Dragons 2 de Dean DeBlois
Bon on s'est récemment refait la trilogie en famille et le second opus est tout aussi bon que le premier. Une plus grande ambition avec un nombre incroyable de dragons et aussi un adversaire intéressant. Le film sait aussi se montrer très émouvant vu le drame familial qui est en jeu. Bref, grandiose !
[Gros spoiler !]
24 Davids de Céline Baril
Au départ ce documentaire nous explique que l'on va rencontrer 24 personnes qui se prénomment David autour du globe. Mais au fur et à mesure on comprend que l'on va rencontrer des gens (majoritairement des David) qui sont soit des scientifiques soit des altermondialistes ou anticapitalistes. Bref, la réalisatrice a pris des gens qui pensaient comme elle et veut surtout nous montrer des réflexions et initiatives contre le système capitaliste actuel en l'opossant aussi à des discours scientifiques assez pointus sur les lois de l'univers. Et l'idée de base ne tient pas car on a souvent affaire à une personne très intéressante qui a un David près de lui histoire de justifier son intervention. Surtout quand une femme prend la parole... Donc on comprend pas trop le principe, on ne cesse de passer du coq à l'âne avec un message qui se dilue au fur et à mesure malgré de belles rencontres. Bref, assez moyen.
Bande-Annonce ▼▲
6 juin 1944, La Lumière de l'Aube de Jean-Christophe Rosé
Documentaire de guerre bien plus satisfaisant cette fois-ci. Il raconte la préparation du Débarquement de 1944, son déroulé, la campagne de Normandie jusqu'à la Libération de Paris. Le tout seulement avec des images d'archives (souvent colorisés) avec un narration assez littéraire lue par Samuel Le Bihan. Et c'est passionnant de mon point de vue car on se laisse porter par un récit bien rythmé et instructif sur ce moment décisif de l'histoire. Si le sujet vous intéresse, le documentaire est dispo sur Amazon Prime.
Mais aussi sur Youtube ▼▲
La Promesse de l'Aube de Eric Barbier
On poursuit avec le Seconde Guerre mondiale et l’adaptation du roman culte de de Romain Gary. Un film très bon à mes yeux sur le rapport fusionnel et parfois compliqué entre un fils et sa mère émigrés russes successivement en Pologne puis en France. L'enfance, l'adolescence et l'âge adulte bien retranscrits par ce récit historique/autobiographique. Bref je me suis laissé porté et j'ai beaucoup aimé la puissance romanesque du film tout comme les excellentes interprétations dont Charlotte Gainsbourg incroyable. Un film français à voir !
Bande-Annonce ▼▲
Dragons 3 de Dean DeBlois
Fin de la trilogie qui se termine avec toujours autant de qualité. Techniquement le film est incroyablement beau avec une histoire très profonde et assez surprenante (la fin est économiquement couillue dans ce cinéma actuel fait de licences). Krokmou est aussi tordant que jamais et Harold devient un des héros les mieux écrits du cinéma d'animation américain. Le tout avec humour, action, émotion et ce sentiment incroyable de liberté du dragon qui vole.
Dragons façon Cyrano ▼▲
Bilby de Perifel, Sanz et Topaz
Court-métrage de Dreamworks se déroulant dans l'outback autralien ou une sorte de rongeur doit protéger un oisillon contre énormément de danger. Une ambiance cartoon à l'ancienne avec des péripéties drôles et bien rythmées.
Bird Karma de William Salazar
Autre court-métrage de Dreamworks sur un oiseau voulant manger un poisson à l'apparence magnifique mais ça ne va pas être aussi simple que cela. Un bel exercice d'animation très efficace sans plus.
J'ai peu de reproches à faire à ce film ou alors ils ne sont pas rédhibitoires. Les moments de tension sont bons et les personnages convaincants, le jeune homme surjoue peut-être un peu.
C'est vrai qu'à certains instants précis, on aurait aimé un peu plus de développement mais le film ne s'attarde pas pour laisser place à l'action.
On peut aussi regretter le manque de sang, on est quand même dans un film de monstres. Je suis pas du tout pour le gore à outrance mais ça ne joue pas uniquement dans l'horreur visuelle mais aussi sur la psychologie, m'enfin. PG-13 je suppose.
