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Et le classique dans tout ça !

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Re: Et le classique dans tout ça !

"Rhapsodie" est un terme dérivant du grec rhapsodos qui signifie, durant l'Antiquité, un récit épique déclamé par un poète sans accompagnement instrumental. Vers le XVIe siècle, il ne désigne plus seulement un poème épique, mais une collection d'écrits divers. Avec le temps, le terme est associé à une effusion extravagante de sentiments. Au XVIIe siècle, en Allemagne et en Angleterre, la rhapsodie est à la mode en littérature ; elle est définie comme un groupement de vers hétéroclites.

Il faut attendre l'aurore du XIXe siècle pour que les véritables premières rhapsodies pour piano solo voient le jour avec la Rhaspsodie pour le pianoforte de Robert Graf Von Gallenberg, même si ce sont les Six Rhapsodies pour le pianoforte de Vaclav Tomasek — désolé pour l'orthographe imprécise — qui influenceront les générations futures devant composer les rhapsodies de la première moitié du XIXe siècle.

De 1839 à 1847, Franz Liszt sillonne l'Europe pour jouer de son instrument de prédilections. Ces tournées virtuoses lui sont en frein à la composition à l'exception de nombreuses mélodies hongroises, les Magyars dalloks S 242, première mouture du futur cycle des Rhaspodies hongroises S 244.

Les thèmes employés dans la conception de ses Magyars dalloks sont puisés dans la version tziganisée de compositions de dilettantes hongrois et ont comme caractéristique principale un contraste marqué entre le Lento et l'Allegro.

Constatant l'intérêt par ces œuvres hongroises, Liszt décide de les revoir, de les rassembler sous leur nom célèbre et de les publier entre 1851 et 1853. Le compositeur hongrois attache une certaine importance à ces morceaux qu'il considère comme élaborant l'épopée nationale de son pays ; Liszt se positionne donc en rhapsode d'une épopée bohémienne hongroise. Impressionné par la capacité d'improvisation des Tziganes et par la faculté qu'ils auraient de rendre en musique l'âme d'une personne, le musicien a la volonté d'utiliser les thèmes de son pays natal afin d'en faire une transcription dans un style indigène tzigane — vu comme un héritage hongrois.

La composition de ces œuvres provient de l'idée d'une création censée être basée sur des matériaux purs, c'est-à-dire non corrompus par la civilisation et place Liszt lui-même en tant qu'inventeur, ou découvreur, d'une épopée instrumentale antique de son pays natal.

Les Rhapsodies hongroises, au nombre de 19, peuvent être divisées, selon leur date d'élaboration et leur caractère, en deux catégories : les 15 premières, composées entre 1840 et 1853 ; les 4 dernières, composées en fin de vie dans les années 1880.

Vous pouvez bien entendu toutes les écouter même si les plus connues sont les numéros : 2 — ultra connue —, 6 — très très bien—, 7, 9, 10, 12, 14, 15 — Marche de Rackoczy.

En ce qui concerne l'interprète, vous avez également le choix —Claudio Arrau, Vladimir Horowitz (même si je ne suis pas toujours convaincu par ses interprétations hongroises), Alfred Brendel — mais on dit souvent que le plus grand interprète enregistré de Liszt fut Gÿorgy Chiffra (1921-1994). Il est cependant possible de trouver des interprètes historiques qui furent en contact direct avec le maître hongrois, parmi lesquels : Moriz Rosenthal, Emil Sauer, Alfred Reisenauer, Josef Weiss —si vous cherchez un peu plus d'excentricité dans l'interprétation — enfin, Eugen D'Albert surnommé le "petit lion" par Liszt lui-même, excusez du peu.

"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)

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Re: Et le classique dans tout ça !

Pang Tong a écrit:
Impressionné par la capacité d'improvisation des Tziganes et par la faculté qu'ils auraient de rendre en musique l'âme d'une personne, le musicien a la volonté d'utiliser les thèmes de son pays natal afin d'en faire une transcription dans un style indigène tzigane — vu comme un héritage hongrois.

Ah c'est vrai que le côté improvisation se ressent bien et à plus forte raison quand on voit à la fin de la seconde Rhapsodie : Cadenza ad libitum (cela permet d'avoir encore plus de variété dans les interprétations !).
Dans la catégorie "annotations originales" j'ai trouvé quelque-chose d'amusant :

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Kurka wodna !

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Re: Et le classique dans tout ça !

Haha, trop fort ! Je connaissais pas du tout !

Sacré farceur...

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Re: Et le classique dans tout ça !

