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Resident Evil 2 Remake (14/14)

Fin de l'épopée Resident Evil 2 Remake

126 Commentaires

Portrait de derwich

Une merveille d'épopée.
Tout portait à croire que ces vidéos off sur le RE 2 sauce Remake allaient compter parmi les meilleures de l'Ours. La confirmation de ce constat est évident au terme de cette quatorzième partie. Du très grand Hooper couplé avec un jeu de qualité.
Tout d'abord, le titre est grandi d'un vecteur artistique flagrant. Comme pour la refonte graphique du premier volet de cette saga horrifique, Capcom génère une iconographie esthétique de la peur. Ils parviennent à voir le beau dans le glauque, le lumineux dans le sombre. Les zombies, traditionnels monstres désincarnés en état de décrépitude avancé avaient rarement eu un tel traitement graphique. Leur aspect répulsif a ici quelque chose d'attractif et de fascinant, quitte à s'y mordre. Et c'est le jeu entier et ses environnements inertes, qui s'est vu étendre un tel cachet (excellents démembrements et impacts sur les corps à la clé). Le commissariat, véritable huis clos oppressant, fait chauffer la soupape jusqu'au point d'explosion. On a peur, enfin. Il y a quelque chose de magique dans la résurrection du phœnix Capcom des cendres d'un genre éculé par ces derniers dans une logique mercantile simpliste au fort tournant action/rythme. Le retour aux sources de la saga est total et noué avec brio autour du concept réussi du mi-script. Avoir ainsi redoré le blason de cette fameuse exploration, cœur battant du titre, est une prise de risque qui paye avec brio. L'ambiance monumentale s'infuse dans le matériau technique et dans le gameplay. Même le HUD épuré et les inventaires lucides et ergonomiques laissent l'atmosphère s'emparer de notre être. Tout est sujet au stress, qui monte, avant d'exploser dans un épilogue prodigieux, fait de feu et de sang, apothéose épique.
Lorsque d'autres œuvres se sont frottées au vrai survival horror à l'ancienne, l'alchimie était souvent ardue pour faire cohabiter rythme et évolution du gameplay. RE 2 Remake nous démontre avec habileté que cette rythmique bicéphale est possible.
Spoiler

Le point de bascule avec les anciens RE, trop généreux en soins et munitions est opéré. Dans ce remake, le mode hardcore propose enfin le challenge tant attendu en terme d'optimisation. Il suffit de voir la fin de l'épopée de Notre Ours pour s'en rendre compte. Il lui restait peu de balles (mise à part celles du flingue), de rubans encreurs, ou pire, de soins. Et il a optimisé particulièrement bien sa tambouille l'animal ! Comme les deux s'équilibrent, même si vers la fin le jeu connaît une étonnante tendance à être magnanime, le manque constant de soins prouve que si le Hooper avait utilisé plus de munitions pour décimer les zonzons, il aurait gardé plus d'items pour régénérer sa vie et inversement. Le rééquilibrage de la balance à l'air terriblement au point. C'est soit l'un, soit l'autre, mais rarement dans des conditions drastiques, là où jadis, les deux perduraient même en difficulté maximale.
Suivant les pas de la fluidité façon jeu "d'exploration" de RE 7, comme une miniature d'un monde ouvert, la mue de Capcom paraît s'aligner sur l'intelligence des bons films d'horreur, à savoir une ambiance qui se distille dans un propos malin, prend aux trippes et finit par irradier à la place de screamers jouant simplement sur le sursaut facile et mécanique obligatoirement éprouvé par les être humains. Il y a peu à redire, hormis un léger défaut de finition technique parfois constaté et quelques minimes résidus de casualisation. Mais l'ensemble à de la gueule et les énigmes, nombreuses et sympathiques rythment l'aventure de mini-jeux toujours variés. Notons qu'il y a carrément un petit côté "chasse au trésor" ! De plus, la possibilité de visionner immédiatement sur la map si la zone est intégralement fouillée est un luxe dont d'autres jeux mériteraient de s'inspirer. Il est aussi prévu un léger aspect de choix avec les ennemis à laisser en paix ou encore le bon filon du mécanisme de calfeutrage des fenêtres.
Il est aussi intéressant de voir à quel point la firme japonaise ne s'est pas trahie tout en se réinventant. RE 2 est là, en tout point plus grandiose (même l'échelle des distances est plus ample). Mais pour ne pas pondre un "rebirth", quelques changements ont eu lieu
Spoiler
Garder l'essence tout en la dépoussiérant, tel est le choix judicieux opéré par ce jeu. Joueurs et spectateurs sont étouffés dans un gameplay lent qui favorise l'immersion, l'audio étant un pur régal. Avec des ennemis résistants qui se mettent à sprinter, les zombies de base sont craints. Leurs dépouilles restées au sols et ceux aperçus dans les zones permettent une visualisation de la menace particulièrement organique. Leur mode de poursuite par les portes est génial même s'il faut dénoter un abandon un peu rapide de leur chasse sur Léon. Les objets de défense comme le couteau ou les grenades sont également bien implémentés dans cette jouabilité remise au goût du jour. Scénaristiquement, le nanar est toujours présent mais effacé derrière l'efficacité de certaines séquences.
Spoiler

