Mirror's Edge Catalyst (14/14)

Hooper t'avais pas dit qu'on pouvait pas faire pire que la scène du toit du train de La grande évasion? :p

Le passage le plus poignant de cette épopée est quand tu dis que les développeurs ont travaillé 3 ans sur ce jeu et que ça va servir à rien...

Je dirai pas "quel gâchis" mais plutôt "quel tristesse": des personnages en carton, des expressions d'jeunz INUTILES, un scénario chiant, un open-world inadapté.
C'est pas rassurant pour l'avenir.

Bon !! Bien sympa ton épopée quand même. J'ai bien aimé. T'as un peu galéré au début sur les combats mais finalement tu t'en es bien sorti ensuite en trouvant la technique. Sur les parkours, c'était pas mal aussi, moi pareil, je suis tombé pas mal de fois je te rassure. Et j'ai bien rigolé surtout sur les phases de combat. Sinon, merci d'avoir fait 2-3 affiches, items dont je ne connaissais pas l'existence bien que j'ai fait le jeu.

Sinon pour ta critique, je suis assez d'accord sur la plupart des points. Mon avis en synthèse :
Les points forts :
- la DA
- le gameplay
- le level-design de la plupart des quêtes principales (quoiqu'il aurait pu être mieux trvaillé)
- les Grid-Notes et les affiches

Les points faibles :
- l'open-world : useless, remplie d'item qui servent à rien, souvent les mêmes parkours empruntés. Time-trial qui auraient pu être activables depuis l'écran titre (pas besoin des plots posés sur la map)
- les combats (+ de possibilités certes mais toujours bidon, on spamme la gachette et le triangle)
- jeu techniquement très moyen (technique pure variable et framerate parfois très fluide et des fois aux fraises pour les phases de poursuite d'hélico).
- les gadgets (pas utilisables partout (grappin) et souvent useless (élices, cartons à enlever avec le grappin,...)
- arbre à compétences qui ^donne un level-design trop linéaire (le jeu est finissable sans aucun pouvoir ce qui n'était pas le cas évidemment du 1er Mirror Edge).
- le scénario : bien que je l'attendais pas pour ma part sur ce jeu. Mieux travaillé que le 1er opus mais beaucoup trop convenu
- la parlote des personnages incessants durant les missions !

Bref, moi aussi j'ai quand même pris plaisir malgré cela mais uniquement pour quelques points forts qui sont en fait ceux du premier opus (mais à 60€ la pillule passse mal bien sûr). Autant faire seulement le 1er opus qui n'a lui que les points forts que je mentionne ci-dessus, pour seulement 10-15€^^.

Par contre, je suis moyennement d'accord pour ton raisonnement des grosses boites où alors j'ai mal compris. Certes EA a une politique de merde sur ses jeux, il y a qu'à voir son dernier Battlefield où ils enlèvent sans problème les français et glorifie les USA, un scénario bien américain et une cible vers les 15-20 ans pour un jeu interdit aux moins de 18 loul !
Mais il ne faut pas généraliser celà à tous les grandes boites de l'industrie vidéoludiques. D'autres grosses boites comme Naughty Dog, Bethesda, From Software, Rockstar et autres arrivent à sortir des perles à gros budget sans tomber dans la facilité.
Et puis, dans les indés, certains jouent aussi la facilité à copier des AAA à plus petite échelle et même parfois à profiter de franchises à copier en indé sans mettre d'idée originale (voit par exemple le Mighy N°9 effroyable dont le gars derrière le kickstarter a pris la grosse tête et s'est barré sans donner de nouvelles, un peu comme Sean Murray avec NMS, bien que son concept ait du potentiel).

Encore merci pour ton épopée Hooper et bonne continuation :D !

Allez place à RE4 maintenant, dont je suis content que tu fasse une épopée vu que le gameplay de ce jeu me répulse. En effet, je préfère te voir galérer et bien rigoler plutôt que de m'énerver moi-même (même si là, après 4-5 parties, tu joue très bien je trouve^^).

Que ce jeu a l'air chiant bordel !

Le scénario principal est vraiment inintéressant c'est hallucinant.

J'ai quand même bien ri par moments entre les bugs du jeu et les boulettes du Hooper.

Première bonne nouvelle : j'ai bien rit sur cette dernière partie (la seule d'ailleurs).
Deuxième bonne nouvelle : cette épopée est finit.
Troisième bonne nouvelle : Hooper nous lâche un avis de 10 minutes pas piqué des hannetons :P

AHAHAH! Tous ces commentaires de soulagement XD .

Owiiiiiiiiiiiiiiiii pas de X ! Youhouuuuuuuu !

Un bon gros GG au Hooper !

Mon bon GrosOurs, j'aime pas être vulgaire et d'habitude je suis toujours courtois, mais bon sang la je il faut que je le dise:

Enfin, tu en as terminé avec cette me*de!

