Bon ben je viens de le finir, et je sais même pas quoi dire en fait. 3 seuls points me viennent à l'esprit: une question, mon pire passage et le plus gros défaut que j'ai trouvé au jeu. Dit comme ça c'est pas très rassurant mais en fait je n'ai quasi rien d'autre de notable à lui reprocher.
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Spoiler ▼▲
-En fait c'est pas Ueda qui a dit que ce jeu ferai le lien entre Ico et SOTC au niveau du scénar ou alors c'est moi qui ai mal compris et il parlait simplement du gameplay? Parce que la il n'est pas du tout question de gerçons ou bébé avec des cornes donc bon c'est dommage. C'est dans le même univers que Ico et SOTC mais pour le coup il n'y a aucune référence aux anciens titres dans ce jeu-là.
-Franchement le passage qui m'a fait bien ragé c'est celui de la salle avec un bassin ou Trico doit plonger et passer un souterrain, je suis sur d'avoir eu un bug car même si la porte était ouverte il ne voulait pas rentrer dedans, il plongeait, se stoppait et remontait, une galère. Tiens et dans une moindre mesure la fin aussi avec le système de pales qu'on doit arrêter j'ai même pas compris que l'on pouvait s'accrocher à un rebord juste après.
-La chose qui m'a le plus gêné dans le jeu c'est clairement que l'on a beaucoup de séquences ou l'on doit rester sur le dos de Trico et attendre qu'il saute sur de longues distances de pylônes en pylônes. On ne peut rien faire, c'est long et je trouve presque que c'est une facilité quand les devs ne savaient plus comment relier un point à un autre.
Je viens de lire les précédentes page d'ailleurs et moi aussi j'avais pas vu la deuxième paire d'yeux de Trico, j'avais juste entendu un gémissement de bébé.
Ah oui et autre point:
Spoiler ▼▲
La fin, qui pour le coup ne m'a pas parue trop prévisible car je m'attendais à quelque chose de plus classique, c'est tire-larme mais sans tuer pour autant un des protagonistes, ça joue surtout sur le fait que les deux compagnons ont grandi séparément sans jamais avoir pu se revoir
Quelque part ça me fait bizarre d'avoir attendu si longtemps et d'avoir fini cette arlésienne, franchement une page se tourne ça me fait quelque chose.
Alors, normalement...
Si je ne dis pas de bêtises, bien sûr!
...
Mais c'est vrai que ça m'arrive quand même
...
Donc bon...
Spoiler ▼▲
Citation:
-Franchement le passage qui m'a fait bien ragé c'est celui de la salle avec un bassin ou Trico doit plonger et passer un souterrain, je suis sur d'avoir eu un bug car même si la porte était ouverte il ne voulait pas rentrer dedans, il plongeait, se stoppait et remontait, une galère.
J'ai eu ce souci au début aussi et je me suis rendu compte que c'est parce que je demandais à Trico de plonger en appuyant sur la commande de saut (triangle).
En fait, si tu lui indiques simplement la direction, il devrait passer directement^^
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
Non NicoNico, je lui ai donné simplement la direction et il a pas été jusqu'au bout, j'en suis certain j'y ai passé pas mal de temps, j'ai rechargé ma sauvegarde, fait les mêmes actions et j'ai halluciné quand Trico a réussi à faire ce que je lui demandais.
D'ailleurs je rajoute tout de même un mauvais point qui sera pour le packaging: on aurait du vraiment avoir un manuel pour ce jeu, je n'ai appris que bien tard qu'il n'y avait pas que R1 pour donner de simples ordres direction mais qu'on pouvait aussi en faire d'autres avec R1 + rond, carré, triangle, croix... Et deux ou trois lithographies comme à l'époque de Ico et SOTC ça aurait pu faire plaisir aussi.
Ah ok, bon, ça a marché en ce qui me concerne^^
J'avoue que j'ai tout de suite trouvé qu'on pouvait donner des ordres avec les boutons de la manette, donc ça ne m'a pas gêné; je dois même dire que j'étais persuadé que le jeu nous le disait, mais vu que plusieurs personnes ont eu le problème, je dois avoir eu la berlue :P
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
Question, quels sont les moments ou vous avez le plus galéré ??
Ah ben, je ne t'ai même pas répondu, quel malpoli, ce Nico^^
Bon, alors en ce qui me concerne
Spoiler ▼▲
Le moment où j'ai le plus galéré, c'est lorsqu'on est coincé dans la cage. Nom de Dieu que c'est frustrant, ce truc :D
Mais bon, c'est le but recherché donc, voilà, mais quand même, ce petit rebord qu'il faut grimper et, après, le simple fait d'aller tout droit... raaah, qui eu crût que ça serait si dur? :P
Sinon, j'ai aussi pas mal cherché dans cette salle avec le wagon coincé sous la porte et la chaîne qui pend. J'étais persuadé qu'il fallait monter et faire quelque chose en haut, mais non, il n'y avait rien et je ne comprenais pas.
