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[Jeu/Découverte] - TriMovies le Renouveau

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Portrait de Rudolf
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Re: [Jeu/Découverte] - TriMovies

Quartier Lointain:

Il s'agit d'un film belge de Sam Garbaski, sorti en 2010, et directement adapté du manga éponyme de Jiro Taniguchi. Par chance, je connais le manga que j'ai lu il y a dix ans, donc je peux vraiment comparer les deux versions. En plus de ça, le film a choisi d'adapter le récit en Europe (plus particulièrement en France) et faire du héros un dessinateur de BD, donc vu que je connais très bien la BD franco-belge, j'ai pu saisir tous les clins d'oeil, à croire que ce film a été fait pour moi. J'ai tout de même été très étonné d'apprendre la sortie d'un film tiré de ce manga, et de surcroît un film belge qui transpose le récit en France et non pas au Japon.

Dans le manga, on avait affaire à un Japonais quinquagénaire employé de bureau, père de famille, qui prend le mauvais train après une soirée trop arrosée et se retrouve par hasard dans son village d'enfance. Dans le film, il s'agit cette fois d'un dessinateur de BD has been, Thomas, également quinquagénaire et père de famille, qui prend aussi le mauvais train après un festival de BD et se retrouve par hasard dans son village natal. Dans le manga comme dans le film, le héros va visiter le cimetière où est enterrée sa mère, s'endormir, et... se réveiller dans la peau de l'ado de 14 ans qu'il était autrefois: il a remonté le temps! Il va revivre cette période de sa vie qui a été particulièrement importante, voire traumatisante pour lui, vu que cela correspond exactement à la période où son père a mystérieusement quitté sa famille en prenant le train pour une destination inconnue (Paris dans le film), le jour de ses 40 ans, et plus personne n'a jamais eu de nouvelle de lui! C'est comme si son père s'était purement et simplement volatilisé!

Ainsi, comme par hasard, le héros se retrouve à revivre cette période critique de sa vie, et tenter éventuellement de changer le cours de l'histoire. Ce qu'il faut comprendre, c'est que le héros est donc un homme de cinquante ans, assagi, blasé de la vie, se retrouvant dans le corps de l'adolescent de 14 ans qu'il était autrefois. J'ai été assez épaté par le jeune garçon qui joue ce rôle franchement difficile de l'adulte blasé dans un corps d'ado, faisant preuve d'une maturité étonnante dans son jeu d'acteur. De plus, l'acteur qui joue le rôle du père est lui aussi très bon dans son rôle de père absent et distant qui semble peu à peu s'éloigner de sa famille, comme s'il n'était pas heureux et aspirait à changer complètement à changer de vie, une vie qui ne lui a finalement jamais laissé la possibilité de choisir réellement ce qu'il veut. L'acteur qui joue aussi le rôle de Thomas adulte est pas mal aussi, avec un jeu assez "lunaire", comme effacé de la réalité.

Mais entretemps, le héros Thomas se retrouve à revivre sa vie d'ado de l'époque, avec beaucoup de nostalgie. Au départ, il pensait rêver, et finalement il se rend compte que ce ne serait pas un rêve mais bel et bien la réalité. Ainsi, l'ado qu'il incarne dans cette seconde vie n'est évidemment pas le même que dans sa première vie, étant donné qu'il a la même maturité qu'un adulte, si bien que ses relations changent auprès de ses amis et de ses parents, très étonnés du changement qui s'opère chez Thomas et de la maturité qu'il a gagnée. Thomas réfléchit beaucoup au sens de sa vie, sur la signification de ce voyage dans le temps, à l'image de la BD Valérian qu'il présente à son meilleur ami de l'époque qui, justement, est une BD qui met justement en scène des voyageurs spatio-temporels (Valérian et Laureline) qui voyagent à travers le temps et l'espace et sont parfois amenés à voyager dans le passé pour modifier certains événements (ou empêcher que des changements se produisent). Thomas s'amuse aussi à faire des prévisions sur l'avenir, comme la venue prochaine des hommes sur la Lune, tout en portant fièrement son pyjama Tintin On a Marché sur la Lune.

Le plus gros changement qui va s'opérer dans sa nouvelle vie d'ado est la romance qu'il va connaître avec la plus belle fille du lycée, qu'il n'avait jamais osé aborder à l'époque. Mais en mettant en avant son talent de dessinateur, il dessine un portrait de la fille que celle-ci finit par découvrir, émue, et c'est le début d'une histoire inédite entre eux. Mais au fil de la romance, Thomas commence à se sentir mal à l'aise à l'idée qu'il est en train de tromper son épouse avec une ado du passé et se sent progressivement s'éloigner de sa famille, tout comme son père avait quitté le foyer familial à l'époque. Prenant conscience de ce qui se passe, Thomas va espionner son père et le suivre, tout en essayant de lui parler, mais celui-ci reste plus que jamais distant et évasif, signe qu'il risque à nouveau de fuguer comme la première fois. Thomas va donc tout faire pour changer le cours de sa vie en tentant d'empêcher son père de partir, car suite à cela sa mère en est morte de chagrin et sa vie a été bouleversée par ce père absent.

