Peppo, 15 ans, et son frère jumeau Sylvio passent leurs vacances d'été sur une petite île perdue au milieu de la Méditerranée. Mais lorsqu'une jeune peintre s'installe sur l'île, Peppo va tomber immédiatement amoureux au grand désespoir de Sylvio qui voit cette liaison d'un mauvais oeil. Un matin, Peppo retrouve la jeune femme assassinée chez elle. Peppo est persuadé que c'est son frère Sylvio le coupable. Le problème, c'est que que Sylvio est mort il a y a déjà deux ans dans un tragique accident...
L'ambiance distillée au fur et à mesure des pages passe d'un genre à l'autre avec aisance. Découpé en trois chapitres, on passe du récit initiatique d'adolescence au fantastique en passant par le thriller psychologique. Rodolphe, en scénariste prolifique et efficace, sait emmener son récit et embarquer le lecteur dans l'esprit tourmenté de Peppo.
Gnoni (Prométhée, La Vénitienne...), quant à lui, abandonne son trait réaliste et rigoureux pour laisser place à un dessin plus souple et sensuel. La colorisation passe d'un orangé évoquant chaleur et souvenirs dans le premier chapitre à un bleu froid et claustrophobique dans le second. La réunification de ces deux teintes dans le dernier chapitre permet de bien mettre en lumière les doutes et émotions du héros. Une trouvaille.
Reste que malheureusement, le récit prend une tournure beaucoup trop prévisible et aurait mérité de s'attacher un peu plus sur certains personnages et évènements. Dommage car ce récit contient d'indéniables qualités.
L'histoire commence par un procès. Celui d'Anne Bréjinski, coupable d'avoir volontairement mis en danger sa communauté. Dans une société futuriste aseptisée, Anne travaille au service d'épuration des objets. Sa mission consiste à retrouver et à détruire toutes traces de civilisations antérieures, considérées comme néfastes. Le drame commence le jour où Anne découvre un vieux magazine contenant en cadeau un pochon de quelques graines. C'est le début d'un engrenage auquel elle ne peut se soustraire.
Régis Penet (Antigone, Roma, Les nuits écorchées...) présente de façon brutale un monde qui n'est pas sans rappeler celui de Farenheit 451 de Ray Bradburry. L'ambiance est froide, clinique et l'atmosphère est lourde et inquiétante. L'image de cette pseudo-société où tout est sous contrôle fait froid dans le dos. Toute objet rappelant des civilisations antérieures est systématiquement détruit, l'eau est devenue une denrée précieuse et rationnée, avoir un bébé se programme et se planifie, le gouvernement planche sur un système permettant un accompagnement cérébral qui permettrait de surveiller chaque individu... Bref, rien n'est laissé au hasard dans une société au risque zéro où tout est mis en oeuvre pour que tout glisse et que chacun reste à sa place.
Le trait superbe de Penet, changeant sensiblement de style pour l'occasion, renforce cette idée de malaise. Les personnages, dessinées de manière hyper-réalistes, parlent peu et évoluent dans des décors cubiques aux couleurs tirant volontairement vers le gris.
Même si le scénario et les personnages semblent du coup manquer un peu de relief, cette dystopie heurte le lecteur et l'interroge sur notre société et son devenir. Une lecture qui nous bouscule dans nos fondements intimes et dont on ne ressort pas indemne.
Lu La révolte des Valtis de Molly Knox Ostertag et Sharon Shinn.
Quelque part dans l'univers, les Drix, un peuple brutal et tyrannique, ont colonisé la planète de Coline Cavanah. Cette dernière est aujourd'hui obligée avec son peuple d'extraire et d'exploiter pour les Drix un minerai leur servant de carburant et qui se nomme le kallium. Tout le monde semble résigné sauf un groupe de résistant nommé les Valtis, aussi mystérieux qu'insondable.