En bref, un titre très solide dont la réussite est difficilement contestable malgré quelques légers moments d'errements dirigistes qu'on lui pardonnera volontiers tant l'intention d'un retours aux origines est louable et nécessaire.
L'épopée du Grozours est énorme. En premier lieu, il faut saluer sa géniale prestation. Il a été très bon tout du long et s'est frotté avec intelligence au mode Hard. On a vibré à chacun de ses pas fébriles dans ces longs couloirs malsains. Un plaisir énorme qui sera renouvelé avec Claire. Jouissive, flippante et enthousiasmante, une épopée digne de ce bon gros nom avec, en prime, une qualité vidéo extrême pour profiter au mieux de son bel écrin ! Ensuite, il est également fondamental de rappeler l'importance du off dans le succès de ces vidéos. Si l'épopée s'était déroulée en live, les spoils du chaton soluce et la déconnexion de l'immersion auraient potentiellement eu raison d'une grande partie de son expérience sur ce jeu, et de la notre par ricochet. Seul et sans tentation de la réponse rapide, on retrouve un Hooper qui réfléchit par lui-même et dont l'authenticité fait un bien fou. Avec ce RE 2 Remake, l'obscurité de la peur a retrouvé tout son mordant et ses développeurs autrefois visionnaires déchus ont réalisé un choix courageux, qui les fait, à nouveau, briller d'une étincelante lumière.


Portrait de Bibeulot

Alors voilours.
J'ai regardé la récente épopée sur RE3 Remake, et même si le jeu m'a paru un peu couci couça, ça m'a donné envie de m'intéresser à cette épopée RE2 que je n'avais pas encore regardée. Mais là, j'ai le temps ! Et j'ai adoré cette épopée ! Sans doute que la qualité du jeu y est pour quelque chose, mais pas autant que le skill de notre légendaire Hooper.

Haha bref, ça m'a même donné envie d'essayer le jeu à mon tour, ce qui n'était pas du tout prévu. Tout le mérite te revient, Hooper. J'espère voir bientôt de nouvelles épopées toujours aussi prenantes !


Portrait de MATsolid-snake44

Je ne comprends pas pourquoi tu es obnubilé par les plantes vertes, alors qu'on te donne du spray...

Citation:
Franchement, je ne sais pas où je vais les mecs!

Il n'y a qu'un seul chemin xD La fuite était rocambolesque, surtout quand tu t'es trompé en remontant à l'échelle^^, j'ai bien cru que t'étais fichu, surtout qu'on t'empêche de prendre l'échelle si X est dessus. X qui est beaucoup mieux utilisé que dans la campagne de Claire d'ailleurs, où il se fait déglinguer comme une merde par Birkin, alors que là t'as le droit à un vrai combat de boss à la fin avec lui. Il est même tellement vénère qu'il a retiré son manteau et qu'il s'est laissé pousser un bras mutant^^ C'est vrai que certaines attaques sont difficiles à esquiver dans ce jeu, du fait de la raideur des déplacements, une petite esquive aurait été le bienvenu, mais ça serait sans doute contraire à l'esprit du machin.

J'ai découvert le jeu avec Claire perso et j'ai beaucoup aimé le jeu aussi. C'était mon premier RE "classique", je n'avais fait que le 5 auparavant, les premiers opus étaient trop old-school pour moi, et avec ce gameplay TPS c'était juste parfait! La partie du commissariat est excellente, mais j'ai bien aimé les égouts aussi. C'est juste dommage que les labos soient moins travaillés, mais les 2 premiers tiers du jeux sont excellents niveau exploration. L'ambiance est oppressante, les ennemis fichent les pétoches, tout fonctionne! Les déplacements sont un peu raides à mon goûts et le scénario nanardesque au possible, mais ça passe. C'est avec plaisir que je ferais RE3 si ils en font un remake.

