Disons que j'ai la qualité de ne pas me choquer facilement aussi. Mais les gens sont tellement carré que dès qu'une pensée ou quelque chose sort des sentiers battu c'est mal vu. Après j'ai envie de dire, c est juste l'oeuvre d un libertin qui a passé trop de temps seul en prison a une époque ou on etait probablement encore moins des saints qu'aujourd'hui. Lire ça comme un documentaire et se dire que ça date des années 1700, j'en tire la conclusion suivante : on a rien inventé et plus jamais je donnerai de credits aux gens qui disent que le porno crée de la perversité. XD L'humain l'est de base ou ne l'est pas.
Après ce qui derange dans ce bouquin c'est l'aspect illégal ( qui en fait du coup une histoire d'horreur ) . Le côté libertin me dérangerai absolument pas si c'etait entre homme et femme de plus de 20 piges et totalement consentant. Mais c est pas le cas souvent.
Pour l'instant le livre qui m'a le plus influencé c'est Le portrait de Dorian Gray. Mais répondre a tout ses désirs peut foutre la merde assez rapidement dans ta vie si ça s'ebruite trop. Et avoir des desirs qu on ne peux pas atteindre crée juste de la frustration et la c'est retour case départ ou tu te demande comment être heureux ? ^^
J'ai lu le Portrait de Dorian Gray il y a pas mal de temps et c'est vrai que c'est un livre "qui reste" comme on dit.
Tu peux essayer L'éducation sentimentale de Flaubert. C'est l'histoire d'un jeune homme qui tombe amoureux d'une femme plus âgée et mariée. C'est plus soft que le marquis de Sade mais il est aussi question du désir des gens sans réflexion et sans véritable but, et à quoi cela peut-il bien mener.
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
Bon moi j'avoue j'ai pas lu le livre, j'ai vu les deux adaptations cinématographiques, celle de Kubrick et celle de Adrian Lyne, j'ai préféré celle de Adrian Lyne (avec une OST de Ennio Morricone), qui m'a bien marqué et m'a donné envie de le lire le livre. Toutes les personnes que je connais qui ont lu le livre ont adoré.
Lolita c'était pas mal comme livre et vachement bien écrit en plus.
Ce que j'avais bien aimé dans le livre, c'est que le personnage, Humbert Humbert, est présenté comme un salaud fini, une crapule. C'est le héros, ou anti-héros, que tu suis mais que tu trouves abjecte en même temps. Et tout ça, sans que Nabokov ne le dise clairement. Le moyen narratif choisi est celui d'Humbert Humbert — décidément un nom qui a la classe —, pour autant, il n'y a pas d'ambiguité possible sur la question de savoir que c'est un malade qui t'explique au début, si je me rappelle bien, qu'il est à la recherche de la nymphette idéale depuis son adolescence et la jeune fille Lolita en serait la plus grande incarnation.
Je n'ai vu que la version de Kubrick que j'ai trouvée un peu plate en ce sens qu'elle m'a donné l'impression de se cantonner au fait divers, alors que le roman le transcende. Je sais aussi que Nabokov pestait un peu contre les adaptations de l'héroïne. Dans le roman c'est une petite fille — je crois qu'elle a à peu près douze ans — alors qu'elle fait plus vieille apparemment dans ses adaptations.
Le contexte de l'histoire est pas mal aussi, l'Amérique de la fin des années 1940, avec de bien belles descriptions.
Perso je suis en train de lire VALIS de Philip K Dick (L'auteur de SF qui a inspiré Blade Runner, Minority Report ou Paycheck, entre autres). Un excellent livre sur la folie et la révélation divine ou comme souvent chez K. Dick on ne sait jamais vraiment à quel niveau de perception se situe la réalité.
Après il faut aimer car comme souvent également chez lui le livre est plutôt érudit et assez hermétique mais la réflexion est passionnante, ça se lit limite comme un essai avec l'intrigue et la construction d'un roman :)
En fait, dans le roman, le personnage d'Humbert Humbert est clairement identifiable comme malade.
Mais il s'arrange pour entrer dans la vie de la petite fille, se marie même avec sa mère pour se rapprocher d'elle, etc.
Spoiler ▼▲
À la mort de la mère, il devient le tuteur légal de la fille et en profite pour se barrer avec elle. Lolita va entrer dans son jeu et va avoir des relations sexuelles avec lui. C'est un monstre en ce sens qu'il profite de la faiblesse et de l'ignorance d'une jeune fille sans défense. Et même si Lolita joue un jeu dangereux, on ne peut pas lui reprocher ce qu'elle fait puisqu'elle ne peut pas en avoir conscience vu son âge.
Et, sans trop spoiler, il fout la vie de la petite en l'air... C'est en ce sens qu'il est une crapule.