Globalement, le film est très fidèle au manga avec la même histoire, si ce n'est que quelques intrigues secondaires ont été écartées dans le film (comme une histoire avec son meilleur ami ou l'alcoolisme du héros dans le manga). De plus, le choix que je regrette un peu, c'est que le film ait choisi de faire en sorte que le héros ait finalement pu suivre ses rêves en devenant dessinateur de BD, alors que dans le manga on avait affaire à un simple employé de bureau frustré de la vie car il aurait voulu faire quelque chose de plus intéressant. Cela dit, dans le film, Thomas se retrouve en panne totale d'inspiration en tant que dessinateur de BD, donc là encore on se retrouve avec un héros désabusé et frustré, avec une atmosphère finalement fataliste et douce amère sur le côté inéluctable de l'éloignement du père, sachant que le héros est finalement lui-même un père absent et distant qui cherche à s'éloigner de son foyer et semble frustré de la vie, comme si ce voyage dans le temps était finalement un refuge pour lui, un moyen de fuir sa vie actuelle pour baigner dans une douce nostalgie.

Un petit mot aussi sur la bande-son qui est particulièrement, avec des musiques un peu "évanescentes", qui m'ont fait beaucoup fait penser aux musiques de Virgin Suicides... et après vérification, il s'avère que ce sont justement les mêmes compositeurs qui ont rempilé pour Quartier Lointain, à savoir le groupe Air: comme quoi.

Sinon, à aucun moment le film n'expliquera pourquoi Thomas a remonté le temps, tout comme le faisait le manga. En fait, il a remonté le temps et puis c'est tout, c'est comme ça... ou bien est-ce que tout cela n'était qu'un rêve? On retrouve un peu cette mentalité japonaise dans leurs oeuvres consistant à introduire le fantastique de manière la plus naturelle possible, comme si ce qui se passait était tout à fait normal et n'avait pas besoin d'explications sur le pourquoi du comment (et tant mieux parce que ce voyage dans le temps est un simple prétexte pour faire toute une réflexion sur la vie et les choix qu'on fait). J'ai été tout de même un peu déçu par la fin du film car il me semble que dans le manga c'était un peu différent quand même, je trouve qu'il manque quelque chose pour vraiment bien conclure. D'une manière générale, le manga a une portée plus importante que le film sur l'histoire et l'émotion véhiculée, ainsi que le décor japonais qui change quand même la perception des choses (comme le rapport à la mort qui est très différent chez les Japonais par rapport à nous). Par contre, j'ai apprécié le petit clin d'oeil à Jiro Taniguchi qui fait une apparition furtive à la fin du film dans le train.

Cela dit, ça reste une belle histoire originale, très fidèle au film, et portée par des comédiens franchement convaincants (surtout l'ado qui incarne Thomas et le père, car je n'ai pas trouvé les autres enfants très convaincants avec un jeu assez faux je trouvais, surtout la camarade de classe amoureuse de Thomas). J'ai aussi aimé le fait que le village soit complètement coupé du monde, dans les montagnes, ce qui contribue pleinement à cette ambiance "hors du temps" de ce village. Ca change un peu des films français médiocres qu'on a pu subir dernièrement (même si c'est plutôt un film belge) car c'est de très bonne tenue. En tout cas, je suis très content d'avoir vu ce film.

Autrement, le manga est une oeuvre majeure à lire absolument, je le recommande à tout le monde, car à l'époque j'ai été tellement pris par le récit que j'ai dévoré les deux tomes en une seule soirée, tant j'avais été ému par l'histoire.

Edit:

True Romance:

Un film de Tony Scott, sorti en 1993, et scénarisé par Quentin Tarantino (dont je n'ai encore jamais vu aucun film, du moins jamais entièrement vu que j'avais abandonné Jacky Brown et le Boulevard de la Mort en cours de route). J'avoue que je ne sais pas trop quoi dire sur ce film, un peu dans le même style que ces films de Tarantino qui m'ont lassé, je ne me sens pas très inspiré pour en dire grand chose d'intéressant.

Le film tourne autour de Clarence Worley, qui vend des comics et est fan d'arts martiaux ains que d'Elvis Presley (dont il fantasme la présence et les paroles qu'il lui adresserait durant les moments où il est seul). Le jour de son anniversaire, alors qu'il s'enfile une trilogie de films d'arts martiaux au cinéma, il rencontre "par hasard" une fille, Alabama, qui l'aborde dans la salle et ils passent la nuit ensemble. Il s'avère que c'est une "call girl" qui a été engagée comme "cadeau d'anniversaire". Mais en réalité, les deux ont eu un coup de foudre pour l'autre. Clarence décide alors de se rendre chez Prexl, le proxénète d'Alabama et accessoirement trafiquant de drogue. Suite à une rencontre qui tourne mal avec des menaces des deux côtés pour libérer Alabama de son boulot, et après avoir été battu, Clarence tue carrément Prexl et ses hommes et emporte par erreur une valise pleine de cocaïne au lieu des affaires d'Alabama.

