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Et le classique dans tout ça !

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Re: Et le classique dans tout ça !

La Danse macabre, op. 40 de Camille Saint-Saëns est une œuvre que j'aime beaucoup.

Il s'agit d'un poème symphonique — d'après un poème d'Henri Cazalis intitulé Égalité-Fraternité — qui est censé évoquer les morts formant une ronde au son du violon de la Mort qui les fait danser. Ils danseront sans s'arrêter jusqu'au petit matin ; le chant du coq sera le signal les faisant rentrer dans leur tombe.

De manière générale, la danse macabre est un thème largement utilisé en peinture, en poésie et en musique. Il est censé nous rappeler le caractère éphémère de la vie. La Mort y est représentée entraînant les Hommes sans distinction de classe, de sexe ou d'âge.

Un poème symphonique est une forme musicale dans laquelle un poème — ou une œuvre littéraire — est mis en musique sans pour autant qu'un texte ne soit déclamé ni chanté. Les seuls moyens de faire passer la trame de l'histoire — qui peut parfois être sommaire — sont donc des moyens purement musicaux. Par exemple, certains instruments représenteront des personnages ou encore des actions bien précises.

Dans le cas présent, les premières notes jouées par la harpe sonnent les douze coups de minuit, annonçant ainsi l'arrivée de la Mort dans le cimetière. Autre exemple, les notes jouées en pizzicato juste après aux violoncelles figurent le bruit que fait la Mort en tapant sur le talon des squelettes afin de les réveiller et les faire danser.

Bien entendu, la partition regorge d'effets de ce genre puisque c'est le but d'un poème symphonique.

"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)

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Re: Et le classique dans tout ça !

Le concerto pour piano n°5, op. 73 — dit l'Empereur —de Beethoven est une œuvre majeure de la musique pour piano. Il est envisagé à la fin de l'année 1808 et est terminé au cours de l'année suivante. Comme souvent, le nom attribué à une œuvre — ici, l'Empereur — est apocryphe.

L'esthétique de son concerto diffère grandement de celle de ses prédécesseurs. Beethoven, n'envisage plus le concerto comme un moyen de mettre en valeur la virtuosité d'un soliste. À la place, il propose une espèce de "symphonie avec participation du piano". Si le concerto comporte toujours une structure en trois mouvements, tous les éléments qui le constituent sortent du schéma habituel. Par exemple, les premières notes du premier mouvement font penser à une improvisation. Autre exemple, le deuxième mouvement est en forme de lied : une première partie, 2 variations et un coup de théâtre — longuement préparé. Ce mouvement frappe par sa simplicité. Dès la fin du mouvement, la musique semble s'étirer de plus en plus. La musique disparaît peu à peu, la texture s'étiole pour laisser la place à une modulation et à l'émergence au piano du thème du Rondo — le troisième mouvement — qui va suivre après une courte suspension sur un si du piano. Les deuxième et troisième mouvements sont donc directement liés.

Le contexte historique dans lequel Beethoven compose son concerto est assez tendu et a une influence sur l'œuvre elle-même. Le compositeur débute son premier mouvement dans un contexte de préparation de la guerre entre l'Autriche et la France. En marge des feuilles d'esquisse, on peut lire l'exaltation du compositeur à l'idée d'une guerre devant "libérer l'Allemagne" — le pays n'existe pas encore mais il y a une conscience d'un peuple allemand —de la domination française avec des phrases comme : "Auf die Schlacht Jubelgesang ! — Angriff ! — Sieg !" (Chant de triomphe ! — Attaque ! — Victoire !). La guerre se passe mal pour la partie germanique. Le 13 mai, les troupes napoléoniennes battent les armées autrichiennes et occupent Vienne après un siège éprouvant. La situation est très difficile pour Beethoven : ce dernier a mal vécu le siège français de la ville par les bombardements intensifs, a des problèmes financiers — la rente de ses mécènes étant jusqu'à nouvel ordre suspendue — et n'a pas pu quitter la capitale afin d'aller passer, comme à son habitude, l'été à la campagne pour se reposer. L'occupation française dure 6 mois ; pendant tout se temps, Beethoven est incapable de poursuivre la composition de son concerto. Il se remettra au travail lorsque la garnison française quittera la ville autrichienne et terminera enfin son œuvre.

De manière générale, il convient de connaître, pour comprendre de la meilleure manière une œuvre de Beethoven, le contexte de sa composition. Dans le cas présent, les tensions guerrières, le bruit des canons ainsi que les musiques militaires qu'il a pu entendre au cours de cette période ont fait partie du paysage sonore du musicien et ont eu une influence dans son travail. On peut citer notamment : le nombre important des sonorités triomphales par les cors et par les timbales ou bien le jeu brillant de l'orchestre. Mais plus encore, on peut y voir le combat personnel de Beethoven qui décide de proclamer "le progrès dans l'art", l'œuvre prenant l'allure d'un combat victorieux.

