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La casualisation du jeu vidéo - la perte de repères d'une génération de joueurs

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La casualisation du jeu vidéo - la perte de repères d'une génération de joueurs

La casualisation, voilà bien un sujet récurrent dans la bouche des joueurs depuis presqu'une dizaine d'années. Depuis la génération de consoles actuelle en fait (Wii, Playstation 3, XBOX 360). Et j'ai envie d'en parler. J'ai envie d'en parler pour donner mon ressenti sur ce phénomène, en tant que simple joueur et lecteur des forums vidéoludiques.

La "casualisation" pour les nuls

Le terme "casualisation" est relativement simple à visualiser par un joueur mais difficile à définir avec exactitude. Disons que le mot désigne l'adaptation du marché du jeu-vidéo à des joueurs occasionnels ou non-initiés ; joueurs communément appelés "casuals-gamers".

Concrètement, le phénomène s'observe par une transformation des jeux-vidéo en général, devenant plus simples d'accès, demandant moins d'implication, abordant des thèmes universels, pour plaire auxdits casuals-gamers.

Le but est évidemment commercial car presque n’importe qui dans notre société peut-être un casual-gamer : le marché est gigantesque.

La casualisation, un sujet d'actualité

Le sujet est surtout apparu avec la génération de consoles actuelle, soit à partir de 2006. C'est Nintendo avec sa Wii et sa DS qui a surtout attiré les casual-gamers en 1er lieu. Deux consoles spécialement construites pour cette cible. Un bâton à détection de mouvements à la place d'une manette pour la Wii, un stylet pour toucher l'écran sur Nintendo DS : même mamie ou la petite sœur peuvent en comprendre l'utilisation.

Evidemment, derrière, les jeux cohérents aux machines ont suivi et inondé le marché : du cooking, des séances pour habiller des princesses, de l’élevage de chien, du party game, des jeux de sport simplets. Tout pour plaire à un public le plus large possible.

Le phénomène a aussi émergé avec les smartphones et Facebook, où l'on trouve des petits jeux de gestion ou des jeux "passe-temps".

La casualisation, un sujet de guerre sociale

Il est courant, comme je viens de le faire un peu plus haut, de citer des catégories de gens "faibles" pour désigner les casual-gamers. J'ai moi-même cité la grand-mère et la petite fille (certes, pour bien montrer ce nouveau type de joueurs qui surprendrait n'importe quel gamer des années 80/90). Mais ces stéréotypes sont, en réalité, aussi surtout utilisés par des joueurs plus classiques -ou du moins se définissant eux-mêmes comme n'appartenant pas à la catégorie des casuals-gamers- pour dénigrer les nouveaux venus sur le marché du jeu-vidéo, et ainsi se valoriser ; se donner implicitement un statut d’élite du gaming.

Derrière ces stéréotypes il y a aussi -et comme ça a toujours existé-, la guerre des consoles ; qui, elle, est poussée par les constructeurs eux-mêmes. La console devient alors une excroissance de l'identité, comme peut l'être la voiture pour certains, et définit celui qui y joue. La personne qui joue à une autre console est alors un ennemi.

Quoi de plus facile pour un possesseur de Playstation 3 (Sony) de dénigrer le fan de Wii (Nintendo), en lui rappelant qu’il joue sur une console pour vieux, pour jeunes filles, pour casual-gamers. Ceci me fait d’ailleurs penser à la guerre Nintendo 64 / Playstation fin des années 90, même si le préfixe « casual » n’était pas encore utilisé.

Maintenant imaginons, pour finir, le cas d’une petite fille de 8 ans qui passe 3 heures par jour sur Farmville via Facebook…est-elle finalement une casual-gameuse ? Elle a le profil. Elle a les jeux. Mais j’ai du mal à dire que passer 3 heures sur le même jeu chaque jour est un passe-temps occasionnel. J’ai également du mal à parler de « non-initiée » à cette petite fille qui maîtrise bien mieux que moi le jeu. Idem pour celui qui, chaque matin et chaque soir dans le métro s’entraine à des softs sur smartphone.

