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Quel est le dernier jeu que vous avez fini ?

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Portrait de Antoine16052004
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Re: Quel est le dernier jeu que vous avez fini ?

Je viens de finir nier automata (oui je sais 6 ans après sa sortie) et la vache quelle claque. Alors je précise que j'ai fait toutes les fin (A,B,C,D et E). Autant en terme de gameplay, que de naration, que de DA, que de BO que de psychologie des personnages c'était juste fabuleux. Faudra que je prennes du recul mais pour moi il suprasse replicant (que j'avais déja adoré). Et toute la fin qui remet tout en perspective sur nos objectifs, sur ce que nous sommes sur la relation avec 2B. Elle m'a assez fait pensé à celle d'Evangelion dans le fait qu'elle questionne la véritable valeure de la vie. Le fait qu'on comprenne que tout soit lié depuis le début avec replicant avec les différents personnages et mêmes des envionnements qui sont repris ca m'a clairement retourné le cerveau. Après j'ai pas tout compris notamment sur la scène post crédit (faudra que je me reseigne pour en savoir plus de toute facon). Même si a des défauts conséquences comme les quêtes annexes qui sont des quetes fedexes (a quelques exeptions près), les menus assez laborieux ou certains phases qui sont un peu chiantes et bien ces incroyables qualités anhilent complétement ces défauts. C'est ce qui fait pour moi la marque des grands jeux.

C'est Toitoine l'hylien au cas ou
Et sinon dragon ball gt c'est bien (et mario sunshine et spiderman 3 aussi)

Portrait de Hito_Shura
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Re: Quel est le dernier jeu que vous avez fini ?

C'est bon j'ai fini le PR de FF5

Par rapport à la version Steam (qui avait pas mal de bug au niveau des compteurs de coffres) ça a été corrigé maiiiis il y en a toujours, donc parfois on te dit qu'il y a zéro coffre dans un endroit mais t'en as ... Le meilleur exemple c'est la Tour Fourchue en endgame, quand t'arrives il y a écrit 0/4 coffres et une fois que tu sépares la team en 2 ça passe et reste à 0 même quand tu ramasses les 4, dans un jeu qui demande un 100% chest c'est assez scandaleux je trouve

Donc j'ai bien battu Omega et Shinryu, je connais les stats pour les passer easy donc ce sont plus des supeeboss loul alors qu'ils sont putain de hard

100% coffres + bestiaire, 8 piano, 46 items cachés, tous les jobs à 100% (sachant que pour le trophée ça demande juste un seul perso qui maîtrise tous les jobs) enfin bref la totale et donc pour finir Néo fucking Exdeath qui pète toujours la classe le salaud

Donc oui, le Pixel Remaster c'est la meilleure version pour jouer à FF5 que ce soit en première partie ou si tu connais déjà le jeu, pourquoi ? Trainer tout simplement ... Tu peux multiplier le nombre d'ABP que tu choppes par combat donc tu peux t'amuser avec les build et donc tu passes un bon moment tout en gardant le multiplicateur d'exp au même niveau où à zéro

Le plus gros défaut de FF5 c'est de monter les jobs et là le défaut saute grâce à cette version ... Ça veut pas dire que le jeu va devenir exceptionnel mais c'est un gros UP

Niveau ost les remix sont bons mais je préfère l'original, le thème de boss n'est pas du tout au niveau (sauf contre Odin qui a le thème en accéléré)

Donc suis content, c'est la première fois que je fais un véritable 100% sur FF5, vive Galuf son combat contre Exdeath est toujours aussi sublime

Là je vais plat FF6 pour le fun

Edité par Hito_Shura le 29/04/2023 - 20:09

Bullshit !! ¯\_(´-ι_-`)_/¯
Le trailer de Silent Hill 2 remake pue la merde.

Portrait de Metyros
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Re: Quel est le dernier jeu que vous avez fini ?

(Je mets une partie des captures en spoiler, mais uniquement pour que ce soit plus digeste, pas de spoils importants, vous pouvez cliquer.)

C'est à la fois un avis et une présentation. Et désolé d'avance pour le pavé :D

C'est quoi ?

Les Trails sont des JPRG issus de la saga The Legend of Heroes, elle-même étant issue de la saga Dragon Slayer, développés par Nihon Falcom.
Je renvoie vers la présentation qui lui est consacrée sur le topic dédié pour un truc plus complet : https://www.hooper.fr/forums/sagas-series/saga-the-legend-of-heroes-kiseki-trails.
Mais il faut retenir que cette sous-sous-saga se détache complétement de ses sagas mères en terme de scénario, puisqu'elle se déroule dans son propre univers. On peut donc la considérer comme une série à part entière (et je ne comprends donc pas pourquoi Falcom s'entête à garder le The Legend of Heroes en sur-titre, d'autant qu'ils semblent avoir abandonné toutes les autres ramifications de Dragon Slayer au profit des Trails, mais bref).

