The Tree of Life de Terrence Malick
Un film qui est parfait pour illustrer l'expression "c'est beau mais c'est chiant !". Malick est un véritable artiste : un excellent réalisateur et peintre avec sa caméra mais son film sublime sur bien des plans oublie d'avoir un véritable scénario avec des allégories et des passages symboliques extrêmement lourds malgré de vraies fulgurances et un excellent casting. Bref, je suis passé à côté.
Spoiler ▼▲
La Menace Fantôme de George Lucas
Bon, je vais pas me lancer dans un pavé, j'adore toujours autant malgré les défaut voyant notamment la première demi-heure très poussive et le film devient bien plus plaisant une fois arrivée sur Tatooine. Sinon deux réflexions : Qui-Gon et Obi-Wan sont des putains de cyniques... Et la course de podracers restent vraiment incroyable.
J'aime beaucoup les personnages de Star Wars, mais malheureusement je me suis toujours ennuyé devant les films..aussi cultes soit-ils (je ne remet pas du tout en cause la qualité intrinsèque de cette saga, je précise), je me suis toujours enmmerdé comme un rat mort devant ces films. Par contre, La Menace Fantôme est le seul épisode que j'ai toujours aimé, pour Dark Maul, pour la course de pods, et pour les dialogues entre Qui-Gon et Obi-Wan, et ce depuis tout petit (j'avais 1 an quand il est sortis, donc j'ai grandis avec).
"[...] Tutu chapeau pointu !
C'était le petit Gavroche qui s'en allait en guerre."
Daigo Kobaiyashi est un jeune violoncelliste exerçant avec délectation son métier dans un orchestre à Tokyo. Malheureusement, ledit orchestre éclate peu après le début du film en raison de la crise financière. Après en avoir discuté avec sa femme, ils décident de retourner dans sa région natale — une province rurale du nord du Japon, à Yamagata — pour vivre dans le legs laissé par sa mère décédée. Ils prennent alors possession de l'ancienne petite pension familiale et Daigo se décide à abandonner le violoncelle pour chercher un autre emploi. En faisant les petites annonces, il en trouve une — bien payée — qui décrit le travail comme une "aide aux départs". Daigo, imaginant répondre à l'annonce d'une agence de voyage, se rend compte assez rapidement qu'il s'agit en réalité d'une entreprise de pompes funèbres dont la tâche principale est de maquiller les gens et de les accompagner pour leur "dernier voyage". Après quelques hésitations il accepte ce nouvel emploi, principalement pour des raisons financières. Il se retrouve ainsi plongé dans un monde totalement nouveau pour lui et devra affronter ses peurs et réticences à propos de ce métier entourant les rites funéraires tout en le cachant à son épouse ainsi qu'à ses proches.
Le film m'a laissé une très bonne impression. Mélangeant habilement humour, tendresse et profondeur, il parvient à traiter la mort d'une manière audacieuse et avec un regard empli d'humanité. Loin d'être effrayant, ce film apporte un regard rassurant et réconfortant sur ce qui va, au final, tous nous arriver un jour. Plus qu'une simple vision de ce qu'est la mort au Japon, le film est un voyage initiatique qui conduira le héros, Daigo, à se souvenir de son enfance, son passé, sa mère et surtout son père.
J'ai un petit bémol tout de même en ce qui concerne la fin et la relation entre Daigo et son père. Sans trop en dire, j'ai eu le sentiment qu'elle versait dans le consensuel, le banal et la facilité ; ce qui est dommage car j'avais trouvé le reste du film plutôt vrai et réussi. De plus, le discours qu'on peut y associer m'a pas mal déplu car si dans un premier temps le film aborde la question de face et semblait se placer du point de vue de Daigo, la fin opère un renversement à 180° pour se placer du côté de son père, ce qui, je trouve n'est pas très juste. Mais, résumer tout le film à cette seule fin ne serait pas juste. Je vous le conseille donc si vous n'avez pas peur de verser quelques larmes de temps en temps...
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
@ Baggy : Même si on sort souvent nos griffes sur le forum, t'inquiète, tu as le droit de ne pas aimer Star Wars^^ Sinon moi je l'avais vu au cinéma à 12 La Menace Fantôme et j'en suis encore tout chamboulé.