Pourtant, là encore, le terme de casual-gamer sera toujours utilisé par la communauté. Cette fois il servira à démarquer celui qui joue pour jouer, de celui qui connait l’univers, l’histoire du jeu vidéo. Il servira à valoriser l’érudit.

Tout ça pour dire que le terme « casual-gamer » (et tous ses dérivés) est devenu en très peu de temps une insulte dans le langage communautaire du jeu-vidéo.

La casualisation, derrière les stéréotypes : le fond du problème

Mais qui va se plaindre de celui qui fait du Farmville ou du Wii Sports ? En quoi ça gène les autres joueurs ? Et puis, finalement, par exemple, les softs de foot, n’ont-ils pas toujours été des jeux adaptés au casual-gaming ? A toutes les époques ? …La casualisation ne pose pas de problème à ce niveau. Il faut juste considérer qu’il y a eu une recrudescence des softs « casuals » pour un nouveau public.

Le seul et vrai soucis avec ce phénomène c’est qu’il concerne également les types de jeux auxquels s’adonnaient, et s’adonnent toujours, les passionnés de longue date du jeu vidéo.

Tel un miasme Zerg, la casualisation touche presque toutes les nouvelles licences, et a même envahi les grandes licences d’autant. Toutes ces sagas synonymes d’un minimum de challenge et de profondeur se sont transformées pour plaire au public le plus large possible, et notemment aux non-initiés. La Wii est loin d’être la seule console concernée ! Playstation 3 Xbox360 : tout le monde dans le même sac.

Les symptômes de cette casualisation sont visibles à la fois au niveau de la difficulté, du gameplay, du système de jeu, mais également au niveau du scénario et de la mise en scène de nombreux softs actuels.

Beaucoup de jeux se sont vu remodelés, en reniant même jusqu’à leur intérêt initial, pour plaire au nouveau public. Mais parlons avec des exemples.

La saga Final Fantasy est certainement représentative. L’avant dernier soft se la saga (Final Fantasy XIII) ayant opté pour une progression linéaire, annihilant toute action de recherche, d’investigation dans ce qui était avant une référence du jeu d’aventure au sens large du terme. Un comble. Cet épisode a pris ainsi la forme d’un Beat-Them-All scénarisé peu complexe susceptible de plaire à celui qui n’a jamais fait de RPG. Où est le problème ? Et bien, de nombreux fans qui attendaient avec impatience le passage de leur saga fétiche à la HD, n’ont pas trouvé leur bonheur.

Encore un cas d’école, Resident Evil qui est devenu un simple jeu de shoot à la 3ème personnes –très démonstratif certes- en faisant disparaitre tout l’aspect investigation et gestion, principaux intérêts des premiers opus. Là encore, seuls les réflexes sont demandés, et rarement la réflexion. J’épargnerai ici Resident Evil 4 qui a su, malgré le changement de direction de la saga, proposer un contenu surprenant, une progression extrêmement variée avec un challenge tout ce qu’il y a de plus correct.

Enfin, un cas plus vicieux, celui de Tomb Raider 2013, représentant le revival de la saga. Le soft est plus complet que les premiers épisodes –en plus d’être techniquement magnifique-, mais tout est fait pour que le joueur ne se retrouve jamais bloqué lors de sa progression : carte pour se retrouver, éléments du décor utilisables colorés, chutes rarement possibles puisque l’avatar va s’accrocher aux rebords, séquences de QTE durant les passages originaux impliquant uniquement les réflexes.

Même les nouvelles licences qui semblaient sortir du lot à 1ère vue se sont vite retrouvées dans le moule de la casualisation.

En fait la casualisation fait en sorte que le joueur ne soit jamais frustré dans sa progression et prémâche toutes les informations suceptibles de l’aider à progresser.

Sur l’aspect mise en scène/scénario, le sujet est plus complexe à aborder, car bon nombres de softs de l’époque 16 bits, par exemple, étaient bien plus simplistes à ce niveau que ceux d’aujourd’hui. Finalement, des jeux comme The legend of Zelda : Majora’s Mask, Silent Hill 2 et Shadow of the Colossus d’un côté, avec une double lecture de l’histoire, ou Xenogears de l’autre, doté d’un scénario ultra complexe, étaient aussi rares à l’époque. Je ne dirai jamais que The Legend of Zelda : A Link to the past ou Super Mario World proposent une trame riche. Non.

