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[Saturn] Présentation de la Sega Saturn

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Portrait de SunMingZhao
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Re: [Saturn] Présentation de la Sega Saturn

En fait ça marche même super bien pour capturer des consoles rétro. Je dois d'ailleurs sortir quelques vidéos du Pioneer pour les mettre en ligne comme de la Master System, de la Megadrive, de la Playstation, etc...

Avec un ami on avait même capturé de la 3DO mais on croyait que le signal ne passait pas et au final il s'est avéré que si.

Si je suis un peu long à les sortir du L.E.G. c'est parce que je veux faire rentrer le max de vidéos sur un simple média DVD pour éviter de perdre des Mo/Go inutilement.

ça s'enregistre au format DVD-Vidéo, donc du .vob
ça passe largement sur YT ou DM.

Pour le calibrage de la voix, je dois encore améliorer quelques trucs de ci de là, mais si besoin est, je convertis le .vob en .mp4 sans perte de qualité et ensuite je fais le montage.

3615 my life ^^

PS : j'ai craqué et me suis pris ça sur eBay :P

Edité par SunMingZhao le 13/04/2013 - 12:58


Kareta gijutsu no suihei shikou

Portrait de Neutron
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Re: [Saturn] Présentation de la Sega Saturn

Je fais passer une petite information en ce qui concerne les Saturns Japonaises.

Il y a un petit nombre de jeux Jap qui sont incompatibles avec certains modèles de Saturn Jap dont celui là:

KAITEI DAISENSOU ( shoot them up horizontal )

Impossible de le lancer sur ce modèle de Saturns:

Par contre, sur d'autres modèles aucun problème.
Il y aurait aussi SPACE HARRIER également ( à confirmer).

C'est bizarre, si quelqu'un aurait une explication.....

Edité par Neutron le 05/09/2013 - 18:33



Si l'envie te prends de travailler, assieds-toi et attends que ça passe !!!

Portrait de Astrolab
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Re: [Saturn] Présentation de la Sega Saturn

Bonjour les gamers,

J'ai une question pour les pros, concernant la méthode de Swapping: pour faire tourner un jeu qui est sur 4 CD (comme Azel le magnifique), ça se passe comment au moment où la console va demander le CD2? Elle prendra d'office le CD2 ou il faut refaire la manip?

En regardant certaines vidéo du Hooper, l'envie de rejouer à un max de jeux me revient, c'est énorme.
Chrono Trigger, Secret of Mana, Azel Panzer Dragoon... LOVE

Pour revenir à la Saturn, c'est une console qui n'a pas eu la chance qu'elle méritait vraiment. Idem pour la Dreamcast qui était en avance sur son temps, de manière hallucinante.

Edité par Astrolab le 05/09/2013 - 13:34
Portrait de gaban
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Re: [Saturn] Présentation de la Sega Saturn

J' ai souvenir que pour PDS, lorsque l' on te demande le CD2 (ou les suivants), tu fais une sauvegarde. Ainsi, tu peux directement swapper sur le cd2. Mais le swap est laborieux et risqué si l' on est un poil bourrin ou fatigué.
Suivant ton modèle de saturn la pose d'une puce peut s' avérer très simple (un fil à souder, 2 fiches à emboiter.)

LINOTTE
Portrait de Antonius
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Re: [Saturn] Présentation de la Sega Saturn

Portrait de Rudolf
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Re: [Saturn] Présentation de la Sega Saturn

Je suis en train de découvrir un mec très intéressant qui fait des vidéos sur la Saturn, et je voulais vous partager son point de vue sur les raisons pour lesquelles la Saturn a été un échec commercial :

Pour résumer, il dit que les conflits internes entre Sega of America et Sega of Japan, la 32X, le prix, les difficultés de programmation et le lancement raté en occident ont peut-être pesé, mais que c'était toujours "rattrapable" et que la Saturn a échoué pour des raisons plus profondes. Pour ça, il donne des exemples : la PS3 qui a fini par percer malgré ses difficultés de programmation, ou la Xbox One qui a sauvé les meubles après un lancement catastrophique. Selon lui, les vraies raisons de l'échec de la Saturn sont à chercher du côté des jeux (pas au niveau de leur qualité intrinsèque).