@ el touretau : Faible que tu es ! Mais je te comprends...
Sinon :
Les Tontons Flingueurs de Georges Lautner :
C'est culte ! Je pense que je vais avoir un max de répliques en tête pour les semaines qui viennent. Franchement, ce film est un monument, une comédie aux dialogues tellement savoureux et des situations bien drôles. Ventura, Blier, Blanche, Riche... Que du lourd ! Si vous l'avez jamais vu et que vous n'avez pas peur de l'argot... Foncez !
Spoiler ▼▲
Matrix Revolution de Andy & Larry Washowksi
Peut-être parce que Matrix c'est mon adolescence ou alors parce que j'ai des tomates dans les yeux, mais je l'aime vraiment ce film comme le reste de la trilogie. Alors si je dois faire un classement, peut-être que c'est le moins bon mais j'aime beaucoup le changement de ton par rapport aux autres, la défense de Zion, le combat entre Neo & Smith dans le monde réel comme dans la matrice, la fin un peu couillu, les effets spéciaux dantesques, la mise en en scène sublime et inventive, la classe de Laurence CouilleDePoisson, la portée christique/reigieuse du film, l'über-décolleté de Monica Bellucci, Seraph, le dialogue complètement meta quand on découvre la "nouvelle" oracle, le talent impressionnant de Hugo Weaving, le travail d'imitation de Ian Biss (Bane) et puis la bagarre !
Spoiler ▼▲
Bon par contre j'ai jamais accepté la manière dont Trinity meurt comme une merde...
Les tontons flingueurs est la meilleure comédie en terme de dialogue... la plus part sont culte, énorme et tout simplement sans égal.
C'est quand tu revois les tontons flingueurs que tu te dis que la comédie française a vraiment basculé dans le médiocre (et j'étais pas né à cette époque alors ne me sortez pas l'excuse de la nostalgie :p)
Il n'y a que les dialogues signés André Baudard qui mettent le film en valeur. Surtout les dialogues, parce que quand on voit aujourd'hui la nullité de certains dialoguistes, le manque de vocabulaire de certains dialoguistes, quand je vois ça, ça me... ça me... je trouve pas le mot.
Il n'y a que les dialogues signés André Baudard qui mettent le film en valeur.
Il manque un "pas" à ta phrase non, ( et bordel, qui est André Baudard :p ) ? Si c'est le cas je suis bien d'accord. Il n'y a pas que les dialogues qui en font un grand film. C'est aussi un rassemblement de très bons acteurs et une thématique chère à nos petits cœurs franchouillards il faut le reconnaître. Le combo famille/malfrats au grand cœur ça fonctionne toujours.
J'ai toujours un peu de mal à entrer dans les conversations "c'était mieux avant". Si on essaie d'y réfléchir un peu objectivement, si l'on connaît le nom de Michel Audiard c'est parce qu'ils n'étaient pas 50 de ce niveau là. Et qu'il a beaucoup travaillé.^^ Aujourd'hui on a Astier, ou Chabat.
Je ne crois pas qu'il y ait eu, à chaque génération, beaucoup de monde qui soit pas loin du "génie".
Oui, ça fait énormément de guillemets pour un seul post.
Tu me déçois, Plopolop, je pensais que tu connaissais la référence ! :-p
(il y a un passage absolument brillant qui imite à merveille les dialogues d'Audiard)
Sinon, moi personnellement j'aime beaucoup les dialogues dans les films de Gérard Oury ou Francis Veber (là récemment j'ai découvert "Tais-toi" que je n'avais jamais vu, et franchement il y a des dialogues excellents, une fois de plus ! ). Il y en avait aussi de bons dans la plupart des films de Chabat. Et aussi Le Viager avec les dialogues de Tchernia et Goscinny, c'est un régal !
Astier, je connais très mal (le peu que j'ai vu de Kaamelott, ça avait l'air sympa), mais sinon récemment j'avais bien aimé les dialogues de certains films de Dupontel comme 9 Mois Ferme (au passage, allez voir son dernier film tant qu'il est encore en salle, "Au revoir là-haut", c'est vachement bien, une fois de plus).
