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Monster Boy et le Royaume Maudit (6/6)

Live sur Monster Boy et le Royaume Maudit

8 Commentaires

Portrait de derwich

La société Game Atelier (à suivre) signe un jeu d'une générosité monumentale et impressionne surtout par sa capacité à innover et à varier le contenu global. Le rendu est assez surprenant à cet endroit, en sachant, en outre, que les développeurs sont français et qu'ils avaient la lourde tâche de rendre hommage aux Wonder Boy au sein d'un opus inédit. Jusqu'au-boutiste parfois à l'extrême et parachevant toutes ses qualités, ce merveilleux royaume maudit se hisse parmi les très bonnes trouvailles de 2018. Rythmiquement et techniquement, l'ensemble est également bien maîtrisé.
L'enrobage musical est endiablé et, même si la DA demeure d'une facture assez banale (Wonder Boy oblige), le gameplay, réglé comme du papier à musique, défragmente ce constat en forçant le respect. Chaque personnage a, au final, bien sa place. N'avoir rendu "spéciaux" à manipuler que le cochon et le serpent est une réelle bonne idée en terme d'utilisation des items à collectionner ou à acheter. Hormis quelques séquences souffreteuses, la jouabilité est d'une belle qualité et permet certains morceaux de bravoure notamment par
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Plus étonnante encore est la possibilité d'enchaîner les transformations et d'accroître des techniques de gameplay brillamment basées sur la coordination entre ces dernières. Cette sorte de platformer hybride convainc vraiment par l'accumulation d'idées neuves, là où d'autres se seraient contentés de recycler les mêmes tout du long.
Quand à la difficulté, elle est parfaitement dosée. Si on occulte quelques énigmes parfois capillotractées, le challenge croissant de l'édifice en irrigue tous les pores avec aisance. Une complexité accrue par l'aspect Metroïdvania de la bête, dont le jeu tire le meilleur : une cohérence globale de l'articulation des environnements. Et ils ne manquent pas. Certains, hallucinants, distillent un contenu monstrueux pendant de longues heures.
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Tout en sachant que la durée de l'affaire est sidérante pour ce type de projet (le Hooper aura tout de même été occupé pendant plus d'une trentaine d'heures) ! Et même les mécanismes parfois frustrants faisant le sel de ces jeux, le backtracking principalement, il est ici finement conçu. Après bon nombre de passages au même endroit (on a l'impression de découvrir des secrets à tous les coins de grosse rue !), des objets simplifient intelligemment ce concept abrasif (comme les goutes par exemple), tout en dépensant un stock d'argent jamais grandiloquant.
La prestation du Hoopy a pris du poil de l'animal à mesure que l'aventure s'est étoffée et a intuité très vite pas mal d'énigmes tout en s'améliorant véritablement sur la longueur. Il s'agit d'une très bonne épopée, bien plus longue qu'il n'y paraissait. Le jeu qu'il voulait torcher en une nuit lui a fait pratiquement la semaine !
Enfin, puisque aucune difficulté majeure n'est à déplorer (le jeu est simplement un peu trop permissif avec certains boss et des bugs sont venus agrémenter la fête Hooperienne sur sa version Xbox ante patch, tout du moins), une constatation qui fait un bien fou sembler irradier. Avec ses variations foisonnantes et ses idées qui feraient rougir plus d'une entreprise à gros budget, dont certaines repoussant des limites inouïes
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les artisans de cette belle œuvre pas si mineure que cela peuvent se targuer de donner à la France la preuve de ses compétences artistiques et donc, de la mettre plus en valeur sur l'échiquier vidéoludique international dans un beau pied de nez à l'air du temps.


Portrait de Umbasa

Bon malgré mon commentaire assez salé sur la 1ère partie (d'un autre coté tu étais un gros troll aussi tu le reconnais toi même), les parties d'ensuite j’enchaîne plutôt bien au final très bonne épopée live.

