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Vous en êtes où avec le japonais ?

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Portrait de Shueisha
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Re: Vous en êtes où avec le japonais ?

私はGoogleの翻訳が好きです。

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Re: Vous en êtes où avec le japonais ?

Chin chan chong.

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Re: Vous en êtes où avec le japonais ?

弱いなぁ、弱い 弱い 8)

燃えたよ。。。
燃え尽きた。。。
真っ白にな。。。

http://aleas-project.tumblr.com/
mon tumblr, les gars !

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Re: Vous en êtes où avec le japonais ?

Déterrage de topiiiiiiiiiic !

J'ai vu une émission vachement intéressante sur le japon !

Et pour une fois qu'une voix féminine n'est pas trop chiante.

Portrait de Pikeau
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Re: Vous en êtes où avec le japonais ?

Intéressant :O

Bon, ben, ça y est, j'ai enfin comprit comment on formule une phrase même si je me fais avoir des fois avec les particules qu'il faut pas mettre des fois et qui sont très très pointilleux, le problème c'est que j'ai pas un mot de vocabulaire et même si je sais écrire en hiragana et en katakana, les kanjis me bloquent... J'aimerai tant écrire ça en kanji sans faire une recherche : "ここがきさまのはかばだ" heureusement google m'aide ( "ここが貴様の墓場" facile à trouver cette référence surtout vu le charisme de Norio Wakamoto :-p ) mais des fois même avec google tu galère à trouver la signification d'un kanji.

Au passage, si vous avez une astuce pour trouver la signification d'un kanji dans un jeu donc sans qu'on puisse copier coller (sans le son en plus, bah oui, le 3/4 des jeux jap' que j'ai n'ont que du texte) avec un moteur de recherche je suis preneur même si ça prend longtemps, toujours mieux que que de passer 30 minutes à chercher comme un abruti dans une liste de presque 2000 kanji sans trouver le bon :-p (j'ai une tonne de jeu jap' eut de manière plus ou moins légal, mais le 3/4 y a pas de son aux dialogues)

Y a qu'avec le son que j'arrive à reconnaitre un kanji et c'est uniquement quand je l'ai entendu (j'ai juste apprit le kanji "花" grâce à Sophie dans Tales of Graces f que j'ai en jap', faut dire elle y fait référence de nombreuses fois) ou alors "大丈夫" mais lui je l'ai pas encore décortiqué. Enfin bref, j'avance mais je trouve trop lentement, dans tout mes jeux jap', même quand j'ai les voix jap' exclusives j'ai tendance à sauter les dialogues tellement je comprends rien. Raaah, je veux apprendre !!!

Portrait de Ixyon
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Re: Vous en êtes où avec le japonais ?

http://jisho.org/kanji/radicals/

Une recherche par radical.

(Dispo aussi sur les dictionnaires de kanji. Si tu veux progresser en kanji je conseille le livre de Kenneth Henshall, il y a aussi des références à la fin qui peuvent faire office de dictionnaire).

Edité par Ixyon le 17/03/2014 - 13:43
Portrait de Pikeau
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A rejoint: 2 septembre 2011
Contributions: 1888
Re: Vous en êtes où avec le japonais ?

La vache ! La recherche par radical ça a l'air vraiment efficace ! Je viens de l'essayer avec mon Graces f japonais, ça a beau être long, ça fonctionne du tonnerre pour l'instant, suffit juste de retenir où sont les traits et d'être patient.

Un immense merci à toi Ixyon je vais moins bloquer maintenant sur les kanjis :O

Portrait de Rudolf
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A rejoint: 4 septembre 2011
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Re: Vous en êtes où avec le japonais ?

Bon, j'avais envie de remonter ce topic pour dire également où j'en suis dans mon apprentissage du japonais et donner mon petit témoignage qui peut éventuellement intéresser, voire "inspirer" certaines personnes qui hésitent à se lancer. J'apprends quotidiennement le japonais depuis environ un an et trois mois en autodidacte, pour info.