Tout d'abord, il dit que l'Arcade était certes encore vivant au Japon, mais pratiquement mort aux Etats-Unis, que l'heure n'était plus aux portages bruts de jeux Arcade sans aucun contenu supplémentaire.
Ensuite, je n'y ai pas pensé parce que je ne suis pas américain et que je ne m'en rends pas trop compte (il s'agit d'un type de jeu souvent pris de haut par les retrogamers), mais il dit que la quasi-absence de jeux de sport de qualité au début de la Saturn a été désastreux car il s'agissait de jeux qui marchaient très bien sur Megadrive. La Saturn a attendu plus d'un pour accueillir des jeux NBA ou NFL : pendant ce temps, c'est Sony qui a raflé la mise.

Il dit également que la Saturn a souffert d'une grosse perte d'identité de la Megadrive car Sega n'a pas su capitaliser sur ses licences sur Megadrive. Effectivement, j'y avais aussi pensé à l'époque, mais c'est vrai. Pas de nouveau Sonic sur Saturn, ça a été dur à encaisser. Pas de nouveau Streets of Rage, c'était du gâchis. Pas de nouveau Phantasy Star alors que la série concurrencait les Final Fantasy, c'était impardonnable et inexplicable. Pas de nouveau Ecco the Dolphin non plus. Et quand ils faisaient des suites comme Shinobi X, malgré sa qualité, Sega ne parvenait pas à faire des jeux vraiment différents et plus riches en contenu que ce qu'on trouvait sur 16 bits.

Enfin, il dit que Sega n'a pas vu venir l'engouement du RPG japonais en Europe. Là encore, je ne peux pas lui donner tort car c'est vrai : pratiquement tous les RPG et beaucoup de jeux 2D ou de shoot'em up sont restés au Japon, et quand ils en ont sorti en fin de vie de la console (Panzer Dragoon Saga, Shining Force III Episode 1), c'était déjà trop tard. Avec le recul, ça paraît dingue qu'ils n'aient même pas sorti Grandia hors du Japon (il a fallu attendre la version Playstation sortie deux ans plus tard sur cette console pour que les joueurs occidentaux puissent y jouer). Qu'ils n'aient pas voulu exporter la licence Tengai Makyo alors que le volet IV Apocalypse était l'épisode PARFAIT pour l'exporter aux Etats-Unis (vu que le jeu se passait dans une version parodique des Etats-Unis).

On peut aussi rajouter que la Saturn a souffert d'une mauvaise réputation relayée par la presse de l'époque, en accueillant certes les "mêmes jeux que sur Playstation", mais dans une "version inférieure" (et ce alors que la Playstation était moins chère que la Saturn).

Il est clair que dans tous les cas la Saturn aurait été largement dominée par la Playstation, mais si Sega avait essayé de "fidéliser" la clientèle Megadrive (les jeux de sport, les licences Sega populaires de la Megadrive) et de sortir les jeux japonais en occident (surtout les RPG), elle aurait pu sauver les meubles et former une niche solide de joueurs.

En tout cas, on remarque que tous ces points forts de la Megadrive qui n'ont pas été repris sur Saturn, ne s'appliquaient pas au Japon vu que la Megadrive n'avait pas du tout marché là-bas, ce qui explique aussi pourquoi la Saturn a peut-être pu plaire davantage aux joueurs japonais car elle avait une identité beaucoup plus "japonaise" que la Megadrive. On remarquera aussi que Sega a ensuite essayé de renouer avec l'occident et l'esprit Megadrive en sortant la Dreamcast, qui a accueilli un nouveau Sonic, un nouveau Ecco, des jeux de sport, les Phantasy Star Online, quelques RPG, de nouvelles licences (mais du coup, au Japon, la Dreamcast n'a pas marché).

Malgré cette très mauvaise gestion des licences Sega et ce marketing foireux, on ne pourra pas retirer à la Saturn d'avoir une ludothèque incroyable au Japon, ni à Sega d'avoir sorti pas mal de jeux de ouf sur leur console.

Edité par Rudolf le 15/11/2018 - 01:46

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Portrait de LENNETH
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Re: [Saturn] Présentation de la Sega Saturn

L’argument concernant l’aspect désuet de l’arcade concerne surtout la dreamcast
si la saturn n’a pas marché chez nous c’est surtout à cause de son prix à son lancement (550€ contre 350€ pour la ps1)
et aussi parce que sony avait fait une campagne marketing efficace, avec notamment une VHS de présentation de leur console dispo dans les magazines de l’époque, et dont tout le monde parlait.