Par contre c'étais l'époque du:

- C'est pas clair

à outrance tu en abuse tellement ahahahahahaha, juste dommage aussi que tu es aller voir le test de JV.COM tu en parle à chaque fois ensuite avec ton:

-Mais d'après JV.COM c'est un jeu pour les enfants.

Tu dis ça à chaque énigmes optionnel. XD

Mais bon le reste est cool tu es à fond dedans, en tout cas pour moi excellent jeu.


Portrait de graounet

Ce qui est bien aussi avec cet épisode (et le précédent) c'est interactif (comme le dessin animé Dora l'exploratrice) on réfléchit en même temps que Hooper.


Portrait de graounet

Ah les point et click des années 90 de chez Lucas Art Games...

Ce fut pour moi les meilleurs jeux de tous les temps.

Sincèrement ce jeu et plus compliqué (dans les phases de réflexion) que la plupart des point et click et même de l'époque.


Portrait de homonculus33

Maintenant que j'ai fini le jeu je regarde certaines partie de l'épopée, et comment dire

il y était bon sang !!!!!

Bon perso j'ai trouvé assez vite pour celle la (enfin le plus dur a été de pensé de renifler)

par contre le puits .... euh ..merci hooper pour la soluce, a part 2 leviers trouver par hasard j'aurais pas trouver la suite)


Portrait de GoombaKiller

Vraiment sympa ce jeu. Long, rempli de secrets, plein de surprises. Des énigmes qui ne se répètent pas. Je rejoins ton avis Hooper, sauf sur le point des musiques : perso je les ai pas trouvé aussi prise de tête que toi. Le jeu ne se veut pas sérieux et dark alors autant mettre des musiques de circonstances. Même si je peux comprendre que certains deviennent fous avec.


Portrait de Don Patch

Ce jeu va de surprise en surprise avec un endgame très fourni.

Le passage où il faut récupérer ses transformations via des mini-games dans un style univers virtuel de la matrice c'est un truc purement original à cette opus et franchement c'est pas mal, c'est un jeu dans un jeu.
Les mecs ce sont vraiment fait chier à recréer une D.A spécifique rien que pour ça et c'est juste énorme.

Ensuite il y a la partie secrète du puits qui ne parlera qu'au plus nostalgique de la série et à ceux ayant fait le remake de WB the Dragon's Trap.
Du coup c'est cool car ça créé une connexion directe entre les deux jeux.

C'est marrant car je me rappel que les développeurs avait partagés un screen de cette séquence retro sur leur blog lors du 1er avril en prétextant qu'ils développaient un Wonderboy retro à coté de ce MonsterBoy. Évidement on pensait tous au poisson d'avril mais finalement tu voit qu'ils ont vraiment intégré cette séquence à leur jeu final et c'est ouf.

Quand tu voit tout ça c'est clair que ça fait un peu chier d'imaginer que des testeurs pro ont pu oser écrire leurs test sans même connaître une partie infime de ce que peu contenir le endgame.
Leurs test est en partie biaisé par ce manque d'information et clairement ont ne peu pas s'y fier pour un jeu de ce genre.
La méthode de travail des testeurs pro est à revoir car là c'est totalement nimp. C'est comme si tu lisais les 4 premiers chapitre d'un livre et que tu donnais ensuite un avis final sur le livre en question, c'est totalement débile.

Bref ce jeu est vachement cool et bien que je pouvais me douter qu'il y aurait des tas de clin d’œil à la série des WonderBoy, j'imaginais pas qu'il y en aurait autant.
Ce jeu fourmi d'idée intéressante et c'était bien surprenant de sa part.
ils ont vraiment fait en sorte de créer un lien et une suite logique avec les précédant opus tout en y apportant son lot de nouveauté.
Ils ont veillé à améliorer au mieux l’intérêt et les capacités de chaque personnage permettant ainsi de pouvoirs exploiter leurs gameplay à fond tout le long du jeu sans pour autant en négliger un seul d'entre eux et ça c'est plutôt du bien joué.


Portrait de Katakuri

Une bien belle épopée sur un très bon jeu de ce que j'en ai vu, merci.