Edité par Pang Tong le 03/04/2017 - 09:12

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Re: Et le classique dans tout ça !

Une petite rivière coule, roule et virevolte de façon tumultueuse. Elle est bientôt rejointe par une deuxième qui, petit à petit, se rapproche d'elle jusqu'à ne faire plus qu'un. La rivière poursuit sa route avant de se jeter enfin dans ce qui sera le thème central de l'œuvre : La Moldau.

"La Moldau" — à ne pas confondre avec la moule d'eau — est une grande rivière de République Tchèque, mais c'est aussi un poème symphonique composé par Bedrich Smetana entre 1874 et 1879 alors qu'il était déjà sourd — et oui, lui aussi. Les deux petites rivières sont par exemple figurées par deux flûtes et le thème ultra connu de la Moldau part l'ensemble des cordes. Ce poème symphonique fait partie d'un plus vaste ensemble : "Ma patrie".

Au XIXe siècle, la nation est un élément primordial qu'il convient de célébrer. En musique, nombre de compositeurs vont dès lors ressentir le besoin de chanter leur pays, leur région. Le cours d'eau sera un des paysages les plus communs de cette expression. Wagner débute sa fameuse Tétralogie — opéra en quatre parties — par l'évocation du Rhin, source — sans mauvais jeu de mot — de toute vie.

Des compositeurs comme Robert Schumann — "La symphonie rhénane" —, Émile Mathieu — "Le Hoyoux" —, Johann Strauss — "Le Beau Danube bleu" —, Peter Benoit — "De Schlede" (L'Escaut) — vont également composer sur ce thème.

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Re: Et le classique dans tout ça !

Eh bien cela fait longtemps que je n'étais pas passé ici et j'ai appris pas mal de choses en lisant les précédents post (notamment le travail demandé aux contrebassistes pour la 6ème symphonie de Beethoven... j'ai tout de suite pensé à Süskind ^^)

Je ne sais plus très bien ce que j'avais posté comme pièces donc voici mes découvertes récentes :

Spoiler

Edité par Kurka Wodna le 23/04/2017 - 18:27

Kurka wodna !

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Re: Et le classique dans tout ça !

À tous ceux qui seraient intéressés par l'exotisme dans ce que l'on nomme de manière quelque peu abusive la "musique classique", je souhaiterais mettre en lumière le compositeur français Félicien David (1810-1876). Largement oublié aujourd'hui, il fut pourtant une étape importante de l'esthétique orientalisante dans la musique française. C'est en effet avec lui que le principe d'emprunt "authentique", d'imitation ou de la référence à ce qui semble être la "réalité" musicale de l'Orient devient un critère esthétique de qualité. On oublie alors peu à peu l'édification fantaisiste d'un univers sonore exotique imaginaire qui ne répond plus au goût du moment.

Il part en 1833 pour un voyage en Méditerranée qui le conduit tour à tour en Turquie, en Égypte et au Proche-Orient. Pendant deux années, David note ce qu'il entend et fait des arrangements pour piano qui seront publiés à son retour en France sous le nom de Mélodies orientales. Son voyage lui permet de se constituer un certain nombre d'images sonores orientales et va influencer de manière décisive son esthétique car il ne produira, par la suite, presque plus que de la musique contenant des relents exotiques. Ses pièces pour piano passent relativement inaperçues et il faut attendre décembre 1844 pour que le compositeur accède à une renommée européenne grâce à son Ode symphonie Le Désert. L'œuvre est jouée à la salle Ventadour à Paris et lorsque le chant du muezzin, une des parties de l'ode symphonie, est entonné, le public est fasciné par l'exotisme qui en découle ainsi que par la nouveauté qui se dégage de la composition.

La partition est reconnue comme première œuvre musicale "authentiquement" orientalisante composée suite à un voyage d'un auteur ayant pu appréhender directement l'Orient. Les effets musicaux nouveaux sont : l'emploi de mélodies harmonisées répétitives et mélismatiques, l'utilisation du langage tonal évitant l'utilisation de la sensible qui évoque mal l'Orient, les recherches rythmiques dans le but d'évoquer la danse, avec comme manie la répétition obsessionnelle d'une cellule musicale.