Mais le point commun des softs d’aujourd’hui, par rapport aux jeux d’hier, est que le scénario est prémâché, montré et redémontré au joueur, de manière à ce qu’il n’ait jamais de doute sur les évènements. Les thèmes abordés également, sont ceux utilisés par le cinéma pour attirer le grand public de l’homme en rut : flingues, bagnoles, violence gratuite, spectaculaire. Conséquence : plus de place à l’imagination ou la réflexion.

Récompenses faciles et instincts primaires : voilà donc aussi l’un des résultats de la casualisation.

La casualisation, vraie gangrène ou juste perte de repères ?

Et pourtant, et pourtant, moi qui a un profil à priori non-casual gamer, j’ai trouvé mon bonheur sur cette génération de jeux.

Demon’s Souls, Dark Souls, Dead Space 1, Limbo, Shadow of the Damned, DarkSiders, Batman Arkham Asylum, Heavy Rain, NIER…et bien d’autres, bien d’autres !

Des jeux riches, novateurs, originaux, surprenants, complets, profonds, prenants, ludiques. Rien que les 2 premiers jeux cités, soit Demon’s Souls et Dark Souls, représentent peut-être ce qu’il est arrivé de mieux au jeu vidéo depuis 10 ans à tous les niveaux.

Mais, et c’est une 1ère dans l’histoire du jeu vidéo, ces softs parfois majestueux, sont souvent occultés médiatiquement par les jeux ayant subits la casualisation. Le phénomène n’aurait donc pas finalement pour conséquence de diminuer le nombre de jeux convenants à des joueurs exigeants, mais juste à les cacher. Personne ne sera surpris par ce paragraphe, et pourtant, je le répète, c’est une 1ère dans l’univers du jeu vidéo. Je m’explique.

Avant, ce qui était considéré comme le gratin vidéoludique à chaque génération par les joueurs aguerris, les érudits, correspondait globalement aux jeux AAA…

Prenons les exemples depuis le revival du jeu vidéo, soit depuis l’apparition de la console NES dans les foyers, jusqu’à la génération 128 bits. Je parle pour l’Europe évidemment, seul marché que je connais. Les softs qu’on retient comme étant les plus gros jeux, les jeux commerciaux, les jeux AAA, sont généralement les softs cités par les vieux de la vieille du jeu vidéo comme étant les meilleurs : Super Mario Bros 3, Megaman, The legend of Zelda, The legend of Zelda : A Link to the Past, Sonic 2, Duck Tales, Super Mario World 1 et 2, Donkey Kong Country 1 et 2, Tomb Raider, Super Mario 64, Goldeneye, Final Fantasy VII, Resident Evil 1, 2 et 3, Dragon Quest VIII, Resident Evil 4, ou même Silent Hill 2. Je pense que personne ne me contredira.

Evidemment, tout est à nuançable, certains jeux Disney 16 bits comme Aladdin, qui avaient un carton à l’époque grâce à leur graphismes, ne représentent plus, aujourd’hui, ludiquement, des références.

Je nuancerai également sur les genres qui n’ont que rarement été des genres de prédilection des érudits : foot, course automobile…

Mais globalement ce que je dis tient la route.

En ce qui concerne la génération actuelle : qu’on ne me fasse pas croire que, dans 10 ans on reparlera encore d’Uncharted 2 ou 3 ou de Tomb Raider 2013. Les joueurs, j’en suis sûr, regarderont ces jeux -certes loin d'être mauvais- comme des pétards mouillés.

Certes, dans les softs que j’ai cités un peu avant, constituant la liste des jeux PS3/XBOX360/Wii qui, à mon sens, on vraiment marqué cette génération de console, 2 voire 3 sont des softs AAA. Mais ils sont en minorité !

