Très bon jeu et excellente surprise pour ma part. Déjà pour son ambiance pessimiste, sombre et glauque avec une direction artistique pourtant très colorée. Se promener dans cette sorte d'enfer/purgatoire fonctionne vraiment bien. Pour le reste on a le droit à un mélange très surprenant entre du dungeon-crawler (pour la progression), du Zelda (pour les donjons à énigmes enfermant de nouvelles possibilités de gameplay), du beat'em all (les combats très nerveux) et Fruit Ninja (le gameplay tactile des combats). Une petite dose de stratégie et de RPG et ça donne un jeu aussi original que génial.
J'ai recommencé Starshot, Panique au Space Circus sur Nintendo 64 il y a quelques temps et je viens de voir qu'il ne me manquait qu'un seul niveau que je viens de torcher aujourd'hui.
Ce jeu aurait pu être l'un des meilleurs jeux de plates-formes 3D de la console, très clairement. Sur le papier, ça donnait un truc cool : plus de 200 pnj à qui parler, des planètes assez grandes à visiter... et le jeu est loin d'être moche, très loin même ! Mais dans les faits, le jeu est tristement bâclé.
On sent que les mecs d'Infogrames ont voulu faire du Rareware-like, jusque dans l'humour dans les textes etc. mais ça manque tellement d'âme. La seconde planète, Killer Expo, est finalement la plus intéressante de toutes parce que c'est la seule dans laquelle j'ai décelé un semblant de vie. Les autres alternent entre un enchevêtrement de plates-formes bizarres (la planète du musée technologique), une planète Terre post-apo d'une austérité aberrante (qu'on débloque en récoltant je sais plus combien d'items rouges) ou encore une planète cimetière de vaisseaux, Ultimacrash, hostile et qui vous fera comprendre que la maniabilité a été totalement foiré. Car oui, Starshot niveau jouabilité, ça n'est ni Banjo ni Mario. Les sauts sont approximatifs, le vol est ingérable... rien ne va ! Et puis, il y a des phases où je n'ai absolument rien compris genre sur Killer Expo à un moment il faut apparemment mener une guerre sur une maquette de champ de bataille en n'éliminant qu'un seul camp pour progresser : pas pigé, j'ai avancé en tirant sur tout et n'importe quoi et je suis passé un peu n'importe comment. Il y a beaucoup trop d'imperfection dans le gameplay et avec l'espèce de caméra shootée aux acides, certaines parties plates-formes deviennent de vrais calvaires. Autre exemple, sur Primitron ou je ne sais plus quoi, la planète jungle, la première partie du niveau montrait que la gestion de certains pnj censés nous aider est complètement à la ramasse : j'en ai bien chié pour transformer les arbres en catapulte.
Et c'est con, c'est vraiment bête parce que c'est le genre de jeu qui avait tout pour faire un chef-d'oeuvre au départ ! L'histoire est un peu conne mais passe sans problème et quand on arrive sur l'espèce de plage paradisiaque (première planète du jeu), on se dit que ça va être cool et tout mais en fait non, on se rend vite compte qu'Infogrames n'est pas Nintendo, et encore moins Rareware. Les rencontres avec les pnj sont anecdotiques et les répliques manquent de punch même si certains textes sont bien marrants.
Bref, ça m'aura au moins donné envie de me mettre à Robot on Wheels en espérant ne pas être déçu mais il va falloir que je me le trouve. Il faut dire que je suis dans une phase où j'ai envie de me refaire tous les jeux de plates-formes de la N64. Après Rayman 2 il y a quelques mois, Banjo-Tooie et Starshot récemment, je vais peut-être redonner une chance à Tonic Trouble, tiens.
Je viens de terminer Secret of Mana sur Snes mini classic.
Je suis content d'avoir été jusqu'au bout de ce jeu culte, rien que pour la culture. Je n'avais fait que le tout début en émulateur. (Pas eu la chance d'avoir une Snes à l'époque)
Mais pour autant ça n'a pas été une partie de plaisir tout du long. Il a assez mal vieilli comparé à d'autres jeux Snes du même style. Dans l'ensemble ça va, mais certains donjons vers la fin sont assez imbuvables. Notamment le "Grand Palace" où quasi tous les mobs esquivent tes coups alors que les hitbox sont déjà difficilement compréhensibles. Pour être tranquille faut passer ce genre de donjon sans tuer les mobs... Bon... Soit.
