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Étudier à l'étranger : vos conseils

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Portrait de Oceanologue
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A rejoint: 1 septembre 2011
Contributions: 2461
Étudier à l'étranger : vos conseils

Hola à tous camarades hooperiens !

Je suis actuellement en deuxième année de licence de biologie et je viens tout juste de finir de remplir le formulaire pour faire le premier semestre de la troisième année (ou l'année entière) à l'étranger grâce à Erasmus. Bon grosso modo les choix n'étaient pas ce qui m'emballait le plus, et ça me fait presque paniquer de m'engager vers l'inconnu total sans être motivé à fond par mon voyage.

J'ai peur de ne pas savoir m'intégrer avec des étudiants qui sont bien trop fêtards et qui sortent en boite de nuit tous les soirs jusqu'à 9h du mat et qui dénigrent les mecs plus calme (mon deuxième voeu est en Espagne lol), j'ai peur aussi de ne pas être assez bon dans la langue du pays dans lequel j'arrive ni pour m'intégrer, ni pour suivre les cours, sans compter la simple peur d'être perdu au point de ne même pas savoir assouvir les besoins primaires (trouver un logement, faire quelques démarches administratives, acheter à manger)...
Sérieux j'ai toujours voulu partir à l'étranger, et pas qu'un peu, l'avenir qui m'accommoderait le plus se déroulerait en Chine ou au Japon, sauf que je n'ai pas la moindre expérience d'un séjour prolongé ne serait ce que dans un pays limitrophe ! Peut être bien que cette expérience d'étude à l'étranger sera tellement désagréable que ça me coupera toute envie de percevoir l'avenir en dehors de mon cocon, la chute de ce petit nuage d'illusions serait lourde, trop lourde pour continuer à avoir envie de vivre dans un futur qui ne me conviendrait pas.

En premier voeu j'ai l'université de Portsmouth en Angleterre (ce n'est pas loin du tout mais ça m'effraie :p), en deuxième choix Cordoue (Cordoba) en Espagne, et en troisième choix Karkow en Pologne (les cours sont apparemment donnés en polonais, si jamais c'est ça qui est pris ça risque d'être encore plus compliqué que prévu).

Et vous, est ce que vous avez prévu d'étudier à l'étranger plus tard, ou peut être est ce que vous l'avez déjà fait ? Quels seraient vos conseils pour ma situation du coup ?

"Souviens toi, quand la fleur de cerisier tombe, elle doit compter sur le vent pour répandre son pollen." - Kagenori Obata

Portrait de question
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A rejoint: 2 février 2012
Contributions: 10764
Re: Étudier à l'étranger : vos conseils

Prends une serviette.

Portrait de Asterite
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A rejoint: 26 septembre 2011
Contributions: 1691
Re: Étudier à l'étranger : vos conseils

Le problème c'est qu'en Angleterre et en Espagne les gens sont d'un naturel à faire la fête tout le temps. Je ne saurais que trop te conseiller la Pologne, pour les raisons que tu sais ! ça vaut bien le coup de se forcer à apprendre une langue, même difficile ! ça vaut mille fois cet investissement !

Après, dans le cadre des études uniquement, tu n'as absolument pas besoin de te mêler aux gens super fêtards etc. Tu y es pour étudier, pas pour t'amuser, en théorie, tu peux très bien ne faire que le chemin fac-maison, et passer ton temps libre à promener ou à trainasser sur le site du Hooper.

C'est surtout un plus sur ton CV, de dire que tu as étudié à l'étranger, que tu parles la langue ou pas.

Portrait de Antwane
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A rejoint: 15 février 2015
Contributions: 11
Re: Étudier à l'étranger : vos conseils

Apprendre plusieurs langue, et comme le dit question, avoir une serviette.

Spoiler

Portrait de Janus-Licht
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A rejoint: 6 septembre 2011
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Re: Étudier à l'étranger : vos conseils

Edité par Janus-Licht le 29/05/2015 - 21:29
Portrait de Archibald
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A rejoint: 31 mai 2013
Contributions: 1484
Re: Étudier à l'étranger : vos conseils

Je suis partis étudier en Belgique, et ça ne m'a pas trop posé de problèmes. Il faut dire que je n'ai pas eu trop de mal pour la langue parce que si tout le monde parle flamand (là où j'étais), les cours étaient en anglais.

En fait pour ce qui est de la nourriture, ce n'est pas inquiétant car les supermarchés ne demandent pas un usage intensif de la langue. Le problème c'est pour les démarchent administratives.

Ce que je te conseil, c'est de t'y prendre à l'avance, d'étudier tout ça en France pour ne pas être pris au dépourvu ensuite.