Le Désert de David est constitué de deux parties : une partie narrative et une partie de musique orchestrale et vocale. Dans cette œuvre, David souhaite restituer les impressions ressenties face à la nature orientale avec ses déserts, ses oasis, ses caravanes, et pour se faire il décrit un Orient où rien ne bouge. La musique seule n'ayant pas toujours la capacité de rendre l'atmosphère orientale, David opte pour une "ode-symphonie", forme dans laquelle le texte peut appuyer la musique et guider le public.

Il me faut tout de même préciser que si cette œuvre connut un immense succès à son époque, il est clair qu'aujourd'hui elle peut nous sembler naïve en comparaison de ce qui a pu se faire, par la suite sur base de matériaux du Proche ou du Moyen-Orient. La réduction de l'Orient se limite encore à des lieux communs : les harems, le marin du Nil, la caravane, à des clichés musicaux et n'est pas exempt de certaines approximations plus que douteuses. C'est le cas notamment de l'appel du muezzin que David fait débuter de la manière suivante — je reprends la graphie du compositeur — : "El Salamalek, Aleikoum El Salam"...

Pourtant, malgré leurs défauts ou imperfections, l'œuvre et le compositeur méritent d'être écoutés ne fusse que pour l'importance qu'ils ont revêtu dans l'histoire musicale.

Edité par Pang Tong le 29/04/2017 - 16:48

"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)

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Re: Et le classique dans tout ça !

Qu'est-ce que l'opéra ? Certains pourraient répondre à cette question en disant qu'il s'agit d'une histoire chantée par des acteurs. La réponse n'est pourtant pas si simple puisqu'il existe une multitude d'opéras différents : opéra séria, opéra buffa, tragédie lyrique, opéra comique, grand opéra, singspiel, etc.

Traditionnellement, on estime que l’opéra naît en Italie — plus précisément à Florence, à partir des années 1570 dans la Camerata Bardi la Chambrée Bardi. Les objectifs de cette chambrée sont de baser la musique moderne sur la musique de la Grèce antique. Ils vont ainsi réfléchir à appliquer certains principes dans leur musique pour renouer avec cette soi-disante tradition. Le plus important est l’imitation des Anciens. Ensuite, une seule mélodie à la fois doit être chantée ; on accorde une grande importance au texte ; le contrepoint est seulement utilisé pour assurer une fonction harmonique d’accompagnement de la voix - on passe d’une vision horizontale de concevoir la musique à une vision verticale ; enfin, le rythme ainsi que la mélodie doivent être calqués sur la manière de parler.

Un exemple est à trouver dans l’opéra seria. Ce genre d’opéra va être à la mode dans toute l’Europe - sauf en France ; on y reviendra une prochaine fois… C’est un opéra noble et sérieux - en opposition à l’opéra buffa qui est un opéra plus léger. L’opéra seria est divisé en deux grandes parties : les parties chantées, autrement appelé aria da cappo dans lesquels toutes les passions sont exprimées, et les parties déclamées : les récitatifs, utilisés pour faire passer le texte, l’action. Les livrets sont inspirés de la mythologie gréco-romaine ou encore des épopées de la renaissance - La Jérusalem libérée du Tasse, Roland furieux de l’Arioste. Mais le plus important c’est la musique. Le texte sert en général à exprimer une ou deux passions contrastantes par Aria et tout le génie du chanteur sera d’exprimer le plus justement cette passion.

On retrouve ça notamment dans l’opéra Alcina de Händel inspiré du Roland furieux. Je ne donne que deux personnages : Alcina, qui est une magicienne, et sa sœur Morgana. Alcina attire les hommes sur son île magique où elles les transforme en rochers, ruisseaux ou bêtes sauvages. Morgana tombe amoureuse d’un des chevaliers arrivés sur l’île et va chanter son amour dans l'air "Tornami a vagheggiar" que je conseille vraiment d'écouter car c'est un des plus bel air d'amour que j'ai jamais entendu.

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Re: Et le classique dans tout ça !

Ah toujours plein d'infos intéressantes Pang Tong, je ne connaissais pas du tout Félicien David :) Pour ce qui est de l'opéra c'est ma grande lacune en Musique, étrangement je n'ai jamais réussi à prendre au sérieux les acteurs d'opéra et même quand je regarde un drame cela prend une tournure comique dans ma tête.

Sinon dans le registre des transcriptions celles de Godowsky sont assez impressionnantes, on le connaît surtout pour avoir transcrit pour la main gauche les études de Chopin et d'autres transcriptions complètes tout aussi virtuoses. Voici un extrait un peu plus original où vous entendrez une sympathique transcription du Tambourin de rameau :

Kurka wodna !

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Re: Et le classique dans tout ça !

