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Derniers films vus ou revus

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Portrait de 1Adrian1
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Re: Derniers films vus ou revus

Le dernier film que j'ai vu était Mowgli: La légende de la jungle

Portrait de Gwendoline
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Re: Derniers films vus ou revus

Des amateurs qui iront voir le roi lion ?

Pour le coup je regarderais aquaman et je me ferais a me moment la mon propre avis :)

Portrait de GreenSnake
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Re: Derniers films vus ou revus

@ Hellipsir : Totalement d'accord avec ton point de vue sur Venom, le film n'est pas désagréable mais il a clairement trop le cul entre deux choses entre son ton et son approche de la violence.

@ Gwendoline : Les autres ont bien répondu, Aquaman ça se laisse regarder, c'est du blockbuster classique et efficace. Le film agréable à regarder sans trop d'exigence et vite oublier une fois vu.

@ Rudolf : Effectivement, les séquences liées à la Fosse sont géniales et sublimes. Bref, James Wan plus à l'aide dans une ambiance angoissante, pas étonnant^^

Sinon pour ma part :

Ernest et Célestine de Stéphane Aubier, Vincent Patar et Benjamin Renner
Très bon film d'animation franco-belge adaptant une série belge de livres pour enfants. La direction artistique et l'animation sont sublimes et l'histoire prenante comme touchante entre ce gros ours mal léché et cette petite souris laissée pour compte. Il y a une vraie ambiance douce-amère qui se dégage du film par moments me faisant penser, toute proportion gardée, aux Tombeau des Lucioles avec cette idée de parenthèse enchantée avec des personnages qui vont être durement rattrapés par la réalité. Et encore une fois, l'animation 2D est tellement plus forte que l'animation 3D à mes yeux. C'est aussi une belle oeuvre familiale pour la tolérance (Daniel Pennac au scénario) malgré quelques caricatures et je regrette surtout qu'on en voit pas plus du monde des souris.

Spoiler

Capitalism, a love story de Michael Moore
Je suis vraiment fan du travail de Michael Moore même si je ne suis pas toujours d'accord avec lui. Ce documentaire est vraiment bien fait et livre son opinion sur les désastres du capitalisme dans une Amérique touchée de plein fouet par la crise. C'est grinçant, touchant, aberrant et humain pour le pire comme pour le meilleur. Si on peut toujours discuter du fond et aussi de la forme (on force souvent le trait), cela reste un document édifiant pour prouver à quel point l'homme est un loup pour l'homme.

Spoiler

Une Histoire d'amour et de ténèbres de Natalie Portman
Premier film de l'actrice israélo-américaine qui décide de tourner un film en hébreu sur les débuts de son pays de naissance adoptant les mémoires d'un de ses compatriotes écrivains sur les évènements de 1947. Bref, un drame historique en familial. En voyant le film je me faisant le parallèle avec Lost River de Ryan Gosling dans le sens "premier film" d'une grosse star américaine. et pour les deux films je trouve que les deux sont partis dans des projets trop ambitieux histoire de prouver qu'ils sont des cinéastes et pas juste des acteurs avec une lubie. Portman propose un film trop dense qui passe sûrement bien en roman mais c'est plus compliqué au cinéma. Le film est finalement moyen avec quelques bons passages mais assez chiant. Désolé... Prendre comme personnage principal une dépressive c'est toujours casse-gueule. La mise en scène est aussi ambitieuse avec vraiment trop de symbolisme, cela manque parfois de subtilité. Heureusement que c'est bien joué et aussi magnifiquement éclairé. Un premier pas intéressant mais perfectible.

Spoiler

Star Wars : Les Derniers Jedi de Rian Johnson
Rien y fait, j'aime toujours autant ce film même après trois visions. Surtout que là je me suis intéressé à son discours et j'ai vraiment l'impression que le film parle surtout de la relation entre la licence et ses fans...
Sinon j'ai évidemment quelques réserves sur certains points mais dans l'ensemble j'adhère. Et puis visuellement, la claque !