The Tree of Life de Terrence Malick
Un film qui est parfait pour illustrer l'expression "c'est beau mais c'est chiant !". Malick est un véritable artiste : un excellent réalisateur et peintre avec sa caméra mais son film sublime sur bien des plans oublie d'avoir un véritable scénario avec des allégories et des passages symboliques extrêmement lourds malgré de vraies fulgurances et un excellent casting. Bref, je suis passé à côté.
La Menace Fantôme de George Lucas
Bon, je vais pas me lancer dans un pavé, j'adore toujours autant malgré les défaut voyant notamment la première demi-heure très poussive et le film devient bien plus plaisant une fois arrivée sur Tatooine. Sinon deux réflexions : Qui-Gon et Obi-Wan sont des putains de cyniques... Et la course de podracers restent vraiment incroyable.
Sell kids for food
J'aime beaucoup les personnages de Star Wars, mais malheureusement je me suis toujours ennuyé devant les films..aussi cultes soit-ils (je ne remet pas du tout en cause la qualité intrinsèque de cette saga, je précise), je me suis toujours enmmerdé comme un rat mort devant ces films. Par contre, La Menace Fantôme est le seul épisode que j'ai toujours aimé, pour Dark Maul, pour la course de pods, et pour les dialogues entre Qui-Gon et Obi-Wan, et ce depuis tout petit (j'avais 1 an quand il est sortis, donc j'ai grandis avec).
"[...] Tutu chapeau pointu !
C'était le petit Gavroche qui s'en allait en guerre."
j'avoue, je ne suis même pas allé au bout.
Video Club hooperien
Departures de Yojiro Takita.
Daigo Kobaiyashi est un jeune violoncelliste exerçant avec délectation son métier dans un orchestre à Tokyo. Malheureusement, ledit orchestre éclate peu après le début du film en raison de la crise financière. Après en avoir discuté avec sa femme, ils décident de retourner dans sa région natale — une province rurale du nord du Japon, à Yamagata — pour vivre dans le legs laissé par sa mère décédée. Ils prennent alors possession de l'ancienne petite pension familiale et Daigo se décide à abandonner le violoncelle pour chercher un autre emploi. En faisant les petites annonces, il en trouve une — bien payée — qui décrit le travail comme une "aide aux départs". Daigo, imaginant répondre à l'annonce d'une agence de voyage, se rend compte assez rapidement qu'il s'agit en réalité d'une entreprise de pompes funèbres dont la tâche principale est de maquiller les gens et de les accompagner pour leur "dernier voyage". Après quelques hésitations il accepte ce nouvel emploi, principalement pour des raisons financières. Il se retrouve ainsi plongé dans un monde totalement nouveau pour lui et devra affronter ses peurs et réticences à propos de ce métier entourant les rites funéraires tout en le cachant à son épouse ainsi qu'à ses proches.
Le film m'a laissé une très bonne impression. Mélangeant habilement humour, tendresse et profondeur, il parvient à traiter la mort d'une manière audacieuse et avec un regard empli d'humanité. Loin d'être effrayant, ce film apporte un regard rassurant et réconfortant sur ce qui va, au final, tous nous arriver un jour. Plus qu'une simple vision de ce qu'est la mort au Japon, le film est un voyage initiatique qui conduira le héros, Daigo, à se souvenir de son enfance, son passé, sa mère et surtout son père.
J'ai un petit bémol tout de même en ce qui concerne la fin et la relation entre Daigo et son père. Sans trop en dire, j'ai eu le sentiment qu'elle versait dans le consensuel, le banal et la facilité ; ce qui est dommage car j'avais trouvé le reste du film plutôt vrai et réussi. De plus, le discours qu'on peut y associer m'a pas mal déplu car si dans un premier temps le film aborde la question de face et semblait se placer du point de vue de Daigo, la fin opère un renversement à 180° pour se placer du côté de son père, ce qui, je trouve n'est pas très juste. Mais, résumer tout le film à cette seule fin ne serait pas juste. Je vous le conseille donc si vous n'avez pas peur de verser quelques larmes de temps en temps...
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
@ Baggy : Même si on sort souvent nos griffes sur le forum, t'inquiète, tu as le droit de ne pas aimer Star Wars^^ Sinon moi je l'avais vu au cinéma à 12 La Menace Fantôme et j'en suis encore tout chamboulé.
@ el touretau : Faible que tu es ! Mais je te comprends...