Merci, je suis bien content que tu trouves tout cela intéressant :-)

Pour l'opéra, je comprends ce que tu veux dire. C'est vrai qu'il a mauvaise presse l'opéra et qu'on n'en parle pas toujours de la meilleure des manières. On a tous en tête le cliché des grosses madames qui chantent... En plus, les retransmissions à la télé ne permettent pas de rendre ce qu'est un opéra ; son ambiance quoi. On peut pas aller à un opéra comme on va à un récital de piano ou de violon par exemple. Pour l'opéra, il nécessaire de connaître à fond tout ce qui va être chanté. Ça va durer des heures et tout n'est pas forcément important au niveau musical — je schématise bien entendu. Par exemple, les gens qui vont écouter — et voir — un opéra sans connaître l'histoire peuvent avoir le risque de se voir déçu ou encore de ne rien comprendre. Un opéra n'est pas l'autre ; du Wagner, ça s'écoute pas de la même façon que du Verdi — y en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes — même si les deux sont vraiment cools.

Je me souviens, j'étais à l'opéra avec des potes qui n'avaient pas l'habitude d'y aller. Pendant l'entracte, une copine à moi me disait que c'était dommage parce qu'elle ne comprenait rien du tout et qu'elle préférait Verdi. Là-dessus, je lui ai expliqué qu'elle ne pouvait pas appréhender l'opéra qu'on écoutait — c'était un opéra séria — comme un opéra de Verdi car les règles étaient totalement différentes. Heureusement qu'on avait pu se parler car elle a pu mieux apprécier les deuxième et troisième actes après que je lui ai expliqué comment elle pouvait écouter l'œuvre.

Ce qui est difficile avec l'opéra, c'est de bien choisir les pièces qu'on va d'abord aller voir ou écouter. En fait, c'est comme la musique "classique" ; commencer avec du Stravinsky ou du Pierre Boulez ça pique un peu... La musique implique une initiation, un apprentissage.

Si jamais tu veux encore t'essayer à l'opéra, tu peux commencer par du Rossini. C'est plus facile d'accès et comme c'est générale drôle, tu ne seras pas embêté avec l'aspect sérieux de la chose. Tu peux essayer par exemple, "Le Barbier de Séville", "La Cenerentola", "L'Italienne à Alger" ou encore "Il viaggio a Reims".

Et à propos des transcriptions dans le genre balèze, je sais que pas mal d'élèves de Liszt étaient de véritables monstres en la matière. Je dois rechercher ça mais je sais que certains s'amusaient à rajouter l'octave quand ils jouaient l'étude révolutionnaire de Chopin par exemple. Et y avait encore d'autres trucs complètement barrés dans le genre... Ça me rappelle un autre pianiste monstrueux —le seul vrai rival de Liszt — mais j'en reparlerai une autre fois ;-)

Edité par Pang Tong le 26/05/2017 - 21:04

"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)

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Re: Et le classique dans tout ça !

L'un des rares trucs au monde que je peux écouter en boucle sans jamais m'en lasser :

Pareil :

]

Clair de lune > Moonlight Sonata :p

DISCORD DE LA COMMU >>> https://discord.gg/k3s4sJFT6w <<<

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Re: Et le classique dans tout ça !

Mais qui est donc le rival de Liszt ? Le suspens est insoutenable !

En effet j'ai essayé de regarder quelques retransmissions d’opéra (vivant dans une grotte l'accès n'est pas évident, je me limite à de petits ensembles ou solistes) la plus récente en date que j'ai vu a été Ariodante et encore une fois impossible de prendre la chose au sérieux (le fait que Ariodante soit joué par une femme n'arrangeant pas la chose :p). Mais oui je vais suivre ton conseil et essayer de commencer par des choses plus légères, mais je dois t'avouer que j'ai un peu du mal à me faire à l'idée qu'il soit nécessaire d'avoir une certaine connaissance pour apprécier une œuvre musicale car pour reprendre les mots de Kant la musique plaît sans l'usage de concepts (après je préfère la conception de Schopenhauer mais on va éviter de faire une dérive philosophique ^^).

Sinon aujourd'hui j'ai découvert un compositeur qui se nomme Ignacio Cervantes, de ce que j'ai lu il aurait eu pour professeur Gottschalk (un autre compositeur qui mériterait d'être plus connu https://www.youtube.com/watch?v=bnB2crhTtws) et aurait même côtoyé Alkan ! Voici ses danses cubaines : https://www.youtube.com/watch?v=q9G8uYEzV_c

PS : Je me demande si certains pianistes se sont inspirés de la musique grecque, c'est l'un des seuls pays dont je ne connais aucun compositeur... ok je connais Xenakis mais c'est trop moderne pour moi :p

Edité par Kurka Wodna le 04/06/2017 - 16:12

Kurka wodna !