Les zombies sont géniaux, ce sont clairement les meilleurs que j'ai vus dans un jeu, mais le zomzom qui encaisse 8 balles dans la tête, faut arrêter! Moi j'ai arrêté de viser la tête à cause de ça, je tire dans les jambes, c'est plus efficace!


Portrait de Jooonesy

Hooper:" Je crois vraiment que c'est mon dernier coup qui l'a eu ! "

Ba oui . C'est souvent comme ca hein ..

XD


Portrait de Willdo

A ranger à côté du "quand on crève, on meurt direct" au cours de je-ne-sais-plus quelle vidéo !


Portrait de Jooonesy

XD !! Une machine à phrases cultes le Hoop' ^^


Portrait de UNCHARTOUILLE

Tout le monde dit que ce RE est un remake mais ça surprend personne à quel point ils ont redéfini ce qu'est un remake, tout comle ils avaient redéfini ce qu'est un remaster avec le RE rebirth.

Quel autre jeu fait aussi bien le grand écart entre le respect de l'oeuvre originale et le renouvellement en profondeur du gameplay ? Y'avais tellement moyen qu'ils prennent de mauvaises décisions pourtant ils ont quasiment tout réussi. Ce RE2 remake c'est un tout nouveau jeu qui surfe sur nos meilleurs souvenirs pour nous donner l'impression qu'on rejoue à l'original. Bref ils ont juste saisi ce qui définit un RE.
On peut se dire normal vu que c'est Capcom mais bon ils se sont prostitué avec RE6 et beaucoup de gros studios se sont perdu dans le n'importe quoi avec leur licence (final fantasy en tête !)

Mes seuls regrets sont minimes et ils concernent des choix artistiques qui font qu'ils ont peut être pris un peu trop de liberté sur les séquences/dialogues/environements cultes.

Où est le 'Freeze!' de Kendo et où est la ruelle derrière son magazin. Où est l'énigme des statuettes et le sol en marbre à coté du bureau des stars ?
Mais ils ont tout de même eu conscience de ça et ont ajouté des mini séquences qui évoquent un peu mieux nos nouvenirs dans le scénar B (le licker derrière la fenêtre, et les bras de zombies qui surgissent à travers la fenêtre).

Oui c'est un excellent jeu dont on se souvuendra ! (car AAA non générique on s'en souvient).
Mais perso je ne ferai pas le même classement pour moi c'est RE4 puis RE2 remake, puis rebirth.

Par contre ce jeu est fun ET fait peur. Les zombies et le mr X sont flippants. J'ai sursauté, paniqué, compté mes munitions.

Comme je l'avais prédit, après la mode des jeux d'horreur indé, les gris studios sont sortis de leur frilosité et créent des grands jeux. Pour moi ce RE2 est un précurseur.


Portrait de HUNK

Citation:
Tout le monde dit que ce RE est un remake mais ça surprend personne à quel point ils ont redéfini ce qu'est un remake, tout comle ils avaient redéfini ce qu'est un remaster avec le RE rebirth.

Je pense que ce RE2 se rapproche plus du reboot que du remake, il va plus loin, ou bien il se situe au moins entre les deux. RE Rebirth est un remake.

D'ailleurs, le jeu n'est pas Resident Evil 2 Remake, mais juste Resident Evil 2, même histoire que Resident Evil Rebirth à l'époque qui ne s'est jamais nommé ainsi, c'est Julien Chièze qui dans Edge avait rajouté Rebirth au titre pour plus facilement le différencier de l'original.


Portrait de Jack durden

par contre RE rebirth est un remake et pas un remaster ;)


Portrait de UNCHARTOUILLE

Il s'est défini comme un remake à sa sortie, mais bon gros débat. Moi je considère que c'est un remaster car même s'il y a quelques nouveaux environnement et quelques nouvelles mécaniques ça reste très très fidèle à l'original. D'ailleurs c'est ce que je lui reprochais quand j'y ai joué. Pour moi ce jeu était vieux dès sa sortie.

Lifting graphique de ouf, ravalement de facade même. C'est ça que je retiens. Mais caméra fixe ça piquait encore.