Quand on parle d'opéra, si on a généralement en tête des noms qui nous traversent l'esprit quasi immédiatement — Verdi, Wagner, Rossini, Mozart, Handel, etc. —, celui de Beethoven n'est généralement que peu, voire très peu, associé à ce monde. La raison, tient peut-être dans la genèse de son unique opéra Fidélio.

Selon Beethoven lui-même, son unique opéra est l'œuvre qui lui aurait couté le plus d'efforts et subit le plus de modifications à travers ses 3 versions successives (1805, 1806 et 1814). En tout, ce n'est pas moins de dix ans de travail qui lui aurait valu, selon ses dires, "la couronne de martyr".

Quelles sont les raisons des problèmes ressentis par Beethoven durant la composition de son opéra ? Elles sont essentiellement au nombre de deux : la maladresse du livret et la lutte du compositeur face à une matière rebelle. À ces deux raisons, il est bon toutefois de rajouter le fait qu'il compose généralement plusieurs œuvres en même temps, ce qui peut expliquer quelques fois le temps de gestation plus long de ses œuvres.

La partition a eu des modifications considérables au cours des différents remaniements. Au total, on retrouve pas moins de 4 ouvertures : Léonore I, Léonore II, Léonore III et Fidélio. Les chiffres accolés aux différentes Léonore ne sont pas représentatifs d'une suite chronologique et doivent être interprétés de la manière suivante :
Léonore I était prévue pour une représentation à Prague — vraisemblablement pour un ensemble assez réduit — qui n'a jamais eu lieu.
Léonore II est en réalité la première ouverture de l'opéra portant alors encore le même nom. Cette ouverture est jouée lors de la création de l'œuvre le 20 novembre 1805. L'opéra est présenté devant une salle vide de l'aristocratie viennoise et remplie d'officiers français ; la pièce fait un four.
Léonore III est la deuxième version présentée le 29 mars au Théâtre An der Wien. Après l'écho de la première version, des amis de Beethoven l'ont aidé à remanier le texte , ce qui donne lieu à beaucoup de coupures et à une condensation du livret (de 3 actes, il est ramené à 2). Malgré tous leurs efforts, l'œuvre essuie un nouvel échec.
Fidélio est la troisième et la version ultime de l'opéra qui est présenté le 23 mai 1814. Le livret subit une nouvelle fois des modifications importantes — le titre change par exemple pour Fidélio et, si la division en 2 actes est conservée, le livret subit énormément de modifications de structures avec nombre coupures.

Aujourd'hui, on joue le plus souvent Fidélio mais, pour ceux qui se demanderaient la teneur des versions précédentes, il est encore possible de s'en faire une idée grâce à l'audition de l'ouverture Léonore III — sorte de "résumé symphonique de l'œuvre — qui développe de manière puissante et dynamique les principaux thèmes rencontrés au cours de l'opéra.

"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)

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Re: Et le classique dans tout ça !

Comme j'entends souvent parler de la fameuse "Moonlight Sonata" j'ai décidé d'expliquer certaines choses.

Tout d'abord, ne dites pas, s'il-vous-plait, "Moonlight Sonata", mais préférez plutôt, si vous tenez absolument à son surnom, la version française : "Sonate au clair de lune". Je dis ça car je trouve que lui donner un nom anglais n'a pas beaucoup de sens vu que Beethoven était Allemand, que nous sommes, pour la plupart je pense, francophones et que le gars qui a trouvé ce surnom, Ludwig Rellstab, était Allemand lui aussi.

Ceci étant dit, tout le monde connaît en général le premier mouvement de la sonate — l'Adagio sostenuto — mais ladite sonate en comprend encore deux autres : un Allegretto et un Presto agitato. La sonate est donc composée de trois mouvements. Je vous invite d'ailleurs à aller écouter le troisième mouvement qui devrait plaire au plus grand nombre d'entre vous ;-)

D'après ce que je sais, le premier mouvement de la sonate a été composé quasi comme une improvisation et devrait être compris comme une marche funèbre ; Beethoven l'aurait en effet joué à la suite du décès d'un de ses proches amis...

Qu'est-ce qu'une sonate ? La réponse varie en fonction de l'époque dans laquelle on se trouve.

Le mot sonate signifie à l'origine "qui sonne" à l'opposé de la cantate "qui chante". Elle voit le jour vers la fin du XVIe siècle et sera beaucoup utilisée par les compositeurs italiens dès le XVIIe siècle. On peut se demander la raison de l'attrait pour cette nouvelle forme. Une partie de la réponse réside dans l'apparition de très grands noms de la lutherie qui vont créer des instruments qui seront mis en valeur pour leur sonorité dans ces nouvelles compositions.

