[Le DUEL de la Semaine] Tekken 8 VS Street Fighter 6

Je vote the last of us
Déjà parce que mon Uncharted préféré c'est le 3, pas le 2.
Ensuite parce que l'ambiance est meilleur, franchement j'adore les jeux d'horreur. Le gameplay est aussi meilleur que sur les Uncharted, notamment dans le dlc où on peut carrément envoyer des zombies sur nos enemis (j'espère retrouver ça dans the lastof us 2).
La musique est supérieur (subjectif)
Le scénario est supérieur (subjectif)
Ellie est attachiante

WTF je savais même pas que Ecoo the dolphin avais une suite. xD

Tellement que j'entends seulement parler que de Ecco the dolphin.

Je vais me couché moins bête, merci.

Oh putain, c'est pas vrai ! Un duel entre Ecco the Dolphin et Ecco : Les Marées du Temps (oui, pour une fois, on a eu une traduction en français du titre d'un jeu vidéo, ils ont fait l'effort de traduire un titre, donc je ne vais pas faire l'affront d'utiliser le titre anglais comme à chaque fois ! ). Ca alors, on croirait qu'il a été fait pour moi ! Je ne l'avais pas vue venir, celle-là.

Je me suis rendu compte bien plus tard que Ecco : Les Marées du Temps n'est pas connu, comparé au premier volet qui avait fait du bruit à l'époque et faisait l'objet d'une campagne écologique pour la sauvegarde des dauphins (il y avait une pastille collée sur la jaquette du jeu) et pour la non violence dans les jeux vidéo.

C'est un choix très difficile à faire pour moi, tellement ces deux jeux font partie de mes jeux préférés toutes époques confondues, ayant énormément marqué mon enfance. Le premier Ecco, c'est une aventure fabuleuse, une quête solitaire d'un dauphin parti à la recherche des siens qui ont été mystérieusement aspirés vers le ciel. Mais le scénario va nous mener assez loin et s'avère surprenant lorsqu'on se rend compte qu'il s'agit en réalité d'un jeu de science-fiction et d'une histoire de voyage dans le temps avec ses paradoxes temporels. Ce n'est pas vraiment un jeu qui essaie de relaxer le joueur façon Grand Bleu, mais au contraire c'est un jeu qui s'avère assez inquiétant et oppressant dans son ambiance, ses musiques (tantôt reposantes, tantôt stressantes). C'était la première fois que j'avais "peur" de jouer à un jeu : ce dauphin fragile par rapport aux ennemis, ces niveaux labyrinthiques où la menace de l'asphyxie est omniprésente, la lumière qui s'assombrit quand on s'enfonce dans les abysses, et bien sûr son final cauchemardesque avec son niveau Welcome to the Machine (grosse inspiration Giger pour l'environnement en lui-même et les Vortex très inspirés d'Alien). J'ai toujours pensé que ce jeu contient des éléments propices à un "Survival Horror", que les environnements aquatiques se prêteraient à merveille à faire peur le joueur (hélas, ça n'a pas été beaucoup fait jusqu'à présent). La découverte de l'environnement de glace est déjà marquante (une ambiance à la fois poétique et mélancolique, à l'image de la solitude d'Ecco privé des siens), mais alors que dire de l'Atlantis ! Et la rencontre avec l'Astérite, censée être la créature vivante la plus vieille et fondamentale de la planète, en forme d'ADN géant. Et le niveau préhistorique de toute beauté, aussi bien dans ses décors (les plus beaux du jeu) que sa musique (la plus belle du jeu également) !

Sa suite Ecco : Les Marées du Temps va beaucoup plus loin dans son thème du voyage dans le temps. Déjà, le jeu est encore plus beau que le premier volet, les environnements bien plus variés. Les musiques sont encore plus abouties, faisant partie des jeux qui exploitent le mieux les capacités sonores de la console (avec les jeux Technosoft style Thunder Force et les jeux Sega), elles sont fabuleuses. Le jeu est aussi bien plus accessible dans sa difficulté, avec l'apparition d'un choix de niveau de difficulté qui modifie certains niveaux, voire en rajoute (en mode Hard, on a trois niveaux supplémentaires, le niveau du tube aérien a un scrolling super rapide par rapport au mode normal, il y a un niveau où il faut retrouver huit bébés orques au lieu de quatre, le niveau final nous demande d'ouvrir beaucoup plus de portes que la normale). Le jeu s'avère plus rythmé et diversifié dans sa narration, il se passe bien plus de choses dans l'histoire qui, dès le début, nous plonge dans la science-fiction et le voyage dans le temps (et en plus de ça, le jeu a eu une traduction en français alors que le premier était resté en anglais, ça m'avait aidé à mieux comprendre le scénario à l'époque). Alors que le premier volet nous raconte la quête d'un dauphin à la recherche des siens, cette suite nous raconte une invasion extraterrestre de la planète (les "Vortex"), qui relève d'une conséquence désastreuse et inattendue des actions héroïques d'Ecco dans le premier épisode. J'ai trouvé l'ambiance plus étrange et inquiétante encore que dans le premier volet, à l'image de ce niveau Lunar Bay avec sa Lune rouge fantômatique et ses créatures Vortex qui y ont construit leur "repaire" (sorte de nouvelle "Machine"), et de ce futur alternatif cauchemardesque où les Vortex ont absolument détruit tout l'écosystème de la planète. Si Ecco a utilisé la machine à remonter le temps pour sauver les siens dans le volet, là encore son action a eu une conséquence un peu désastreuse en créant un paradoxe temporel qui a scindé la ligne du temps en deux et menace l'avenir de la planète envahie par les Vortex.