Le joueur d’hier est donc complètement paumé. D’où le slogan entendu maintes et maintes fois : « c’était mieux avant ». Slogan que moi aussi j’arborais à une époque ; une époque où j’étais moi-même paumé. Mais aujourd’hui je me rends compte que non, ce n’était pas mieux. Non, clairement non. L’offre n’a jamais été aussi riche. Certains jeux PS3/360 voire Wii méritent de rester gravés à jamais dans l’histoire vidéoludique. Mais ils sont beaucoup moins visibles qu’avant.

Edité par Zivaboy le 25/07/2013 - 11:51

UMBASA !

Portrait de FloFlo
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A rejoint: 4 septembre 2011
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Re: La casualisation du jeu vidéo - la perte de répères d'une génération de joueurs

c'est vrai que ca peut etre chiant des jeux trés simple mais en meme temps comme tu le dis il faut faire des jeux pour tout le monde,aprés les jeux gamers qui sont de plus en plus facile c'est vrai mais tu as toujour le choix de jouer en difficile et les jeux d'aujourd'hui si tu les mets en difficile il y'a quand meme du challenge biensur il y'en a moins que les jeux d'avant,mais sérieusement les jeux d'avant y'en avait pas mal qui était quand meme trop dur donc que choisir un jeu qui est un peut trop facile mais ou te prend du plaisir ou un jeu trés difficile ou tu t'arrache les cheveux,sachant que un jeux video c'est pour s'amuser a la base c'est pas fait pour que tu t'enerve parce que quand tu t'enerve tu prend pas de plaisir voila mon avis :)

Edité par FloFlo le 18/07/2013 - 18:59

floflo is back

Portrait de Zivaboy
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A rejoint: 3 septembre 2011
Contributions: 1181
Re: La casualisation du jeu vidéo - la perte de répères d'une génération de joueurs

En fait la difficulté ne fait pas la qualité. Certes. Mais il est important d'avoir un minimum de challenge pour ressentir quelque chose. Inutile d'aller sur des jeux trop difficile de l'époque comme Gouls and Ghosts, ni même le 1er Tomb Raider qui est un jeu difficile.
Comme je l'explique, si tu prends les jeux AAA de l'époque Super Nes, soit par exemple les Donkey Kong Country, ce sont des jeux tout à fait abordables, mais absoluement pas assistés.
Je pense également que beaucoup ses font une idée sur la difficulté des jeux d'antant parcequ'ils ont été habitué à de l'extrème assistanat. Je reprends l'exemple de Tomb Raider 2013, OUI tu peux mettre difficulté haute, mais ça ne changera jamais le fait que pour se perdre faut vraiment être neuneu et qu'il est quasiement impossible de tomber lors de sphases de grimpette (comme dans les Uncharted d'ailleurs). Ce qui enlève le challenge sur ces passages là.

Enfin, je reprends ce que je disais avant : la difficulté ne fait pas la qualité. Par contre, la gestiond e la difficulté est une partie inhérente de la qualité d'un jeu.
Je m'explique en détaillant : ce n'est pas parcequ'un jeu est difficile qu'il est bon. Je prends l'exemple de Fantasia sur Megadrive : franchement c'est pas top et c'est vraiment hardcore à cause d'une mauvaise gestion des sauts et plates-formes.
Mais le critère difficulté devrait être, à mon sens, quelque chose d'intouchable dans un jeu. Ca fait partid es critères qui lui sont propre. Ca fait parti de l'interêt. Gérer la jauge de difficulté en début de jeu, je trouve que c'est une connerie, parceque le jeu a été pensé à la base pour poser problème ici, là, ici, et que si ça ne te pose plus problème parceque tu mets en facile, bah, c'est plsu le même jeu.

A l'époque, certes, tu pouvais choisir la difficulté (sur 16 bits, moins sur 32/64 bits). Mais ça n'influait que sur ton nomrbe de vies ou de continues. Ca ne chnageait pas le contenu du jeu, ou que rarement.

Enfin pour finir, et c'était la conclusion de mon pavé avant : la grande nouveauté de cette époque, c'est que la quasi totalité des jeux AAA n'offrent que peu de challenge. Donc, oui il en faut pour tout le monde, mais aujorud'hui l'ancien joueur est perdu car les jeux qui sont mis en avant, ne sont pas ludiquement les plus intéressants. Alors qu'avant c'était l'inverse.