Enfin pour les fêtard, tu en trouvera toujours mais il y aura aussi des gens plus calme, c'est comme partout. (du moins je le pense, il est vrai que je ne suis pas allé vérifier sur place en Polgne ou en Angleterre.)

Prévoit quand même de pouvoir rentrer dans la famille pendant les vacances, ça aide pour le moral, skype est un très bon instrument pour rester en contact avec les proches, et surtout, surtout, la bouffe qui est primordiale !!

Edité par Archibald le 31/12/2016 - 04:00
Portrait de Rudolf
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A rejoint: 4 septembre 2011
Contributions: 19813
Re: Étudier à l'étranger : vos conseils

Tiens, j'avais loupé ce topic. C'est sûrement trop tard pour intervenir, mais ce n'est pas grave.

Pour ma part, j'ai fait un an d'étude Erasmus à Munich dans le cadre de mon Master 1, et c'était super. Pour le coup, c'est un très bon coin si tu veux bosser sans être emmerdé par les fêtards, ce qui n'empêche pas les Bavarois d'être super sympas, conviviaux et bons vivants malgré tout (vive la bière bavaroise!).

Après, je suis un cas particulier car je suis physicien de formation. Or, il y a très peu de physiciens qui font Erasmus, dans ma fac d'accueil nous n'étions que cinq ou six étudiants Erasmus au total (sur plusieurs centaines d'étudiants) et à la fac de physique ils font nettement moins la fête qu'ailleurs. ^^

Je me rappelle qu'à l'époque j'étais inscrit à Marseille, et j'étais le seul physicien à être parti en Erasmus (et l'un des seuls à être parti en Allemagne, quand tout le monde partait plutôt en Espagne): on a dû me prendre pour un extraterrestre. :-p

Sinon, il n'y a pas de raisons qu'une année Erasmus se passe mal où que ce soit, les habitants du pays d'accueil sont toujours contents d'accueillir un étudiant étranger qui découvre le pays, la culture et la langue. On trouve toujours des gens sérieux sur qui compter. Le truc chiant, c'est effectivement la recherche de logement, ça c'est sûr. Pour le logement, je conseille franchement la colocation: d'une part c'est moins cher, et d'autre part c'est génial pour progresser dans la langue du pays quand tu loges avec quelqu'un du pays (moi ça m'a servi). Une fois le problème du logement résolu, le reste (supermarché, carte SIM, compte bancaire local, inscription administrative dans la ville et à l'université) ne pose aucun problème, c'est une simple formalité.

Bien sûr, il ne faut pas se voiler la face: étudier dans une autre langue qui n'est pas la nôtre (j'ai suivi tous mes cours en allemand, et je peux vous dire que la physique en allemand, c'est chaud, déjà qu'en français ce n'est pas toujours simple ^^), c'est difficile, et cela engendre une plus grande fatigue mentale, que j'ai éprouvée à certains moments où je me sentais vraiment fatigué et écrasé devant l'ampleur de ma tâche face aux examens, vu que dans la fac de physique (non habituée aux étudiants Erasmus) nous étions considérés comme des Allemands et faisions exactement les mêmes examens (tous à l'écrit, aucun oral) que les Allemands. La période la plus dure pour moi a été mon stage de deux mois, effectué pendant les deux mois de vacances d'hiver intersemestrielles (parce que je n'avais pas d'autre choix, leur système est différent de la France), entièrement effectué en allemand (ainsi que mon rapport écrit). En plus, j'avais atterri dans la seconde université allemande, et même la première fac de physique du pays, qui a eu cinq prix Nobel de physique au cours de l'histoire: ça se sentait au niveau de la difficulté de certains modules auxquels j'étais incrit.

Donc quand on tente Erasmus, il faut se préparer à l'éventualité de ne pas valider l'année, mais seulement une partie, quitte à valider le reste l'année suivante dans l'université d'origine (moi c'était l'inverse, j'avais redoublé en France et validé une moitié de semestre, donc j'ai eu l'idée de valider l'autre moitié en Allemagne, une stratégie payante car je n'aurais jamais pu valider une année entière là-bas avec un tel niveau de difficulté, déjà j'avais réussi tout juste). Peu importe: ce n'est jamais du temps perdu, on a tout à gagner (une nouvelle langue après tout).

Mais globalement, ça a été l'une des meilleures années de ma vie, enrichissante à tout point de vue: langue étrangère, nouvelle culture, dépassement de soi, nouvelles rencontres, apprendre à se débrouiller (c'était la première fois que je quittais le domicile de mes parents), nouvelle géographie à découvrir, et j'en passe. C'est une expérience à vivre... et que j'ai très envie de réitérer, dans le cadre d'un doctorat cette fois (et de préférence hors de l'Europe pour vraiment être dépaysé).

Edité par Rudolf le 28/12/2016 - 23:40