Il était temps :P :D

Roh lalalala ce combat d'anthologie a partir de 33:30 mdr

Le mec qui s’assomme tout seul sur la commode, l'autre qui fait un câlin à son pote, ha ha ha, j'adore les combats de ce jeu ! Tellement immersif ^^

EDIT: Je préfère ce clip perso

S'il faut bien retenir une chose c'est :
"Messagère ! J'ai une mission pour toi !"

Pour fêter ça! :D

pour avoir vu ce que donne la version PC, la version PS4 est franchement moche

c'est la puissance de la PlayStation! :P

Un concept phénoménal sabordé par la bêtise d'une logique vidéoludique catastrophique

Voici ce qu'aurait pu être ma définition de Mirror's Edge Catalyst.
Le concept amorcé par DICE témoigne de l'américanisation perpétuelle de l'art vidéoludique. Le studio Suédois a, en 2008, lors de la sortie du premier volet de la franchise Mirror's Edge (car oui nous ne sommes pas à l'abri d'un troisième épisode), réalisé une petite pépite de développement. Concept sortant des sentiers battus du conformisme majoritairement américain, mise en scène intéressante, Gameplay fourni, OST au top, bref l'intérêt d'un tel jeu était plus que franchement énorme.

Il serait presque maintenant malhonnête de comparer Mirror's Edge avec ce Mirror's Edge Catalyst tant les différences sont sidérantes. Si ce jeu ne s’appelait pas Mirror's Edge, il serait très probablement presque passé inaperçu (et serait par la même occasion un jeu plus "pardonnable" ?) sous les rouleaux compresseurs triples A qui nous sont pondus toutes les années. En redonnant vie à son univers, DICE nous prouve que 8 ans après, sa volonté de procurer du plaisir en s'essayant à un tel gameplay est toujours de mise. Cependant, le réel défaut, et ce, ayant été bien relevé par le Hooper, est "l'enrobage" de ce titre par des implémentations lourdes en termes de clichés et de conformité à la masse de jeu.
Je pense notamment à la présence d'un tel arbre de compétences qui est forcément obligatoire pour les jeux actuels, tellement dénué de sens qu'outre le fait que certaines compétences ne servent proprement à rien, certaines autres se débloquent toutes seules sans nécessité d'accumulation d'XP, autre point quasiment nanardesque de ce jeu.
Le scénario est purement ahurissant, et n'arrange rien quand à la Replay Value. Même les effets de Twists supposés tenir le joueur en haleine (la soeur de Faith, Kruger...) sont un échec profond de mise en scène, aucune tension n'est apporté, ni complément musical adapté. L'écriture est de plus sérieusement infâme, quasi-indigeste : entres les : "ça pulse ?" balancés à tout va et les "vermine", les dialogues sont inintéressants au possible et ne parviennent qu'à accentuer le sentiment comique se dégagent du jeu pourtant à la base plutôt sérieux. Évoquons aussi les personnages, qui en dépit d'être charismatiques sont pour la plus part insupportables (n'est-ce pas Icarus ? :p), seul Faith (et encore) et son design parvient à nous raccrocher à un semblant de qualité (loul).
Mais annonçons le gros du bouzin : les combats. Mon dieu, c'est quoi ça ? La volonté de retirer définitivement les armes n'étaient pas en soi une mauvaise idée, voir même un supplément d'originalité, mais là c'est complètement hallucinant. à part, ceux qui pop n'importe comment sur la map, ceux qui sont scriptés sont rarement vus auparavant. Il aura en effet fallu attendre fin 2016 pour voir ça. Du WTF à l'état pur, un non sens total, bugs et rebugs, la bar de vie réalisée dans les chaussettes, et surtout les coups de Faith : je pensais avoir vu le fond du panier avec la grande évasion, mais il faut croire qu'un jeu sorti 13 ans après et sur 2 générations de consoles supplémentaires, n'était pas si ridicule que ça. Ils sont complètement factices, le sentiment de puissance n'existe pas, les ennemis semblent se jeter seuls dans le vide et tombent façon de carte les uns sur les autres, le mur étant une arme comparable à une chute de 40 étages... et évidemment passons sur les bugs, la séquence qu'une bonne partie des joueurs ont eu et subi par le Hooper en est le bon exemple : le combat WTF contre tous les agents de KrugerSec dans l'arène...
En fait, pour s'insérer dans un esprit commun aux autres jeux, il fallait, évidemment rajouter des combats sans se contenter du concept de parkour qui aurait pu encore plus être travaillé. Bref, notons aussi que certaines séquences de parkour, pourtant l’essence même du jeu est parfaitement scripté, que le sens urbain est juste là pour faire passer le joueur 10 fois au même endroit et que de fausses implémentations de gameplay comme le pseudo "grappin" est en fait scripté jusqu'à la moelle et de la poudre aux yeux. Quelques pistes audio sont par contre sympa mais trop peu, DICE ne semble en effet ne pas avoir pris ce jeu au sérieux quand on voit tous les problèmes inhérents au Gameplay, par contre plutôt réussi et dans la même veine que Mirror's Edge premier du nom, et tous ceux dus à un manque de finition. La fin résume également de titre avec en guise de combat final une partie de bowling de gardes KrugerSec contre un mur et un combat beugué dans une arène contre 2 sentinelles qui t’enchaînent, le vrai boss étant depuis le début Kruger (dédicace pour le nom et le méchant la plus charismatique de l'histoire) et qui ne fait l'office que d'une cinématique inutile et la sœur de Faith aurait pu être aussi un bon mini boss mais une autre cinématique s'en est chargé. En effet, vu le système de combat, mieux valait éviter, combats de boss pourtant logique les développeurs avaient suivi à la lettre les prérogatives du genre imposé. On aurait pu s'attendre à une scène ultra épique au sommet du plus haut building du jeu (celui de la fin) qui, en se détruisant, oblige le joueur à sauter et descendre en glissades sur ce dernier avec des effets de ouf rythmés et énormes tout en combattant le bosse dessus avec une musique mémorable mais bon, nous avons écopés d'une escalade à rallonge sur des vitres et poutres qui, soit trop scriptées, soit trop de die and retry était la dernière mission du jeu...