Et puis, j'ai tiré sur l'autre wagon et j'ai eu honte de moi^^
Comme tout le monde, à la toute fin, après avoir arrêté l'énorme turbine, je n'avais pas capté qu'il fallait grimper sur la petite corniche.
Et puis il y a deux endroits où j'ai cherché comme un con alors qu'il y avait un levier sous mon nez, c'était naze de ma part :P
Mais sinon, je n'ai jamais été vraiment coincé dans le jeu, je trouve que le level-design est d'ailleurs extrêmement bien foutu et très intuitif.
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
Fumito Ueda est unique en son genre. On peut autant aimer que détester ses projets pour bien des raisons mais on ne peut pas ne pas être fasciné par ses œuvres. Avec The Last Guardian, nous sommes clairement fasse à une continuité pure de ses jeux précédents que sont ICO et Shadow of the Colossus et c'est ce qui lui fera autant de défauts que de qualités. Mais nous allons voir ensemble que tous les défauts du jeu sont littéralement gommés par l'incroyable aventure qui nous est offerte. Une histoire raconté à travers l'innocence d'un enfant et la sensibilité d'une créature extraordinaire.
Tout comme ICO en son temps, The Last Guardian est un projet ayant débuté sur une génération de console pour arriver sur la génération suivante. La différence, c'est qu'après deux monuments sortis, Ueda était plus qu'attendu.
Au fil des années, au fil des informations, beaucoup ont décidé de passer à autre chose. Je suis de ceux-là.
Je me suis clairement positionné comme la personne qui regarderait le jeu de loin et y jouerait à la sortie sans en attendre beaucoup.
Il se trouve qu'entre-temps est passé une autre arlésienne (dont le nom ne mérite pas de figurer dans cette critique) et, au vu de son état, je me suis clairement posé la question de savoir comment Fumito Ueda arriverait à rester fidèle à son idée d'origine : le conte d'un enfant et d'une créature chimérique.
La première rencontre avec le jeu a été chaotique. En fait, je n'ai pas senti une sensation pareille depuis 2005 et Shadow of the Colossus.
Le jeu, clairement, est difficile à prendre en main, à maîtriser. Rajoutez à cela une caméra indomptable et vous avez le cocktail parfait pour n'avoir qu'une envie : casser votre manette et partir pleurer dans votre coin.
Mais il faut s'accrocher. C'est d'ailleurs l'un des thèmes de Ueda dans tous ces jeux : accrochez-vous et élevez-vous !
Si vous obéissez à cette règle, alors vous allez être largement récompensé et, à l'image des défauts que j'évoque à peine tellement ils sont insignifiant face au reste.
Vous ne garderez de ces derniers que le sentiment de frustration et d'impuissance qu'ils ont provoqué et combien, finalement, ils ont participé aussi à vous impliquer émotionnellement d'autant plus dans les épreuves traversées avec les protagonistes.
L'un est un jeune garçon, vulnérable dans son physique mais fort dans sa volonté de vivre, trébuchant facilement car encore instable.
L'autre est Trico, un de ces fameux "aigles mangeur d'homme" qui terrifie tant.
Ils s'éveillent ensemble au fond d'une grotte et décident de s'entre-aider. De s'apprivoiser mutuellement avec objectif clair : trouver comment s'échapper de cette geôle mi-naturelle, mi-construite.
Tout de suite, la crédibilité de la situation est palpable. Les décors sont sublimes, autant grandiloquent qu'étroit et sources de mystères. Mais, surtout, la bête... Trico !
Un jeu donnait l'illusion parfaite de la réaction "naturel" du protagoniste : Journey. La différence, c'est que notre compagnon dans Journey, en fait, c'était un autre joueur derrière son écran.
Ici, l'illusion est aussi réelle mais, surtout, elle est complètement autonome ! Trico bénéficie d'une Intelligence Artificielle absolument unique et ses réactions sont juste incroyable.
Il est impossible à quiconque aime les animaux de ne pas sentir la détresse autant que la compassion du regard, la peur autant que l'amusement dans les gestes, les cris de douleur autant que les cris de joie.
Tandis qu'au départ, il est difficile de cerner la manière "d'utiliser" Trico comme on le veut pour nous permettre de sortir, au fil de l'aventure, au fil de votre compréhension mutuelle, la bête obéira et comprendra plus aisément nos demandes. Une symbiose va s'installer au fur et à mesure en plus de la dépendance qui est immédiate.
Notre prison n'a qu'une seule échappatoire et celle-ci se trouve toujours plus haut dessus de nous. Il nous faut donc monter. Toujours plus.
Mais cette ascension n'est pas sans difficulté. De nombreuses épreuves vont autant nous faire redescendre, nous abattre que finalement nous rendre plus fort. Très vite, le jeu va nous malmener. L'implication émotionnelle est alors plus forte qu'elle ne l'a jamais été ces dix dernières années dans un jeu vidéo.