Et quand tu arrives au "Pure Land", tu crèves en 2 coups (sans exagérer) si tu n'as pas trouvé la dernière position de Nikko qui vend le dernier stuff du jeu, et ultra cher en plus. Ça c'est clairement abusé.
Il y a aussi ce long passage, quand tu viens d'obtenir Flammie et que tu es à la recherche du sage Joch. Son assistant Jecht te troll en te faisant faire pleins de back-tracking sur la map pour rien. Je comprends la finalité du truc mais mouais, c'est pas bien passé chez moi. Ça fait durée de vie artificielle quand même.
Bon je chie sur le jeu depuis le début mais à part ça j'ai plutôt bien aimé le début, surtout quand on obtient la magie puis jusque l'arrivée de Flammie avec l'équipe. Mais y a ces moments qui m'ont sorti du jeu, voire même énervé parfois. Puis le gameplay des combats et les hitbox surtout qui tâchent et qu'il faut appréhender du début à la fin. C'est pas toujours évident sur certains boss aussi.
Dommage parce que j'ai bien aimé l'ambiance général et certains thèmes sont superbes et composés de manière assez originales en terme de percus. Ma préférée c'est Mystic Invasion.
Je viens de me faire en deux fois Mario is Missing! sur DOS (Mario a disparu !), entre hier soir et ce matin.
Jeu décrié par beaucoup de fans de Mario, moqué dans un épisode du Joueur du Grenier, bref : jeu très mal-aimé. Alors, les versions sont quand même très différentes selon les machines choisies : sur NES et SNES, c'est pas tout à fait le même jeu tout compte fait. Donc moi, je parlerai de la version PC/DOS uniquement vu que c'est celle que j'ai faite.
En gros, comme le titre l'indique, Mario a disparu et Luigi doit le retrouver dans le château de Bowser. Pour ça, on fouille toutes les portes de l'étage où on se trouve pour pouvoir grimper d'un étage et ainsi de suite jusqu'à l'étage final où Mario est retenu prisonnier. Cinq portes par étage et cinq étages, ça nous fait donc 25 mondes. Pour chaque porte, Luigi atterrit dans une ville quelconque de notre planète dans laquelle 3, 4 ou 5 Koopas (selon les villes) ont volé des morceaux de monuments ou des œuvres d'art que Luigi devra restituer au maire de la ville. Pour ça, on se balade, on clique sur un Koopa si on en voit un, on attrape son sac et on fouille la ville pour retrouver l'endroit où l'objet a été dérobé. Et là c'est pas fini car il faut ensuite appeler le numéro marqué sur le centre d'informations, proposer à l'interlocuteur de rendre le bon objet associé à ce bâtiment et répondre à 2 questions ayant trait au monument pour prouver que l'on n'est pas des receleurs de faux (loul).
Alors, c'est sympa car ça nous fait lire des brochures sur des monuments célèbres, ça nous fait nous balader et tout, on doit interagir avec des personnages pour leur demander s'ils n'ont pas vu un Koopa dans le coin ou s'ils peuvent nous dire quel est la nature de tel ou tel objet, on peut se balader en taxi pour aller plus vite d'un point à un autre de la carte (en pensant à ramasser les jetons taxi auparavant)... puis ça n'est pas tout, il faut penser, après avoir restitué tous les objets, à ouvrir l'icône du globe terrestre et a indiquer dans quelle ville on se trouve pour que Yoshi débarque. Puis enfin, on cherche le tuyau de sortie du niveau caché derrière des "pokeys" que Yoshi gobera pour nous ouvrir le passage. Voilà, grosso modo, c'est ce qu'on doit faire 25 fois dans le jeu. Alors, si ça lasse dès le premier ou deuxième tableau, autant arrêter de suite le jeu.
Mais si on aime l'histoire/géo, c'est finalement tout ce qu'il y a de plus correct comme jeu. C'est rigolo car une fois qu'on a restitué un objet, on peut se prendre en photo devant le dit monument : comme ça on a une collection de clichés pixelisés avec 64 couleurs à tout casser, j'ai trouvé ça très fun. Après, il y a des gros problèmes à deux ou trois moments dont un qui peut bloquer complètement le joueur. Certains centres d'informations, où il faut rendre un objet, sont situés à des endroits inaccessibles à pieds. Donc il faut utiliser les jetons de taxis pour y accéder. Deux jetons pour faire l'aller-retour... en espérant que vous ne foiriez pas aux questions posées par téléphone parce que, sinon, comme quand on foire n'importe quelles séries de questions, il faut repartir puis revenir (donc dans ce cas, ça fera encore 2 jetons taxis). Donc on peut arriver à un moment où cette partie de la ville sera inaccessible ou alors on sera devant le centre d'information sans pouvoir revenir dans le reste de la ville et donc, pas le choix : il faudra recommencer le jeu entier. Je comprends pas qu'on puisse foirer un tel élément de gameplay, perso... mais de mémoire, c'est dans la ville de San Francisco que ce problème a lieu soit au tout début du jeu donc ça passe encore.
