait d'ailleurs que lors d'une séance du film à Berlin (la première allemande si ma mémoire est bonne), le public fut tellement enthousiasme devant cette séquence qu'il réussit à faire rembobiner la séquence pour la revoir.
Après je sais aussi que le baiser final qu'on trouve dans la version de 1925 a été coupé pour la version 1942.

Pour l'expression "deux pièces/cuisine",j'avais lu ça dans un magazine et j'ai toujours cru que c'était assez répandu mais apparemment non...

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