S'ensuit alors une quête où les deux tourtereaux vont se marier, voir le père de Clarence ex-flic pour s'assurer que la police ne sait rien de ce qui s'est passé, et aller jusqu'à Los Angeles rendre visite à un ami qui a des contacts avec un producteur de films pour écouler la drogue.

Je ne vais pas avoir grand chose à dire sur True Romance, car ce n'est franchement pas mon style de film, donc j'ai subi quand même quelques longueurs et l'histoire ne m'a pas du tout intéressé (surtout à la fin avec le producteur et le milieu pourri du cinéma et de la drogue, je m'en fous un peu en fait). Je trouve le film assez étrange, sorte de mélange entre romantisme échevelé (un peu niais) et thriller bien crade et violent! J'avoue que je n'ai pas trouvé la relation du couple bien crédible, j'ai trouvé qu'elle sonnait faux avec des dialogues romantiques bas de plafond (bon c'est peut-être voulu, mais franchement je n'ai pas accroché à cette romance). En revanche, j'ai aimé certains dialogues, en particulier celui entre le père du héros et le "Sicilien" assez décalé. Il y a aussi des scènes de déchaînement de violence assez intense, en particulier celle entre Alabama et le tueur qui m'a vraiment marqué et s'avère particulièrement intense, je ne m'attendais pas à ça surtout de la part d'Alabama qui se déchaîne! Le final est également très sympa, plongeant dans la fureur, le sang... et les plumes pour un soupçon de décalage malgré tout.

Bref, ce n'est pas du tout mon style de film, je me suis parfois ennuyé, mais il y a quand même quelques très belles scènes assez marquantes. En résumé, le film fonctionne super bien quand il se la joue thriller (la scène avec Prexl, celle entre Alabama et le tueur, la scène entre père et le mafieux sicilien, ou encore le final), mais beaucoup moins bien dans le registre de la romance (relation entre Clarence et Alabama) ou de la "sitcom" à Los Angeles. Donc au final c'était sympa grâce à certaines scènes fortes, à défaut d'être transcendant.

Edité par Rudolf le 01/12/2016 - 09:22

Portrait de Anonyme 01
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Re: [Jeu/Découverte] - TriMovies

Bonjour tout le monde,

Session de Novembre terminée !, du moins officiellement :p

Il y a pas mal de retard à ce que je vois,

Nady -> True Romance + deux critiques
Yoco -> True Romance + une critique
Kalameet -> True Romance + une critique
fuegosuave -> une critique
Suprême Yoshiphile -> True Romance

Voilà ce qui manque, je vous laisse ce 01 décembre pour rattraper tout ça :)

Merci aux autres, nous étions peu pour cette session mais vos critiques sont pas mal longues, le jury aura du pain sur la planche :p

à savoir,

-Yoco
-Nady
-el tourteau

Vous pouvez déjà commencer votre lecture ! Bon courage à vous trois.

La session de décembre débutera, si tout se passe bien, le 08 décembre à 20h45 et se terminera le 31 au soir.

L'ensemble des critiques figurent à présent en première page.

Tout le monde peu dès à présent commencer à voter pour ce qui vous semble être les meilleures critiques de cette session, je vais vous demander de m'envoyer par mp un top 5 des critiques postées avec ce barème,

Top 5

1) -> 5 points
2) -> 4 points
3) -> 3 points
4) -> 2 points
5) -> 1 points

Vous avez jusqu'au 08 décembre (ou plus si retard il y a)

Pour celles et ceux qui souhaitent participer pour la session de décembre, la 7éme session, je vous invite à vous inscrire dès maintenant en proposant trois films méconnus (< 5000 notes sur SC), idem pour les réguliers, vous pouvez proposer votre sélection tout de suite si vous avez déjà vos films en tête :)

Je demanderai aux nouveaux venus d'avoir au moins une contribution de 50 posts s'ils souhaitent participer (je rappelle que cette règle ne s'applique pas à ceux qui ont déjà participé)

Merci à tous :)

PS: N'oubliez pas que maintenant vous pouvez proposer des court-métrages (plus d'infos en première page)

PS: les personnes bannis du jeu ne le sont plus (période des fêtes, amour gloire et beauté, tout ça...)

Edité par Anonyme 01 le 01/12/2016 - 12:10
Portrait de Anonyme 01
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Re: [Jeu/Découverte] - TriMovies

Hop,



Sanjuro de Akira Kurosawa (1962)

Le samouraï Sanjuro Tsubaki prend sous son aile une bande de jeunes guerriers inexpérimentés et les aide à déjouer un complot contre le chambellan.Jouant de ruse avec les conspirateurs, Sanjuro se révélera un tacticien hors pair, avant de se confronter avec le redoutable Muroto, bras droit du chef des comploteurs.