Déjà, la première chose que je vais dire : méfiez-vous des conseils que vous pouvez lire ou entendre ! Il faut faire attention avec ça, car des conseils qui peuvent éventuellement convenir à quelqu'un mais pas à quelqu'un d'autre. Du coup, vous allez vous dire "Ok, mais en quoi puis-me me fier à tes conseils ? ". :-p
Justement, je vais donner très peu de conseils, je vais surtout donner quelques "principes" très généraux qui me semblent importants ("généraux" car ils ne sont pas propres à l'apprentissage du japonais, ni à l'apprentissage d'une langue, d'ailleurs).

De même, à la question "Quelle est la meilleure méthode pour apprendre au japonais ? ", je vais surtout répondre "Arrêtez de chercher la ''meilleure'' méthode et mettez-vous y pour de bon ! Mieux vaut commencer avec une méthode certes non optimale plutôt que de ne rien faire, attendez de vous être vraiment mis dans l'apprentissage pour ensuite éventuellement changer de méthode ou bien la compléter avec une autre méthode". Du coup, je ne vais pas vous donner de "méthodes" à utiliser sur Internet ou dans des livres (pas dans ce message, du moins, je vous dirais éventuellement plus tard ce que j'utilise moi, sachant que ce qui me convient ne conviendra certainement pas à tout le monde).

Quels sont les "principes généraux" dont je parlais ? Franchement, il n'y en a pas cinquante, je vais quand même les hiérarchiser, en commençant par ce que j'estime être le plus important, mais je vous préviens que ça ne va sûrement pas contenter grand monde, car mes "principes" sont très généraux, pour ne pas dire "vagues", il ne s'agit pas de "recettes surgelées" à appliquer tout de suite (au contraire, ça va vous demander de "bosser" pour trouver vous-mêmes la meilleure façon de vous mettre au japonais) :

1) Posez-vous les questions suivantes et surtout REPONDEZ-Y :
- Pourquoi ai-je envie d'apprendre le japonais ?
- En quoi ma vie demain serait meilleure qu'aujourd'hui si j'apprenais le japonais ?
- En apprenant le japonais, qu'est-ce que je pourrais faire demain mais que je ne peux pas faire aujourd'hui ?
Si vous n'arrivez pas à y répondre, ce n'est même pas la peine de commencer le japonais, à part si vous aimez perdre votre temps !
Si, en revanche, vous y répondez, très bien, c'est bon signe, mais là encore, attention : ça ne veut pas dire que ça va marcher, ce questionnement est loin d'être infaillible (par exemple, on peut vouloir apprendre une langue pour de mauvaises raisons, mais on ne s'en rend pas compte). Sachez d'ailleurs que ce n'est pas une question d'âge, ni de "passif" : l'apprentissage d'une langue, ça peut se faire à tous âges de la vie, et peu importe qu'on ait été éventuellement "mauvais en langue" par le passé (car on peut avoir été mauvais par le passé sûrement parce que ce point 1) et les suivants n'ont pas été bien respectés).

2) Vous avez passé cette étape du questionnement, très bien. Maintenant, voici le maître-mot de l'apprentissage d'une langue (donc pas seulement du japonais) : la ré-gu-la-ri-té ! Et au quotidien ! L'apprentissage d'une langue, c'est LONG, c'est du TRAVAIL ! Vous allez aussi avoir des moments "chiants" ou de flottement. Donc si vous ne voulez ou ne pouvez pas consacrer un moment de chaque jour de votre vie à partir de maintenant, et ce pendant des années, là encore, LAISSEZ TOMBER TOUT DE SUITE, sinon, vous allez gaspiller du temps et de l'énergie pour rien ! D'ailleurs, si vous passez par un enseignant, très bien, mais attention : sachant que vous n'allez sûrement pas avoir un cours de langue tous les jours de la semaine, que ça ne vous dispense pas de vous consacrer à la langue tous les jours, y compris quand vous n'avez pas cours ! Et attention : même une demi-heure par jour (ou même deux fois quinze minutes séparées par jour), si ça dure des années, c'est BEAUCOUP, on progresse à la longue (pour ça, d'ailleurs, essayez au maximum de "rentabiliser" vos "temps morts" de la journée, moi par exemple, j'étudie BEAUCOUP dans les transports en commun étant donné que je les utilise très fréquemment tous les jours).