Ceux qui était mis en avant n'étaient pas non plus les plus difficiles attention. Mais ils étaient dans la moyenne au niveau du challenge. Aujorud'hui, les plus gros jeu, les plus grosses ventes sont généralement les plus facile.
OU alors toute la difficulté, le challenge, est basé sur les mêmes actions : les gunfights. Tout l'aspect recherche, reflexion des GROS jeu a disparu. Même un Skyrim, avec pourtant beaucoup d'exploration, est ultra assisté. tu sais où tu dois aller tout le temps.

Edité par Zivaboy le 19/07/2013 - 10:58

UMBASA !

Portrait de Zivaboy
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A rejoint: 3 septembre 2011
Contributions: 1181
Re: La casualisation du jeu vidéo - la perte de répères d'une génération de joueurs

en fait je pense vraiment qu'au niveau des plus jeunes joueurs surtout il y a une méconnaissance des jeux d'antant et qu'ils se font une idée via le joueur du grenier, qui reprend les pires (et parfois les plus durs).
Franchement prends les gros jeux Super Nintendo /Megadrive. Tu verras qu'ils sont loin d'être trop difficiles. Mais ils font bien plus participer le joueur et le punissent pour ses mauvaises actions.

UMBASA !

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Re: La casualisation du jeu vidéo - la perte de répères d'une génération de joueurs

A mon avis les jeux casuals sont indispensables pour amener de l'argent dans l'industrie du jeux vidéo. Le vrai problème c'est le manque d'audace des grands éditeurs à créer du challenge dans un partie de leur catalogue ou investir l'argent gagné avec les jeux casuals dans la création de nouvelles licences réellement gamers.

Portrait de Zivaboy
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A rejoint: 3 septembre 2011
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Re: La casualisation du jeu vidéo - la perte de répères d'une génération de joueurs

A l'époque ça ne l'était pas, indispensable.
Un Super Mario World réunissait tout le monde. SMW n'est aps le jeu du siècle certes, mais si on me demande à choisir entre le refaire ou refaire Resident Evil 6, ou Final Fantasy 13, ou Tomb Raider 2013, bah je choisi sans réfléchir Super Mario World bien plus intéressant ludiquement.
Et il y a casual et casual.
Le stéréotype du jeu Wii pour habiller son chien n'a jamais posé problème.
Ni les licences type Call of Duty ou les jeux de foot.
Le problème étant que le syndrôme s'attaque, comme je l'explique, aux jeux attendus par les gamers (je parle pas d'hardcore gamers, c'est encore autre chose). Final Fantasy et Resident Evil sont des exemples flagrants.

UMBASA !

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Re: La casualisation du jeu vidéo - la perte de répères d'une génération de joueurs

A l'époque le coût de développent d'un jeu était bien moindre, maintenant un jeu AAA (comme l'était SMW en son temps) coûte une dizaine de million d'euro, voire plusieurs dizaine ;)
Après je suis d'accord avec sur le fait que les veilles licences sont touchées aussi par la casualisation et c'est dommage. Mais ça pourrait être une bonne occasion d'abandonner ces licences que les dév/éditeurs ont du mal à renouveler pour innover et travailler sur de nouveau concept, univers, thèmes etc.

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Re: La casualisation du jeu vidéo - la perte de répères d'une génération de joueurs

Je pense que c'est un débat sans fin que tu nous propose là. La casualisation des jeux existent depuis le tout début: c'est qu'une question de génération et d'ouverture d'esprit. Call of Duty s'apparente à un jeu simple d'accès meme pour les plus jeunes (on tire sur les méchants, on suit la troupe) mais n'est-ce pas le cas de jeu tel que Pacman ou Space Invaders qui sont rentrés dans la culture populaire. On a toujours l'impression que son époque vidéoludique est la meilleure alors que c'est faux: des jeux pourris et cusuals, les vieux joueurs en avaient à la pelle aussi! Perso, j'ai commencé à jouer aux jeux vidéos sur Amstrad 6128 et j'en avait beaucoup des jeux moisis...
Le marché du jeu est devenu très rentable et certains s'en mettent plein les poches c'est sur! Mais quand les jeux sont bons et variés ça me dérange pas et perso, je joue avec autant de plaisir sur du retro et du modern gaming. Alors oui ça fait mal à son égo d'entendre que Angry Bird c'est mieux que Banjo Kazooie (véridique avec les enfants!) ou que MW3 est mieux que Half Life mais c'est pas grave; faut vivre avec son temps c'est tout... surtout que des jeux de qualités et de la variée il y en a plus de nos jours je pense.

