Combien on pourrait faire de sushis au calmar avec ça ?
Suite à l'asséchement d'une rivière, une centaine de crocodiles du Nil se sont retrouvés coincés dans un étang au Burkina Faso près du village de Bazoulé. Les habitants, pris en pitié, les ont nourris jusqu'à la fin de la sécheresse.
Aujourd'hui, ces crocodiles ont été apprivoisés par les hommes. Reconnus depuis la nuit des temps pour leur dangerosité, il n'est pas bon d'aller emmerder un crocodile si on tient un tant soit peu à la vie (ou à ses membres si on a de la chance), et pourtant ces reptiles cohabitent parfaitement avec les hommes depuis cet évènement, dès que l'étang est complètement asséché, nos amis crocos n'hésitent pas à entrer dans le village en quête d'ombre et d'humidité.
Ils se laissent approcher et toucher sans aucun problème, on peut même s'assoir sur eux sans déclencher leur colère. Considérés aujourd'hui comme des animaux sacrés, les habitants leur offrent des poulets vivants comme offrandes. De nombreux touristes n'hésitent pas à passer par ce village pour se rendre compte de l'extraordinaire lien qui s'est crée entre des hommes et des mangeurs d'hommes.
Si seulement Gustave avait été là pour voir ça...
Connaissez-vous la delphinothérapie ?
Il s'agit d'une thérapie où psychologues et dauphins travaillent main dans la... nageoire pour tenter de guérir ou du moins améliorer la vie des enfants handicapés.
L'idée peut paraître saugrenue mais est-ce que ça fonctionne ? Oui... et non, des enfants en sont sortis guéris et d'autres ont même trouvé la mort (ils sont très très peu dans ce cas là). Les principaux reproches adressés à cette pratique sont le coût des soins, les risques de blessures et de maladies. Dans la plupart des cas, les patients en sont sortis avec une nette amélioration non négligeable.
Sur le même principe que les autres pratiques zoothérapeutiques, cette discipline met en avant, sous diverses formes, les qualités relationnelles entre hommes et animaux. L'animal peut tantôt endosser la fonction de médiateur entre un intervenant et un patient. Ces échanges entre l'animal et l'enfant vont aider le malade à développer sa confiance en lui et à se détendre, tout en l'incitant à communiquer et à échanger avec les autres personnes qui partagent cette expérience. Au dire des tenants de la delphinothérapie, deux atouts particuliers distingueraient cette pratique des autres formes de zoothérapie. L'un serait la présence de l'élément aquatique, particulièrement stimulant auprès de certains malades. L'autre serait l'effet physiologique étonnant des ondes acoustiques émises par ces animaux. Les ultrasons produits par le sonar des dauphins seraient en effet capables d'amener les patients à un état proche de celui qui précède ou suit l'endormissement.
Bonsoir, je suis tombé sur ce forum en cherchant des amphibiens sur le net et étant passionnée par la faune et la flore je me suis inscrite pour participer un peu ! Voici donc :
Le crabe Yéti (Kiwa hirsuta), Mesure 15cm de long et vit dans les abysses, vivant auprès des sources hydrothermales à 2 500 mètres de profondeur,il est probablement carnivore et nécrophage (bon appetit biensur!) ;
Le requin lézard (Chlamydoselachus anguineus), Il vit jusqu'à 1 570 mètres de profondeur et il présente de nombreux caractères primitifs, ce qui lui vaut le nom de « fossile vivant », il peut atteindre 2m de long ! ;
Et un autre, Le Malacosteus niger, Le genre Malacosteus et les genres Aristostomias et Pachystomias sont les seuls poissons qui produisent la bioluminescence rouge, grâce à un photophore placé sous chaque orbite, et un repli de peau sous leur œil les empêchant d'être éblouis par leur propre lumière. Étant donné que la majeure partie de leurs proies ne sont pas capables de percevoir la lumière correspondant à ces longueurs d'onde, ceci permet aux Malacosteus de chasser avec un faisceau de lumière "invisible" se trouvant dans les eaux profondes de la zone mésopélagique:
Il n'est pas trés beau je vous l'accorde mais il dispose d'une arme remarquable pour "percho" ses proies :) !
Bonsoir, je suis tombé sur ce forum en cherchant des amphibiens sur le net et étant passionnée par la faune et la flore je me suis inscrite pour participer un peu !
Bienvenue et merci pour ta contribution !
La gueule du Malacosteus niger est aussi originale qu'impressionnante ;)
Voilà une expérience très intéressante effectuée sur des rats,
Pour étudier leur aptitude à nager, un chercheur du laboratoire de biologie comportementale de la faculté de Nancy, Didier Desor, en a réuni six dans une cage dont l'unique issue débouchait sur une piscine qu'il leur fallait traverser pour atteindre une mangeoire distribuant les aliments.