À l'époque baroque, la sonate possède deux variantes : la sonata da chiesa (sonate d'église) et la sonata da camera (sonate de chambre).

La sonate d'église, malgré son nom, n'est pas forcément de la musique religieuse. Est désigné ainsi la musique qui est jouée à l'église, que ce soit durant une cérémonie ou un concert. En gros, il faut respecter le lieu dans lequel on joue... Elle comporte généralement trois ou quatre mouvements qui sont répartis comme suis : lent- vif - lent - vif. Comme compositeurs principaux on peut citer : Arcangelo Corelli — même si l'immense majorité des compositeurs italiens baroques ont composé des sonates d'église —, Jean Sébastien Bach, ou encore Joseph Haydn et Wolfgang Amadeus Mozart — même si pour ces deux derniers, la sonate d'église est peu à peu délaissée et est composée en un seul mouvement.

La sonata da camera, hormis son caractère profane, est très proche de sa voisine jouée à l'église.

Au cours du XVIIIe siècle, les deux types vont disparaître au profit d'un nouveau type à l'époque classique. La structure est toujours divisée en trois ou quatre mouvements : allegro - adagio - menuet - rondo ; ou allegro - andante - rondo.

La sonate peut être composée pour un ou plusieurs instruments. Un des exemples les plus connus est la sonate pour piano et violon. Par exemple celle de César Franck qui est d'une grande beauté.

Je ne sais pas si je dois donner le nom, l'opus, ou la numérotation de sonates à écouter sans tarder, car il y en a énormément. Peut-être que je dresserai une petite liste plus tard, je dois encore y réfléchir.

Ce qui est sûr, c'est que dorénavant, lorsque vous parlerez de la "Sonate au Clair de lune" — j'insiste ^^ — vous saurez qu'elle est composée de trois mouvements...

P. S. : la sonate n'est pas à confondre avec la forme-sonate qui peut être parfois utilisée dans celle-là. C'est compliqué ? J'en parlerai prochainement.

"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)

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A rejoint: 17 avril 2013
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Re: Et le classique dans tout ça !

Je suis toujours en vie si vous vous posiez la question, et si vous ne vous la posiez pas je la pose à votre place avec en prime une réponse positive ^^
Cela fait aussi partie des choses qui m'agacent quand on me dit «J'aime bien la Hungarian dance de Brahms» ou autres anglicismes... il faut dire que le Français c'est vraiment has been, c'est pas dans notre buisness de checker l'état du dess-code linguistique, pourvu que le design fasse cool ! Enfin bref... j'avais entendu parler de ce contexte historique et funèbre qui entoure cette sonate, je ne sais pas s'il est nécessairement vrai mais le principal est que cette sonate nous soit parvenue... en 3 morceaux en effet ;-) Il y à d'ailleurs beaucoup d’œuvres qui ont ce problème (qui est qu'on n'en connaît qu'un bout) comme la famous Turkish march of lord Mozart qui est aussi un mouvement d'une sonate ou La Campanella de Paganini, la marche funèbre de Chopin ect...

En ce moment j'écoute Bach... comme le disait Richter cela ne fait pas de mal même si ce n'est qu'une question d’hygiène ! Allez une œuvre que tout le monde connaît : La Toccata et Fugue : https://www.youtube.com/watch?v=pu981iihWKU (héhéhé je vous ai eu :P)

Kurka wodna !

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A rejoint: 2 septembre 2011
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Re: Et le classique dans tout ça !

Pour moi (petit amateur et profane), la Sonate au Clair de Lune est définitivement associée au film Misery et au moment de la punition de Kathy Bates. Elle est d'ailleurs bien utilisée comme une marche funèbre, une sorte de requiem pour un pied :p

Si vous ne connaissez pas, je vous invite à aller sur touchpianist.com (ça bug chez moi sur Chrome, aucun problème sur Firefox), un petit programme qui permet aux incompétents comme moi de "jouer" les grandes oeuvres. Il faut juste donner le rythme et les notes s'enchaînent à notre propre cadence, ce qui permet d'appuyer certains effets à notre convenance et d'imprimer le rythme qui nous plaît, voire même d'essayer de respecter au mieux la partition.

La Sonate est d'ailleurs la pièce la plus parlante puisque son rythme est éloigné du métronome et nous permet toutes les fantaisies : démarrage en trombe, suspension sur les hautes volées... à chacun de voir. Le Presto Agitato y est aussi, et il est totalement en dehors de mes capacités. Ça donne un nouveau respect à ceux qui parviennent à jouer ce morceau sur un piano.