3) Par contre, certes, c'est du "travail", mais il faut que ça reste avant tout un plaisir. Donc si votre apprentissage relève d'une "souffrance", même avec la meilleure volonté et régularité du monde, vous aurez de fortes chances d'échouer dans votre apprentissage. Comme je l'ai dit, méfiez-vous comme la peste des "conseils" ou "super techniques" qu'on peut vous donner dans l'apprentissage de la langue : soyez CRITIQUES sur ce que vous lisez ou entendez, ne soyez pas non plus trop "enfermés" dans votre "méthode" (livre ou Internet) que vous utilisez, mais essayez d'aller "au-delà de la méthode ou des méthodes" que vous utilisez (une "super technique" peut en fait être "super" pour certains, ou bien "super chiant" pour d'autres). Ainsi, essayez au maximum d'accorder la priorité à apprendre des choses qui sont en rapport direct ou étroit avec ce pour quoi vous avez décidé d'apprendre la langue, car si vous vous mettez à apprendre des choses qui ne vous serviront pas dans votre motivation profonde pour laquelle vous apprenez cette langue, fatalement, ça risque à terme de déboucher sur de gros moments de "flottement" et de démotivation, alors que si au contraire ce que vous apprenez est en lien avec ce pour quoi vous vouliez apprendre la langue, là, le plaisir sera présent. Bref, essayez au maximum de vous faire "PLAISIR" en apprenant, mais restez conscients que ça reste du "travail" et que vous ne pourrez pas éviter certains moments "chiants" (mais essayez vraiment de minimiser ces moments chiants). Faites-vous un apprentissage "personnalisé", un apprentissage "à votre image".

4) D'aucuns diraient que pour mieux apprendre le japonais et progresser plus vite, "Il faut partir au Japon afin de s'immerger", "Il faut coucher avec une Japonaise pour faire de super progrès en japonais", j'en passe et des meilleures. A vrai dire, je ne suis pas là pour dire "C'est bien" ou "C'est mal", car, à vrai dire, il peut y avoir du bon à prendre même dans ces "conseils" là. Mais attention, encore une fois, ce qui marche pour une personne X ne marchera peut-être pas pour une personne Y. Par exemple, j'estime que "partir au Japon", ce n'est absolument pas une méthode miracle pour bien progresser et rapidement (ça peut même être le contraire si c'est mal fait ou que ce n'est pas en accord avec notre motivation initiale d'apprendre la langue). Quant à l'idée de "coucher avec une Japonaise", ça peut être "bien" pour certaines personnes, mais ça peut aussi être soit contre-productif, soit très irrespectueux si on n'est pas "sincère" avec la personne. Par contre, je peux résumer ces "conseils" à un "principe" qui est le suivant : pour progresser plus rapidement en japonais (et même dans une langue de manière générale), il ne faut pas seulement "étudier" la langue, mais il faut également "s'immerger dans la langue et la culture du pays", et ce en lien étroit avec la motivation première pour laquelle on s'est décidé à apprendre la langue. Personnellement, je n'utilise pas ces deux "méthodes d'immersion", j'en ai une autre bien à moi, qui me convient, mais qui ne conviendra certainement pas à tout le monde (j'en reparlerai plus bas).

Voilà pour les "principes généraux" que je pouvais dégager afin d'apprendre le japonais (et pas seulement le japonais, même pas seulement pour apprendre une langue, c'est très général et peut s'appliquer à plein d'autres domaines que les langues, ce que je dis). Je suis conscient que c'est très vague, que ça ne va pas contenter grand monde, ni même "encourageant" quand je parle de "travail" ou "d'apprentissage pendant des années", mais c'est comme ça. Maintenant, je passe à ma partie "témoignage", en vous expliquant comment j'applique ces "quatre principes".