Sinon :
Les Tontons Flingueurs de Georges Lautner :
C'est culte ! Je pense que je vais avoir un max de répliques en tête pour les semaines qui viennent. Franchement, ce film est un monument, une comédie aux dialogues tellement savoureux et des situations bien drôles. Ventura, Blier, Blanche, Riche... Que du lourd ! Si vous l'avez jamais vu et que vous n'avez pas peur de l'argot... Foncez !
Matrix Revolution de Andy & Larry Washowksi
Peut-être parce que Matrix c'est mon adolescence ou alors parce que j'ai des tomates dans les yeux, mais je l'aime vraiment ce film comme le reste de la trilogie. Alors si je dois faire un classement, peut-être que c'est le moins bon mais j'aime beaucoup le changement de ton par rapport aux autres, la défense de Zion, le combat entre Neo & Smith dans le monde réel comme dans la matrice, la fin un peu couillu, les effets spéciaux dantesques, la mise en en scène sublime et inventive, la classe de Laurence CouilleDePoisson, la portée christique/reigieuse du film, l'über-décolleté de Monica Bellucci, Seraph, le dialogue complètement meta quand on découvre la "nouvelle" oracle, le talent impressionnant de Hugo Weaving, le travail d'imitation de Ian Biss (Bane) et puis la bagarre !
Sell kids for food
Les tontons flingueurs est la meilleure comédie en terme de dialogue... la plus part sont culte, énorme et tout simplement sans égal.
C'est quand tu revois les tontons flingueurs que tu te dis que la comédie française a vraiment basculé dans le médiocre (et j'étais pas né à cette époque alors ne me sortez pas l'excuse de la nostalgie :p)
Le dialoguiste des Tontons flingueurs c'est Audiard et grosso merdo on peut voir tous les films sur lesquels il a travaillé sans prendre de risque.
Team Mimic en bois
Genesis : " Je peux demander un vélo rail mais va falloir pédaler jusqu'a Perigueux "
Il n'y a que les dialogues signés André Baudard qui mettent le film en valeur. Surtout les dialogues, parce que quand on voit aujourd'hui la nullité de certains dialoguistes, le manque de vocabulaire de certains dialoguistes, quand je vois ça, ça me... ça me... je trouve pas le mot.
Il manque un "pas" à ta phrase non, ( et bordel, qui est André Baudard :p ) ? Si c'est le cas je suis bien d'accord. Il n'y a pas que les dialogues qui en font un grand film. C'est aussi un rassemblement de très bons acteurs et une thématique chère à nos petits cœurs franchouillards il faut le reconnaître. Le combo famille/malfrats au grand cœur ça fonctionne toujours.
J'ai toujours un peu de mal à entrer dans les conversations "c'était mieux avant". Si on essaie d'y réfléchir un peu objectivement, si l'on connaît le nom de Michel Audiard c'est parce qu'ils n'étaient pas 50 de ce niveau là. Et qu'il a beaucoup travaillé.^^ Aujourd'hui on a Astier, ou Chabat.
Je ne crois pas qu'il y ait eu, à chaque génération, beaucoup de monde qui soit pas loin du "génie".
Oui, ça fait énormément de guillemets pour un seul post.
Team Mimic en bois
Genesis : " Je peux demander un vélo rail mais va falloir pédaler jusqu'a Perigueux "
Tu me déçois, Plopolop, je pensais que tu connaissais la référence ! :-p
(il y a un passage absolument brillant qui imite à merveille les dialogues d'Audiard)
Sinon, moi personnellement j'aime beaucoup les dialogues dans les films de Gérard Oury ou Francis Veber (là récemment j'ai découvert "Tais-toi" que je n'avais jamais vu, et franchement il y a des dialogues excellents, une fois de plus ! ). Il y en avait aussi de bons dans la plupart des films de Chabat. Et aussi Le Viager avec les dialogues de Tchernia et Goscinny, c'est un régal !
Astier, je connais très mal (le peu que j'ai vu de Kaamelott, ça avait l'air sympa), mais sinon récemment j'avais bien aimé les dialogues de certains films de Dupontel comme 9 Mois Ferme (au passage, allez voir son dernier film tant qu'il est encore en salle, "Au revoir là-haut", c'est vachement bien, une fois de plus).