Mes airs préférés sur cette application sont la Toccata et "Air" de Bach, ce dernier pouvant enfin être joué à la cadence voulue par l'auteur, parce que je ne sais pas si vous avez remarqué, mais sur Youtube on ne trouve que la version lente à la Seven, où comme le souligne Alexandre Astier les musiciens s'endorment à chaque reprise.

Portrait de Pang Tong
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Re: Et le classique dans tout ça !

Comme promis, je vous donne une petite liste — non exhaustive — de sonates que vous pouvez allez écouter en toute tranquillité. Je n'en donne que quelques-unes pour le moment afin de ne pas noyer ceux qui seraient éventuellement intéressés ;-)

Il y en a pour tous les goûts :

C.P.A. Bach, Sonate pour violon et clavier en sol mineur H 524-5 (3. Allegro)

Ludwig van Beethoven, Sonate pour piano n°8 "Pathétique"

Ludwig van Beethoven, Sonate pour piano n°12 "Marche funèbre (3. Marcia Funèbre Sulla Morte D'Un Eroe)

Ludwig van Beethoven, Sonate pour piano n°23 "Appassionata" (1. Allegro Assai)

Franz Schubert, Sonate pour piano n°21 (Molto Moderato)

Franz Schubert, Sonate pour piano en la majeur D 959 (2. Andantino)

Johannes Brahms, sonate pour violon n°1 (1. Vivace Ma Non Troppo — 2. Adagio)

Joseph Haydn, Sonate pour piano n°53 (3. Finale)

Giuseppe Tartini, La Sonata del Diavolo en sol mineur

Auguste De Boeck, Sonate pour violon "Sonata Amara"

Domenico Scarlatti, Sonate pour clavecin en sol majeur K 454 (prendre une version pour piano) même si ses sonates sont un peu particulières du point de vue de la forme ;-)

Arcangelo Corelli, Sonate en ré mineur "La Folio" op. 5 n°12

Franz Liszt, Sonate pour piano

Leos Janacek, Sonate pour piano n°1 "1er octobre 1905" initialement appelée "De la Rue"

Évidemment, il y en a beaucoup d'autres... Je donnerai une suite de cette liste une prochaine fois ^^

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Portrait de Pang Tong
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Re: Et le classique dans tout ça !

La Forme-Sonate, puisque je l'avais évoquée précédemment, est, si l'on prend le cas général, une forme musicale ternaire — Exposition-Développement-Réexposition —construite sur un thème musical ou deux thèmes ou groupes musicaux, souvent séparés par un pont. En général, elle est bithématique et affecte le premier mouvement d'une sonate, d'une symphonie, d'un concerto, d'un quatuor, etc.

Dans le cas d'une forme-sonate bithématique — c'est-à-dire la forme le plus générale — l'exposition voit le thème A dans la tonalité principale qui transite, après un pont musical, vers la tonalité de la dominante ou du majeur relatif (ex : de do majeur à sol majeur ou de do mineur à mi bémol majeur), le thème B est joué dans la dominante ou dans le majeur relatif et une cadence dans la tonalité dominante ou du majeur relatif termine l'exposition. Le développement est un travail d'écriture qui s'inspire des thèmes A et B et qui, après beaucoup de modulations, retourne à la tonalité principale. La réexposiiton, comme son nom l'indique, voit les thèmes A et B réexposés dans la tonalité principale avec, souvent, des variations thématiques et des petites modulations passagères.

Bien entendu, cette forme n'est pas rigide et peut faire l'objet "d'adaptations" de la part de compositeurs décidant ou non de la suivre à la lettre.

Un exemple : Mozart, Sonate n° 12 en fa majeur K 332 (Allegro)

Maintenant, vous ne ferez plus d'erreur entre la sonate en tant que composition instrumentale et la forme-sonate qui peut être une partie de celle-là ^^

Edité par Pang Tong le 19/11/2017 - 20:11

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Re: Et le classique dans tout ça !

J'ai récemment fait un tour de toutes les transcriptions de Bach qui ont été faites pour piano et je vous propose d'en écouter une que j'aime particulièrement :

J'ai décidé de l'apprendre mais j'ai vite été confronté à un problème... un problème de taille si je puis m'exprimer ainsi héhéhé ^^
Je vous laisse juger par la partition : http://petruccilibrary.ca/files/imglnks/caimg/a/a5/IMSLP191031-PMLP329204-Grainger_-_Blithe_Bells_(after_Bach%27s_Cantata_Sheep_may_safely_graze).pdf Je n'ai rien contre un écart de 10ème de temps en temps mais là c'est quand même un peu exagéré !

Kurka wodna !