Son ambition principale me semble être de raconter des récits à plusieurs niveaux : au sein des jeux eux-mêmes, au niveau des différents arcs (dont les jeux en sont les composants), et avec la saga entière pour sa couche la plus élevée. Et c'est là qu'elle me semble se démarquer des autres séries du domaine, contrairement aux Final Fantasy par exemple, puisqu'il y a un scénario fleuve à suivre à l'échelle de douze jeux (à l'heure actuelle, et c'est loin d'être fini !).
Je trouve ça assez dingue, et il n'y a, à ma connaissance, pas vraiment d'équivalent dans le JV. Même si, pour nuancer, il semble qu'on puisse quand même jouer aux différents arcs sans jouer aux précédents... Par contre c'est le risque de se gâcher cette spécificité, on va surtout apprécier les scénarios des arcs et jeux, mais pas du niveau le plus élevé du récit, bien que je ne puisse pas être catégorique là-dessus vu que je n'ai touché qu'au premier arc.

Suivant cette logique, j'ai donc décidé de commencer par le tout début, l'arc Liberl, composé de trois jeux : la trilogie Trails in the Sky.
Et je vais parler des deux premiers jeux de cette trilogie: First Chapter et Second Chapter (que je vais raccourcir en FC et SC), qui sont très étroitement liés, au point qu'ils semblent avoir été prévus comme un seul jeu à l'origine selon quelques indices qu'on peut glaner. Tout ce que je vais dire concerne les deux jeux, je ne vais faire la distinctions que quand ce sera pertinent.

Pourquoi ne pas parler de The 3rd, le troisième de l'arc ? Déjà parce que je ne l'ai pas encore fait, mais aussi parce que SC en donne déjà une conclusion satisfaisante, donc ça ne me semble pas déconnant de le laisser de côté pour cet avis, je l'aborderai une fois que je l'aurais fait.

La technique

Les deux jeux sont sortis respectivement en 2004 et 2006 sur PC dans premier temps, avant d'être portés sur différents supports. Falcom n'étant pas un méga-studio à la Square-Enix, les budgets ne sont par conséquent pas dingues, ce qui se sent dans le visuel.

On est sur quelque chose similaire à Xenogears, avec des environnements modélisés en 3D dans lesquels on évolue avec des sprites de personnages en 2D qui changent en fonction de l'angle. La caméra est constamment en 3/4 vue du dessus, on peut seulement faire une rotation sur cet unique axe, bien que les plans se permettent parfois de changer pour des raisons de mise en scène lors des cut-scenes.

Et bien malgré le côté désuet, limite à cheval entre la Playstation et la Playstation 2, je trouve que ça a du charme et une certaine identité. Qu'on perdra malheureusement à partir de l'arc Erebonia pour quelque chose de plus classique... Snif.

Les versions PC actuelles (dont sont tirées mes captures) bénéficient de certains ajouts, avec lissages et améliorations diverses. Le jeu supporte par exemple les résolutions modernes, j'ai testé la 4K, ça fonctionne tout en restant parfaitement fluide en toutes circonstances.
J'ai eu quelques rares plantages, mais rien de méchant (faut éviter les Alt+Tab)
Aussi le jeu me semble être en 4/3 à la base, mais pas dans cette version qui est dans un 16/9 très propre, hormis de très rares petits couacs rigolos (comme un personnage qui est censé attendre en dehors de l'écran mais en fait reste au bord).

Puisque je suis dans les améliorations, il y a également un mode turbo, qui vraiment le bienvenu, le jeu étant un peu trop lent à mon goût de base.
Mais aussi des sauvegardes auto (en plus des manuelles), ce qui est toujours appréciable et rend les quelques plantages dérisoires dans leurs nuisances.

La caméra étant assez éloignée et les sprites de personnages peu détaillés, avec des animations plutôt pauvres, c'est assez difficile d'être immergé avec eux, et donc avec leurs enjeux.
Les développeurs ont réussis malgré tout à les rendre très expressifs de plusieurs façons différentes :

  • Les multiples expressions dans les bulles de dialogues, avec des exemples pour une unique scène ici :

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  • Les petites icônes d'expressions au-dessus de la tête des personnages (et toujours au cours d'une seule scène pour montrer que c'est loin d'être rare) :

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  • Et parfois des petits symboles intégrés aux textes

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Si on rajoute tout ça aux animations (qui arrivent à complémenter l'ensemble malgré leur pauvreté), à la mise en scène et, bien évidemment, à l'écriture, on a un jeu très vivant.

Et puisque je suis dedans, je vais passer au cœur du jeu, la plus grande force selon moi, c'est ...