En rencontrant Jann, un membre de groupe rebelle des Chromats, la vie de Colline va petit à petit basculer dans la révolte. D'autant plus qu'elle vient de retrouver sa nièce et qu'elle a enfin quelque chose à protéger.
La révolte des Valtis a été imaginé par l'esprit foisonnant de Sharon Shinn, journaliste ayant une vingtaine de romans à son actif. L'esprit romanesque que ce soit dans l'aspect narratif ou dans l'écriture des personnages se fait d'ailleurs fortement ressentir. L'auteure met en place une intrigue forte, découpée en trois chapitres et aux multiples rebondissements. Les personnages sont attachants, l'intrigue est bien menée et pleine d'action. Le lecteur prend ainsi fait et cause pour cette résistance à l'oppression aux accents romantiques et aventureux. L'accent est mis sur les relations humaines au sein de la résistance et la peur de la perte des êtres chers.
On peut cependant regretter une vision un brin simpliste et manichéiste évitant d'avoir trop de cas de conscience sur la cause à embrasser. Pourtant le personnage de Ang, un Drix semblant plus sympathique, aurait pu être un bon point de départ pour cette réflexion. Il s'avère au final n'être qu'une ordure de plus.
Le dessin de Ostertag (Strong Female Protagonist) quant à lui, est coloré, dynamique et spontané, parfaitement adapté au récit et son message.
Même si le public cible est en priorité un public adolescent, La révolte des Valtis pourra aussi trouver par sa fraîcheur et son engagement un certain écho chez un public adulte.
J'ai une question pour les connaisseurs : étant un grand amateur des dessins style Hergé (ligne claire) et des aventures/chasses au trésor/course contre la montre etc. au quatre coins du monde, je cherche ce qui se fait de mieux dans le style. Je n'y connais strictement rien, mais j'admire beaucoup Tintin et Blake et Mortimer (ceux d'Edgar P. Jacobs principalement), autant dans le style du dessin que dans les intrigues. Aussi, je cherche des BD s'en approchant. Merci
J'aimais bien la série Les 4 As quand j'étais gamin. Après j'en ai pas lu depuis que je suis adulte donc je ne sais pas trop ce que ça vaut. Mais ça correspond à ce que tu recherches je pense.
OK, je note ça de côté. En cherchant un peu, je vais également voir ce que Bob Morane, Largo Winch et Lefranc valent. C'est peut-être pas tout à fait le même style, mais c'est tout ce que j'ai trouvé d'approchant... après j'y connais vraiment rien en BD.
Je me réveille bien après la bataille Tirkounet, mais si tu es fan du plus pur style ligne clair, tu as Gil Jourdan qui, je pense correspondra bien à tes attentes.
Certains Spirou également vont dans ce sens. Je pense notamment au Journal d'un ingénu par Emile Bravo dans la collection des Sprirou vu par... Cet album vaut vraiment le détour.
Après c'est peut-être dommage de te limiter au style de la ligne claire...
OK, je note tout ça ! Sinon, évidemment que je ne compte pas me limiter au style de la ligne claire mais pour l'instant c'est ce que j'avais en tête. Mais je suis preneur si tu as d'autres suggestions dans d'autres styles.
Mais je suis preneur si tu as d'autres suggestions dans d'autres styles.
Alors oui, des suggestions, j'en ai! Plein même si c'est ce que tu demandes. Mais ça risque de partir vraiment dans tous les sens. Peut-être peux-tu préciser ce que tu recherches, si tu as un style ou un genre particulier auquel tu es réfractaire, si tu as une envie particulière... Bref, tout ce qui pourra me permettre d'aiguiser mes propositions (qui ne resteront que des propositions!).
Sinon je viens de lire Bouncer Tome 11: L'échine du dragon de François Boucq
Le Bouncer est toujours à la recherche de la petite Panchita, enlevée par le cruel El Cuchillo et ses hommes. La fillette, grâce à un tatouage lui couvrant le visage, devrait conduire la bande du malfaiteur sur la piste d'un trésor en plein désert mexicain.