Après, niveau histoire/géo, c'est parfois approximatif : soit il y a des trucs faux sur les brochures (parce que oui, il faut se documenter pour pouvoir répondre aux questions quand on rend un objet : cancres, passez votre chemin), soit les réponses aux questions posées ne se trouvent pas sur la brochure, soit la réponse donnée au téléphone est juste mais le type nous compte faux... Alors bon, déjà que le jeu est ultra répétitif mais si en plus il est rempli de maladresses...
Non finalement, c'est loin d'être si mauvais que ça pour quelqu'un qui veut apprendre deux ou trois bricoles en histoire/géo et se balader dans des villes en pixel art non dénuées de charme. Bon, mon capital nostalgique doit beaucoup jouer puisque j'y jouais énormément sur mon Windows 3.1 quand j'étais mioche ; mais quand même, j'ai pas trouvé ça nul, même en essayant de prendre un peu de recul. C'est juste très redondant et ça tranche complètement avec tout ce qui a été fait avec la licence Mario alors forcément, celui qui s'attend à avoir un peu d'action va être terriblement déçu.
Puis c'est la première fois que Luigi est le héros principal d'un jeu-vidéo si je ne me trompe pas.
27,4 gigas en démat pur, c'est inconcevable pour moi de le prendre… :p
Peut-être en physique un jour, m'enfin mouaif.
Le jour où les 512 gigas SD auront bien baissé, ce sera la fiesta pour moi et certains autres… :)
Severed sur Vita
Très bon jeu et excellente surprise pour ma part. Déjà pour son ambiance pessimiste, sombre et glauque avec une direction artistique pourtant très colorée. Se promener dans cette sorte d'enfer/purgatoire fonctionne vraiment bien. Pour le reste on a le droit à un mélange très surprenant entre du dungeon-crawler (pour la progression), du Zelda (pour les donjons à énigmes enfermant de nouvelles possibilités de gameplay), du beat'em all (les combats très nerveux) et Fruit Ninja (le gameplay tactile des combats). Une petite dose de stratégie et de RPG et ça donne un jeu aussi original que génial.
Sell kids for food
J'ai recommencé Starshot, Panique au Space Circus sur Nintendo 64 il y a quelques temps et je viens de voir qu'il ne me manquait qu'un seul niveau que je viens de torcher aujourd'hui.
Ce jeu aurait pu être l'un des meilleurs jeux de plates-formes 3D de la console, très clairement. Sur le papier, ça donnait un truc cool : plus de 200 pnj à qui parler, des planètes assez grandes à visiter... et le jeu est loin d'être moche, très loin même ! Mais dans les faits, le jeu est tristement bâclé.
On sent que les mecs d'Infogrames ont voulu faire du Rareware-like, jusque dans l'humour dans les textes etc. mais ça manque tellement d'âme. La seconde planète, Killer Expo, est finalement la plus intéressante de toutes parce que c'est la seule dans laquelle j'ai décelé un semblant de vie. Les autres alternent entre un enchevêtrement de plates-formes bizarres (la planète du musée technologique), une planète Terre post-apo d'une austérité aberrante (qu'on débloque en récoltant je sais plus combien d'items rouges) ou encore une planète cimetière de vaisseaux, Ultimacrash, hostile et qui vous fera comprendre que la maniabilité a été totalement foiré. Car oui, Starshot niveau jouabilité, ça n'est ni Banjo ni Mario. Les sauts sont approximatifs, le vol est ingérable... rien ne va ! Et puis, il y a des phases où je n'ai absolument rien compris genre sur Killer Expo à un moment il faut apparemment mener une guerre sur une maquette de champ de bataille en n'éliminant qu'un seul camp pour progresser : pas pigé, j'ai avancé en tirant sur tout et n'importe quoi et je suis passé un peu n'importe comment. Il y a beaucoup trop d'imperfection dans le gameplay et avec l'espèce de caméra shootée aux acides, certaines parties plates-formes deviennent de vrais calvaires. Autre exemple, sur Primitron ou je ne sais plus quoi, la planète jungle, la première partie du niveau montrait que la gestion de certains pnj censés nous aider est complètement à la ramasse : j'en ai bien chié pour transformer les arbres en catapulte.