On a rapidement constaté que les six rats n'allaient pas chercher leur nourriture en nageant de concert. Des rôles sont apparus qu'ils s'étaient ainsi répartis: deux nageurs exploités, deux non nageurs exploiteurs, un nageur autonome et un non nageur souffre-douleur.
Les deux exploités allaient chercher la nourriture en nageant sous l'eau. Lorsqu'ils revenaient à la cage, les deux exploiteurs les frappaient et leur enfonçaient la tête sous l'eau jusqu'à ce qu'ils lâchent leur magot. Ce n'est qu'après avoir nourri les deux exploiteurs que les deux exploités soumis pouvaient se permettre de consommer leur propre croquette. Les exploiteurs ne nageaient jamais, ils se contentaient de rosser les nageurs pour être nourris.
L'autonome était un nageur assez robuste pour ramener sa nourriture et passer les exploiteurs pour se nourrir de son propre labeur.
Le souffre-douleur, enfin, était incapable de nager et incapable d'effrayer les exploités, alors il ramassait les miettes tombées lors des combats. Cette même hiérarchie, autrement dit deux exploités, deux exploiteurs, un autonome et un souffre-douleur se retrouva dans les vingt cages où l'expérience fut reconduite.
Pour mieux comprendre ce mécanisme de hiérarchie, Didier Desor plaça six exploiteurs ensemble. Ils se battirent toute la nuit. Au matin, ils avaient recréée les mêmes rôles. Deux exploiteurs, deux exploités, un souffre douleur, un autonome. Et on a obtenu encore le même résultats en réunissant six exploités dans une même cage, six autonomes, ou six souffre douleur.
Puis l'expérience a été reproduite avec une cage plus grande contenant deux cents individus. Ils se sont battus toute la nuit, le lendemain, trois rats étaient morts.
Plus la société est nombreuse et plus la cruauté envers les souffre douleur est grande. Parallèlement, les exploiteurs de la cage des deux cents rats entretenaient une hiérarchie afin de répercuter leur autorité sans même qu'ils aient besoin de se donner le mal de terroriser les exploités.
Autre prolongation de cette recherche, les savants de Nancy ont ouvert par la suite les crânes et analysés les cerveaux. Les plus stressés n'étaient ni les souffre-douleur, ni les exploités, mais les exploiteurs. Ils devaient affreusement craindre de perdre leur statut privilégié et d'être obligés d'aller un jour au travail.
Se pourrait-il que pour chaque espèce animale il existerait une sorte de grille d'organisation hiérarchique spécifique ? Quels que soient les individus choisis, dès qu'ils sont plus de deux, ils s'empressent de tenter de reproduire cette grille pour s'y intégrer. Peut-être que l'espèce humaine est tributaire elle aussi d'une grille plus ou moins similaire à celle des rats. Quel que soit le gouvernement anarchiste, despotique, monarchiste, républicain ou démocratique, nous retombons dans une répartition similaire, les seules différences sont l'appellation et le mode de désignation des exploiteurs.
J'adore ce topic, je suis tombée dessus par hasard, et je dois saluer les contributions de chacun des membres, toutes plus intéressantes les unes que les autres (Kaz, tes présentations sont claires et soignées et les images magnifiques !)
Je vais essayer d'apporter ma ptite contrib aussi:
Avez-vous entendu parler des Elfes et des Farfadets ? Non, non, ce n'est pas ce que vous croyez ! Je parle de phénomènes lumineux brefs qui surviennent lors des orages, mais, alors que les éclairs se passent sous les nuages, ceux-ci se produisent au dessus du nuage et sont d'une taille considérable ! Petite explication (merci Wiki x) ):
On les appelle les phénomènes lumineux transitoires (Transient Luminous Event, TLE) , le premier TLE n'est découvert qu'au début des années 1990 .. Il est observé par hasard, sur un enregistrement vidéo du 6 juillet 1989. Des chercheurs de l'université du Minnesota filmaient le lancement d'une fusée et la caméra a enregistré un orage lointain. Un TLE a ensuite été identifié, bien qu'il n'apparaisse que sur deux images du film .Début 2009, le nombre total d'événements enregistrés est estimé à plusieurs dizaines de milliers. Le taux global d'occurrence des TLE a été estimé, à partir des observations du satellite FORMOSAT-2, à plusieurs millions d'événements par année.Les TLE sont des phénomènes de fluorescence optique, provoqués par des décharges électriques au cours d'orages sous-jacents. Ils durent généralement entre moins d'une milliseconde et plus de 2 secondes.
Ces phénomènes sont encore peu connus, de même que leur dangerosité pour les aéronefs, notamment les engins spatiaux. Une hypothèse veut que la navette spatiale américaine Columbia ait été prise dans un de ces éclairs, hypothèse réfutée par l'Administration nationale de l'aéronautique et de l'espace américaine.
Les noms de farfadets et de jets bleus sont devenus répandus après la mise en ligne, sur Internet, d'une vidéo réalisée lors d'une campagne de recherche aéroportée destinée à étudier les farfadets, en 1994.