Après on pourra rétorquer que la fin c'est du deus ex machina c'est vrai, mais c'est bien fait, y a un montage parallèle plutôt tendu et ça a fonctionné sur moi. J'ai trouvé que c'était un bon moment de cinéma et c'est ce que j'ai envie de voir. Surtout après un Conjuring 3 moyen moins.
Si vous avez aimé le premier volet, je conseille celui-ci.
Documentaire visuellement sublime qui suit le réalisateur (Jean-Michel Bertrand) dans sa volonté de comprendre comment les loups se déplacent une fois qu'ils ont été rejetés d'une meute. Et il décide d'en suivre un à travers les Alpes jusqu'au Jura. Cela permet de montrer la beauté de ces régions mais aussi la cohabitation très difficile entre les activités humaines/l'urbanisme et ce monde sauvage que l'on se doit de protéger. Le mec est aussi assez énorme à suivre capable de s'installer un peu partout et de se faire une raclette au fond d'une grotte dans un coin reculé des Alpes. Bref, très intéressant, pas forcément transcendant.
Marche avec les loups
Moi, je peut pas regardez se genre de documentaire !
Je pleurs obliger ! Je sais pas, depuis maintenant, 1 ans en gros, n'importe quel documentaires, sur le animaux, si dedans il y a un animal qui meurt, se blesse, je n'arrive plus à regarder et à soutenir les images.
Ça me démolie, mais alors, complètement, ça me démolie, j’exagère pas !
Voir un loups exemple, se faire attaquer par les autres, se faire rejeter, l'entendre couiné, quand il se fait attaquer, je tombe en pleur ! C'est fou ? Ça me fait trop mal, de voir leur regards, surtout les animaux, on un regard, je serez pas l'expliquer mais, leur regardes, dit tous !
On ressent comme une espèce de pureté et de truc anti haine je sais pas comment l'expliquez.
Mais effectivement il y a quelques scènes avec des animaux morts dans ce documentaire mais ça reste assez léger. Le but n'est pas réellement de nous présenter le mode de vie des loups. C'est pas réellement un documentaire animalier.
n'importe quel documentaires, sur le animaux, si dedans il y a un animal qui meurt, se blesse, je n'arrive plus à regarder et à soutenir les images.
Je ne peux que comprendre, je suis pareil ^^
À part ça :
Tueurs-Nés -> La première demi-heure est un supplice pour les yeux, niveau réalisation ce film rend fou, c'est le mal de crâne instantané. MAIS dans l'ensemble j'ai bien aimé, Tommy Lee Jones est très bon, R. Downey Jr. aussi, et ce cher Woody Harrelson, très classe comme d'habitude. Après à mon sens c'est surtout à partir du pénitencier que ça vaut le coup.
Memento -> Tout simplement passionnant, ultra bien écrit, j'ai vraiment aimé de bout en bout. Pour le coup, le bon visage de Nolan, comme quoi utiliser les écrits de son frère ça aide à pas faire de la m*rde niveau scénar (coucou Tenet).
J'aimerai connaître votre avis sur ces 2 films :)
"[...] Tutu chapeau pointu !
C'était le petit Gavroche qui s'en allait en guerre."
Récemment, j'ai vu en DVD/Blu-Ray trois longs-métrages animés japonais appartenant à une trilogie appelée Animerama, le premier film étant sorti en 1969 et connu pour être "le premier film d'animation érotique de l'animation japonaise", réalisé avec le concours d'Osamu Tezuka (rien que ça) et son studio Mushi Productions, avec d'autres réalisateurs, dont un certain Keiichi Yamamoto.