La narration

Très gros morceau, je vais diviser ça en plusieurs sous-parties, mais globalement ce que j'entends par "narration" c'est tout ce qui englobe l'écriture, donc grosso-modo : Le scénario, les dialogues, les personnages, le lore, le worldbuilding etc...

Mais déjà :

  • Dekoisaparle ?

Le premier jeu débute en l'an 1202 du calendrier Septien (l'ordre religieux du coin) sur le continent de Zemuria, dans le petit royaume de Liberl.

Tout au sud, sur la partie ouest de la carte :
(Au passage on voit tous les états dévoilés jusqu'ici au travers des différents arcs et en noir ce qu'il reste à découvrir)

On va suivre les aventures d'Estelle et de son frère adoptif Joshua après leur examen d'entrée dans la guilde des Bracers, qui est une ONG composée de mercenaires venant en aide aux citoyens en échange d'un peu de pognon (bien qu'ils soient majoritairement motivés par l'altruisme mais eh, faut bien bouffer).

Leur père, Cassius Bright, un héros de la nation, va recevoir une lettre qui va l'amener à partir en urgence pour ce qui semble être une mission importante (dont on ne sait rien à ce stade). Par la suite il sera porté disparu après la mystérieuse attaque du vaisseau de transport dans lequel il voyageait près de la frontière de l'Empire Erebonien.
Ce qui va raviver certains traumatismes et faire planer l'ombre d'une potentielle nouvelle guerre après la tentative d'invasion par ce même empire, il y a 10 ans, sur Liberl qui a conduit à la Guerre de cent jours. Tentative repoussée in extremis par le petit royaume. Le peuple de Liberl ne souhaitant évidemment pas que cet événement serve de prétexte à une nouvelle plongée dans l'horreur, la tension liée à cet incident est très palpable.

Estelle et Joshua vont commencer une enquête, par l'intermédiaire de la guilde, ce qui va les amener à voyager à travers tout le pays pour découvrir ce qui se cache derrière tout ce bordel.

On est donc dans un récit initiatique, sous couvert de mystères et de géopolitique, dans un univers mêlant SF et fantasy... Tout un programme !

  • Le worldbuilding

Au vu du petit synopsis et de la carte que j'ai balancé on peut déjà s'en douté : oui le worldbuilding est conséquent. C'est même peut-être là où la narration est la plus remarquable.
Et il ne se limite pas du tout à la géopolitique.

Par exemple : à chaque avancée dans le scénario principal, même parfois de manière minime, tous les dialogues avec les PNJ de la région où se déroule le chapitre en cours (un chapitre = une région) seront renouvelés. On ne parle pas de 7-8 gugusses, mais bien de dizaines et dizaines de personnages ! Je pense même que certains chapitres approchent la centaine.
Mais ce n'est pas tout ! Ces PNJ ont un nom. Ces PNJ ont leur petit caractère. Ces PNJ ont un point de vue sur le monde.
Ces PNJ ont même parfois un petit arc bien à eux qui évolue au cour du chapitre. Comme celui-ci, où un couple n'est pas d'accord sur l'orientation d'avenir de leur enfant (le père voudrait qu'il devienne marin, la mère qu'il suive des études) :

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Il y a également un autre couple, qu'on retrouve exactement dans les mêmes régions aux mêmes moments que nous, qui voyage pour leurs noces. Ce qui donne un petit fil rouge plutôt sympa.
On va peut-être me dire "mais c'est naze, à quoi ça sert ? On s'en fout de ce couple qui raconte des banalités", mais je vais y venir.

Autre exemple : on peut trouver, éparpillé à plusieurs endroit du jeu, les chapitres d'un roman, qu'on peut donc reconstituer, qui fait au final dans les 150 (petites) pages ! Tout en étant parfaitement optionnel.
Dans le même ordre d'idée, on peut régulièrement acheter un journal, qui va commenter les événements qui se sont passés précédemment d'un point de vue journalistique :

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Mais aussi : Il y a un petit musée à visiter, qui nous présente les différents événements majeurs du calendrier Septien, lui aussi optionnel.

Pourquoi donc tant d'efforts sur ce point ?
Pour moi c'est une volonté de rendre le monde palpable, crédible, vivant. Que l'univers ne tourne pas uniquement autours des protagonistes. Ça aide énormément à se sentir impliqué dans les enjeux scénaristiques, à être investi avec les personnages : c'est l'immersion.
Et à ce niveau on est a des années-lumières de la misère absolue de Final Fantasy XIII dans lequel tout fait fake, justement pour cette raison (qui en plus dégueulait de pognon contrairement aux Trails). Voilà, la petite crotte de nez à cette bouse, c'est fait.