Les Farfadets
Les farfadets (sprites, en anglais), également dénommés sylphes rouges, apparaissent par groupes de deux ou trois, lors d'éclairs puissants, dans la mésosphère (haute atmosphère). Leur faible durée (de quelques millisecondes à quelques centaines de millisecondes) et leur altitude les rendent difficiles à observer du sol, ce qui explique qu'ils n'aient été découverts que le 6 juillet 1989.
Ils ont une forme de méduse de 1 à 50 kilomètres de large dont les filaments surmontés d'arcs pendent en direction de la Terre, et se forment entre 80 kilomètres et 145 kilomètres d'altitude, pour descendre vers les 40 kilomètres d'altitude.
Deux hypothèses quant à leur formation:
-Ces lueurs semblent provoquées par des perturbations ionisantes, se produisant au-dessus d'un nuage d'orage, ou cumulonimbus, et dues à des éclairs positifs de grande taille entre le nuage et la Terre. L'atmosphère réagit alors comme un tube fluorescent, et devient lumineuse, d'une couleur variant entre le rouge-orangé (au sommet) et le bleu verdâtre (à la base). Cette couleur provient du diazote N2 de l'air, qui émet des rayons lumineux de longueurs d'onde différentes suivant la pression (qui diminue avec l'altitude). Leur apparition peut être précédée par celle d'un halo rougeâtre.
-Un autre mécanisme proposé pour la formation des farfadets est lié à des avalanches d’électrons relativistes, d’une énergie supérieure à 1 MeV, déclenchées à travers la stratosphère et la mésosphère par les rayonnements cosmiques. Ces faisceaux d’électrons ascendants pourraient interagir avec les molécules de l’air et produire des rayonnements X et gamma secondaires et ionisent la partie supérieure de l'ionosphère.
Pourquoi les Farfadets ?
Ils ont été baptisés ainsi par des chercheurs de l'université de l'Alaska, qui entendaient ainsi éviter d'associer à ces phénomènes, alors encore largement inexpliqués, des propriétés physiques erronées. Leur nom fait référence à Ariel, un farfadet (esprit de l'Air) espiègle de La Tempête, de Shakespeare. On en a observé actuellement (2009) des dizaines de milliers. Les farfadets ont, à tort, été tenus pour responsables d'accidents inexpliqués impliquant des véhicules en opération à haute altitude au-dessus des orages.
Les Elfes
Les elfes, ou halos, prennent la forme de disques faiblement lumineux (ou d'anneaux, selon les observateurs), et apparaissent lors d'éclairs puissants, à la base de l’ionosphère (à des altitudes de l’ordre de la centaine de kilomètres). Ces lueurs sont en expansion. Leur diamètre atteint 400 km.
Hypothèse quant à leur formation:
Ces disques semblent provoqués par des impulsions électromagnétiques, résultant d'un orage, qui se propagent dans toutes les directions, formant une sphère, et accélérant des électrons. Lorsque cette sphère atteint une altitude d'environ 100 kilomètres, les molécules de gaz azote de l'atmosphère s'illuminent, à la suite de leur excitation lors de collisions avec les électrons accélérés. La forme de disque observée est due à l'intersection entre cette sphère et cette couche plane de l'atmosphère. Leur faible durée (environ 1 à 5 millisecondes) et leur altitude les rendent difficiles à observer du sol. Leur couleur est restée longtemps une énigme, mais on pense maintenant (2009) qu'ils ont une teinte rouge.
La première observation d'un elfe a lieu lors d'une mission de la navette spatiale américaine, lors d'un survol de la Guyane française, le 7 octobre 1990.
Pourquoi les Elfes ?
ELVE : acronyme de Emission of Light and Very low-frequency perturbations from Electromagnetic pulse sources, elfes en français .
Autres TLE : Les Jets Bleus
Les jets bleus sont des lueurs bleues montant des nuages orageux vers la stratosphère. Ils diffèrent des farfadets en ce qu'ils se projettent à partir du sommet d'un cumulonimbus, au-dessus d'un orage, généralement sous la forme d'un cône étroit, d'angle voisin de 15°, en direction des niveaux inférieurs de l'ionosphère, à 40 à 50 kilomètres au-dessus de la Terre. De plus, alors que les farfadets ont tendance à être associés à une activité significative des éclairs, les jets bleus ne semblent pas être directement déclenchés par ces derniers. Cependant, ils apparaissent associés avec la grêle, durant les orages. Ils sont aussi plus brillants que les farfadets et, comme leur nom l'indique, de couleur bleue. On pense que celle-ci est due à un ensemble de raies spectrales d'émission dans le bleu et le proche ultraviolet, attribuées au diazote moléculaire, neutre et ionisé. La vitesse ascensionnelle des jets bleus est de l'ordre de 100 km/s.