Spoiler


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Portrait de Rudolf
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Re: Derniers films vus ou revus

Ernest et Célestine, c'est magnifique, je confirme. :-)

Portrait de Alexis88
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Re: Derniers films vus ou revus

Il y avait un Ernest et Célestine que j'empruntais régulièrement à la médiathèque, au début des années 90. Très triste comme histoire, mais très beau.

Shinigami
Portrait de HUNK
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Re: Derniers films vus ou revus

Je confirme aussi pour Ernest et Célestine, il est très beau, tant sur le plan visuel que de l'histoire.

Portrait de GreenSnake
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A rejoint: 19 février 2012
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Re: Derniers films vus ou revus

Vive l'animation 2D française alors !

Sans transition :

La Horde sauvage de Sam Peckinpah
Ma première incursion dans la filmographie de ce cinéaste majeure disséquant la violence de l'Amérique. Et je commence par un des plus connus et surtout un excellent film. Un film d'action explosif et très bien fait qui tient toujours malgré son âge (50 ans cette année) grâce à des acteurs charismatiques, une mise en scène nerveuse (record du nombre de coupes pour un film technicolor à sa sortie) et un déluge d'effets spéciaux efficaces. Tout en apportant une vraie réflexion sur la violence dans le coeur des êtres humains de l'ouest sauvage et du Mexique en ces temps troubles. Tout y passe : l'innocence de la jeunesse, les idéaux politiques nobles, l'amour et même la cupidité sont balayés par une rare violence (pour l'époque attention). Bref, un grand film qu'on peut apprécier autant pour son côté bas du front que pour le portrait au vitriol qu'il dresse des héros/hérauts de la culture américaine que sont les cow-boys.

Gros Spoiler, quasi-scène finale

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Portrait de Depakote
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Re: Derniers films vus ou revus

Repulsion (Répulsion) - Roman Polanski - 1965

Voici Carol. Sur la photo, bien qu’elle soit à quatre pattes, on est loin de la panthère prête à bondir. Nous voyons là les premiers signes de sa descente aux enfers. Avant de poursuivre, je me pose une question : à quoi bon vous parler de ce film ? Depuis le live sur Sonic The Hedgehog 2, nous avons appris que le moindre avis posté sur le forum était péché d’orgueil. Qu’en clair, pour reprendre les dires de Hooper, cela revenait à faire un numéro de mauvais acrobate sur des tréteaux de foire pour signifier à la galerie : « Hé ho ! Regardez-moi, admirez-moi, j’existe ou, tout au moins, j’essaie d’exister ! » Du coup, je m’en voudrais de donner la vaniteuse impression de ramener ce film à ma petite personne, c'est toujours le piège quand on parle de quelque chose qu'on a aimé ou détesté. Le geste, en plus d'être grotesque, serait inutile. J’aurais la sensation, non pas de partager quelque chose, mais de me regarder écrire, seul, dans un couloir. Quel vertigineux sentiment de vide ! Évidemment, sur le net, beaucoup viennent pour parader ou se défouler. Les fonctionnaires pour faire tourner plus vite l'horloge ; les ados pour se fighter à coups de langage morse. Certains se prennent pour des journalistes, d'autres pour des écrivains. D’autres encore veulent toujours avoir le dernier mot sur tout, même quand le sujet dont ils causent les dépasse. Je ne me fais pas d'illusion sur la quantité de maladresses et de banalités que contiennent mes contributions, mais quand je viens ici, avant de poster, je prends toujours connaissance des messages de chacun. Pas seulement par respect d'autrui mais par souci de cohérence. Et je ne suis sûrement pas le seul. Notre démarche, au fond, n’est-elle pas de faire exister le forum avant de chercher à exister à travers lui ?

Bref, bien qu’il vaille mieux éviter les jugements définitifs quand on parle JV, musique, cinéma ou quoi que ce soit, Catherine Deneuve joue ici le rôle de sa carrière. Dirigée plus tard par de grands noms, Demy, Varda, Buñuel, Melville, Ferreri, Truffaut, jamais l'actrice, à mon très humble avis, ne sera aussi convaincante que sous l'œil de Polanski.