Un bulle de dialogue de Joshua à la fin du jeu résume très bien cette volonté, notamment pour cette histoire de PNJ :

  • Les personnages

Que serait le jeu sans ses merveilleux personnages, tous plus attachants les uns que les autres ?

À commencer par Estelle, le personnage principal... qui est un personnage parfait. Oui parfait ! Mais pas dans le sens de la diégèse, non elle est parfaite en tant que personnage. En tant que personnage principal, en tant que personnage pour ce type d'histoire et en tant que personnage de jeu vidéo.
Elle arrive à être suffisamment caractérisée pour être forte tout en étant assez universelle pour parler à un maximum de joueurs. C'est un numéro d'équilibriste assez difficile je pense, mais de les cas de FC et SC c'est complétement réussi.
Estelle est sensible, Estelle est soupe au lait, Estelle est naïve mais sait faire preuve d'une certaine vivacité d'esprit, Estelle est une tête brûlée, mais surtout ce qui définit le mieux est parfaitement résumé par ces quelques lignes de Scherazard dans SC :

Ah mais oui, j'oubliais, Estelle est drôle :

Spoiler

Les autres personnages ne sont pas en reste, avec une mention spéciale pour Kloe ou Olivier, ce dernier étant peut-être le meilleur comic-relief de l'histoire de l'humanité et m'a franchement bien fait marrer.

Du côté des antagonistes, je ne vais pas spoiler mais on est bien servi également, je pense notamment au méchant principal de FC, tout en nuance, qu'on a du mal à réellement qualifier de "méchant".

On est globalement sur des stéréotypes qui lorgnent du côté du shonen et du JRPG classique. Et ce n'est pas péjoratif de ma part (sinon j'aurais parlé de clichés), mais juste faut pas attendre autre chose si on est allergique à ça.
Les personnages vont souvent au-delà de leur stéréotype initial, avec des facettes cachées. En effet ils ont, pour la plupart, un certains nombre de secrets qui vont se dévoiler au cours des jeux.

Tous les protagonistes ont également un arc qui leur est propre, ce qui fait qu'aucun ne semble être vraiment mis de côté, aucun n'est à jeter, ça les rends vivants, ce qui renforce là aussi l'implication pour ce qui leur arrive et pour l'histoire qui nous est racontée.

Ce qui me permet une transition pour...

  • Le scénario

Avant toute chose, j'en ai déjà parlé vite fait dans l'intro mais les deux jeux ne forment quasiment qu'un. De ce fait, il est impensable de faire SC sans avoir fait FC, ça n'aurait aucun sens, TOUT dans SC découle de FC... TOUT !
Les développeurs le disent eux-mêmes au détour d'une blague méta d'ailleurs :

Et à ce propos, FC se tient plutôt bien tout seul. Il avait la lourde tâche d'introduire l'univers de la saga, d'introduire l'arc Liberl et de commencer à semer des graines pour l'avenir tout en ayant un scénario un minimum satisfaisant en soi.
Il réussit admirablement tout ça.
Je ne vais pas spoiler, mais ce que nous raconte FC n'est pas totalement ce que ça semble être au premier abord avec son twist final qui nous fait prendre conscience de l'ampleur de la saga. Ce qui fait que ce premier jeu a une histoire qui se tient bien en soi, avant qu'on ait connaissance de ce twist qui va justement servir à faire monter la mayonnaise pour la suite.
On a un effet "Oh mais bordel je veux savoir la suite !" très grisant plutôt qu'un "Mais ça coupe là en fait ?" très décevant (à l'image de cette insulte qu'est Arthur et la Vengeance de Maltazard par exemple).

En parlant de twists, le jeu en use beaucoup, parfois même en abuse. C'est souvent très cool, parfois attendu, parfois pas mais au bout du 57ème personnage qui débarque pile au moment voulu avec un effet théâtral, on lève un peu les yeux au ciel... Faut savoir doser monsieur le jeu sinon un gimmick basé sur la surprise, bah ne surprend plus.
Puisque je suis dans les rebondissements, je reviens un peu sur celui de fin que je trouve assez magistral. En plus de monter d'un cran la richesse de l'histoire, je ne l'ai pas vu venir du tout et, rétrospectivement, je me rends compte que le jeu m'a trollé avec en me le mettant parfois juste sous mon nez. Je surkiffe cette sensation. Bien joué.

On est dans une structure assez classique de JRPG, avec des personnages qui ont un prétexte pour traverser le monde et faire des rencontres.
Structure qui est organisé en chapitres, où chacun se déroule intégralement dans une des régions du pays et ont chacun un petit scénario (hormis dans les derniers de SC).
Au premier abord on peut se demander "Mais pourquoi le jeu nous fait perdre notre temps avec des sous-scénarios ?", sauf que ce n'est pas du tout le cas ! Tout à un sens et tout sert pour le scénario principal, on ne le comprend juste pas au premier abord et c'est volontaire.