Edité par Apolline le 19/07/2013 - 15:05

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Re: La casualisation du jeu vidéo - la perte de répères d'une génération de joueurs

@ Djedje

Oui. Je suis entièrement d'accord.
Ca reste domeageable pour les licences dont j'ai parlé. Mais on sait tous que Capcom ne va pas s'amuser à laisser Resident Evil aux mains des joueurs "exigeants" tant le nom promet de base des sacrés ventes.
Certes ça permet aux nouvelles licences n'ayant pas les moyens des superproductions d'être "obligées" de faire du quali pour toucher tous les lassés des AAA.
Comme je le disais, l'impact n'est pas qu'il y a moins de bons jeux, mais que le curseur pour les détecter s'est déplacé en 10 ans. Soit au départ une perte des répères. Pour un trentenaire qui est passé par toutes les époques du JV depuis les années 80, c'est vraiment nouveau, même si le phénomène a très légèrement commencé sur 128 bits (je ne parle pas, encore une fois, des licences qui sont de base "casuals" soit via la difficulté, soit via les thèmes abordés : foot, GTA, COD, course automobile etc., et qui ont toujours eu leur public).

Edité par Zivaboy le 19/07/2013 - 15:10

UMBASA !

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Contributions: 1181
Re: La casualisation du jeu vidéo - la perte de répères d'une génération de joueurs

Citation:
On a toujours l'impression que son époque vidéoludique est la meilleure alors que c'est faux: des jeux pourris et cusuals, les vieux joueurs en avaient à la pelle aussi!

Ca ce n'est pas totalement vrai (le fait d'avoir l'impression que "son époque" vidéoludique est la mailleure).
D'abord parceque c'est nouveau (à part un peu sur 128 bits).
Ensuite parceque n'ai pas 1 époque en tête. Mais ce que j'oppose à l'ère actuelle, ce sont toutes les précédentes :
8 bits, 16 bits, 32/64 bits, 128 bits. Soit 4 générations de consoles où je n'ai jamais eu cette impression (un peu au début avec la Play2 à cause de FF10 et KH mais ça a vite changé).

Les jeux pourris et casual il y en a toujours eu, et surement plus avant que maintenant. Mais avant, ces jeux là n'étaient pas, comment dire, placés au même niveau.

MAJ : et je ne dis pas, par exemple, qu'un Tomb Raider 2013 est pourri, je dis juste que comparativement à, comment dire des jeux AAA ayant la même réputation à l'époque (de la même saga ou non), il y a une vraie baisse en terme d'interêt ludique.

C'est pas un faux débat, ce n'est même pas un déabt c'est une constatation. La constation "c'était mieux avant" a déjà été faite pleins de fois depuis au moins 5 ans. On l'a entendu et re-entendue. On nous l'a rabaché et rabaché partout. La constatation "tous les jeux sont casuals aujordh'ui" aussi. On l'a vu lu et relu partout (d'ailleurs, ya pas de fumée sans feu). Le fait, par contre, que le curseur se soit déplacé, que, NON ce n'était pas mieux avant, mais que les meilleurs jeux n'étaient pas mis au même plan, que le curseur s'est juste déplacé d'un seul coup, je l'ai rarement lu.

Edité par Zivaboy le 19/07/2013 - 15:25

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Re: La casualisation du jeu vidéo - la perte de répères d'une génération de joueurs

J'ai pas dis que c'était un faux débat; j'ai dis que c'était un débat sans fin, nuance. D'ailleurs le sujet m'intéresse et c'est pour cette raison que j'ai tenté d'y ajouter mon grain de sel.

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