Bon, c'est donc un long-métrage animé qui est adapté des célèbres 1001 Nuits, donc on y retrouve plusieurs contes adaptés plus ou moins librement, avec l'esthétique et l'ambiance "pop" de l'époque, donc avec tout ce que ça implique au niveau du kitsch. Niveau érotisme, bon, c'est assez gentillet, tout au plus voit-on des harems avec femmes seins à l'air et quelques petits ébats amoureux sans aller dans les détails (rien à voir avec du Hentai donc). Pour être honnête, je l'ai regardé surtout par simple intérêt historique (début de la trilogie Animerama et une des premières tentatives de sortir l'animation japonaise du domaine des enfants), mais je l'ai trouvé assez "fouillis", sans unité dans la direction du scénario et des personnages, et c'est normal : chaque animateur y a mis sa propre touche (dont Tezuka pour une scène avec des Amazones). Même le héros Aladdin est incohérent dans son attitude qui change du tout au tout. Bref, une impression de "patchwork" un peu indigeste par moments, avec plusieurs techniques d'animation qui se mélangent (il y a quelques prises de vue réelle).
J'enchaîne ensuite avec Cléopâtre, sorti en 1970 :
Alors, cette fois, toujours avec le concours d'Osamu Tezuka et de Keeichi Yamamoto, c'est nettement mieux que les Mille et une Nuits : moins brouillon, plus unifié.. un peu plus érotique également. Le début assez kitsch fait tout de même un peu peur car on commence dans un futur proche qui mélange animation et prises de vue réelle, avec trois personnages qui décident de remonter le temps à l'époque de Cléopâtre afin d'empêcher une invasion extraterrestre dans leur époque. Mais dès qu'on est à l'époque de Cléopâtre, ça va nettement mieux. Bon, ça reste assez kitsch, il est par exemple assez étrange d'avoir représenté Jules César en vert, et on retrouve toute l'esthétique "pop" et des délires psychédéliques inspirés du célèbre dessin animé Yellow Submarine sorti vers la même époque en 1968. Mais ce n'est pas si ridicule que ça, à l'image de Cléopâtre qui est un personnage à la fois charismatique, tragique et noble. J'ai plutôt apprécié dans l'ensemble.
J'ai découvert ces deux longs-métrages complètement par hasard en passant au rayon animation dans une des médiathèques de ma ville, avec cette accroche "premiers films d'animation érotique de l'animation japonaise" et "Osamu Tezuka", avec ce DVD qui réunit les deux :
Mais en me renseignant, j'ai appris que ces deux longs faisaient partie d'une trilogie (Animerama), ce qui laissait donc entendre qu'il y avait un troisième long, malheureusement non inclus dans les DVD que j'avais trouvés. A force de chercher, j'ai fini par trouver le troisième dans une seule médiathèque de ma ville : il s'agit de Belladonna (appelé aussi La Belladone de la tristesse ou Belladonna la Sorcière) :
Ce troisième et dernier long-métrage, toujours réalisé par Keiichi Yamamoto, est sorti en 1973, mais cette fois sans la participation d'Osamu Tezuka qui avait démissionné de son poste de président de Mushi Productions afin de se consacrer à nouveau pleinement aux mangas. Ce troisième est bien différent des deux autres : au lieu de s'inspirer de mythes très connu comme Les 1001 Nuits ou Cléopâtre, ils sont allés chercher dans l'essai La Sorcière (1862) de Jules Michelet. Courte description de l'ouvrage :
Citation:
Dans ses précédents ouvrages, l'auteur avait flétri la sorcellerie, qu'il définissait comme « la reprise de l'orgie païenne par le peuple ». Dans ce livre, il considère au contraire la sorcellerie comme la révolte populaire et naïve de la nature humaine contre les épouvantes et les oppressions du Moyen Âge. Il voit une première manifestation moderne de cet esprit de la nature qui avait enfanté le paganisme grec et qui devait produire la Renaissance. Il explique l'origine pathologique de l'hallucination, par laquelle tant de malheureuses s'imaginaient que Satan habitait réellement en elles, et leur prêtait une puissance extraordinaire. Michelet va jusqu'à montrer, dans les bizarres mystères célébrés en l'honneur de Satan sous le nom de messes noires, un des éléments qui ont contribué au réveil des sciences et de la philosophie.