Comment j'applique le principe "1" ? Pour quelle(s) raison(s) ai-de décidé de me mettre au japonais il y a un peu plus d'un an ? Il faut savoir que c'est quelque chose qui me travaillait depuis bien des années, donc ça ne s'est pas fait comme ça, du jour au lendemain. C'est à force d'accumulation et d'immersion dans des éléments de culture japonaise me plaisant beaucoup que j'ai fini par me lancer. A vrai dire, j'aime bien évidemment le jeu vidéo, mais aussi le cinéma japonais, la "mythologie japonaise" (j'ai beaucoup appris par l'intermédiaire de certains jeux comme Ôkami, les comics Usagi Yôjimbo ou les Shin Megami Tensei, sans parler des dessins animés Ghibli bien sûr). J'aime beaucoup également le cinéma japonais (les films d'Akira Kurosawa, d'Ozu ou de Takeshi Kitano par exemple). Bizarrement, je ne suis pas tellement manga (je suis plus BD franco-belge et ensuite un peu comics), du coup, je suis très "sélectif" en la matière, j'ai lu des choses assez "particulières" qui ne sont pas spécialement par la masse (par exemple, j'adore les mangas de Jirô Taniguchi et en particulier Quartiers Lointains).

Bref, tout un ensemble de choses qui se sont accumulées avec les années jusqu'à ce que je finisse par me lancer, mais j'en viens maintenant à LA raison première pour laquelle j'apprends cette langue. Cette raison est toute "bête", mais la voici : c'est pour jouer à certains jeux vidéo très "particuliers" qui ne sont jamais sortis du Japon, n'ont jamais été traduits (pas même en anglais) et qui me font baver depuis des ANNEES ! Et LE jeu qui a tout déclenché, c'est Tengai Makyou the 4th Apocalypse sur Saturn (et PSP) ! Ce jeu, c'est simple : j'en ai entendu parler il y a dix ans sur un autre site consacré aux vieux jeux vidéo, ça faisait depuis dix ans que je voulais y jouer et que j'attendais un patch de traduction en anglais, EN VAIN ! Un jour, sur un coup de tête (il y a un an), alors que j'étais en train de découvrir l'émulation de la Saturn, j'ai voulu lancer l'iso de ce jeu, là, comme ça, "pour le fun", me disant "Bon, de toute façon, c'est juste pour tester, mais ce sera injouable, je ne pourrais même pas dépasser le premier village". A ma grande surprise, non seulement j'ai réussi à quitter le premier village, mais à vrai dire, les heures se sont enchaînées, enchaînées, les unes après les autres. En fait, je pense que j'ai eu de la "chance" en ayant choisi CE RPG en particulier, car il est assez facile d'accès, pas compliqué à prendre en main, et avec un humour très "visuel" qui s'apprécie même si on ne comprend pas un mot de la langue (bon, forcément, une perd une partie de l'intérêt du jeu, ses dialogues par exemple, mais on arrive quand même à profiter des différentes situations du jeu. J'étais même tellement motivé que j'ai recommencé deux fois le jeu depuis le début après dix heures de jeu à cause d'un plantage systématique au même endroit, m'obligeant à tester un autre émulateur, puis ensuite la version PSP, jusqu'à ce que je puisse terminer le jeu !