Malheureusement, ils n'ont jamais pu sortir le troisième jeu Ecco pour boucler le scénario, donc ce second volet se finit sur une sorte de rebondissement qui s'avère terriblement révélateur sur le destin de la franchise : Ecco s'est bel et bien retrouvé perdu dans les méandres du temps. Donc avec le recul, c'est bien trouvé, mais assez cruel pour le fan que je suis. Pourtant, son créateur hongrois Ed Annuziata veut toujours sortir ce fameux troisième volet, il s'est manifesté plusieurs fois sur Internet, mais visiblement Sega s'en fout.

Il y a eu certes un volet 3D sorti sur Dreamcast et PS2, appelé Ecco the Dolphin : Defender of the Future. Mais cet épisode est complètement hors de la continuité temporelle des volets Megadrive, il n'y a aucun rapport ni dans le scénario, ni dans le background, si ce n'est qu'ils reprennent la thématique du voyage dans le temps et des mondes parallèles suite à une modification du passé. Ed Annunziata n'a donc pas fait le scénario mais a laissé place à l'écrivain de SF David Brin. Mais pareil, ce volet 3D est fantastique, c'est l'une des meilleures exploitations de la 3D qu'on puisse trouver en terme d'architecture et de liberté de déplacement ! Alors oui, il est difficile d'accès parce que, contrairement à un "jeu terrestre", Ecco est un jeu aquatique, donc il nous laisse une énorme liberté de déplacement qu'on n'a absolument pas l'habitude d'avoir : on se déplace réellement en 3D, alors que dans la majorité des jeux terrestres on fait plutôt des déplacements sur un plan horizontal (parfois on prend des escaliers où on grimpe sur des plates-formes), parfois on ne sait plus où est le haut ou le bas et on est même menacé par l'asphyxie (vu que Ecco est un mammifère, pas un poisson). On n'a pas l'habitude d'avoir une telle liberté de déplacement dans un jeu vidéo, donc le joueur se retrouve complètement dérouté, le temps de s'y habituer. Mais quelle ambiance ! Quel level-design dantesque également ! Quelle originalité dans son univers et ses mondes parallèles (l'un d'eux montre ce que devient cette île lorsque les hommes l'ont complètement polluée en exploitant et divisant les dauphins en clan, l'autre montre ce que devient cette même île lorsque ce sont les dauphins eux-mêmes qui sont devenus pourris et se sont mis à exploiter toutes les autres espèces aquatiques) ! Et ses musiques fabuleuses, encore une fois, cette fois signées Tim Follin (très connu autrefois sur Commodore 64, NES et SNES) qui remplace Spencer Nielsen ! L'un des tout meilleurs jeux de la Dreamcast.

Bref, Ecco, c'est vraiment une franchise qui me tient à coeur, la première (avec le jeu Flashback) à m'avoir fait prendre conscience que le jeu vidéo ne se destine pas uniquement à divertir le joueur avec des histoires primaires, mais qu'on peut y trouver une véritable vision d'auteur, un vrai scénario avec un thème original de SF (pour l'époque) qui tient le joueur en haleine. Et même aujourd'hui, ça reste particulièrement original et unique d'avoir fait une histoire de science-fiction, de voyages dans le temps, de paradoxes temporels, d'invasion extraterrestre et de réalités alternatives dans jeu qui nous fait incarner un dauphin (on n'est pas dans la série TV pour gosse comme Flipper, ni dans un film comme Sauvez Willy) !

Du coup, c'est dur à décider, mais je vais quand même voter pour Ecco : Les Marées du Temps.

Ah, merci à toi. :-)

Juste un truc : les Ecco ne sont pas des Metroidvania vu que tu n'es pas amené à apprendre de nouveaux mouvements et à revisiter d'anciens environnements pour trouver de nouveaux chemins (sauf à de rares exceptions dans la série).

Du coup, juste pour partager avec vous certaines musiques cultes de la série :