Qui est Carol ? C'est une jeune manucure. Elle co-habite avec sa sœur, Helen. La blonde Carol, transparente, introvertie, s'oppose à Helen, une brune piquante assumant pleinement son corps ; la même dichotomie, en somme, que dans La Féline ou Mulholland Drive, la femme lumière d'un côté et la femme ombre. Avec une bienveillance mêlée d'inquiétude, son entourage cherche à savoir ce qui ne tourne pas rond chez elle ‒ en vain. Prostrée, fuyant questions et regards, Carol, que la dégénérescente perte de repères entraîne bientôt à quitter définitivement son boulot pour vivre recluse chez elle, espère trouver oxygène dans l'asphyxie du huis clos. Polanski nous renseigne assez vite sur la psychologie du personnage.

Lors d’une scène nocturne, Helen et son amant, revenant d'un resto où l'on devine qu'ils se sont désirés tout le long, font logiquement l'amour dans la chambre voisine de Carol, aux aguets. La manière dont Polanski traite la scène nous fait vivre la peur-rejet de Carol vis-à-vis de l'acte sexuel : plans expressionnistes, plafond lugubre, cheminée sans feu, l'ombre monstrueuse de l’armoire, Carol, allongée dans l’obscurité, écoute avec horreur les gémissements crescendo de sa sœur à côté. On comprendra les scènes suivantes qu'il s'agit bien de dégoût et non d'une simple appréhension : le dégoût du corps, sa chaleur, son odeur, son haleine. Refoulant le charme et l'érotisme qui émanent d'elle au point d'en être foncièrement inconsciente, elle met tous les hommes dans le même panier, qu'ils soient animés ou non de « bonnes » intentions ; lorsqu’on a une araignée au plafond, la moindre approche vers soi ne peut être motivée que par de mauvaises intentions. 

Cela va empirer le jour où Helen et son mec décident de partir en voyage. Ce départ va la contraindre à affronter ses angoisses dans la solitude. Le début d'un long cauchemar. N'étant en phase avec rien, tout fout le camp autour d'elle. Elle commence à souffrir d'hallucinations. Les murs de la maison se lézardent. On pense alors à la nouvelle d'Egard Poe, La Chute de la Maison Usher, où, abordée comme personnage à part entière, la maison traduit la déchéance d'un esprit fissuré et les troubles qui vont avec. Dès lors, qui se risquera à pénétrer l'appartement de Carol, de gré ou de force, entrera dans son propre tombeau.

Sans nul doute le plus hitchcockien des films de Polanski

Portrait de Alexis88
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Re: Derniers films vus ou revus

Ah oui le premier de la trilo de la possession :p

Sinon la horde sauvage est sublime, faudrait que je voie les chiens de paille un jour.

Edité par Alexis88 le 18/03/2019 - 18:20

Portrait de GreenSnake
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Re: Derniers films vus ou revus

Faut que je le vois Répulsion il est sur ma (trop) longue liste de films à voir.

Sans transition :

Boule & Bill de Alexandre Charlot et Franck Magnier
Je ne sais pas combien de temps j'ai passé à lire les BD de Roba quand j'étais gamin mais je n'avais vraiment pas envie de voir cette adaptation au ciné car je sentais le piège. Et j'avais raison^^ C'est pas un bon film d'abord parce qu'il n'y a pas de scénario, juste un enchaînement de péripéties plus ou moins drôles se reposant finalement surtout sur le dressage du chien et les talents comiques de Dubosc et Marina Foïs. Mais bon, ça vole pas bien haut, tout est très convenu et finalement vraiment trop éloigné de la BD. Et puis le message tente de raconter quelque chose sur la société française des années 1970 mais c'est vraiment trop maladroit et parfois assez discutable. Mais bon... Ma fille de trois ans était scotchée, on va dire que c'est l'essentiel^^

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