Du coup, pendant que je jouais et surtout après, j'ai commencé à apprendre le japonais, à me renseigner, à aller sur un premier site (pas forcément super, mais même ce site m'a servi, comme quoi, ce que je disais, "Arrêtez de chercher la meilleure méthode et mettez-vous-y d'abord, et seulement après vous allez pouvoir optimiser votre méthode ! ". Bien entendu, ce n'est pas que pour ce jeu que j'ai commencé à apprendre la langue ! A vrai dire, ce jeu n'est pas du tout un cas isolé : en réfléchissant, il y a plein d'autres jeux pas sortis du Japon et non traduits qui m'intéressent, que ce soit sur Saturn, PC Engine, Gamecube, Playstation, DS, Super Nintendo, ou encore Playstation 2 ! Mais au moment où j'ai fait ce jeu Saturn, c'est là que j'ai eu cette "révélation" qui m'a permis de dégager mon "principe 1" : je me suis dit "Mais en fait, je suis trop con, pourquoi ai-je attendu des années que des patchs de traduction sortent, au risque qu'ils ne sortent jamais ? Il ne faut pas toujours compter sur les autres, mais en attendant, il faut avant tout compter sur soi-même ! Si, en revanche, je me décide à apprendre la langue, alors là, c'est bon, je vais pouvoir jouer à tous les jeux que je veux, je résoudrai toutes mes frustrations d'un coup, plutôt que d'attendre une traduction jeu après jeu ! ". Ainsi, ma motivation profonde, celle qui m'anime quand j'apprends le japonais, c'est de ne plus jamais(*) subir la barrière de la langue quand je joue à un jeu vidéo.

(*)Oui, d'accord, il restera toujours une petite poignée de "jeux exotiques" qui se jouent uniquement dans une langue que je ne parle pas. ^^

J'en viens alors à mon "principe 2" sur la régularité dans l'apprentissage au quotidien. On va dire que j'ai la "chance" d'avoir du "temps libre", même si, attention, j'ai un travail qui me fait bosser tous les jours de la semaine (dimanches et jours fériés compris, sauf pendant mes vacances, bien sûr), mais j'ai un emploi du temps particulièrement "flexible", et de plus je n'ai pas fondé de famille avec épouse et enfants. Toutefois, avec mon boulot, je passe énormément de temps dans les transports (parfois, ça peut être deux ou trois heures de transport dans une journée), mais pour ça, je "rentabilise" à fond ces "temps morts", en étudiant à fond la langue pendant mes temps de transport ! Et même si j'ai un rythme de vie qui me permet d'étudier plus qu'une demi-heure par jour, attention : j'ai quand même fait des concessions sur d'autres choses (en particulier, j'ai pas mal réduit mon temps de jeux vidéo). En tout cas, très rares sont les jours où je ne fais pas un peu de japonais, mais autrement, j'étudie du japonais TOUS LES JOURS, depuis un peu plus d'un an ! Je précise que je fais tout en autodidacte, seul, sans aucun enseignant.

Concernant mon "principe 3", comme je l'ai dit, j'essaie au maximum d'éviter les "trucs chiants" dans mon apprentissage de la langue. Toutefois, on peut aussi dire que j'ai de la "chance" : la grammaire, c'est quelque chose que j'aime beaucoup, peu importe la langue (ça me rappelle les maths, en fait, à savoir un ensemble de "définitions", de "règles" et de "raisonnement logique" qu'il faut ensuite appliquer, ça me plaît bien). Par contre, là où je suis peut-être assez "particulier", c'est que... je n'ai absolument jamais communiqué avec qui ce soit en japonais (ni à l'oral, ni à l'écrit) ! C'est quelque chose qui m'a un peu "travaillé", voire "culpabilisé", j'ai essayé plusieurs fois de "me motiver" à le faire, mais... je ne m'y suis pas encore mis. En fait, le souci, c'est que la communication avec autrui, c'est un truc qui ne rentre absolument pas en phase avec ce pour quoi je veux apprendre la langue, à savoir jouer à des jeux non traduits et non sortis du Japon. Rien qu'à l'idée de "baragouiner" deux-trois mots et dire des banalités affligeantes, c'est un truc qui me bloque, me complexe, que je n'arrive pas (encore du moins) à dépasser. Du coup, je fais quelque chose de sûrement très "contestable" : je me focalise uniquement sur la partie "compréhension" de la langue, mais pas sur la partie expression (bon, ce n'est pas tout à fait vrai : je fais quand même de l'"auto-expression" : soit j'écris des phrases en japonais pour voir si j'ai bien "compris" tel ou tel point grammatical par exemple, soit je prononce à haute voix bon nombre de phrases et de mots, j'essaie d'ailleurs de faire attention à bien prononcer les mots, pour ça, j'écoute beaucoup et j'essaie de reproduire, par exemple pour ne pas dire le "r japonais" comme un "r français" ni comme un "l français").