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On achève bien les chevaux de Sydney Pollack (1969)

En pleine dépression économique, les primes des marathons de danse attirent jeunes et vieux accablés par la misère. Robert et sa partenaire Gloria dansent à en perdre la raison. Ils tiendront coûte que coûte. A moins que la mort ne les sépare...

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Portrait de Kalameet
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Re: [Jeu/Découverte] - TriMovies

je sais pas pourquoi, j'étais vraiment persuadé qu'il y avait 31 jours à ce mois ci...

Portrait de Kalameet
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Re: [Jeu/Découverte] - TriMovies

Wake in fright

Yu don’like the Yabba??

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Réveil dans la terreur… c’est d’abord un réveil en plein désert…

Genre, le désert quoi, tout plat, à perte de vue. Le film commence ainsi sur un joli 360° qui ne fait apparaitre que deux petites maisons, de part et d’autre d’une voie ferrée : il s’agit d’une école, ou notre héros au non on-ne-peut-plus générique de John Grant enseigne, et de l’autre côté un motel miteux, où il loge (seul client naturellement). Ce qui apparaît tout de suite absurde, c’est que les enfants (qui ont tous des têtes de néandertaliens au passage, on verra plus tard pourquoi…) ne viennent de nulle part, il n’y a pas de village ! Ils semblent sortir du bush lui-même, d’on ne sait d’où…
Donc, notre héros part en vacances, il a six semaines (encore un fait étonnant, on peine à croire qu’il reste onze mois par ans dans ce trou perdu) et il prend le train pour Sidney, où il est sensé retrouvé sa copine, une sorte d’image onirique idéalisée… Mais, mais, avant cela, il doit faire escale à Bundayabba, une ville importante dans la région, tout aussi perdue dans le désert néanmoins.
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Notre John Grant n’est pas très intelligent. Et il commet l’erreur fatale : sortir boire une bière le soir même. Il faut le comprendre, toute l’année tout seul avec ses mioches, il a envie de faire la fête le johnny… Or il se trouve que les bières, c’est la spécialité de Yabba, comme on s’en rend très vite compte avec la première rencontre : celle du sheriff. Un grand bonhomme, deux mètres de haut à vue de nez, la bedaine bien gonflée signe d’un buveur invétéré… Et faut dire que ça te descend les pintes cul-sec en moins de temps qu’il ne faut pour écrire ces lignes ! Moi la première chose qui m’a impressionné dans le film c’est la quantité de bière qu’ils vont descendre en une seule soirée…j’en ai vu pourtant dans ma vie, faut dire que déjà en Angleterre, y’a des beaux spécimens, mais là !! Ça dépasse l’imagination, et notre John Grant s’en tire pas mal du tout ! il tient vachement bien, même si on sent bien qu’il suit péniblement notre gentil géant (le sheriff)… Il commence à suer à grosse goutte toutefois, et le sheriff ne veut pas le lâcher – un ami un peu trop collant quoi – mais prévenant, il l’emmène manger un steak dans le « meilleur steak de yabba »…piège mortel… Car on y mange pas que des steaks, on y joue aussi au « two-up », un jeu de paris très simple où l’on jette deux pièces et on pari pile ou face… La plus grande piste de two-up d’Australie dit fièrement le sheriff, et en effet, il y a du monde : tout le monde est très sérieux d’ailleurs, on joue cérémonieusement…

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Notre héros ira jouer, vous vous en doutez bien et…et après ça on peut considérer que le film n’est qu’une longue gueule de bois, et, comme en vrai, les moments les plus clairs sont ceux où l’on refait monter le taux d’alcool dans le sang pour revenir à un niveau raisonnable…
Le film s’enfonce alors dans yabba…va suivre une série de rencontres, toutes plus loufoques et malsaines les unes que les autres. Notre héros semble se décomposer sous nos yeux, chaque matin il se réveille plus misérable et plus déboussolé. Il s’enfonce dans l’horreur, dans la crasse, dans la folie… Le film semble être une boucle qui se répète, une spirale dont on ne peut pas sortir. Et c’est justement cette spirale, la tentative ratée de fuite de notre héros clandestin dans un camion…qui le ramènera à Yabba (parce que notre héros est fauché, il a tout perdu au jeu la nuit dernière), qui achèvera la santé mentale de notre héros aux gros sourcils et à la tignasse blonde ringarde, et le condamnera au désespoir…