Portrait de Rudolf
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A rejoint: 4 septembre 2011
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Re: [Saturn] Présentation de la Sega Saturn

Pour l'Arcade, je n'en sais rien : je n'ai jamais vraiment connu l'Arcade (même à l'époque des 8 et 16 bits, je n'avais jamais mis les pieds dans une salle d'Arcade) et il parle surtout des Etats-Unis (donc je ne peux pas trop dire grand chose à ce sujet, je n'y ai pas vécu).

Après, "ne pas marcher" est une chose, mais se ramasser complètement en occident en est une autre. Le prix avait quand même vite baissé, faut pas déconner non plus. Et puis c'est relatif : contrairement à la Playstation, sur Saturn on n'avait pas besoin d'investir sur une carte mémoire pour sauvegarder. Les exemples de consoles qui avaient très mal démarré, avec un prix de lancement prohibitif, mais qui sont su remonter la pente, ça existe aussi (comme la PS3 tandis que le marketing de la Wii était bien présent, ou même la Xbox One dans une moindre mesure), donc ça montre bien qu'un lancement foireux n'est pas forcément une condition suffisante pour qu'une console échoue complètement.

Sega était quand même très populaire en occident, donc même si Sony avait un bon marketing, ça n'explique pas pourquoi, d'un seul coup, tout le monde s'est détourné de Sega. C'est bien qu'il y avait un problème d'identité et de pérennité des licences populaires de la Megadrive quand on est passé à la Saturn qui n'a pas su "fidéliser" les jouents clients de la Megadrive (a contrario, si Nintendo ne s'est pas imposé avec sa Nintendo 64 face à Sony, ils ont quand même su reprendre les licences à succès de la Super Nintendo et les renouveler pour ne pas échouer complètement non plus). Le fait qu'il n'y ait pas de Sonic 3D, pas de nouveau Streets of Rage, etc., ça a envoyé un mauvais message aux joueurs de la Megadrive. Quelque part, la Saturn s'est transformée en "PC Engine bis" (d'où le succès d'estime au Japon), plutôt que de succéder à la Megadrive.

Sinon, j'enchaîne pour dire que je me suis fait les deux Clockwork Knight à la suite.

J'ai beaucoup aimé dans l'ensemble, quand bien même il s'agit de jeux avec un gameplay très simple et une durée de vie assez courte. On peut juste courir, sauter, attraper des objets et attaquer avec notre clé (avant la "keyblade" du héros de Kingdom Hearts ^^). Le 2 proposera comme petite nouveauté quelques sympathiques niveaux à scrolling automatique à dos de cheval. Les niveaux présentent quelques petits secrets à découvrir quand on les explore.

Mais l'ambiance fait tout dans ces deux jeux ! La ressemblance avec Toy Story est particulièrement troublante, sachant que Clockwork Knight est sorti avant le dessin animé de Pixar (c'est sûrement une coïncidence quand même). A chaque fois qu'on termine un monde, on a une sympathique cinématique de transition avant de passer au niveau suivant.

Là où les deux jeux tirent leur épingle du jeu par rapport à d'autres jeux de plate-forme de l'ère 16 bits, c'est dans ce mélange entre 2D et 3D, avec des éléments qui viennent de l'arrière-plan et se déplacent vers l'arrière-plan (chose qui sera un peu mieux exploitée dans Clockwork Knight 2).

Les boss sont très sympas également, avec une bonne mise en scène. Et puis la patte graphique fait toujours mouche, même aujourd'hui : je trouve les deux jeux très beaux dans leur style, ça leur donne un charme fou.