En fait, c'est bon à dire, mais je n'ai pas envie de parler aux gens : ça me fait trop chier à l'idée de le faire et j'ai l'impression de ne rien avoir à leur dire dans leur langue ! :-p
L'impression de "perdre mon temps" et de me faire chier, si je fais ça. Du coup, tant pis, j'ai décidé de faire ce que j'ai dit dans mon "principe 3" : privilégier au maximum les trucs qui me font "bosser" mais surtout "plaisir", en minimisant les trucs "chiants" pour moi, mais je suis conscient que ma façon de faire est très particulière et contestable. A vrai dire, j'ai surtout envie de dire "Ne faites surtout pas comme moi, ou alors réfléchissez-y à deux fois ! ", même si... là encore, j'incite quand même à donner la priorité à ce qui nous fait plaisir plutôt que ce qui nous fait chier.
Par contre, si votre motivation dans l'apprentissage de la langue, c'est par exemple communiquer avec les Japonais, vivre et bosser là-bas, alors là, non, il ne faut surtout pas faire comme moi !!!

Autrement, afin de pouvoir joindre l'utile à l'agréable dans mon apprentissage, j'apprends pas mal de choses en rapport avec le jeu vidéo. Par exemple, moi qui adore le RPG japonais, je me suis fait plaisir à apprendre un "champ lexical du RPG japonais", plutôt que les classiques "fruits et légumes", "couleurs", etc. (mais attention, j'en ai quand même appris, parce que justement je suis tombé sur des jeux qui m'ont quand même "forcé" à apprendre en partie le "champ lexical de la couleur", celui des "fruits et légumes", etc.).

Pour finir, je vais dire comment j'applique mon "principe 4", c'est-à-dire comment je "m'immerge" dans la langue et la culture japonaise. Bon, certainement pas "en allant au Japon", car, comme je vous l'ai dit, ça me fait chier à l'idée de parler aux gens ! :-p
Je pourrais aussi, bien sûr, "coucher avec une Japonaise", mais, euh, non, pour moi, c'est compliqué tout ça, moi qui suis devenu un "célibataire endurci" au point que j'ai pris goût à mon célibat, à ma "liberté" de faire ce que je veux et quand je veux, mon "confort de vie", etc.
Et puis, qu'est-ce que j'y gagnerais ? Mon but, encore une fois, c'est de pouvoir avant tout jouer à des jeux vidéo en japonais, qui n'ont pas été traduits : ce n'est pas en allant au pays ou en m'acoquinant avec une Japonaise que je pourrai le faire.

Du coup, j'ai ma propre méthode pour "m'immerger" dans la langue et la culture japonaise, en lien étroit avec ma motivation principale explicitée dans mon "principe 1" : je me suis mis à jouer à tous les jeux japonais en japonais, même quand ils ont été traduits en anglais ou en français. J'ai fait le choix de ne pas comprendre tout ce que je fais, décision un peu difficile à prendre au début, mais maintenant je m'y suis largement fait (ma Switch est d'ailleurs actuellement en japonais). La raison pour laquelle je l'ai fait, c'est que je me suis rappelé de quand j'étais gosse : sur ma Megadrive, j'étais capable d'aller loin dans un Action-RPG en anglais alors que je ne comprenais rien en anglais (ce jeu, c'était Super Hydlide). Je me suis également rappelé qu'au début, j'étais "nul en anglais" et que "je détestais l'anglais" (mauvaise note au Bac), mais... un jour, par la force des choses, j'ai absolument voulu jouer à des "RPG cultes" jamais traduits en français comme Final Fantasy VI et Chrono Trigger : ma motivation de découvrir ces jeux était finalement plus forte que mon "désamour de l'anglais", et au final ça a payé, car très vite, j'ai beaucoup progressé en anglais et avec les années je suis devenu très à l'aise dans la compréhension orale (et récemment je me suis beaucoup amélioré dans la compréhension orale).