Autres images de ce fabuleux phénomène que sont les TLE:
J'ai aussi trouvé une petite vidéo présentant de véritables photos et une simulation de TLE:
Et une autre, un véritable TLE filmé pendant un orage sur l'île de la Réunion :
Impressionnant, n'est-ce pas ;D ?
J'avais vu un documentaire sur ce phénomène mais je ne le retrouve pas, vraiment désolée. En tout cas, j'espère que mon post vous plaira ;) ! Oh et petite question, les phénomènes insolites de l'espace sont acceptés ici ? J'ai vu qu'il y avait un topic sur l'astronomie mais je pense que ce que je voudrais mettre serait plus à sa place ici !
Merci Symphonia76 pour ta contribution ! C'est merveilleux ces elfes et farfadets célestes. Perso cela ne me gênerait pas de voir de temps à autres quelques surprises du ciel se mêler à celles de la Terre...
Tu peux toujours poster tes sujets, si les admins jugent qu'ils ne sont pas à leur juste place, ils pourront toujours les déplacer dans une autre partie du forum.
Un post très terre-à-terre maintenant : une nouvelle espèce de limaces géantes roses a été découverte dans une forêt au sommet du Mont Kaputar, en Australie.
Cette forêt luxuriante, assez isolée des étendues arides du continent, a gardé des caractéristiques de forêt primaire, en particulier une étonnante biodiversité et un taux d'humidité assez élevé.
Un gardien du parc national du New South Wale est tombé nez-à-cornes avec cette bestiole d'un rose des plus voyants, longue de 20cm, émergeant d'un tas de mousse après une courte pluie :
On connaissait des limaces rouges, jaunes, blanches et même noires, mais rose fluo - non, on n'avait jamais vu ça encore !
"C'est nouveau, ça vient de sortir", pourrait-on penser ; pourtant, il est fort probable que cette espèce de limace géante existe depuis un âge reculé, sans qu'on s'en doute. La forêt du Mont Kaputar est une forêt très ancienne, autrefois reliée à la Nouvelle-Zélande, la Nouvelle-Calédonie et l'Afrique du Sud en un continent au climat tropical, le Gondwana. Cependant, les zoologues estiment que les espèces vivant dans le carré forestier de 10km de côté au sommet un Kaputar sont endémiques en Australie, et n'ont que des cousines très éloignées dans les autres îles et continents.
Pour lui témoigner leur joie de l'avoir découverte, les zoologues l'ont affublée d'un petit nom original : Triboniophorus affinis graeffei (Elasmognatha-Athoracophoridae) . Avouez que c'est charmant.
Bon. Puisque vous faites une petite pause, je continue.
Ce papillon a une tête tout à fait réglementaire, et semble à première vue un banal papillon de nuit avec lequel vous accepteriez sans doute de passer la nuit, pourvu qu'il se cale dans un coin sombre de votre chambre sans tournicoter autour de la lampe. Grave erreur d'appréciation ! Il vous en cuirait.
Loin de fermer l’œil tandis que vous roupillez, ce papillon attendrait que l'obscurité soit complète pour venir vous rejoindre en douce sous la couverture et... vous sucer le sang ! Calpytra eustriga est un papillon vampire. Cousin d'une espèce purement fructivore, (Calyptra thalictri ), ce papillon a peu à peu développé des pièces buccales assez solides pour percer la peau d'animaux à sang chaud : antilopes, tapirs, buffles, cerfs, et humains.
Alors que chez les moustiques ce sont les femelles seules qui piquent, chez ce papillon ce sont les mâles qui portent la seringue. On ne sait pas encore pourquoi ce zozo a subitement préféré le sang au nectar sucré des fruits... Certains ont émis l'hypothèse que c'est pour en faire cadeau à la femelle, lors de la parade nuptiale.
- "Vous reprendrez bien un petit verre de sang, darling ?"
- "Ohh ! Comme c'est gentil ! Tu as encore fait des folies ! Il ne fallait pas..."
A noter, pour les blasés, qu'il existe aussi un pinson vampire..
Je hais les papillons. Enfin ça aurait pu être pire, le papillon de nuit suceur de sang ne vit pas en Europe. ^^
Par contre, le pinson vampire, je suis fan. ^^
Une solution simple pour EXTERMINER les papillons (solution que je désapprouve totalement, je précise) manigancée par les gentils biologistes à gants blancs en blouse propre :
1) attirer les papillons mâles dans un piège diffusant un entêtant parfum de femelle (Phéromon n°5 pour Dames)
2) faire pleuvoir sur le piège des spores de champignon Entomophthorales (rien que le nom semble toxique)
3) laisser le papillon déçu retourner sur la plante habituellement dévorée par ses chenilles
4) regarder le papillon mourir lentement, digéré de l'intérieur par le champignon
5) Le champignon recouvre et déborde largement le cadavre du pauvre papillon, et contamine les chenilles qui passent à portée. Le même sort attend donc les jeunes bestioles grassouillettes.