Et ce qui contribue encore plus à la magie de ces deux jeux, c'est la bande-son jazzy ! L'introduction du premier volet est géniale :

Celle du 2 aussi, excellente avec sa chanson d'inspiration mexicaine :

Et alors la chanson qui conclut chacun des deux volets est extra, composée en hommage à la naissance de la fille du compositeur :

En tout cas, je considère les deux volets comme un seul et même jeu coupé en deux, donc je conseille de faire les deux à la suite. Le 2 bénéficie d'ailleur d'un meilleur level-design et est un peu plus beau que le premier. Il faut savoir que Clockwork Knight 2 commence directement à la fin du premier, au point que le jeu démarre en nous faisant carrément affronter à nouveau le boss final du premier épisode (dans une version plus simple quand même) et sachant que son introduction résume un peu l'histoire du premier (qui se termine en points de suspension vu que la princesse Chelsea n'est toujours pas tirée d'affaire à la fin du 1). Et puis le héros Pepperouchau III est sympa avec son côté Don Quichotte épris de Chelsea et en concurrence avec son rival Ginger.

Bref, pour leur gameplay certes simple mais contre-balancé par une ambiance magique, je trouve que Clockwork Knight 1 et 2 sont à la Saturn ce que Mickey Castle of Illusion (qui comporte lui-même un niveau dans un monde de jouets) et World of Illusion sont à la Megadrive. C'est le genre de jeu de plate-forme poétique qu'on refait avec un grand plaisir. :-)

Quel dommage qu'ils ne soient JAMAIS ressortis sur d'autres supports (de quoi les faire tomber dans l'oubli malheureusement) !

Edité par Rudolf le 16/11/2018 - 01:23

Portrait de Rudolf
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A rejoint: 4 septembre 2011
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Re: [Saturn] Présentation de la Sega Saturn

J'ai terminé aujourd'hui Astal.

Il s'agit de l'un des premiers jeux Saturn, développé par Sega. Le jeu est réputé pour sa beauté graphique et effectivement, c'est une 2D magnifique avec une chouette DA. Il s'agit d'un jeu de plate-forme dans lequel on dirige Astal, un petit garçon aux cheveux rouges doté d'une force inimaginable (effectivement, on peut vraiment soulever et jeter certains objets de très grande taille), ce qui lui a joué des tours (la première fois qu'il a sauvé Leda, il a pratiquement tout détruit dans le monde de Quartalia, pour cela la déesse Antowas l'a puni).

Son but est de libérer le monde de Quartalia, sous l'empris du démon Jerado qui a également enlevé la "soeur" d'Astal appelée Leda. Astal et Leda ont été créés par la déesse Antowas afin de donner vie au monde de Quartalia qu'elle a créé et de le protéger, mais le démon Jerada convoite évidemment ce monde et cherche à le dominer (celui-ci a d'ailleurs créé une sorte de double maléfique d'Astal, appelé Geist). Au fur et à mesure de notre progression, on aura quelques cinématiques en images fixes et doublées (soit en japonais, soit en anglais selon la version du jeu qu'on a choisie) qui font avancer l'histoire. Pour plus d'information sur l'histoire, vous pouvez lire la notice et voir l'introduction du jeu :

Astal est un jeu de plate-forme assez classique dans son level-design, même s'il y a quelques idées très sympas dans la plupart des niveaux (notamment dans la seconde moitié, je pense à ce niveau impressionnant où il faut passer à travers les pattes d'un mille-pattes géant, celui où on se retrouve dans l'arrière-plan pour progresser de cristal en cristal, j'ai bien aimé aussi le traditionnel niveau à scrolling automatique où on sert d'un monstre géant comme monture).

Ce n'est pas non plus un jeu très difficile car Astal est assez puissant : il peut sauter sur les ennemis, leur donner des coups de poing (depuis le sol, en sautant ou en courant), soulever certains objets énormes pour les lancer et prendre une pose pour faire un souffle puissant qui balaie les ennemis et certains éléments de décor (parfois ça peut servir à éteindre des flammes).

On a aussi un oiseau qu'on sauve dès le début et qui nous accompagne tout au long de l'aventure : grâce à lui, Astal dispose en plus de pouvoirs magiques (en quantité limitée) assez dévastateurs. En fait, il faut savoir que le jeu peut se jouer à deux en coopératif, le premier joueur dirigeant Astal et le second dirigeant l'oiseau, ce qui est l'occasion d'utiliser des combos d'attaque qu'on ne peut pas faire en mode un joueur (c'est plutôt bien fichu).

J'ai bien aimé les boss dans l'ensemble, ils sont assez nombreux, avec des attaques variées, une bonne mise en scène et ils demandent vraiment des techniques différentes.