Pour en revenir à Belladonna, c'est donc une adaptation de La Sorcière. Le film raconte l'histoire d'une paysanne, Jeanne, qui veut épouser le cerf Jean, mais qui est accusée de sorcellerie et d'être possédée par le diable. Elle est alors violée par le seigneur du château, tandis que son mari est malmené au point qu'on lui coupe la main gauche. L'amour de Jean et de Jeanne n'étant plus le même, cette dernière est séduite par le diable qui fait d'elle une puissante sorcière séduisante, usant de son charme pour attirer, fasciner tout le peuple qui se met à la respecter davantage que la comtesse et le seigneur, leur apportant amour (charnel) et réconfort durant la redoutable épidémie de peste. C'est aussi et surtout un film d'animation sur la féminité, le féminisme, la place de la femme, plutôt qu'une histoire de sorcière issue de l'imagerie populaire (ne vous attendez surtout pas à des chaudrons, chats noirs et balais de sorcière).
Visuellement, c'est absolument somptueux. Le film tire son inspiration de l'Art Nouveau, en particulier de peintres et artistes tels Gustav Klimt, Odilon Redon ou Alphonse Mucha. L'animation est très minimaliste, faite de beaucoup de plans fixes, ainsi que de pas mal d'expérimentations visuelles (là encore, au cours d'un passage psychédélique pendant deux ou trois minutes, on sent un peu l'influence du dessin animé Yellow Submarine). C'est aussi, et de très loin, le plus érotique des trois longs-métrages animés (cette fois, je peux vous dire qu'on voit du phallus et pas qu'un peu ! ), avec des passages érotiques franchement osés, mais pas du tout de l'érotisme comique comme dans les deux premiers longs : on est beaucoup plus dans le romantisme, l'amour, l'euphorie... et aussi le drame, à l'image d'une scène de viol absolument terrifiante (filmée toute en retenue et abstraction, donc là encore, ne vous attendez surtout pas à de l'érotisme à la japonaise façon Hentai, rien à voir, on s'inspire plutôt de l'érotisme européen). Quant à la musique, je l'ai trouvée somptueuse, avec les chansons composées par un certain Masahiko Satô.
Contrairement aux deux premiers, Belladonna est une véritable pépite de l'animation japonaise. Un chef-d'oeuvre qui va au-delà d'un simple "dessin animé porno". Un "trésor caché de l'animation japonaise", comme j'ai pu le lire. A l'époque, il avait été présenté au Festival de Berlin (mais sans récompense malheureusement). On le trouve (très difficilement et à un prix élevé) en Blu-Ray et DVD (avec CD de la bande-originale) :
C'est la même année, en 1973, que le studio Mushi Productions a fermé pour cause de faillite.
@ Baggy le Clown : Je n'ai pas encore vu Tueurs Nés mais j'ai beaucoup apprécié Memento qui réussit à maintenir son intérêt du début jusqu'à la fin évitant le piège du film à concept qui n'a que ça à proposer. La mise en scène est maline, le scénario assez captivant et les interprétations excellentes. Les débuts d'un cinéaste très prometteur qui aura autant fasciner qu'exaspérer j'ai l'impression^^
@ Rudolf : Belles curiosités, ça donne envie de les voir !
Sinon :
MINDLIAR de Clément Frèze
Excellent documentaire français disponible sur Youtube. Réalisé par un mentaliste soutenu par des noms importants des vidéastes sceptiques français, le film se penche sur la carrière et la mythomanie pathologique de Stéphane Bourgouin. L'homme est un auto-proclamé spécialiste des tueurs en série ayant écrit des dizaines d'ouvrages sur le sujet et souvent invité sur les plateaux de TV. Sauf que sa carrière repose sur des mensonges, des plagiats et autres grosses exagération de la vérité. De plus, ses mensonges sont aussi assez néfastes sur plusieurs points. L'enquête est extraordinairement menée, la mise en scène assez classieuse. Bref, un démontage de mensonges en règle avec pour toile de fond l'univers des tueurs en série et du Profilage, toujours fascinants (du moins à mes yeux). Outre l'inquiétant personnage de Bourgouin ça en dit aussi beaucoup sur nos médias français capables de se faire berner à ce point et leurs relations avec ce qu'ils décrètent comme des "experts" et qui ne le sont pas forcément...
Le documentaire en entier ▼▲
Aussi j'ai emprunté un coffret DVD à ma médiathèque qui met en avant des cinéastes et documentaristes franco-arméniens donc ça va être un peu la thématique dans mes prochaines interventions sur ce topic.