Ainsi, je me suis dit : "Pourquoi ce qui a marché pour l'anglais ne marcherait pas pour le japonais ? ", et ça a marché, car depuis que je joue en japonais, que je mets en application ce que j'étudie en grammaire et en vocabulaire, ça m'aide beaucoup, je sens vraiment les progrès (même si au départ, attention : c'était "rude", de jouer à un jeu entièrement en japonais, même quand c'était un jeu que je "connaissais par coeur" comme Zelda Ocarina of Time que j'ai refait de A à Z en japonais dans sa version N64 d'origine). Grâce à ça d'ailleurs, j'ai énormément progressé en lecture des kana, car certes, "apprendre les kana", c'est une chose, d'aucuns diraient que "ça se torche en une semaine", mais en fait c'est un "leurre" : le vrai apprentissage des kana commence dans la lecture "fluide" des textes japonais, pas dans le simple apprentissage des caractères, et autant l'apprentissage des caractères en eux-mêmes est assez "facile" et "rapide", autant l'apprentissage de la lecture est quelque chose de LONG et exigeant, qui prend des mois et des mois et des mois et des mois et des mois... J'ai bien vu les progrès faits en lecture : là où au début je mettais DIX PLOMBES à lire un simple texte de dix lignes, maintenant je lis de manière beaucoup plus fluide et rapide !

J'écoute aussi beaucoup de japonais, tous les jours. J'essaie de privilégier les jeux vidéo qui ont du doublage audio, ce qui permet d'avoir un son sur les kanji que je peux découvrir mais dont je ne connais pas forcément la lecture, et aussi pour m'initier peu à peu à l'intonation japonaise, au rythme des phrases. Je regarde aussi pas mal d'animes japonais (presque tous les jours), je vois aussi quelques films. La compréhension orale, ça a toujours été mon principal point faible dans les langues : j'ai comme particularité de mieux m'exprimer que je ne comprends une langue oralement (sachant que je suis assez à l'aise avec les règles grammaticales et leur usage, sans parler que j'ai une bonne mémoire pour le vocabulaire), donc j'essaie vraiment de travailler cet aspect, et là aussi, je sens quand même les progrès à ce niveau-là (je comprends de plus en plus de choses). Je n'en suis pas encore au niveau où je comprends des phrases complètes à l'écrit (encore moins à l'oral), mais j'y comprends de plus en plus de choses (je suis de plus en plus à l'aise avec les Kanji, sachant qu'en plus, j'adore les Kanji, c'est quelque chose dont j'ai très bien compris la "logique" de construction et de tracé, j'ai l'impression d'entrevoir toute une culture et philosophie d'Extrême-Orient qui s'ouvre de plus en plus en moi, comme un nouveau monde, donc c'est quelque chose de particulièrement galvanisant et stimulant pour moi).

Bref, ma manière de "m'immerger" dans la langue et la culture japonaise se résume à la chose suivante : lire, écouter, lire, écouter, lire, écouter, lire, écouter, lire, écouter, lire, écouter, lire, écouter, lire, écouter, lire, écouter...

Voilà, je pense avoir fait un bon tour d'horizon sur mon apprentissage et sur ma vision des choses. Et encore, je ne vous ai absolument pas parlé des supports ou "méthodes" que j'utilise, ni du "nombre de Kanji" que je "connais" (je n'en sais rien, en fait, mais ça commence à en faire quelques-uns...), ni de ce que j'étudie exactement (et dans quel ordre), et j'en passe, car ce n'était pas l'objectif de ce message (peut-être une autre fois :-) ).

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A rejoint: 2 septembre 2011
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Re: Vous en êtes où avec le japonais ?

Salut Rudolf alors même si mon message va pas être spécialement pertinent car le sujet m’intéresse pas vraiment j'ai quand même parcouru tout ton message que je trouve très intéressant (malgré quelles banalités LOUL).