Avec tout ça le jeu brasse énormément de thèmes.
Et à mon sens l'un des principaux est la quête d'identité, on le voit très bien avec Estelle qui est sans arrêt dans l'ombre de son père et qui lui est donc comparé, elle cherche a être autre chose que simplement "la fille de..." (du plus grand héros de la nation, ce n'est pas simple). Ce n'est pas très original, mais ça reste très bien exécuté.
Mais aussi la dépendance à la technologie, ce que Joshua et Estelle commentent très clairement :

Spoiler
Il ne me semble pas que ce soit un sujet très abordé dans le jeu vidéo, ce qui est je trouve assez rafraichissant. D'autant qu'il le fait avec une grande justesse et que ce thème est de plus en plus d'actualité. Il étant même le propos jusqu'à la dépendance à l'énergie, ce qui le rapproche un peu de Final Fantasy VII quand j'y pense.

C'est une franche réussite à ce niveau et j'ai hâte de voir ce que réserve la suite de la saga sur ce point.

  • La traduction

(Oui je fais une partie exprès pour ça, kestuvafaire ?)

Les Trails sont des jeux extrêmement bavard, même pour des JRPG. Pour faire une comparaison, le premier jeu, FC, totalise environ 1,5 millions de caractères, ce qui est plus que l'entièreté le la trilogie du Seigneur des Anneaux ou ce pavé de Guerre et Paix !
Et c'est un peu le problème. Certains jeux de la saga, sortis il y a des années au Japon n'arrivent que maintenant en Europe, en 2023, pour cette raison.
C'est déjà une saga assez peu connue, assez fauchée mais qui demande beaucoup de moyens de traduction, ce qui est un risque non négligeable. La traduction de FC s'est faite dans la douleur, principalement par une traductrice, en crunch quasi-permanent. Pour un résultat commercial décevant puisque l'éditeur à perdu de l'argent et une traductrice en burn-out...
Et vous savez quoi ? SC possède le double de caractères de FC...

Malgré l'échec commercial du premier il a quand même était traduit.
Mieux encore, ces traductions sont admirables de qualité. Je ne parle pas Japonais donc je ne peux pas faire la comparaison pour voir le degré de fidélité, mais il n'y en a pas nécessairement besoin pour ça.
En effet, chaque texte correspond très bien à ce qu'il se passe à l'écran.
Mais aussi, on sent un véritable effort dans la manière dont sont tournées certaines phrases, certains mots, certains jeux de mots.

Quelques exemples :

Spoiler

Alors oui, le jeu n'est qu'en Anglais au mieux, mais bordel c'est déjà un exploit qu'il soit traduit, et traduit avec une telle qualité. C'était inespéré. Le premier que je vois dire "pas de Fr = pas d'achat", je... je... je le signale à un modo ! Voilà ! Il sera bien puni !

Et je remercie très sincèrement tous ces traducteurs qui se sont donnés (même si j'aurais préféré que ce soit sans crunch, bien sûr), c'est aussi pour ça que je tenais à faire une petite partie sur ce point, pour saluer cet excellent travail.

Bon c'est pas le tout ces conneries, mais faut peut-être que je finisse par parler de l'autre truc important du jeu, que je n'ai même pas encore évoqué, alors que bon c'est un jeu vidéo :

Le game-design

En plusieurs sous-parties là aussi.

  • L'exploration

Il y a trois types d'environnements : les villes, les donjons et les "entre-deux" (comme une route qui relie un village à la ville principale). Et on alterne régulièrement entre ces trois catégories.

Le gameplay est simple, dans les donjons et entre-deux on peut se déplacer (marche, course et mode turbo), looter des coffres, entrer en contact avec un ennemi (visibles dans les environnements et évitables) et examiner divers trucs. Il y a parfois quelques PNJ à qui parler mais c'est rare :

Pour les villes c'est quasiment pareil, les ennemis en moins, les PNJ en plus :

Au niveau de l'orientation on a accès a une carte du royaume, une carte des environnements locaux et à une mini-map (mais pas pour les donjons !).
La carte du royaume :

Certains de ces lieux sont optionnels, notamment quelques donjons. Mais ça vaut le coup de les explorer, il y a du bon loot à la clef.
Des coffres peuvent être piégés, ce qui donne lieu à des combats assez difficiles, mais souvent bien récompensés.
Dans FC les donjons sont souvent bofs, avec un level-design régulièrement pauvre (avec des salles qui parfois ne servent strictement à rien) et une DA pas toujours folichonne. C'est heureusement un peu mieux dans SC mais toujours pas de quoi réveiller un Shom la nuit.