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Alors, mon avis sur le film sera bref, bien qu’on puisse en dire beaucoup. J’ai regardé quelques critiques, et il apparaît que souvent les gens sont « choqués », et mettent l’accent sur les comportements « arriérés » des personnages du film, en disant que wakes in fright serait une critique justement des « néandertaliens » comme je disais, habitant cette région. Eh bien, ne je suis pas tout à fait sur de ça. Il est vrai que, si on prend les choses au premier degré, c’est à la fois choquant et pitoyable. Plus le film avance, plus on s’enfonce dans la bestialité et la sauvagerie. Tout devient pathétique, comme la tentative de drague de notre héros avec la fille d’un des types, la chasse aux kangourous bien sûr, grand moment d’horreur on peut le dire. Mais je ne crois pas qu’il faille regarder le film ainsi, je crois qu’il faut le regarder au 10ème degré, et là, le film devient génial. Personnellement, paradoxalement, j’ai beaucoup ris en fait. Déjà, l’accent des personnages, typiquement australien, est énorme (en anglais bien sûr), le héros lui, on a l’impression qu’il parle toujours dans une cave avec son espèce de voix d’on ne sait d’où, totalement surjouée en plus. Et tous les personnages sont excellents, totalement charismatique comme le Doc au regard halluciné, Tim Hynes qui contraste totalement avec ses airs d’anglais propre sur soi, avec son nœud pap’ et sa fille…mais qui se révèle être un gros saoulard crasseux avec les autres, pot avec des brutes épaisses, deux géants qui vont être les principaux acteurs de la chasse aux kangourous… Bref, on est comme dans un zoo, oui parce que c’est l’impression que ça fait, les respectables habitants de yabba, dont l’hospitalité est célèbre dans toute l’Australie (ils vous obligent limite à prendre une bière avec eux !!), sont plus des néandertaliens que des Homo sapiens, ça, ça ne fait aucun doute… Le film met en scène une descente dans l’animalité et la sauvagerie. C’est très intéressant parce que c’est très bien amené, on ne pressent pas, au début, à tel point on va pouvoir s’enfoncer dans l’absurde et la brutalité. Une brutalité toute surfaite cela dit, une brutalité d’ivrognes, qui, finalement, sont incapables de faire vraiment du mal à qui que ce soit, titubant qu’ils sont tous…ils s’en prennent plutôt aux kangourous sans défense…

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Donc selon moi il faut lire le film sur trois tableaux : d’une part c’est un film sur l’absurde, d’autre part c’est un film sur la nature humaine, et enfin, c’est un film comique. C’est d’un humour très fin et très discret, mais ne serait-ce que dans la mise en scène de l’équipée de la première soirée, où notre héros s’en va de bière en bière, complètement entrainé, gêné, car il voudrait arrêter on le sens bien, mais d’un autre côté il est curieux de connaitre cette ville et ses coutumes si étranges… Et nous aussi on est curieux, on aimerait comprendre ces habitants du bush, et c’est en effet ce que va faire le film, nous allons nous enfoncer, avec John Grant, dans l’inconscient de ces fous furieux, et voir, dans la seconde moitié du film, l’envers du décor, la face caché de ces joyeux drilles hospitaliers. Le Doc est évidemment celui qui va nous guider dans ce voyage, lui à qui il reste des souvenirs de l’éducation, de la civilisation, car il vient de Sidney (mais il ne réussissait pas à la capitale, du fait de son gout pour l’alcool, yabba s’est avéré être plus à son gant…). Les dialogues aussi sont parfois excellentissime, genre la tentative de drague c’est juste génial tellement c’est pathétique, mais d’un autre côté – et c’est le génie du film – on a tous eu des hontes pareilles certaines soirées de cuites ! C’est le tableau sur lequel joue le film, très ambiguë, de toujours nous renvoyer à nous-mêmes, vers notre propre bestialité, nos propres moments pathétiques, que nous refoulons tous plus ou moins, dont on se rappelle ou pas…car messieurs, lequel d’entre vous n’est-il pas descendu sous terre lors d’une nuit trop alcoolisée ? La seule différence à yabba, au fond, c’est qu’on est en plein désert…et que les descentes alcoolisées ne peuvent revenir à la surface, enfermées dans une spirale infernale…

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Un bon film donc…à ne pas recommander à tout le monde. J’ai personnellement trouvé ça très amusant, mais comme je l’ai dit, il faut vraiment le prendre au 10ème degré… Je pense que les âmes pas trop sensibles et les anglophones (parce qu’il faut absolument le regarder en VO je pense, sans quoi on manque tout le comique des dialogues et de l’accent des types) trouveront leur plaisir, si ils aiment les films un peu loufoques et absurdes. Disons que si les images que j'ai mis là vous a fait rire, ou intrigué, vous allez aimer le film...

***

New to the Yabba ??

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Edité par Kalameet le 01/12/2016 - 14:41
Portrait de Rudolf
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Re: [Jeu/Découverte] - TriMovies

Alors pour ce mois de décembre, je vous propose à nouveau une sélection thématique, tournant autour de... la mort! Malgré le thème commun, je vais vous proposer trois films radicalement différents de par leur traitement de la mort.

Premier film: Le Septième Sceau (1957), d'Ingmar Bergman:


Un film pas évident à résumer. Je vous cite juste le résumé d'Allocine:

"De retour des croisades, le chevalier Antonius Blok rencontre la Mort sur son chemin. Il lui demande un délai et propose une partie d'échecs. Dans le même temps, il rencontre le bateleur Jof et sa famille. Jof a vu la vierge Marie. Un des films qui fit découvrir le cinéma suédois et qui contribua à la grande notoriété de Bergman."