Bonjour Monsieur, Au revoir Madame et M'sieurs Dames de Serge Avédikian
Trilogie de courts-métrages racontant le rapport entre l'identité française et l'identité arménienne que l'on soit un immigré n'arrivant pas à se faire comprendre, un film d'immigrés en décalage avec les anciens ou un petit-fils ayant du mal à assumer son héritage. Alors ce sont des petit-films qui sont parfois assez arides mais qui peuvent aussi apparaître très stylisés voire comiques et très symboliques. Rien de bien indispensable si ce n'est le dernier plutôt drôle avec la participation de Mireille Dumas.
24 Davids de Céline Baril
Au départ ce documentaire nous explique que l'on va rencontrer 24 personnes qui se prénomment David autour du globe. Mais au fur et à mesure on comprend que l'on va rencontrer des gens (majoritairement des David) qui sont soit des scientifiques soit des altermondialistes ou anticapitalistes. Bref, la réalisatrice a pris des gens qui pensaient comme elle et veut surtout nous montrer des réflexions et initiatives contre le système capitaliste actuel en l'opossant aussi à des discours scientifiques assez pointus sur les lois de l'univers. Et l'idée de base ne tient pas car on a souvent affaire à une personne très intéressante qui a un David près de lui histoire de justifier son intervention. Surtout quand une femme prend la parole... Donc on comprend pas trop le principe, on ne cesse de passer du coq à l'âne avec un message qui se dilue au fur et à mesure malgré de belles rencontres. Bref, assez moyen.
6 juin 1944, La Lumière de l'Aube de Jean-Christophe Rosé
Documentaire de guerre bien plus satisfaisant cette fois-ci. Il raconte la préparation du Débarquement de 1944, son déroulé, la campagne de Normandie jusqu'à la Libération de Paris. Le tout seulement avec des images d'archives (souvent colorisés) avec un narration assez littéraire lue par Samuel Le Bihan. Et c'est passionnant de mon point de vue car on se laisse porter par un récit bien rythmé et instructif sur ce moment décisif de l'histoire. Si le sujet vous intéresse, le documentaire est dispo sur Amazon Prime.
La Promesse de l'Aube de Eric Barbier
On poursuit avec le Seconde Guerre mondiale et l’adaptation du roman culte de de Romain Gary. Un film très bon à mes yeux sur le rapport fusionnel et parfois compliqué entre un fils et sa mère émigrés russes successivement en Pologne puis en France. L'enfance, l'adolescence et l'âge adulte bien retranscrits par ce récit historique/autobiographique. Bref je me suis laissé porté et j'ai beaucoup aimé la puissance romanesque du film tout comme les excellentes interprétations dont Charlotte Gainsbourg incroyable. Un film français à voir !
Dragons 3 de Dean DeBlois
Fin de la trilogie qui se termine avec toujours autant de qualité. Techniquement le film est incroyablement beau avec une histoire très profonde et assez surprenante (la fin est économiquement couillue dans ce cinéma actuel fait de licences). Krokmou est aussi tordant que jamais et Harold devient un des héros les mieux écrits du cinéma d'animation américain. Le tout avec humour, action, émotion et ce sentiment incroyable de liberté du dragon qui vole.
Bilby de Perifel, Sanz et Topaz
Court-métrage de Dreamworks se déroulant dans l'outback autralien ou une sorte de rongeur doit protéger un oisillon contre énormément de danger. Une ambiance cartoon à l'ancienne avec des péripéties drôles et bien rythmées.
Bird Karma de William Salazar
Autre court-métrage de Dreamworks sur un oiseau voulant manger un poisson à l'apparence magnifique mais ça ne va pas être aussi simple que cela. Un bel exercice d'animation très efficace sans plus.
Sell kids for food
Sans un bruit 2
J'ai peu de reproches à faire à ce film ou alors ils ne sont pas rédhibitoires. Les moments de tension sont bons et les personnages convaincants, le jeune homme surjoue peut-être un peu.
C'est vrai qu'à certains instants précis, on aurait aimé un peu plus de développement mais le film ne s'attarde pas pour laisser place à l'action.