Combien on pourrait faire de sushis au calmar avec ça ?
Suite à l'asséchement d'une rivière, une centaine de crocodiles du Nil se sont retrouvés coincés dans un étang au Burkina Faso près du village de Bazoulé. Les habitants, pris en pitié, les ont nourris jusqu'à la fin de la sécheresse.
Aujourd'hui, ces crocodiles ont été apprivoisés par les hommes. Reconnus depuis la nuit des temps pour leur dangerosité, il n'est pas bon d'aller emmerder un crocodile si on tient un tant soit peu à la vie (ou à ses membres si on a de la chance), et pourtant ces reptiles cohabitent parfaitement avec les hommes depuis cet évènement, dès que l'étang est complètement asséché, nos amis crocos n'hésitent pas à entrer dans le village en quête d'ombre et d'humidité.
Ils se laissent approcher et toucher sans aucun problème, on peut même s'assoir sur eux sans déclencher leur colère. Considérés aujourd'hui comme des animaux sacrés, les habitants leur offrent des poulets vivants comme offrandes. De nombreux touristes n'hésitent pas à passer par ce village pour se rendre compte de l'extraordinaire lien qui s'est crée entre des hommes et des mangeurs d'hommes.
Si seulement Gustave avait été là pour voir ça...
Connaissez-vous la delphinothérapie ?
Il s'agit d'une thérapie où psychologues et dauphins travaillent main dans la... nageoire pour tenter de guérir ou du moins améliorer la vie des enfants handicapés.
L'idée peut paraître saugrenue mais est-ce que ça fonctionne ? Oui... et non, des enfants en sont sortis guéris et d'autres ont même trouvé la mort (ils sont très très peu dans ce cas là). Les principaux reproches adressés à cette pratique sont le coût des soins, les risques de blessures et de maladies. Dans la plupart des cas, les patients en sont sortis avec une nette amélioration non négligeable.
Sur le même principe que les autres pratiques zoothérapeutiques, cette discipline met en avant, sous diverses formes, les qualités relationnelles entre hommes et animaux. L'animal peut tantôt endosser la fonction de médiateur entre un intervenant et un patient. Ces échanges entre l'animal et l'enfant vont aider le malade à développer sa confiance en lui et à se détendre, tout en l'incitant à communiquer et à échanger avec les autres personnes qui partagent cette expérience. Au dire des tenants de la delphinothérapie, deux atouts particuliers distingueraient cette pratique des autres formes de zoothérapie. L'un serait la présence de l'élément aquatique, particulièrement stimulant auprès de certains malades. L'autre serait l'effet physiologique étonnant des ondes acoustiques émises par ces animaux. Les ultrasons produits par le sonar des dauphins seraient en effet capables d'amener les patients à un état proche de celui qui précède ou suit l'endormissement.
Regardez à partir de 1h34min30s.
Bonsoir, je suis tombé sur ce forum en cherchant des amphibiens sur le net et étant passionnée par la faune et la flore je me suis inscrite pour participer un peu ! Voici donc :
Le crabe Yéti (Kiwa hirsuta), Mesure 15cm de long et vit dans les abysses, vivant auprès des sources hydrothermales à 2 500 mètres de profondeur,il est probablement carnivore et nécrophage (bon appetit biensur!) ;
Le requin lézard (Chlamydoselachus anguineus), Il vit jusqu'à 1 570 mètres de profondeur et il présente de nombreux caractères primitifs, ce qui lui vaut le nom de « fossile vivant », il peut atteindre 2m de long ! ;
Et un autre, Le Malacosteus niger, Le genre Malacosteus et les genres Aristostomias et Pachystomias sont les seuls poissons qui produisent la bioluminescence rouge, grâce à un photophore placé sous chaque orbite, et un repli de peau sous leur œil les empêchant d'être éblouis par leur propre lumière. Étant donné que la majeure partie de leurs proies ne sont pas capables de percevoir la lumière correspondant à ces longueurs d'onde, ceci permet aux Malacosteus de chasser avec un faisceau de lumière "invisible" se trouvant dans les eaux profondes de la zone mésopélagique:
Il n'est pas trés beau je vous l'accorde mais il dispose d'une arme remarquable pour "percho" ses proies :) !
Bienvenue et merci pour ta contribution !
La gueule du Malacosteus niger est aussi originale qu'impressionnante ;)
Voilà une expérience très intéressante effectuée sur des rats,
Pour étudier leur aptitude à nager, un chercheur du laboratoire de biologie comportementale de la faculté de Nancy, Didier Desor, en a réuni six dans une cage dont l'unique issue débouchait sur une piscine qu'il leur fallait traverser pour atteindre une mangeoire distribuant les aliments.
On a rapidement constaté que les six rats n'allaient pas chercher leur nourriture en nageant de concert. Des rôles sont apparus qu'ils s'étaient ainsi répartis: deux nageurs exploités, deux non nageurs exploiteurs, un nageur autonome et un non nageur souffre-douleur.