Ca a été mon premier film d'Ingmar Bergman, et j'avais beaucoup aimé son ambiance, le traitement autour du thème de la mort, avec la Peste Noire omniprésente qui fait des ravages à l'époque où se déroule le film, qui s'apparente finalement comme un jeu entre la vie et la mort à l'image de cette partie d'échecs entre le chevalier et la Mort personnifiée. De plus, le noir et blanc va à merveille avec l'ambiance fantastique et si particulière de ce film, en lui donnant un vrai cachet.

Second film (pour coller un minimum à la période des fêtes de Noël): Le Drôle de Noël de Scrooge, de Robert Zemeckis:

Il s'agit d'un film d'animation en 3D par capture de mouvement des acteurs, pile en-dessous de la barre des 5000 notes de Sens Critique. On a affaire à une adaptation du célèbre conte de Dickens "Un Conte de Noël", tournant autour de Mr. Scrooge qui, comme son nom l'indique, est pingre jusqu'à la moëlle des os, au point que tout le monde le déteste à force d'être systématiquement odieux, et il déteste plus que tout Noël. C'est un riche marchand de la ville qui se montre impitoyable envers tout le monde en matière d'argent, renfermé sur lui-même et isolé de sa famille et de la reste du monde.
Au soir de sa vie, il reçoit d'abord la visite du fantôme de son associé mort récemment qui le met en garde sur le mode de vie qu'il a adopté et l'invite à se rependre pour ne pas risquer la damnation éternelle. C'est alors qu'il reçoit la visite de trois fantômes, trois esprits de Noël qui vont le faire voyager à travers tout le fil de sa vie, le confrontant aux choix qu'il a faits, à ce que toutes les personnes qu'il a rencontrées pensent de lui aujourd'hui, jusqu'à une vision prophétique de son futur proche le menant inexorablement à la mort.
J'ai trouvé ce film à la fois très sombre (surtout dans sa dernière partie), et en même temps émouvant.

Troisième film, dans un registre beaucoup plus léger: Le Viager (1972), de Pierre Tchernia (mort justement très récemment il y a deux mois, le jour de mon anniversaire en plus!):

Le film commence au début des années 30. Pierre Martinet, incarné par Michel Serrault (dans l'un de ses meilleurs rôles dans le cinéma français), fête prochainement ses 60 ans et sa retraite à venir. Mais hélas: il est en très mauvaise santé, usé par le travail et le mode de vie parisien. En consultant son médecin (Michel Galabru, lui aussi mort tout récemment en janvier dernier), celui-ci l'invite à prendre sa retraite et à s'installer dans sa maison de campagne dans le sud à Saint-Tropez (qui, à l'époque, n'est qu'un petit village inconnu qui va radicalement se transformer au fil des années). Constatant que Michel Serrault "s'est usé tout seul" (il n'a plus d'amis, plus de famille) et que son héritage ne reviendra à personne, le médecin Léon Galipeau a une illumination: encourager Martinet à mettre sa maison en viager, et ce dans l'idée que ce soit la famille de Galipeau qui hérite de la maison de Martinet à sa mort. Une affaire en or, vu que le médecin dit secrètement à sa famille que son client n'en a plus que pour deux ans et que sa maison est belle et située dans un cadre magnifique. Mais voilà, l'état de santé de Martinet va considérablement s'améliorer de plus en plus jusqu'à retrouver une seconde jeunesse, tandis que les Galipeau connaissent une situation financière de plus en plus difficile (le viager leur coûte hyper cher et est indexé sur l'aluminium dont le cours va s'envoler!), ils vont s'impatienter de plus en plus. Finalement les Galipeau vont tout faire pour précipiter la mort de Martinet, ce vieil homme auparavant décati qui s'évertue à ne pas mourir! Les années, voire les décennies, vont passer...

C'est un film qui utilise pas mal l'humour noir, avec des dialogues excellents ayant mis à contribution les talents du scénariste de BD Goscinny, dont on retrouve finalement l'esprit de ses BD telles Astérix, Lucky Luke ou Iznogoud. Un film que je revois très souvent et qui me fait beaucoup rire.

Edité par Rudolf le 01/12/2016 - 14:38

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Aliéné
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Re: [Jeu/Découverte] - TriMovies

C'est pas difficile a se repérer, le mois de Décembre/Janvier dispose de 31 jours, le mois qui précède et le mois qui suit ont forcément 30 jours ((( Merci captaine obvious ! De rien, c'était un plaisir (je m'auto félicite))(puis j'aime bien mettre des parenthèses dans les parenthèse aussi)))

Sinon je ferais ma critique de True Romance un peu plus tard, là je manque de temps.

Edité par Suprême Yoshiphile le 01/12/2016 - 14:38

Yoshiman

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Re: [Jeu/Découverte] - TriMovies

Citation:
le mois qui précède et le mois qui suit ont forcément 30 jours ( Merci captaine obvious ! De rien, c'était un plaisir )

Ca ne marche pas pour les mois de juillet et d'août qui se suivent et ont 31 jours.