Et c'est con, c'est vraiment bête parce que c'est le genre de jeu qui avait tout pour faire un chef-d'oeuvre au départ ! L'histoire est un peu conne mais passe sans problème et quand on arrive sur l'espèce de plage paradisiaque (première planète du jeu), on se dit que ça va être cool et tout mais en fait non, on se rend vite compte qu'Infogrames n'est pas Nintendo, et encore moins Rareware. Les rencontres avec les pnj sont anecdotiques et les répliques manquent de punch même si certains textes sont bien marrants.
Bref, ça m'aura au moins donné envie de me mettre à Robot on Wheels en espérant ne pas être déçu mais il va falloir que je me le trouve. Il faut dire que je suis dans une phase où j'ai envie de me refaire tous les jeux de plates-formes de la N64. Après Rayman 2 il y a quelques mois, Banjo-Tooie et Starshot récemment, je vais peut-être redonner une chance à Tonic Trouble, tiens.
Ouais, d'ailleurs, il faut que je me remette à Tooie, ma cartouche est froide là... :'(
Lui aussi, j'ai beau l'avoir rererererere(etc.)fini hier, j'ai encore envie de le refaire. x)
Je viens de terminer Secret of Mana sur Snes mini classic.
Je suis content d'avoir été jusqu'au bout de ce jeu culte, rien que pour la culture. Je n'avais fait que le tout début en émulateur. (Pas eu la chance d'avoir une Snes à l'époque)
Mais pour autant ça n'a pas été une partie de plaisir tout du long. Il a assez mal vieilli comparé à d'autres jeux Snes du même style. Dans l'ensemble ça va, mais certains donjons vers la fin sont assez imbuvables. Notamment le "Grand Palace" où quasi tous les mobs esquivent tes coups alors que les hitbox sont déjà difficilement compréhensibles. Pour être tranquille faut passer ce genre de donjon sans tuer les mobs... Bon... Soit.
Et quand tu arrives au "Pure Land", tu crèves en 2 coups (sans exagérer) si tu n'as pas trouvé la dernière position de Nikko qui vend le dernier stuff du jeu, et ultra cher en plus. Ça c'est clairement abusé.
Il y a aussi ce long passage, quand tu viens d'obtenir Flammie et que tu es à la recherche du sage Joch. Son assistant Jecht te troll en te faisant faire pleins de back-tracking sur la map pour rien. Je comprends la finalité du truc mais mouais, c'est pas bien passé chez moi. Ça fait durée de vie artificielle quand même.
Bon je chie sur le jeu depuis le début mais à part ça j'ai plutôt bien aimé le début, surtout quand on obtient la magie puis jusque l'arrivée de Flammie avec l'équipe. Mais y a ces moments qui m'ont sorti du jeu, voire même énervé parfois. Puis le gameplay des combats et les hitbox surtout qui tâchent et qu'il faut appréhender du début à la fin. C'est pas toujours évident sur certains boss aussi.
Dommage parce que j'ai bien aimé l'ambiance général et certains thèmes sont superbes et composés de manière assez originales en terme de percus. Ma préférée c'est Mystic Invasion.
Je viens de me faire en deux fois Mario is Missing! sur DOS (Mario a disparu !), entre hier soir et ce matin.
Jeu décrié par beaucoup de fans de Mario, moqué dans un épisode du Joueur du Grenier, bref : jeu très mal-aimé. Alors, les versions sont quand même très différentes selon les machines choisies : sur NES et SNES, c'est pas tout à fait le même jeu tout compte fait. Donc moi, je parlerai de la version PC/DOS uniquement vu que c'est celle que j'ai faite.