Les deux exploités allaient chercher la nourriture en nageant sous l'eau. Lorsqu'ils revenaient à la cage, les deux exploiteurs les frappaient et leur enfonçaient la tête sous l'eau jusqu'à ce qu'ils lâchent leur magot. Ce n'est qu'après avoir nourri les deux exploiteurs que les deux exploités soumis pouvaient se permettre de consommer leur propre croquette. Les exploiteurs ne nageaient jamais, ils se contentaient de rosser les nageurs pour être nourris.
L'autonome était un nageur assez robuste pour ramener sa nourriture et passer les exploiteurs pour se nourrir de son propre labeur.
Le souffre-douleur, enfin, était incapable de nager et incapable d'effrayer les exploités, alors il ramassait les miettes tombées lors des combats. Cette même hiérarchie, autrement dit deux exploités, deux exploiteurs, un autonome et un souffre-douleur se retrouva dans les vingt cages où l'expérience fut reconduite.
Pour mieux comprendre ce mécanisme de hiérarchie, Didier Desor plaça six exploiteurs ensemble. Ils se battirent toute la nuit. Au matin, ils avaient recréée les mêmes rôles. Deux exploiteurs, deux exploités, un souffre douleur, un autonome. Et on a obtenu encore le même résultats en réunissant six exploités dans une même cage, six autonomes, ou six souffre douleur.
Puis l'expérience a été reproduite avec une cage plus grande contenant deux cents individus. Ils se sont battus toute la nuit, le lendemain, trois rats étaient morts.
Plus la société est nombreuse et plus la cruauté envers les souffre douleur est grande. Parallèlement, les exploiteurs de la cage des deux cents rats entretenaient une hiérarchie afin de répercuter leur autorité sans même qu'ils aient besoin de se donner le mal de terroriser les exploités.
Autre prolongation de cette recherche, les savants de Nancy ont ouvert par la suite les crânes et analysés les cerveaux. Les plus stressés n'étaient ni les souffre-douleur, ni les exploités, mais les exploiteurs. Ils devaient affreusement craindre de perdre leur statut privilégié et d'être obligés d'aller un jour au travail.
Se pourrait-il que pour chaque espèce animale il existerait une sorte de grille d'organisation hiérarchique spécifique ? Quels que soient les individus choisis, dès qu'ils sont plus de deux, ils s'empressent de tenter de reproduire cette grille pour s'y intégrer. Peut-être que l'espèce humaine est tributaire elle aussi d'une grille plus ou moins similaire à celle des rats. Quel que soit le gouvernement anarchiste, despotique, monarchiste, républicain ou démocratique, nous retombons dans une répartition similaire, les seules différences sont l'appellation et le mode de désignation des exploiteurs.
J'adore ce topic, je suis tombée dessus par hasard, et je dois saluer les contributions de chacun des membres, toutes plus intéressantes les unes que les autres (Kaz, tes présentations sont claires et soignées et les images magnifiques !)
Je vais essayer d'apporter ma ptite contrib aussi:
Avez-vous entendu parler des Elfes et des Farfadets ? Non, non, ce n'est pas ce que vous croyez ! Je parle de phénomènes lumineux brefs qui surviennent lors des orages, mais, alors que les éclairs se passent sous les nuages, ceux-ci se produisent au dessus du nuage et sont d'une taille considérable ! Petite explication (merci Wiki x) ):
On les appelle les phénomènes lumineux transitoires (Transient Luminous Event, TLE) , le premier TLE n'est découvert qu'au début des années 1990 .. Il est observé par hasard, sur un enregistrement vidéo du 6 juillet 1989. Des chercheurs de l'université du Minnesota filmaient le lancement d'une fusée et la caméra a enregistré un orage lointain. Un TLE a ensuite été identifié, bien qu'il n'apparaisse que sur deux images du film .Début 2009, le nombre total d'événements enregistrés est estimé à plusieurs dizaines de milliers. Le taux global d'occurrence des TLE a été estimé, à partir des observations du satellite FORMOSAT-2, à plusieurs millions d'événements par année.Les TLE sont des phénomènes de fluorescence optique, provoqués par des décharges électriques au cours d'orages sous-jacents. Ils durent généralement entre moins d'une milliseconde et plus de 2 secondes.
Ces phénomènes sont encore peu connus, de même que leur dangerosité pour les aéronefs, notamment les engins spatiaux. Une hypothèse veut que la navette spatiale américaine Columbia ait été prise dans un de ces éclairs, hypothèse réfutée par l'Administration nationale de l'aéronautique et de l'espace américaine.
Les noms de farfadets et de jets bleus sont devenus répandus après la mise en ligne, sur Internet, d'une vidéo réalisée lors d'une campagne de recherche aéroportée destinée à étudier les farfadets, en 1994.