Les grosses villes sont toujours très cools à explorer. Elles ont toutes leurs spécificités (l'une possède un centre commercial par exemple, l'autre est la capitale, ou bien encore une autre est plus portée sur la science avec son centre de recherche) ce qui tend encore plus à rendre ce monde palpable.
Bien qu'ayant des différences marquées elles sont structurées en plusieurs types de bâtiments qu'on retrouve à chaque fois, avec les habitations des citoyens chez qui on peut rentrer comme les gros impolis qu'on est, mais aussi les différents marchands, l'église, l'hôtel ou la guilde des Bracers qui sert de point de chute principal à nos protagonistes en plus de centre de distribution pour quêtes annexes.

Parce que oui, qu'Estelle et Joshua fassent partis de cette guilde est le prétexte rêvé pour nous foutre des quêtes en tout genre.
Il y a un peu de tout. Du Fedex sans saveur, de l’extermination de monstre unique un peu plus palpitant mais également des trucs plus uniques, comme des enquêtes, des jeux de pistes etc... Quand ça s'y met ça peut être intéressant, avec de petits rebondissements ou morales.
C'est globalement un cran au-dessus de beaucoup de JRPG récents que je connais, c'est malheureusement une des faiblesses du genre à privilégier la quantité de quêtes clones Fedex mal écrites.
C'est donc plutôt un bon point pour les Trails, mais surtout dû au niveau très faible qu'il y a à côté, on est encore très loin de la moyenne des RPG occidentaux.

Reste que, même si elle n'est pas des plus stimulante, l'exploration n'est pas désagréable. On peut très rapidement parcourir n'importe quel environnement (merci le mode turbo), et éviter la plupart des ennemis.

Dernière chose importante : SC nous fait parcourir les mêmes environnements que FC pour une très large partie du jeu. Ce qui peut paraître décevant et fainéant. Mais déjà je rappelle que les deux jeux semble avoir été pensés pour n'être qu'un et que le budget n'est pas ouf.
Et aussi que, dans un sens, ça contribue aux grandes forces du jeu (son univers, son worldbuilding). En effet ça rajoute un certain attachement à ces lieux qu'on retraverse ou à ces personnages qui se souviennent de nous si on a effectué une quête pour eux dans FC. Quand le danger prendra une certaine ampleur on aura d'autant plus envie de sauver ce modeste royaume aux côtés des personnages.

  • La préparation des combats

Comme dans tout bon JRPG qui se respecte, on a une foule de statistiques et des équipements :


(La fiche de Joshua, pour l'exemple)

De manière assez classique, ce sont les deux première choses qui distinguent les personnages.
Certains auront des stats de corps-à-corps, d'autres de mages, d'autres de tanks, d'autres d'hybrides etc... Certains auront des armes à distances, d'autres qui feront des dégâts de zone, d'autres de corps-à-corps mais avec plus de portée que les autres corps-à-corps etc...

Ce qui les différencient encore plus, et on les voient sur la fiche à droite, ce sont les crafts. Ce sont des techniques uniques propres à chaque personnage qui puisent dans une jauge différentes des magies. Il y a même des S-Crafts qui sont des supers attaques bien stylées qui coûtent l’entièreté de la jauge.

Pour les magies c'est plus compliqué.
C'est un système qu'on pourrait rapprocher de Final Fantasy VII mais qui est suffisamment différent pour s'en distinguer. On peut équiper certains cristaux (les quartz) qui vont nous donner accès à différentes magies, en fonction de leurs couleurs, de leurs puissances et des différents combinaisons.
Les quartz nous donnent également accès de base à certaines compétences passives, comme une augmentation de stats ou la possibilité de voir les infos sur les ennemis.
Ça se présente comme ça :

Je ne vais pas rentrer dans les détails, c'est un système assez complexe, mais franchement intéressant, qui permet beaucoup de possibilités et demande une certaine réflexion sans être non plus infernal.
Puis bon, va expliquer ça vite-fait sans coller une migraine à quelqu'un :

déjà que mon texte est beaucoup trop long ^^

Le seul petit reproche que je pourrais faire, c'est que FC reste un peu trop timide sur les possibilités, mais SC corrige plutôt bien ça.

L'autre truc cool, c'est que c'est encore une façon de distinguer les personnages. En effet, la plupart des personnages sont contraints de mettre certaines couleurs dans certains emplacements, ce qui les forcent à s'orienter vers un type de magie et de caractéristiques.

Et ce qui est encore plus cool c'est que ça sert à la narration puisque chaque type d'orbement (les appareils pour équiper les quartz) est en adéquation avec son personnage.
Par exemple, Agate est une tête brulée, rentre-dedans, solitaire, qui manie une grosse épée. Son orbement contraint du rouge, qui est la couleur de la magie de feu et des caractéristiques offensives (rentre dedans, tête brulée, toussa...).
Ou Kloe, douce, calme et altruiste sera contrainte vers le bleu qui correspond à l'eau et aux soins.