Mais grâce à son comparse Job et une bande de soldats français eux aussi sur la trace du trésor, le Bouncer va enfin retrouver la piste de Panchita. Mais El Cuchillo et ses hommes ne seront pas les seuls ennemis que le Bouncer trouvera sur sa route...
L'échine du dragon est la suite et fin du diptyque dont le premier tome, L'or maudit, est sorti il y a à peine trois mois. François Boucq est toujours seul aux commandes de cette aventure, sans son comparse des autres albums, le célèbre scénariste Alexandro Jodorowsky. Et il faut bien avouer que la transition scénaristique a été réalisée d'une main de maître par François Boucq. C'est fluide et maîtrisé, l'aventure est passionnante et la galerie de personnages toujours aussi imaginative et décalée. Les dessins mettent en lumière des personnages expressifs dans des décors superbes qui n'ont rien à envier aux plus beaux westerns du grand écran.
Ce diptyque trouve une conclusion magistrale et continue d'inscrire définitivement la série du Bouncer parmi les oeuvres incontournables du western. Cette quête de trésor en territoire hostile n'est d'ailleurs pas sans rappeler l'excellent diptyque La mine de l'Allemand fou - Le spectre aux balles d'or de la série Blueberry de Charlier et Giraud et en emprunte tous les codes. Excusez-nous du peu...
Alors dans le style que je préfère, c'est facile, on reste dans du très classique. En effet, j'aime les chasses au trésor, l'aventure, les enquêtes policières (mais je cherche principalement un style franco-belge pour le coup), les sociétés antiques du Moyen-Orient (enfin "Moyen-Orient"... on va dire de l'Egypte à l'Iran ; Sumer, Akkad etc.). Et comme je disais, ne connaissant pas grand chose à la BD, j'aime pour le moment beaucoup Blake et Mortimer (ceux de Jacobs) et Tintin, soit le classique du classique.
Lu Je suis un autre de Gnoni et Rodolphe.
Peppo, 15 ans, et son frère jumeau Sylvio passent leurs vacances d'été sur une petite île perdue au milieu de la Méditerranée. Mais lorsqu'une jeune peintre s'installe sur l'île, Peppo va tomber immédiatement amoureux au grand désespoir de Sylvio qui voit cette liaison d'un mauvais oeil. Un matin, Peppo retrouve la jeune femme assassinée chez elle. Peppo est persuadé que c'est son frère Sylvio le coupable. Le problème, c'est que que Sylvio est mort il a y a déjà deux ans dans un tragique accident...
L'ambiance distillée au fur et à mesure des pages passe d'un genre à l'autre avec aisance. Découpé en trois chapitres, on passe du récit initiatique d'adolescence au fantastique en passant par le thriller psychologique. Rodolphe, en scénariste prolifique et efficace, sait emmener son récit et embarquer le lecteur dans l'esprit tourmenté de Peppo.
Gnoni (Prométhée, La Vénitienne...), quant à lui, abandonne son trait réaliste et rigoureux pour laisser place à un dessin plus souple et sensuel. La colorisation passe d'un orangé évoquant chaleur et souvenirs dans le premier chapitre à un bleu froid et claustrophobique dans le second. La réunification de ces deux teintes dans le dernier chapitre permet de bien mettre en lumière les doutes et émotions du héros. Une trouvaille.
Reste que malheureusement, le récit prend une tournure beaucoup trop prévisible et aurait mérité de s'attacher un peu plus sur certains personnages et évènements. Dommage car ce récit contient d'indéniables qualités.
Lu La tomate de Reboul et Penet.
L'histoire commence par un procès. Celui d'Anne Bréjinski, coupable d'avoir volontairement mis en danger sa communauté. Dans une société futuriste aseptisée, Anne travaille au service d'épuration des objets. Sa mission consiste à retrouver et à détruire toutes traces de civilisations antérieures, considérées comme néfastes. Le drame commence le jour où Anne découvre un vieux magazine contenant en cadeau un pochon de quelques graines. C'est le début d'un engrenage auquel elle ne peut se soustraire.