En gros, comme le titre l'indique, Mario a disparu et Luigi doit le retrouver dans le château de Bowser. Pour ça, on fouille toutes les portes de l'étage où on se trouve pour pouvoir grimper d'un étage et ainsi de suite jusqu'à l'étage final où Mario est retenu prisonnier. Cinq portes par étage et cinq étages, ça nous fait donc 25 mondes. Pour chaque porte, Luigi atterrit dans une ville quelconque de notre planète dans laquelle 3, 4 ou 5 Koopas (selon les villes) ont volé des morceaux de monuments ou des œuvres d'art que Luigi devra restituer au maire de la ville. Pour ça, on se balade, on clique sur un Koopa si on en voit un, on attrape son sac et on fouille la ville pour retrouver l'endroit où l'objet a été dérobé. Et là c'est pas fini car il faut ensuite appeler le numéro marqué sur le centre d'informations, proposer à l'interlocuteur de rendre le bon objet associé à ce bâtiment et répondre à 2 questions ayant trait au monument pour prouver que l'on n'est pas des receleurs de faux (loul).
Alors, c'est sympa car ça nous fait lire des brochures sur des monuments célèbres, ça nous fait nous balader et tout, on doit interagir avec des personnages pour leur demander s'ils n'ont pas vu un Koopa dans le coin ou s'ils peuvent nous dire quel est la nature de tel ou tel objet, on peut se balader en taxi pour aller plus vite d'un point à un autre de la carte (en pensant à ramasser les jetons taxi auparavant)... puis ça n'est pas tout, il faut penser, après avoir restitué tous les objets, à ouvrir l'icône du globe terrestre et a indiquer dans quelle ville on se trouve pour que Yoshi débarque. Puis enfin, on cherche le tuyau de sortie du niveau caché derrière des "pokeys" que Yoshi gobera pour nous ouvrir le passage. Voilà, grosso modo, c'est ce qu'on doit faire 25 fois dans le jeu. Alors, si ça lasse dès le premier ou deuxième tableau, autant arrêter de suite le jeu.
Mais si on aime l'histoire/géo, c'est finalement tout ce qu'il y a de plus correct comme jeu. C'est rigolo car une fois qu'on a restitué un objet, on peut se prendre en photo devant le dit monument : comme ça on a une collection de clichés pixelisés avec 64 couleurs à tout casser, j'ai trouvé ça très fun. Après, il y a des gros problèmes à deux ou trois moments dont un qui peut bloquer complètement le joueur. Certains centres d'informations, où il faut rendre un objet, sont situés à des endroits inaccessibles à pieds. Donc il faut utiliser les jetons de taxis pour y accéder. Deux jetons pour faire l'aller-retour... en espérant que vous ne foiriez pas aux questions posées par téléphone parce que, sinon, comme quand on foire n'importe quelles séries de questions, il faut repartir puis revenir (donc dans ce cas, ça fera encore 2 jetons taxis). Donc on peut arriver à un moment où cette partie de la ville sera inaccessible ou alors on sera devant le centre d'information sans pouvoir revenir dans le reste de la ville et donc, pas le choix : il faudra recommencer le jeu entier. Je comprends pas qu'on puisse foirer un tel élément de gameplay, perso... mais de mémoire, c'est dans la ville de San Francisco que ce problème a lieu soit au tout début du jeu donc ça passe encore.
Après, niveau histoire/géo, c'est parfois approximatif : soit il y a des trucs faux sur les brochures (parce que oui, il faut se documenter pour pouvoir répondre aux questions quand on rend un objet : cancres, passez votre chemin), soit les réponses aux questions posées ne se trouvent pas sur la brochure, soit la réponse donnée au téléphone est juste mais le type nous compte faux... Alors bon, déjà que le jeu est ultra répétitif mais si en plus il est rempli de maladresses...
Non finalement, c'est loin d'être si mauvais que ça pour quelqu'un qui veut apprendre deux ou trois bricoles en histoire/géo et se balader dans des villes en pixel art non dénuées de charme. Bon, mon capital nostalgique doit beaucoup jouer puisque j'y jouais énormément sur mon Windows 3.1 quand j'étais mioche ; mais quand même, j'ai pas trouvé ça nul, même en essayant de prendre un peu de recul. C'est juste très redondant et ça tranche complètement avec tout ce qui a été fait avec la licence Mario alors forcément, celui qui s'attend à avoir un peu d'action va être terriblement déçu.
Puis c'est la première fois que Luigi est le héros principal d'un jeu-vidéo si je ne me trompe pas.
Un grand bravo pour cette preuve d'immense courage, finir Secret of Mana en 2018 quel abnégation.
Youtube: https://www.youtube.com/channel/UCuTB6hjuEZB_d8faOCzPT-A/videos
Mes Soundcloud: https://soundcloud.com/umbasathesun/tracks
Pourquoi ?
C'est quand même un jeu très facile.
Peut-être parce que Umba le trouve nul...