  • Les combats

On peut prendre les ennemis par surprise en leur rentrant dedans par l'arrière (en tout bien tout honneur), et ils peuvent faire pareil (éviter une blague graveleuse ! éviter une blague graveleuse !).
Ou simplement rentrer en contact normalement, ce qui ne donnera d'avantages à personne.
Tout ça nous fait arriver sur l'écran de combat:

On est sur du tour par tour pas si classique. En effet il y a un certain côté tactical.
Le placement est important, il y a d'ailleurs une commande dédiée pour ça :

Les arts (le noms des magies) et les crafts (donc les compétences spéciales) ont souvent des airs d'effets, ils convient donc des les placer judicieusement :

c'est pas mal

c'est mieux !

Autre exemple avec Estelle :

Spoiler

Les ennemis ont des faiblesses/résistances élémentaires qu'on peut exploiter avec les différentes magies, indiquées à droite ici :

On remarque aussi la barre de portraits verticale à gauche sur les captures. Il s'agit simplement de l'ordre des tours. Les quelques icônes sont différents bonus, qui peuvent tomber sur nos personnages ou nos ennemis.

La taille de l'équipe est de 4 au maximum.
FC nous impose les personnages qui l'intègre, 99% du temps il y a au minimum Estelle et Joshua, et très souvent le "personnage du chapitre". Ce n'est que pour le dernier donjon qu'on pourra choisir. Ça peut-être un peu frustrant, mais SC nous amène bien plus rapidement à composer nous-même une partie de l'équipe (quand je dis que les deux jeux sont dans la continuité l'un de l'autre, ça va dans ce sens).

D'ailleurs, en parlant de ça, on peut transférer notre sauvegarde pour conserver notre niveau plus quelques bonus. Ce qui fait qu'on commence SC aux alentours de 35-40, et si ce n'est pas le cas le jeu nous mettra de toute façon à un niveau similaire (mais sans les petits bonus).
Vous en connaissez beaucoup vous des JRPG qui font commencer à ce niveau ? Le souci du détail pour la continuité.

Dernière chose : on peut fuir la plupart de combats sans restrictions.

J'aime beaucoup ce système de combat. C'est très complet et suffisamment riche de possibilités sans que ce soit une usine à gaz.
Je pourrais faire quelque petits reproches, mais ce sont des détails : on manque un peu de possibilités de jouer sur l'ordre des tours par exemple, mais aussi il est impossible de se déplacer où on veut si on choisit d'attaquer, le personnage ira au plus proche, ce qui n'est pas forcément optimal alors qu'il y a bien une commande pour bouger, seulement elle ne permet pas d'attaquer dans la foulée (j'ai l'air de chipoter, et c'est un peu le cas, mais après avoir joué à Fire Emblem : Engage on remarque très vite ces petits couacs).

La musique

Je vais vite passer sur le seul reproche, à savoir que parfois c'est un peu répétitif dû à la structure du jeu (on peut rester longtemps dans un même environnement, typiquement la grosse ville de la région), mais c'est vraiment que dalle.

En dehors de ça j'ai adoré. Il y a des musiques marquantes juste par leur beauté et d'autres qui soulignent parfaitement les émotions que les scènes cherchent à faire passer.

Voila le thème des Enforcers :

Les Enforcers sont des antagonistes redoutables, qui font partis des défis à ne pas prendre à la légère pour les personnages.
Et moi leur musique m'évoque parfaitement la montée de tension, le danger et la puissance.

***

Dans un tout autre genre, je pense que cette musique aura marqué tout le monde :

Déjà parce qu'elle est diégétique, c'est Joshua qui la joue avec son harmonica, mais aussi parce qu'elle est très signifiante. On a plusieurs versions au cours du jeu (plus ou moins longues, dont une chantée), et moi j'interprète ça comme l'évolution de la relation Estelle/Joshua : peu sûre, encore floue (version courte), on commence à avoir une certaine idée (version longue), la vérité (version chantée).

***

La musique de la ville de Hamel dans laquelle une tragédie a eu lieu et qui est importante pour un personnage :

Nostalgie, mélancolie.

***

Ou encore, simplement un putain de theme de combat :

Sinon quelques autres, sans commentaires, que j'ai aimé :

Spoiler

Conclusion

J'ai complétement adoré.

Mais je ne pense pas que ce soit pour tout le monde. Faut ne pas être gêné par les jeux bavards, par certains stéréotypes, par une technique dépassée et un rythme assez lent.

Pour ma part tout ça est dérisoire avec ces immenses qualités qui me parlent énormément. Les deux jeux sont excellents et n'ont pas grand chose à envier aux autres mastodontes du genre dans mon estime.