Le seul petit truc qui ma paru un peu "sec" dans ton message c'est les 2 fois ou tu dit:

- LAISSEZ TOMBER TOUT DE SUITE

C'est pas super grave au final, c'est du détail.

Mais c'est "amusant" car j'ai eu un peu la même expérience avec l'anglais à l'école j'étais une brèle je m'en foutais grave de l'anglais car comme tu le dit j'avais pas "de but".

Mais après avoir stop l'école, un peu avant mes 16 ans ma fameux période nolife bah j'ai appris énormément de la langue (sans trop le vouloir) et maintenant c'est un de mes seul "regret" pour rapport à l'école de pas avoir étais plus attentif sur les cours d'Anglais.

Du coup mon expérience avec la langue à commencer avec les émissions de catch quand les mecs parle au micro et que le commentateur traduit j'ai retenue pas mal de mots comme ça, mais ensuite le reste c'est avec les séries/films/jeux en VOST.

Enfaîte j'ai jamais chercher à apprendre la langue c'est "venu" tout seul même si à l'heure actuelle suis pas non plus full à l'aise mais tu vois moi j'ai jamais fait des recherche ou autre dans le domaine SEULEMENT avec les séries, etc,etc comme quoi comme tu le dit tous le monde est différent, d'ailleurs lors de mon voyage à New York de 2 semaines j'ai pas spécialement appris plus que ça la bas.

Bon c'est pas le sujet j'en conviens, mais comme tu ma laisser une porte ouverte quand ta dit que ça s’applique à tous les langues, je me suis engouffré dans la brèche pour parler de mon expérience.

Sinon j'avoue que quand tu dit que tu veux pas parler aux autres (en gros) j'étais très étonné j'aurais jamais cru ça de toi j'aurais même dit l'inverse vu ce que tu nous à dit sur ton voyage en inde par exemple (je précise que je juge pas, bien au contraire je partage la même vision des choses que toi.)

Portrait de Rudolf
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A rejoint: 4 septembre 2011
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Re: Vous en êtes où avec le japonais ?

Merci pour ton long retour, qui m'aura évité d'avoir écrit tout ça pour rien. :-p

Oui, c'est un peu "sec", mais des fois, je pense que c'est nécessaire, afin de se mettre sur de bons rails et de ne pas gaspiller inutilement son temps et son énergie.

Donc j'ai insisté, parce que le fait d'avoir un "but", c'est quelque chose d'absolument essentiel pour apprendre une langue. Une langue, ça ne s'apprend pas par "caprice du moment" car c'est un travail de longue haleine.

Sur ce forum et plus généralement sur les forums de jeux vidéo, je pense que beaucoup d'entre nous sommes dans le cas de l'élève qui n'était pas bon en anglais à l'école et qui s'est ensuite beaucoup amélioré, parce que justement, via les jeux vidéo, nous avions un but (j'avais aussi un autre but en plus du jeu vidéo, c'était mes études de physique : il fallait vraiment que je passe par la case "anglais" pour progresser et avoir un avenir là-dedans).

Sinon, ce n'est pas ce que je n'aime pas parler aux gens, mais plutôt que je déteste parler quand je n'ai rien d'intéressant à dire : généralement, je préfère me taire. Et si je suis dans l'incapacité de bien communiquer justement à cause de la barrière de la langue, ça me frustre, ça m'inhibe, car je n'arrive pas à "parler pour ne rien dire" dans la vraie vie. Mais encore une fois, je le redis, ma démarche est sûrement très critiquable sur ce point.

Pour ton voyage à New-York, c'est ce que je disais : le voyage ou séjour dans un pays étranger, ce n'est pas forcément la méthode miracle. Surtout si on voyage avec des gens parlant notre voyage (car déjà, si on voyage seul comme c'est mon cas, là, tu es obligé de sortir de ta bulle, de faire un effort pour aller vers les autres, pour parler et comprendre). Mais si les conditions sont réunies, qu'on est réellement "immergé" dans la langue et la culture, alors là, ok, le séjour dans un pays, c'est génial pour progresser dans une langue (et dans la connaissance de la culture).