On peut aussi regretter le manque de sang, on est quand même dans un film de monstres. Je suis pas du tout pour le gore à outrance mais ça ne joue pas uniquement dans l'horreur visuelle mais aussi sur la psychologie, m'enfin. PG-13 je suppose.
Après on pourra rétorquer que la fin c'est du deus ex machina c'est vrai, mais c'est bien fait, y a un montage parallèle plutôt tendu et ça a fonctionné sur moi. J'ai trouvé que c'était un bon moment de cinéma et c'est ce que j'ai envie de voir. Surtout après un Conjuring 3 moyen moins.
Si vous avez aimé le premier volet, je conseille celui-ci.
Il est juste génial se film
je viens de me rendre compte que radio bargo en VOSTFR c'est Radio Raheem en US
Marche avec les Loups de Jean-Michel Bertrand
Documentaire visuellement sublime qui suit le réalisateur (Jean-Michel Bertrand) dans sa volonté de comprendre comment les loups se déplacent une fois qu'ils ont été rejetés d'une meute. Et il décide d'en suivre un à travers les Alpes jusqu'au Jura. Cela permet de montrer la beauté de ces régions mais aussi la cohabitation très difficile entre les activités humaines/l'urbanisme et ce monde sauvage que l'on se doit de protéger. Le mec est aussi assez énorme à suivre capable de s'installer un peu partout et de se faire une raclette au fond d'une grotte dans un coin reculé des Alpes. Bref, très intéressant, pas forcément transcendant.
Sell kids for food
Marche avec les loups
Moi, je peut pas regardez se genre de documentaire !
Je pleurs obliger ! Je sais pas, depuis maintenant, 1 ans en gros, n'importe quel documentaires, sur le animaux, si dedans il y a un animal qui meurt, se blesse, je n'arrive plus à regarder et à soutenir les images.
Ça me démolie, mais alors, complètement, ça me démolie, j’exagère pas !
Voir un loups exemple, se faire attaquer par les autres, se faire rejeter, l'entendre couiné, quand il se fait attaquer, je tombe en pleur ! C'est fou ? Ça me fait trop mal, de voir leur regards, surtout les animaux, on un regard, je serez pas l'expliquer mais, leur regardes, dit tous !
On ressent comme une espèce de pureté et de truc anti haine je sais pas comment l'expliquez.
Mais effectivement il y a quelques scènes avec des animaux morts dans ce documentaire mais ça reste assez léger. Le but n'est pas réellement de nous présenter le mode de vie des loups. C'est pas réellement un documentaire animalier.
Sell kids for food
Je ne peux que comprendre, je suis pareil ^^
À part ça :
Tueurs-Nés -> La première demi-heure est un supplice pour les yeux, niveau réalisation ce film rend fou, c'est le mal de crâne instantané. MAIS dans l'ensemble j'ai bien aimé, Tommy Lee Jones est très bon, R. Downey Jr. aussi, et ce cher Woody Harrelson, très classe comme d'habitude. Après à mon sens c'est surtout à partir du pénitencier que ça vaut le coup.
Memento -> Tout simplement passionnant, ultra bien écrit, j'ai vraiment aimé de bout en bout. Pour le coup, le bon visage de Nolan, comme quoi utiliser les écrits de son frère ça aide à pas faire de la m*rde niveau scénar (coucou Tenet).
J'aimerai connaître votre avis sur ces 2 films :)
"[...] Tutu chapeau pointu !
C'était le petit Gavroche qui s'en allait en guerre."
Récemment, j'ai vu en DVD/Blu-Ray trois longs-métrages animés japonais appartenant à une trilogie appelée Animerama, le premier film étant sorti en 1969 et connu pour être "le premier film d'animation érotique de l'animation japonaise", réalisé avec le concours d'Osamu Tezuka (rien que ça) et son studio Mushi Productions, avec d'autres réalisateurs, dont un certain Keiichi Yamamoto.