Il peut être considéré de gâchis et à juste titre car je partage les arguments du Gros Ours, la ville est bien faite, bon level design et avec une atmosphère unique. Même si les problèmes évoqués précédemment en font pour ma part le probable plus gros gâchis de l'année (à voir FF15 hein ? XD), même si les quettes annexes sont d'une naïveté à couper le souffle (hormis les trop rares et superficiels intérêts soulevés par les Gridnotes et les Affiches), collectibles profondément useless et la nullité du scénario, le jeu reste moyen mais n'est en effet pas une bouse, sauvé par le quasi génie de Glass City.

Ce jeu pouvant confirme malheureusement le ridicule des dires de certains détracteurs du le jeu vidéo comme étant une occupation de gamin bête et méchante uniquement faite pour amasser le plus d'argent possible.
Mais en réalité le vrai problème n'est pas finalement le jeu, ni l’incompétence des développeurs, mais NOUS. Le joueur lambda, utilitaire du jeu, recherche du fun (quoique ici rarement présent), du rythme (haché pour ce titre), et ne s'occupe littéralement pas du scénario. Ce jeu a été réalisé pour la masse "bête" de la plus part des joueurs désirant jouer aux jeux et pas à UN jeu. C'est pourquoi les dynamiques d'une très grandes partie des jeux se répètent dans notre société (Expérience, collectibles, ambiance jeune, casualité, checkpoints omniprésents...). DICE a pondu ce que les joueurs voulaient voir et pas rechercher dans l'originalité de son premier jet très réussi et moins gratifiant, question argent notamment comme le témoigne le travail de bon nombre de développeurs indépendant, se battant pour l'art du jeu vidéo et contre les clichés et pour redorer le blason d'un dixième art suffisamment en difficulté existentielle pour le rabaisser gratuitement.

Ce jeu n'est donc pas fondamentalement une bouse, quoique en 2016, il en est proche, mais n'est pas ce qu'on pouvait attendre d'une suite de l'excellent Mirror's Edge. DICE tenait de quoi nous prouver une nouvelle fois qu'il était le maître dans de multiples domaines en plus de nous proposer un excellant jeu et expérience qui aurait pu être magistrale (durée de vie presque faible même si tant mieux pour cessez le massacre), mais a préférer privilégier la sécurité conférée par un conformisme de groupe idiot et ridicule plutôt que de renouer le concept de Mirror's Edge en formulant une suite molle du genoux et en concrétisant une aventure conceptuelle en un jeu unique, qui n'avait en réalité pas forcément besoin d'être.

Désolé pour ce pavé lourdingue les bons gros amish, mais il fallait que je développe sur ce jeu parce qu'il est archétype et l'exemple parfait de la suprématie américaine et de la victoire d'une débilité amenée par des joueurs immatures entraînant le jeu vidéo dans une spirale infernale et inextricable, qui sera presque impossible à briser.

En ce qui concerne l'épopée, j'avoue avoir eu très peur après les premières parties, puis finalement, tu nous a livré un de tes plus beaux moments tellement certains passages étaient hilarants et épiquissimes ! Donc même si cette épopée en a refroidi plus d'un, elle m'a bien fait plaisir, même si, on ne va pas se le cacher, ça fait du bien quand ça s’arrête ! :p