Ce sont des œuvres faites avec beaucoup de cœur, par des gens talentueux qui voulaient sincèrement offrir quelque chose avec une certaine vision artistique au vu des efforts qui ont été mis dedans.

Je vais laisser le mot de la fin à Estelle, qui résume bien ma pensée :

Spoiler

Edité par Metyros le 30/04/2023 - 17:37
indy
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Re: Quel est le dernier jeu que vous avez fini ?

Plusieurs fois cette série m'a fait de l'œil,j'adore vraiment le style graphique genre époque ps1, ça me rappelle mon jeu préféré Star Ocean 2, mais le soucis, c'est l'anglais, je comprends les grandes lignes, mais je loupé beaucoup de subtilités, et je vais pas faire un jeu aussi bavard avec un dico ou Google trad à côté,mais c'est déjà génial que ça soit traduit en anglais !
En tout cas ton test donne vraiment envie d'essayer le jeu! Même quitte à passer un peut à côté de certains dialogues.

Sinon l'un des derniers jeu que j'ai fini, c'était Tchia ! C'était très mignon, un petit jeu open world sans prise de tête ou l'on se balade sur des îles, en faisant des activités diverses et en découvrant un peu les légendes de la nouvelle calédonie, on incarne une petite fille avec des pouvoirs de possession, entre autres.
Et l'ont peut donc prendre possession des animaux et utiliser leurs facultés.
Enfin bref, c'était très mignon et agréable à parcourir !

Mon projet de rpg cartoon : https://indalcio.itch.io/lumero-bizarre-adventure
Code ami Switch : SW-6278-2886-4586

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Re: Quel est le dernier jeu que vous avez fini ?

Mais Metyros, quand tu fais une review aussi gigantesque, fais-moi un MP ou poste-la dans le Référencement des topics et critiques, sinon ton test va disparaître dans les limbes du forum. Quelle tristesse ! Je le rajoute à la liste.

En tout cas, tu m'as donné envie de m'y mettre, et ils sont en promo sur Steam. Quel épisode tu me recommandes ?

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Re: Quel est le dernier jeu que vous avez fini ?

@indalcio

Citation:
le soucis, c'est l'anglais, je comprends les grandes lignes, mais je loupé beaucoup de subtilités, et je vais pas faire un jeu aussi bavard avec un dico ou Google trad à côté
Avant je me disais la même chose que toi (je ne lis pas parfaitement l'Anglais même si c'est de mieux en mieux), alors qu'en réalité c'est plus simple que ce que j'imaginais.
La raison, je pense, c'est que le texte n'est pas le seul support narratif. En fonction du jeu pas mal d'éléments passent par autre chose en complément : la mise en scène, le doublage ou encore les animations.
Ce qui fait que même si on ne parle pas un mot d'Anglais on peut déjà comprendre une certaine partie de ce que le jeu veut nous transmettre.
Après il faut quand même un certain niveau pour comprendre et donc apprécier un minimum, mais je pense moins élevé que ce qu'on peut croire au premier abord ^^

@Chuck

Ça roule, j'y penserai la prochaine fois ^^

J'en ai d'ailleurs quelques autres qui traînent sur des topics, même si ça date j'imagine que ce n'est pas trop tard pour t'envoyer les liens ?

Citation:
Quel épisode tu me recommandes ?
Sans hésiter : The Legend of Heroes: Trails in the Sky et surtout pas The Legend of Heroes: Trails in the Sky SC (SC = Second Chapter) qui en est la suite directe.

Je te remets la petite blague des développeurs, qui le disent eux-mêmes in game :

C'est la version Steam que j'ai eu aussi, pour le prix d'un kebab ^^

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Re: Quel est le dernier jeu que vous avez fini ?

Haha, énorme le clin d'oeil des dév ^^ Ok, je ne serai donc pas cette personne, ouf...

Oui, tu peux balancer les liens, j'achète !

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Re: Quel est le dernier jeu que vous avez fini ?

Metyros tu vois ça c’est le genre de chose que j'ai vais lire mais que je ne saurai quoi dire vu que je connais pas...

Citation:
Mais Metyros, quand tu fais une review aussi gigantesque, fais-moi un MP ou poste-la dans le Référencement des topics et critiques

J'allais lui poser exactement la même question ^^

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Re: Quel est le dernier jeu que vous avez fini ?

Il n'y aucun soucis, si tu n'as rien à répondre ne réponds rien ^^

Il n'y a pas besoin de se forcer.

Edité par Metyros le 30/04/2023 - 14:55
Portrait de nexy
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Re: Quel est le dernier jeu que vous avez fini ?

C'est bien écrit, mais j'espere que tu vas aussi écrire sur un jeu que je connais comme ça on pourra échanger ^^