Bon, c'est donc un long-métrage animé qui est adapté des célèbres 1001 Nuits, donc on y retrouve plusieurs contes adaptés plus ou moins librement, avec l'esthétique et l'ambiance "pop" de l'époque, donc avec tout ce que ça implique au niveau du kitsch. Niveau érotisme, bon, c'est assez gentillet, tout au plus voit-on des harems avec femmes seins à l'air et quelques petits ébats amoureux sans aller dans les détails (rien à voir avec du Hentai donc). Pour être honnête, je l'ai regardé surtout par simple intérêt historique (début de la trilogie Animerama et une des premières tentatives de sortir l'animation japonaise du domaine des enfants), mais je l'ai trouvé assez "fouillis", sans unité dans la direction du scénario et des personnages, et c'est normal : chaque animateur y a mis sa propre touche (dont Tezuka pour une scène avec des Amazones). Même le héros Aladdin est incohérent dans son attitude qui change du tout au tout. Bref, une impression de "patchwork" un peu indigeste par moments, avec plusieurs techniques d'animation qui se mélangent (il y a quelques prises de vue réelle).
J'enchaîne ensuite avec Cléopâtre, sorti en 1970 :
Alors, cette fois, toujours avec le concours d'Osamu Tezuka et de Keeichi Yamamoto, c'est nettement mieux que les Mille et une Nuits : moins brouillon, plus unifié.. un peu plus érotique également. Le début assez kitsch fait tout de même un peu peur car on commence dans un futur proche qui mélange animation et prises de vue réelle, avec trois personnages qui décident de remonter le temps à l'époque de Cléopâtre afin d'empêcher une invasion extraterrestre dans leur époque. Mais dès qu'on est à l'époque de Cléopâtre, ça va nettement mieux. Bon, ça reste assez kitsch, il est par exemple assez étrange d'avoir représenté Jules César en vert, et on retrouve toute l'esthétique "pop" et des délires psychédéliques inspirés du célèbre dessin animé Yellow Submarine sorti vers la même époque en 1968. Mais ce n'est pas si ridicule que ça, à l'image de Cléopâtre qui est un personnage à la fois charismatique, tragique et noble. J'ai plutôt apprécié dans l'ensemble.
J'ai découvert ces deux longs-métrages complètement par hasard en passant au rayon animation dans une des médiathèques de ma ville, avec cette accroche "premiers films d'animation érotique de l'animation japonaise" et "Osamu Tezuka", avec ce DVD qui réunit les deux :
Mais en me renseignant, j'ai appris que ces deux longs faisaient partie d'une trilogie (Animerama), ce qui laissait donc entendre qu'il y avait un troisième long, malheureusement non inclus dans les DVD que j'avais trouvés. A force de chercher, j'ai fini par trouver le troisième dans une seule médiathèque de ma ville : il s'agit de Belladonna (appelé aussi La Belladone de la tristesse ou Belladonna la Sorcière) :
Ce troisième et dernier long-métrage, toujours réalisé par Keiichi Yamamoto, est sorti en 1973, mais cette fois sans la participation d'Osamu Tezuka qui avait démissionné de son poste de président de Mushi Productions afin de se consacrer à nouveau pleinement aux mangas. Ce troisième est bien différent des deux autres : au lieu de s'inspirer de mythes très connu comme Les 1001 Nuits ou Cléopâtre, ils sont allés chercher dans l'essai La Sorcière (1862) de Jules Michelet. Courte description de l'ouvrage :
Pour en revenir à Belladonna, c'est donc une adaptation de La Sorcière. Le film raconte l'histoire d'une paysanne, Jeanne, qui veut épouser le cerf Jean, mais qui est accusée de sorcellerie et d'être possédée par le diable. Elle est alors violée par le seigneur du château, tandis que son mari est malmené au point qu'on lui coupe la main gauche. L'amour de Jean et de Jeanne n'étant plus le même, cette dernière est séduite par le diable qui fait d'elle une puissante sorcière séduisante, usant de son charme pour attirer, fasciner tout le peuple qui se met à la respecter davantage que la comtesse et le seigneur, leur apportant amour (charnel) et réconfort durant la redoutable épidémie de peste. C'est aussi et surtout un film d'animation sur la féminité, le féminisme, la place de la femme, plutôt qu'une histoire de sorcière issue de l'imagerie populaire (ne vous attendez surtout pas à des chaudrons, chats noirs et balais de sorcière).