Mais évidemment, ce qui fait vraiment mouche, la raison essentielle pour laquelle on joue à ce jeu, c'est sa réaliation graphique de toute beauté. Il s'agit de l'un des plus beaux jeux 2D de la Saturn, plus beau que n'importe quel jeu 2D de la Playstation. Les images parlent d'elles-mêmes. Les musiques sont vachement cool également, très reposantes pour la plupart.

Notez toutefois qu'il y a une (chouette) vidéo d'introduction qui est différente dans la version japonais et la version américaine. En fait, la version japonaise comporte une sympathique chanson, mais celle-ci a été complètement supprimée dans la version occidentale (pour une raison que j'ignore, mais c'est vraiment dommage, ça nuit un peu à la qualité de cette intro car on n'entend plus que la musique de fond).

Version japonaise :

Version américaine :

Fait amusant : cette intro en dessin animé montre la plupart des boss du jeu et donne quelques petites indices sur la manière de les battre. ^^

Par contre, pour ceux qui veulent jouer à Astal, je vous préviens qu'il est très récalcitrant pour le faire fonctionner en émulation. En effet, j'ai essayé la version japonaise avec SSF et Kronos, mais l'écran reste désespérément noir. Parmi tous les émulateurs que j'ai testés, le seul qui a fonctionné est uoYabause... et encore, au prix de coupures sonores ou bugs sonores désagréables par moments (parfois j'arrivais à remettre le son en fermant et en rouvrant l'émulateur, parfois non et j'ai dû faire quelques passages sans le son). Sinon évidemment, l'autre solution pour y jouer, c'est de l'acheter (pas hyper donné quand même, surtout en version US).

En tout cas, c'est un petit jeu de plate-forme très sympathique, qui doit beaucoup à sa réalisation graphique, mais rien que pour sa 2D et son ambiance magique, il vaut le coup. :-)

Edité par Rudolf le 18/11/2018 - 14:31

Portrait de Rudolf
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A rejoint: 4 septembre 2011
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Re: [Saturn] Présentation de la Sega Saturn

J'ai terminé Keio Flying Squadron et Keio Flying Squadron 2. Je vais faire un petit HS pour parler du premier épisode qui est sorti uniquement sur Mega CD, mais comme je ne vois pas trop à quel autre endroit je pourrais en parler et que sa suite est sortie sur Saturn, autant en parler ici.

Keio Flying Squadron, sur Mega CD :


Il s'agit d'un shoot'em up très coloré et bien délirant, où on incarne Rami (une fillette qui se transforme en une sorte de pom-pom girl en costume de lapin avec son espèce de dragon volant kawai : ah, ces japs ! XD).

L'histoire est bien démentielle : ça se passe dans une sorte de Japon coincée entre l'ancienne époque féodale et l'"invasion" occidentale du début du XXème siècle. L'héroïne Rami doit parler récupérer une mystérieuse clé qui lui a été volée par Pan, un tanuki au QI surdimensionné. Elle va parcourir le Japon, mais aussi la Russie, le Mont Ararat (le haut sommet montagneux à la frontière turque), la Mer Caspienne, pour terminer dans l'espace. Elle sera confrontée à la fois aux sbires de Pan et carrément à la US Navy, c'est n'importe nawak ! XD
Le bestiaire n'est pas en reste : ne vous étonnez pas si on combat des petits chiens qui font "ouah ! ouah ! " sur des tapis volants, un chariot tiré par des bovins qui font "meuuuh ! " (tandis qu'un singe nous balance des bananes) ou des machines en forme de chat mécanique géant qui fait "miaou ! miaou ! " et qui fonctionne avec un moteur à roue de hamster. :-p
Le doublage anglais est bien nanardesque aussi.

Bref, le jeu est franchement délirant, c'est très "japonais" dans l'âme, ça part dans tous les sens, je me suis bien marré. ^^

Sinon, le gameplay est assez classique et simple, mais très sympa. On a deux types de tirs (un horizontal et un triple tir plus lent) qu'on peut améliorer, ainsi que trois armes secondaires (ma préférée est l'oiseau vert tête chercheuse). Le jeu est plutôt joli et assez fluide dans l'ensemble, sauf à quelques endroits. Les musiques sont vachement cool également, je les ai beaucoup appréciées.