Régis Penet (Antigone, Roma, Les nuits écorchées...) présente de façon brutale un monde qui n'est pas sans rappeler celui de Farenheit 451 de Ray Bradburry. L'ambiance est froide, clinique et l'atmosphère est lourde et inquiétante. L'image de cette pseudo-société où tout est sous contrôle fait froid dans le dos. Toute objet rappelant des civilisations antérieures est systématiquement détruit, l'eau est devenue une denrée précieuse et rationnée, avoir un bébé se programme et se planifie, le gouvernement planche sur un système permettant un accompagnement cérébral qui permettrait de surveiller chaque individu... Bref, rien n'est laissé au hasard dans une société au risque zéro où tout est mis en oeuvre pour que tout glisse et que chacun reste à sa place.
Le trait superbe de Penet, changeant sensiblement de style pour l'occasion, renforce cette idée de malaise. Les personnages, dessinées de manière hyper-réalistes, parlent peu et évoluent dans des décors cubiques aux couleurs tirant volontairement vers le gris.
Même si le scénario et les personnages semblent du coup manquer un peu de relief, cette dystopie heurte le lecteur et l'interroge sur notre société et son devenir. Une lecture qui nous bouscule dans nos fondements intimes et dont on ne ressort pas indemne.
Lu La révolte des Valtis de Molly Knox Ostertag et Sharon Shinn.
Quelque part dans l'univers, les Drix, un peuple brutal et tyrannique, ont colonisé la planète de Coline Cavanah. Cette dernière est aujourd'hui obligée avec son peuple d'extraire et d'exploiter pour les Drix un minerai leur servant de carburant et qui se nomme le kallium. Tout le monde semble résigné sauf un groupe de résistant nommé les Valtis, aussi mystérieux qu'insondable.
En rencontrant Jann, un membre de groupe rebelle des Chromats, la vie de Colline va petit à petit basculer dans la révolte. D'autant plus qu'elle vient de retrouver sa nièce et qu'elle a enfin quelque chose à protéger.
La révolte des Valtis a été imaginé par l'esprit foisonnant de Sharon Shinn, journaliste ayant une vingtaine de romans à son actif. L'esprit romanesque que ce soit dans l'aspect narratif ou dans l'écriture des personnages se fait d'ailleurs fortement ressentir. L'auteure met en place une intrigue forte, découpée en trois chapitres et aux multiples rebondissements. Les personnages sont attachants, l'intrigue est bien menée et pleine d'action. Le lecteur prend ainsi fait et cause pour cette résistance à l'oppression aux accents romantiques et aventureux. L'accent est mis sur les relations humaines au sein de la résistance et la peur de la perte des êtres chers.
On peut cependant regretter une vision un brin simpliste et manichéiste évitant d'avoir trop de cas de conscience sur la cause à embrasser. Pourtant le personnage de Ang, un Drix semblant plus sympathique, aurait pu être un bon point de départ pour cette réflexion. Il s'avère au final n'être qu'une ordure de plus.
Le dessin de Ostertag (Strong Female Protagonist) quant à lui, est coloré, dynamique et spontané, parfaitement adapté au récit et son message.
Même si le public cible est en priorité un public adolescent, La révolte des Valtis pourra aussi trouver par sa fraîcheur et son engagement un certain écho chez un public adulte.
J'ai une question pour les connaisseurs : étant un grand amateur des dessins style Hergé (ligne claire) et des aventures/chasses au trésor/course contre la montre etc. au quatre coins du monde, je cherche ce qui se fait de mieux dans le style. Je n'y connais strictement rien, mais j'admire beaucoup Tintin et Blake et Mortimer (ceux d'Edgar P. Jacobs principalement), autant dans le style du dessin que dans les intrigues. Aussi, je cherche des BD s'en approchant. Merci
J'aimais bien la série Les 4 As quand j'étais gamin. Après j'en ai pas lu depuis que je suis adulte donc je ne sais pas trop ce que ça vaut. Mais ça correspond à ce que tu recherches je pense.