J'ai une autre méthode: celle des articulations des doigts de la main droite. En serrant le poing droit, on commence par l'index à gauche: une bosse = 31 jours (janvier). Entre l'index et le majeur, un creux: 28 jours (février). La bosse du majeur: 31 jours (mars). Le creux entre le majeur et l'annulaire: 30 jours (avril). Une fois atteint la bosse de l'auriculaire (31 juillet), on revient à la bosse de l'index (31 août) pour refaire un tour, et on termine par la bosse de l'annulaire (31 décembre). Ca marche parfaitement (une bosse = 31 jours, un creux = 30 jours), c'est comme ça que je me repère.

Attention bien sûr au mois de février qui est spécial, mais c'est facile à retenir pour ce mois vu que c'est justement une exception (et ça tombe bien

Edité par Rudolf le 01/12/2016 - 14:44

Modérateur
Aliéné
Portrait de Suprême Yoshiphile
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Re: [Jeu/Découverte] - TriMovies

Tu as mal lu, je parle du mois précédent Decembre et après Janvier, j'ai nullement parler des autres mois... donc ce que j'ai dis est correct :D.

Les articulations c'est quelques choses de connu, mais bon, c'est en général pour les plus jeunes, après tu connais par coeur les mois avec 30 jours et les mois avec 31 ;)

Sinon je voulais mettre le noel de Scrooge dans ma sélection... je voulais faire une sélection noel/enfance mais ça commence mal xD.

Edité par Suprême Yoshiphile le 01/12/2016 - 15:00

Yoshiman

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Re: [Jeu/Découverte] - TriMovies

The people VS George Lucas :

On apprend pas grand chose dans ce "documentaire", en fait c'est une plus une compilation de réactions de quarantenaires/cinquantenaires blasés par les réarrangement opérés par Lucas dans les sorties DVD des éditions spéciales de 1997 mais aussi de la sortie de l'épisode 1, La menace fantôme.
D'une certaine manière, on reste dans la thématique du premier film proposé par fuegosuave, "25 centimètres par seconde", puisque le film fait la part belle aux espoirs déçus des passionnés, du temps qui passe et de l'incapacité chronique d'un fan hardcore de retrouver le frisson des débuts, des années après.

La première partie du film se concentre sur les réactions des fans de la première heure aux sorties des éditions spéciales de 1997 qui comme tout le monde le sait n'ont pas vraiment plus aux fans... Le fameux "Han Shot first", le rajout de scènes numériques avec incrustations pas folichonnes (La scène avec Jabba et Han dans A new hope, les danses dans le palais de Jabba dans Return Of The Jedi, et d'autres), le retrait de certaines scènes de bataille faites à la maquette, etc.

Pour les fans, George Lucas est un traître, et deux phrases qu'il aura prononcé plus tôt dans sa carrière seront le catalyseur des "procès" à venir :

"C'est une rancœur, que me semble il, chacun ressent en découvrant que quelqu'un qui a l'argent, ou le pouvoir grace à l'argent, s'arroge le droit de montage alors qu'il n'a pas de raison de l'avoir."

En 1988, George Lucas témoigne devant le congrès contre la colorisation des films noir et blanc. L'année suivant, "La guerre des étoiles" était l'un des 25 films à être inscrit dans le registre national du film :

"Dans le futur, il deviendra encore plus facile de perdre les vieux négatifs et de les "remplacer" par des nouveaux négatifs modifiés. Ce serait une grande perte pour notre société. Notre histoire culturelle ne doit pas être réecrite."

10 ans plus tard, George est devenu ce qu'il avait toujours essayer de combattre.
Anakin... Tu as changé ! Hmmm, heu, George, tu as changé !

La comparaison avec la trajectoire négative de son héros, Anakin Skywalker, est toute trouvée. Il est passé de jeune idéaliste passioné au grand maitre de l'empire de l'establishment et du merchandising, ce contre quoi il lutait...

Après on nous explique comment Star Wars a phagocyté la carrière de Lucas, il n'a plus jamais rien fait depuis, puis l'a revendu à Disney, notamment aussi à cause de sa lassitude vis à vis des fans.

Mais au delà des choix de George Lucas – Le film n'apporte pas grand chose à ce sujet -, c'est surtout les réactions des fans qui sont intéressantes, donc j'y viens.

Elles sont intéressantes, pas dans le sens ou on y apprend quelque chose, mais surtout parce qu'elles mettent en avant les multiples déceptions des fans quadra/quinca dont je ne fais pas partie, qui ont grandi avec la trilogie originale, et dont on lit depuis le début des années 2000 partout sur internet les déferlements de "haine" (c'est un peu gros comme mot bon :p) sur les forums spécialisés.
Ces réactions, on les connait, mais mettre des visages et des voix énervées ou déçues dessus et bien ça me fait comprendre à quel point les époques sont différentes.