Portrait de Jack durden

Remake = refaire
Remaster = ne touché que la piste du master (en musique)
Cest a dire tu peux que ajouté des effets de plus genre filtre HD

Resident evil a été refait de A a Z meme si il reste le meme il est quand meme entierement refait ;)


Portrait de Willdo

Avec Claire il y a un passage qui fait vaguement penser aux ruelles derrière l'armurerie de Kendo, quand on doit aller à l'orphelinat. On doit passer par-dessus une poubelle, on croise la zombie "mascotte" (celle en débardeur et short), et on doit également traverser un terrain de basket et un bus avec des zonzons à l'intérieur ! C'est pas exactement similaire à l'original, mais c'est des clins d'œil sympas :)

Par contre Rebirth est clairement un remake pour moi aussi ! Un remaster c'est juste un portage pur et dur avec des graphismes plus propres. Rebirth a beau être très fidèle à l'original, ça reste un jeu qui a été refait de A à Z ;)


Portrait de Amergame

Très bonne épopée gros ours ! J'ai moi aussi bien kiffé le mode hardcore :p


Portrait de Dominar_TyranT

GG Hooper pour l'avoir fini en Hardcore !
L'épopée était super cool, hâte de voir la suite avec Claire bis :p


Portrait de espen

Hooper bonjour !
Epopée fantastique, immersion totale ! Quel plaisir de l'avoir suivie !!
Merci !!


Portrait de Phil Fish

toi aussi apprend à compter avec Hooper:

I=1
II=11
III=03
IV=14


Portrait de Maldhôr

Be aware.^^


Portrait de Oursinfou

Rien à redire, quand le talent est là, il faut le reconnaître alors bravo Hooper pour avoir terminé ce mode hardcore avec brio!

Concernant mon classement personnel, le RE2 original et RE4 restent mes favoris pour les claques qu'ils m'ont mis à l'époque. le 2 pour l'intro qui te lâche en plein apocalypse après une cinématique de ouf et le 4 qui a carrément lancer la mode des tps modernes avec un rythme parfaitement maîtrisé et une réalisation incroyable.

Ce RE2R, je le classerais à égalité avec le Rebirth juste après le 2 et le 4. Donc, malgré ses petits défauts, je trouve ce remake très bon et capcom à trouvé la bonne formule pour enchainer avec le remake du 3 et code Véronica qui nécessite un bon dépoussierage à mon sens.

Quand RE3 et Veronica sont sortis, malgré leurs grandes qualités, la recette commençait à sentir le réchauffé à l'époque. Il était temps pour la série de faire peau neuve et RE4 l'a fait de la meilleure des manières.

Sinon pour les Evil within, et bien j'ai beaucoup aimé les 2. Mais je n'arrive pas à faire un classement comparatif avec les RE. Pour moi RE c'est culte et EW non,tout simplement. Ils ne jouent pas dans la même cour bien que j'ai pris mon pied dessus.

Sur ce encore félicitations au gros ours, j'attends la démonstration de skill sur la campagne de Claire.


Portrait de Ploum

J'espere que le succès de ce jeu rameneras Capcom vers ce genre de level-design.

Ce qui me donnait pas envie avec RE7 c'est les environnements qui manquent de cachet ou de grandeur. Dans un RE je m'attends à des mobs degeus certes mais, dans des environnements qui claquent et qu'on a plaisir à parcourir comme un mini-open world dans un seul lieu.
Ils pourraient faire un RE8 dans une tour infernale ou on incarnerait un pompier qui commencerait avec seulement sa hache (c'est pour le marché US), ou un hotel de luxe avec une maid toute mimi (ca c'est pour le marché japonais, faut ce qu'il faut...) Bref il y'aurait de quoi faire pour avoir des environnements qui claquent.


Portrait de UNCHARTOUILLE

Le manoir dans RE7 a vraiment un cachet je trouve. En fait l'aura de ce jeu a été ternie par la seconde partie qui va trop du coté de RE revelations, et surtout du bestiaire qui est à chier selon moi.
Sinon ce RE7 on a déjà les mécaniques des anciens RE avec l'inventaire, les coffres et les munitions limitées. On a même le gros mob invincible qui nous harcèle (jack) et même le moment où il défonce le mur.
Il y avait quelques séquences mémorables dans ce RE7. Je lui reproche juste de s'être un peu trop inspiré de massacre à la tronconneuse. RE s'inspire des films de monstres, pas des slashers. Le cul entre 2 chaises.