Les farfadets (sprites, en anglais), également dénommés sylphes rouges, apparaissent par groupes de deux ou trois, lors d'éclairs puissants, dans la mésosphère (haute atmosphère). Leur faible durée (de quelques millisecondes à quelques centaines de millisecondes) et leur altitude les rendent difficiles à observer du sol, ce qui explique qu'ils n'aient été découverts que le 6 juillet 1989.
Ils ont une forme de méduse de 1 à 50 kilomètres de large dont les filaments surmontés d'arcs pendent en direction de la Terre, et se forment entre 80 kilomètres et 145 kilomètres d'altitude, pour descendre vers les 40 kilomètres d'altitude.
-Ces lueurs semblent provoquées par des perturbations ionisantes, se produisant au-dessus d'un nuage d'orage, ou cumulonimbus, et dues à des éclairs positifs de grande taille entre le nuage et la Terre. L'atmosphère réagit alors comme un tube fluorescent, et devient lumineuse, d'une couleur variant entre le rouge-orangé (au sommet) et le bleu verdâtre (à la base). Cette couleur provient du diazote N2 de l'air, qui émet des rayons lumineux de longueurs d'onde différentes suivant la pression (qui diminue avec l'altitude). Leur apparition peut être précédée par celle d'un halo rougeâtre.
-Un autre mécanisme proposé pour la formation des farfadets est lié à des avalanches d’électrons relativistes, d’une énergie supérieure à 1 MeV, déclenchées à travers la stratosphère et la mésosphère par les rayonnements cosmiques. Ces faisceaux d’électrons ascendants pourraient interagir avec les molécules de l’air et produire des rayonnements X et gamma secondaires et ionisent la partie supérieure de l'ionosphère.
- Pourquoi les Farfadets ?
Ils ont été baptisés ainsi par des chercheurs de l'université de l'Alaska, qui entendaient ainsi éviter d'associer à ces phénomènes, alors encore largement inexpliqués, des propriétés physiques erronées. Leur nom fait référence à Ariel, un farfadet (esprit de l'Air) espiègle de La Tempête, de Shakespeare. On en a observé actuellement (2009) des dizaines de milliers. Les farfadets ont, à tort, été tenus pour responsables d'accidents inexpliqués impliquant des véhicules en opération à haute altitude au-dessus des orages.Les elfes, ou halos, prennent la forme de disques faiblement lumineux (ou d'anneaux, selon les observateurs), et apparaissent lors d'éclairs puissants, à la base de l’ionosphère (à des altitudes de l’ordre de la centaine de kilomètres). Ces lueurs sont en expansion. Leur diamètre atteint 400 km.
Ces disques semblent provoqués par des impulsions électromagnétiques, résultant d'un orage, qui se propagent dans toutes les directions, formant une sphère, et accélérant des électrons. Lorsque cette sphère atteint une altitude d'environ 100 kilomètres, les molécules de gaz azote de l'atmosphère s'illuminent, à la suite de leur excitation lors de collisions avec les électrons accélérés. La forme de disque observée est due à l'intersection entre cette sphère et cette couche plane de l'atmosphère. Leur faible durée (environ 1 à 5 millisecondes) et leur altitude les rendent difficiles à observer du sol. Leur couleur est restée longtemps une énigme, mais on pense maintenant (2009) qu'ils ont une teinte rouge.
La première observation d'un elfe a lieu lors d'une mission de la navette spatiale américaine, lors d'un survol de la Guyane française, le 7 octobre 1990.
ELVE : acronyme de Emission of Light and Very low-frequency perturbations from Electromagnetic pulse sources, elfes en français .
Les jets bleus sont des lueurs bleues montant des nuages orageux vers la stratosphère. Ils diffèrent des farfadets en ce qu'ils se projettent à partir du sommet d'un cumulonimbus, au-dessus d'un orage, généralement sous la forme d'un cône étroit, d'angle voisin de 15°, en direction des niveaux inférieurs de l'ionosphère, à 40 à 50 kilomètres au-dessus de la Terre. De plus, alors que les farfadets ont tendance à être associés à une activité significative des éclairs, les jets bleus ne semblent pas être directement déclenchés par ces derniers. Cependant, ils apparaissent associés avec la grêle, durant les orages. Ils sont aussi plus brillants que les farfadets et, comme leur nom l'indique, de couleur bleue. On pense que celle-ci est due à un ensemble de raies spectrales d'émission dans le bleu et le proche ultraviolet, attribuées au diazote moléculaire, neutre et ionisé. La vitesse ascensionnelle des jets bleus est de l'ordre de 100 km/s.
Sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ph%C3%A9nom%C3%A8nes_lumineux_transitoires
J'ai aussi trouvé une petite vidéo présentant de véritables photos et une simulation de TLE:
Et une autre, un véritable TLE filmé pendant un orage sur l'île de la Réunion :
J'avais vu un documentaire sur ce phénomène mais je ne le retrouve pas, vraiment désolée. En tout cas, j'espère que mon post vous plaira ;) ! Oh et petite question, les phénomènes insolites de l'espace sont acceptés ici ? J'ai vu qu'il y avait un topic sur l'astronomie mais je pense que ce que je voudrais mettre serait plus à sa place ici !