Sell kids for food
OK, je note ça de côté. En cherchant un peu, je vais également voir ce que Bob Morane, Largo Winch et Lefranc valent. C'est peut-être pas tout à fait le même style, mais c'est tout ce que j'ai trouvé d'approchant... après j'y connais vraiment rien en BD.
Je me réveille bien après la bataille Tirkounet, mais si tu es fan du plus pur style ligne clair, tu as Gil Jourdan qui, je pense correspondra bien à tes attentes.
Certains Spirou également vont dans ce sens. Je pense notamment au Journal d'un ingénu par Emile Bravo dans la collection des Sprirou vu par... Cet album vaut vraiment le détour.
Après c'est peut-être dommage de te limiter au style de la ligne claire...
OK, je note tout ça ! Sinon, évidemment que je ne compte pas me limiter au style de la ligne claire mais pour l'instant c'est ce que j'avais en tête. Mais je suis preneur si tu as d'autres suggestions dans d'autres styles.
Alors oui, des suggestions, j'en ai! Plein même si c'est ce que tu demandes. Mais ça risque de partir vraiment dans tous les sens. Peut-être peux-tu préciser ce que tu recherches, si tu as un style ou un genre particulier auquel tu es réfractaire, si tu as une envie particulière... Bref, tout ce qui pourra me permettre d'aiguiser mes propositions (qui ne resteront que des propositions!).
Sinon je viens de lire Bouncer Tome 11: L'échine du dragon de François Boucq
Le Bouncer est toujours à la recherche de la petite Panchita, enlevée par le cruel El Cuchillo et ses hommes. La fillette, grâce à un tatouage lui couvrant le visage, devrait conduire la bande du malfaiteur sur la piste d'un trésor en plein désert mexicain.
Mais grâce à son comparse Job et une bande de soldats français eux aussi sur la trace du trésor, le Bouncer va enfin retrouver la piste de Panchita. Mais El Cuchillo et ses hommes ne seront pas les seuls ennemis que le Bouncer trouvera sur sa route...
L'échine du dragon est la suite et fin du diptyque dont le premier tome, L'or maudit, est sorti il y a à peine trois mois. François Boucq est toujours seul aux commandes de cette aventure, sans son comparse des autres albums, le célèbre scénariste Alexandro Jodorowsky. Et il faut bien avouer que la transition scénaristique a été réalisée d'une main de maître par François Boucq. C'est fluide et maîtrisé, l'aventure est passionnante et la galerie de personnages toujours aussi imaginative et décalée. Les dessins mettent en lumière des personnages expressifs dans des décors superbes qui n'ont rien à envier aux plus beaux westerns du grand écran.
Ce diptyque trouve une conclusion magistrale et continue d'inscrire définitivement la série du Bouncer parmi les oeuvres incontournables du western. Cette quête de trésor en territoire hostile n'est d'ailleurs pas sans rappeler l'excellent diptyque La mine de l'Allemand fou - Le spectre aux balles d'or de la série Blueberry de Charlier et Giraud et en emprunte tous les codes. Excusez-nous du peu...
Alors dans le style que je préfère, c'est facile, on reste dans du très classique. En effet, j'aime les chasses au trésor, l'aventure, les enquêtes policières (mais je cherche principalement un style franco-belge pour le coup), les sociétés antiques du Moyen-Orient (enfin "Moyen-Orient"... on va dire de l'Egypte à l'Iran ; Sumer, Akkad etc.). Et comme je disais, ne connaissant pas grand chose à la BD, j'aime pour le moment beaucoup Blake et Mortimer (ceux de Jacobs) et Tintin, soit le classique du classique.