Une des interrogations est écarté d'emblée : ce conte nous est raconté par un vieil homme et on comprend qu'il s'agit bien sûr du petit bonhomme. Alors tout le long du jeu, nous ne nous posons que cette question : quid de Trico ?
Et c'est bien autour de Trico que les événements majeurs se déroulent.
Chaque blessure, chaque pieux plantés dans sa chair et que nous décidons de lui arracher est un acte difficile. Nous sommes aussi blessé que lui.
Mais, à l'image de ses cornes, nous grandissons et devenons, une fois encore, plus fort.
L'histoire va alors encore bien plus haut : comment Trico et le petit garçon (nous) sont arrivés ici ? Que sont ces mystérieuses armures qui veulent nous emmener ? Qui est responsable de cette prison ?
Plus direct dans son propos que jamais, Fumito Ueda conclut cette aventure avec brio. Là encore, vous devez sentir mes mains tremblantes sur mon clavier. Au fil de cette critique, au fil de la réminiscence de cette aventure, toute la logique et la construction claire que je voulais insuffler s'est envolée pour finalement laisser place aux émotions. Aux vraies.
Maintenant, vous êtes seul maître de vos choix : concrètement, le jeu a des défauts techniques et de gameplay et on remarque de la répétition dans les actions. Mais, sincèrement, le jeu vous emmène au-delà de ces considérations finalement "purement jeux vidéo" pour aller tellement plus haut, tellement plus fort.
Un jeu attendu pendant presque une décennie, une expérience de quelques heures et des marques qui resteront très certainement à vie. Comme l'a clairement remarqué un bel homme, The Last Guardian, ce n'est pas le jeu de l'année, c'est le jeu de la décennie.
Bon ben je viens de le finir, et je sais même pas quoi dire en fait. 3 seuls points me viennent à l'esprit: une question, mon pire passage et le plus gros défaut que j'ai trouvé au jeu. Dit comme ça c'est pas très rassurant mais en fait je n'ai quasi rien d'autre de notable à lui reprocher.
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Ah oui et autre point:
Quelque part ça me fait bizarre d'avoir attendu si longtemps et d'avoir fini cette arlésienne, franchement une page se tourne ça me fait quelque chose.
Alors, normalement...
Si je ne dis pas de bêtises, bien sûr!
...
Mais c'est vrai que ça m'arrive quand même
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Donc bon...
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
You gain brouzouf
My legs are ok
Non NicoNico, je lui ai donné simplement la direction et il a pas été jusqu'au bout, j'en suis certain j'y ai passé pas mal de temps, j'ai rechargé ma sauvegarde, fait les mêmes actions et j'ai halluciné quand Trico a réussi à faire ce que je lui demandais.
D'ailleurs je rajoute tout de même un mauvais point qui sera pour le packaging: on aurait du vraiment avoir un manuel pour ce jeu, je n'ai appris que bien tard qu'il n'y avait pas que R1 pour donner de simples ordres direction mais qu'on pouvait aussi en faire d'autres avec R1 + rond, carré, triangle, croix... Et deux ou trois lithographies comme à l'époque de Ico et SOTC ça aurait pu faire plaisir aussi.
Ah ok, bon, ça a marché en ce qui me concerne^^
J'avoue que j'ai tout de suite trouvé qu'on pouvait donner des ordres avec les boutons de la manette, donc ça ne m'a pas gêné; je dois même dire que j'étais persuadé que le jeu nous le disait, mais vu que plusieurs personnes ont eu le problème, je dois avoir eu la berlue :P
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
You gain brouzouf
My legs are ok
Le jeu t'indique bien qu'il faut utiliser les boutons en plus de R1,
Venez me voir en live sur
https://www.twitch.tv/tiflorg
Ok, merci Tiflorg, j'ai pas eu la berlue et je m'en félicite^^
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
You gain brouzouf
My legs are ok
Les lithos sont dispo à l'achat du jeu dans les Micromania.
http://yaonouchi.tumblr.com/
https://www.instagram.com/yao_mashinwataru/
Ah ben, je ne t'ai même pas répondu, quel malpoli, ce Nico^^
Bon, alors en ce qui me concerne
Mais sinon, je n'ai jamais été vraiment coincé dans le jeu, je trouve que le level-design est d'ailleurs extrêmement bien foutu et très intuitif.
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
You gain brouzouf
My legs are ok
Ouais bah c'est bien nul, faut dépenser 10€ de plus que dans n'importe quel autre endroit pour avoir les lithos...
Opacité
Ueda a les défauts d'Ueda
Une fenêtre s'ouvre sur une aube inconnue
Toujours plus haut, toujours plus fort
Des tests maisons ici :
https://www.youtube.com/c/GranKorNichon/