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
Disons que j'ai la qualité de ne pas me choquer facilement aussi. Mais les gens sont tellement carré que dès qu'une pensée ou quelque chose sort des sentiers battu c'est mal vu. Après j'ai envie de dire, c est juste l'oeuvre d un libertin qui a passé trop de temps seul en prison a une époque ou on etait probablement encore moins des saints qu'aujourd'hui. Lire ça comme un documentaire et se dire que ça date des années 1700, j'en tire la conclusion suivante : on a rien inventé et plus jamais je donnerai de credits aux gens qui disent que le porno crée de la perversité. XD L'humain l'est de base ou ne l'est pas.
Après ce qui derange dans ce bouquin c'est l'aspect illégal ( qui en fait du coup une histoire d'horreur ) . Le côté libertin me dérangerai absolument pas si c'etait entre homme et femme de plus de 20 piges et totalement consentant. Mais c est pas le cas souvent.
Pour l'instant le livre qui m'a le plus influencé c'est Le portrait de Dorian Gray. Mais répondre a tout ses désirs peut foutre la merde assez rapidement dans ta vie si ça s'ebruite trop. Et avoir des desirs qu on ne peux pas atteindre crée juste de la frustration et la c'est retour case départ ou tu te demande comment être heureux ? ^^
C'est pas mal Dark Souls 2.
"J'aime bien 'Djadja', j'aime bien 'Doudou', j'aime bien 'SMS', j'aime bien 'Hypé'. Il y a du rythme, il y a de la vitalité. C’est ça que j’adore."
J'ai lu le Portrait de Dorian Gray il y a pas mal de temps et c'est vrai que c'est un livre "qui reste" comme on dit.
Tu peux essayer L'éducation sentimentale de Flaubert. C'est l'histoire d'un jeune homme qui tombe amoureux d'une femme plus âgée et mariée. C'est plus soft que le marquis de Sade mais il est aussi question du désir des gens sans réflexion et sans véritable but, et à quoi cela peut-il bien mener.
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
Vous avez lu Lolita ?
Génération Mega Drive
Ah ça me tente bien ce livre la. Ça me ressemble ^^
Ça m'enerve les gens qui pensent qu aimer les femmes plus âgée est une forme de complexe avec sa mère etc etc. ^^
C'est pas mal Dark Souls 2.
"J'aime bien 'Djadja', j'aime bien 'Doudou', j'aime bien 'SMS', j'aime bien 'Hypé'. Il y a du rythme, il y a de la vitalité. C’est ça que j’adore."
Bon moi j'avoue j'ai pas lu le livre, j'ai vu les deux adaptations cinématographiques, celle de Kubrick et celle de Adrian Lyne, j'ai préféré celle de Adrian Lyne (avec une OST de Ennio Morricone), qui m'a bien marqué et m'a donné envie de le lire le livre. Toutes les personnes que je connais qui ont lu le livre ont adoré.
Génération Mega Drive
Lolita c'était pas mal comme livre et vachement bien écrit en plus.
Ce que j'avais bien aimé dans le livre, c'est que le personnage, Humbert Humbert, est présenté comme un salaud fini, une crapule. C'est le héros, ou anti-héros, que tu suis mais que tu trouves abjecte en même temps. Et tout ça, sans que Nabokov ne le dise clairement. Le moyen narratif choisi est celui d'Humbert Humbert — décidément un nom qui a la classe —, pour autant, il n'y a pas d'ambiguité possible sur la question de savoir que c'est un malade qui t'explique au début, si je me rappelle bien, qu'il est à la recherche de la nymphette idéale depuis son adolescence et la jeune fille Lolita en serait la plus grande incarnation.
Je n'ai vu que la version de Kubrick que j'ai trouvée un peu plate en ce sens qu'elle m'a donné l'impression de se cantonner au fait divers, alors que le roman le transcende. Je sais aussi que Nabokov pestait un peu contre les adaptations de l'héroïne. Dans le roman c'est une petite fille — je crois qu'elle a à peu près douze ans — alors qu'elle fait plus vieille apparemment dans ses adaptations.
Le contexte de l'histoire est pas mal aussi, l'Amérique de la fin des années 1940, avec de bien belles descriptions.
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
Génération Mega Drive
Perso je suis en train de lire VALIS de Philip K Dick (L'auteur de SF qui a inspiré Blade Runner, Minority Report ou Paycheck, entre autres). Un excellent livre sur la folie et la révélation divine ou comme souvent chez K. Dick on ne sait jamais vraiment à quel niveau de perception se situe la réalité.
Après il faut aimer car comme souvent également chez lui le livre est plutôt érudit et assez hermétique mais la réflexion est passionnante, ça se lit limite comme un essai avec l'intrigue et la construction d'un roman :)
En fait, dans le roman, le personnage d'Humbert Humbert est clairement identifiable comme malade.
Mais il s'arrange pour entrer dans la vie de la petite fille, se marie même avec sa mère pour se rapprocher d'elle, etc.
Et, sans trop spoiler, il fout la vie de la petite en l'air... C'est en ce sens qu'il est une crapule.
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
Génération Mega Drive