Perso j'ai découvert Star Wars en VHS, ça devait être juste avant la sortie des DVD éditions spéciales, 95/96 je dirai... J'ai tout de suite été fan. Puis j'ai vu La menace fantôme au cinéma avant même de voir ces fameuses éditions spéciales, et bien je dois dire que 3/4 ans après ma découverte de Star Wars, et contrairement aux personnes dans ce documentaire, ça a été une vraie claque pour moi. Et je n'avais pas non plus été déçu par les épisodes 2 et 3 (malgré que je considère le 2 comme étant le moins bon des 6 premiers il reste tout de même agréable à regarder même encore aujourd'hui pour moi).
Si je l'avais vu maintenant, à 28 ans, est ce que j'aurai eu la même réaction de déception que les personnes dans le documentaire ? Je me pose la question, et je pense que oui, puisque j'ai eu moi même cette déception lorsque j'ai été voir l'épisode 7 l'année dernière. Y'a certaines phrases dites à propos de La menace fantôme que je me suis dis pour l'épisode 7.
"C'est ça Star Wars ? ..."
"Les gens disaient, "Oui, mais on y retourne demain !", il y avait encore un espoir, on va changer d'avis..." - Bah ouais, moi aussi j'ai été voir l'épisode 7 deux fois, en me convaincant que putain j'avais surement loupé quelque chose et que j'allais mieux l'apprécier la seconde fois... Bah en fait non, c'est comme ça, ce Star Wars 7 n'est pas fait pour moi, c'est tout, je serai éternellement déçu, tant pis pour moi.
Surement que les jeunes qui auront grandi avec la nouvelle nouvelle trilogie en seront fans, comme moi pour les épisodes 1/2/3,
D'ailleurs, dans le docu on ne voit pas beaucoup de jeunes parler et c'est bien dommage, MAIS, on en voit quand même quelques uns enfants, qui semblent adorer La menace Fantome (et même Jar Jar !), devant l'incrédulité de leur parents.
Puis, un mec tente de rééquilibrer un peu la balance en disant un truc genre "Hey, ne t'indignes pas, regardes, ils ont Jar Jar mais nous on avait les ewoks !", et l'autre de lui répondre : "Come on, ok, mais c'est différent ! ... *A court d'argument, je suis.*

Et c'est pas faux, ils avaient les ewoks ! Bon, moi aussi je les avais on va dire, vu que j'avais vu la première trilogie avant la prélogie, j'ai jamais été fan de Jar Jar, mais bon, on va dire qu'il ne m'insupporte pas comme pour la majorité des fans. Les ewoks par contre, à force, ça commence à me barber...

Donc voila pour la prélogie mon point de vue est complètement différent, mais je pense que c'est avant tout un point de vue d'enfant/ado (pour les derniers) que je garderai dessus. Je peux pas souvent être objectif sur quelque chose qui fait appel aux souvenirs de l'enfance, bon y'a bien quelques trucs que j'aimais étant gosse dont je me demande bien comment je faisais pour apprécier en les re-regardant de nos jours, mais très peu.

Pour ce qui est des DVDs éditions spéciales, j'ai pas grand chose à dire dessus, mon point de vue est le même que beaucoup, je trouve ça vraiment bof, mais j'en suis pas non plus scandalisé quoi, ça reste du détail... Oui le détail est important, pour certains !

Donc, les 3/4 du film, c'est du Bashing de George et ses choix, puis vient la fin qui quand même exerce un certain contrepoids en nous rappelant que sans George, pas de Star Wars (et pas de LucasArts !), pas de fans, pas de passion, pas de débats interminables useless sur qui a tiré en premier dans la cantina, pas d'exutoire sur Jar Jar ! Alors, quand même, il a le droit à son Merci, même par ses détracteurs !

Le frisson des premières heures ne reviendra surement jamais, que ce soit pour ces gens dans le docu, pour moi, pour vous. C'est un documentaire de vieux con blasé, qui ont raison sur bien des points, mais qui en font des caisses, de vrais passionnés quoi, ça reste donc sympa à voir !

True romance :

J'ai beaucoup de mal avec true romance, je sais qu'il est considéré comme culte mais justement le coté cool-attitude/badass prend trop le pas sur le film , le changement d'attitude de christian slatter est incroyablement rapide et grossier je trouve. Pourtant j'aime bien Tony Scott :(
C'est pas un mauvais film clairement, y'a quelques scènes épiques (cultes) avec denis hopper et james gandolfini et on sent bien la patte tarantino mais qu'est ce qu'il est énervant ce film putain... qsfdcqfcazedd screeeeeuu.
AIMEZ MOI JE SUIS TROP COOL!
(c'est le titre d'une critique sur senscritique justement... :p)

Bon par contre la musique, elle, elle est cool, dans le bon sens. C'était hans zimmer quand il était pas dans sa période gros son mainstream, c'est COOL.

Désolé j'ai repompé ce que j'avais dis sur True Romance avant je ne sais pas quoi dire !
Et je ne participerais pas en décembre :)

Edité par Yoco le 01/12/2016 - 15:11