Merci Symphonia76 pour ta contribution ! C'est merveilleux ces elfes et farfadets célestes. Perso cela ne me gênerait pas de voir de temps à autres quelques surprises du ciel se mêler à celles de la Terre...
Tu peux toujours poster tes sujets, si les admins jugent qu'ils ne sont pas à leur juste place, ils pourront toujours les déplacer dans une autre partie du forum.
Un post très terre-à-terre maintenant : une nouvelle espèce de limaces géantes roses a été découverte dans une forêt au sommet du Mont Kaputar, en Australie.
Cette forêt luxuriante, assez isolée des étendues arides du continent, a gardé des caractéristiques de forêt primaire, en particulier une étonnante biodiversité et un taux d'humidité assez élevé.
Un gardien du parc national du New South Wale est tombé nez-à-cornes avec cette bestiole d'un rose des plus voyants, longue de 20cm, émergeant d'un tas de mousse après une courte pluie :
On connaissait des limaces rouges, jaunes, blanches et même noires, mais rose fluo - non, on n'avait jamais vu ça encore !
"C'est nouveau, ça vient de sortir", pourrait-on penser ; pourtant, il est fort probable que cette espèce de limace géante existe depuis un âge reculé, sans qu'on s'en doute. La forêt du Mont Kaputar est une forêt très ancienne, autrefois reliée à la Nouvelle-Zélande, la Nouvelle-Calédonie et l'Afrique du Sud en un continent au climat tropical, le Gondwana. Cependant, les zoologues estiment que les espèces vivant dans le carré forestier de 10km de côté au sommet un Kaputar sont endémiques en Australie, et n'ont que des cousines très éloignées dans les autres îles et continents.
Pour lui témoigner leur joie de l'avoir découverte, les zoologues l'ont affublée d'un petit nom original : Triboniophorus affinis graeffei (Elasmognatha-Athoracophoridae) . Avouez que c'est charmant.
Beurk.
Ils ont abattu mon Spitfire au dessus de la Manche!
De masturbatione mortuorum in tumulis
Bon. Puisque vous faites une petite pause, je continue.
Ce papillon a une tête tout à fait réglementaire, et semble à première vue un banal papillon de nuit avec lequel vous accepteriez sans doute de passer la nuit, pourvu qu'il se cale dans un coin sombre de votre chambre sans tournicoter autour de la lampe. Grave erreur d'appréciation ! Il vous en cuirait.
Loin de fermer l’œil tandis que vous roupillez, ce papillon attendrait que l'obscurité soit complète pour venir vous rejoindre en douce sous la couverture et... vous sucer le sang !
Calpytra eustriga est un papillon vampire. Cousin d'une espèce purement fructivore, (Calyptra thalictri ), ce papillon a peu à peu développé des pièces buccales assez solides pour percer la peau d'animaux à sang chaud : antilopes, tapirs, buffles, cerfs, et humains.
Alors que chez les moustiques ce sont les femelles seules qui piquent, chez ce papillon ce sont les mâles qui portent la seringue. On ne sait pas encore pourquoi ce zozo a subitement préféré le sang au nectar sucré des fruits... Certains ont émis l'hypothèse que c'est pour en faire cadeau à la femelle, lors de la parade nuptiale.
- "Vous reprendrez bien un petit verre de sang, darling ?"
- "Ohh ! Comme c'est gentil ! Tu as encore fait des folies ! Il ne fallait pas..."
A noter, pour les blasés, qu'il existe aussi un pinson vampire..
Je hais les papillons. Enfin ça aurait pu être pire, le papillon de nuit suceur de sang ne vit pas en Europe. ^^
Par contre, le pinson vampire, je suis fan. ^^
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De masturbatione mortuorum in tumulis
Une solution simple pour EXTERMINER les papillons (solution que je désapprouve totalement, je précise) manigancée par les gentils biologistes à gants blancs en blouse propre :
1) attirer les papillons mâles dans un piège diffusant un entêtant parfum de femelle (Phéromon n°5 pour Dames)
2) faire pleuvoir sur le piège des spores de champignon Entomophthorales (rien que le nom semble toxique)
3) laisser le papillon déçu retourner sur la plante habituellement dévorée par ses chenilles
4) regarder le papillon mourir lentement, digéré de l'intérieur par le champignon
5) Le champignon recouvre et déborde largement le cadavre du pauvre papillon, et contamine les chenilles qui passent à portée. Le même sort attend donc les jeunes bestioles grassouillettes.
La preuve en images :
Faites sortir les enfants, c'est cra-craa...
Sinon, il y a une solution plus pratique et moins dangereuse pour la nature : le feu. :p
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