Visuellement, c'est absolument somptueux. Le film tire son inspiration de l'Art Nouveau, en particulier de peintres et artistes tels Gustav Klimt, Odilon Redon ou Alphonse Mucha. L'animation est très minimaliste, faite de beaucoup de plans fixes, ainsi que de pas mal d'expérimentations visuelles (là encore, au cours d'un passage psychédélique pendant deux ou trois minutes, on sent un peu l'influence du dessin animé Yellow Submarine). C'est aussi, et de très loin, le plus érotique des trois longs-métrages animés (cette fois, je peux vous dire qu'on voit du phallus et pas qu'un peu ! ), avec des passages érotiques franchement osés, mais pas du tout de l'érotisme comique comme dans les deux premiers longs : on est beaucoup plus dans le romantisme, l'amour, l'euphorie... et aussi le drame, à l'image d'une scène de viol absolument terrifiante (filmée toute en retenue et abstraction, donc là encore, ne vous attendez surtout pas à de l'érotisme à la japonaise façon Hentai, rien à voir, on s'inspire plutôt de l'érotisme européen). Quant à la musique, je l'ai trouvée somptueuse, avec les chansons composées par un certain Masahiko Satô.
Contrairement aux deux premiers, Belladonna est une véritable pépite de l'animation japonaise. Un chef-d'oeuvre qui va au-delà d'un simple "dessin animé porno". Un "trésor caché de l'animation japonaise", comme j'ai pu le lire. A l'époque, il avait été présenté au Festival de Berlin (mais sans récompense malheureusement). On le trouve (très difficilement et à un prix élevé) en Blu-Ray et DVD (avec CD de la bande-originale) :
C'est la même année, en 1973, que le studio Mushi Productions a fermé pour cause de faillite.
@ Baggy le Clown : Je n'ai pas encore vu Tueurs Nés mais j'ai beaucoup apprécié Memento qui réussit à maintenir son intérêt du début jusqu'à la fin évitant le piège du film à concept qui n'a que ça à proposer. La mise en scène est maline, le scénario assez captivant et les interprétations excellentes. Les débuts d'un cinéaste très prometteur qui aura autant fasciner qu'exaspérer j'ai l'impression^^
@ Rudolf : Belles curiosités, ça donne envie de les voir !
Sinon :
MINDLIAR de Clément Frèze
Excellent documentaire français disponible sur Youtube. Réalisé par un mentaliste soutenu par des noms importants des vidéastes sceptiques français, le film se penche sur la carrière et la mythomanie pathologique de Stéphane Bourgouin. L'homme est un auto-proclamé spécialiste des tueurs en série ayant écrit des dizaines d'ouvrages sur le sujet et souvent invité sur les plateaux de TV. Sauf que sa carrière repose sur des mensonges, des plagiats et autres grosses exagération de la vérité. De plus, ses mensonges sont aussi assez néfastes sur plusieurs points. L'enquête est extraordinairement menée, la mise en scène assez classieuse. Bref, un démontage de mensonges en règle avec pour toile de fond l'univers des tueurs en série et du Profilage, toujours fascinants (du moins à mes yeux). Outre l'inquiétant personnage de Bourgouin ça en dit aussi beaucoup sur nos médias français capables de se faire berner à ce point et leurs relations avec ce qu'ils décrètent comme des "experts" et qui ne le sont pas forcément...
Aussi j'ai emprunté un coffret DVD à ma médiathèque qui met en avant des cinéastes et documentaristes franco-arméniens donc ça va être un peu la thématique dans mes prochaines interventions sur ce topic.
Bonjour Monsieur, Au revoir Madame et M'sieurs Dames de Serge Avédikian
Trilogie de courts-métrages racontant le rapport entre l'identité française et l'identité arménienne que l'on soit un immigré n'arrivant pas à se faire comprendre, un film d'immigrés en décalage avec les anciens ou un petit-fils ayant du mal à assumer son héritage. Alors ce sont des petit-films qui sont parfois assez arides mais qui peuvent aussi apparaître très stylisés voire comiques et très symboliques. Rien de bien indispensable si ce n'est le dernier plutôt drôle avec la participation de Mireille Dumas.
Sell kids for food
Ce soir ils passent l'Ours de Jean-Jacques Annaud à la tv (6ter).
Très beau film et triste aussi.