Mega CD oblige, on a régulièrement des cinématiques quand on change de niveau. Le menu Options nous permet de désactiver les illustrations et cinématiques si on le souhaite, la notice explique la chose de manière assez humoristique d'ailleurs en disant "If you are one of the real hard core players who doesn't want your shooting game to be interrupted with the visuals or want to concentrate on the game once you have already seen them, you can skip them. Press A, B or C to select ''off'' to bypass all visuals except the ending scene". J'avoue que j'ai halluciné de voir une telle option pour l'époque, et avec ce genre de remarque aussi ironique qu'on trouverait plutôt aujourd'hui dans des jeux indés.

Le jeu est loin d'être simple : en mode normal, j'ai franchement galéré ! En mode facile, le jeu est vraiment facile, mais attention, même dans ce mode les derniers niveaux peuvent être assez retors.

En tout cas, un bon jeu à l'ambiance colorée, agréable à jouer, sûrement l'un des meilleurs jeux du Mega CD, original et bien délirant dans son ambiance et son scénario.

Keio Flying Squadron 2, sur Saturn :

C'est la suite du premier épisode sorti sur Saturn. Le jeu se passe un an après la fin de l'épisode Mega CD, alors qu'un énorme cratère a ravagé Tokyo suite à une sorte d'apocalypse. Ceci explique pourquoi le monde est en pleine récession et essaie de se reconstruire et que le professeur Pan a perdu lui-même en puissance. Cette fois, l'histoire tourne autour d'un parchemin volée à l'héroïne d'abord par une autre fille (la reine Himiko), puis par le tanuki Pan, ainsi qu'autour de six orbes, dans le but de trouver un énorme trésor. L'héroïne Rami part donc à la chasse de ces artefacts et du trésor légendaire. Mais rassurez-vous, le jeu est toujours bien délirant, à l'image de son introduction joyeusement débile (et il y aura d'autres cinématiques bien délirantes au fil de l'aventure). ^^

Cette fois, on n'a plus du tout affaire à un shoot'em up (sauf à l'occasion de deux niveaux), mais à un jeu de plate-forme. Les graphismes ont fait un bond en avant par rapport à l'épisode Mega CD (qui, après tout, n'était rien moins qu'une Megadrive avec un support CD) : le jeu est très joli (même si Astal l'est davantage).

Là encore, on a un gameplay assez classique : on peut courir (après avoir marché suffisamment longtemps), sauter sur les ennemis, ramasser trois types d'armes (un marteau, un parapluie et un arc) et ramasser des objets pour les lancers (sur des ennemis ou sur des éléments du décor pour actionner certains mécanismes).


Le genre d'objet débile et décalé qu'on peut soulever pour activer un bouton !

Comparé à Astal, Keio 2 est nettement plus inventif dans son gameplay et son level-design. Autant dans Astal, on ne faisait pratiquement qu'avancer de gauche à droite, là cette fois c'est un peu plus recherché. Il y a un peu plus d'idées dans le déroulement des niveaux assez diversifiés.

Les boss sont très sympas, eux-mêmes bien délirants et très "japonais" dans l'âme (ça fait un peu comme Goemon par moments). L'espèce de parodie de Street Fighter II ou de tournoi de Dragon Ball m'a bien fait marrer.

On a également deux niveaux shoot'em up qui reprennent en partie le gameplay de l'épisode Mega CD. Et comme dans le premier volet, les musiques sont assez chouettes.

Bref, un bon jeu de plate-forme de la Saturn, coloré, délirant, charmant, agréable à jouer, j'ai bien aimé.

Sinon, je vous ai donc parlé des deux Clockwork Knight, d'Astal et de Keio pour citer des jeux de plate-forme de la Saturn. Ce sont de bons jeux, mais on ne va pas se mentir : à la même époque est sorti le premier Rayman qui les surclasse totalement. Ce dernier est l'un des meilleurs jeux de plate-forme 2D jamais créés, le seul jeu de plate-forme 2D de la Saturn qui rivalise vraiment avec les meilleurs jeux de plate-forme de l'ère 16 bits, il est beaucoup plus riche, long et abouti.

Qu'à cela ne tienne, tous ces jeux de plate-forme 2D de la Saturn ont une chouette ambiance assez unique, une très jolie patte graphique, de belles musiques et un gameplay à la fois simple et accrocheur : ils sont un peu de la même veine que certains bons jeux Disney signés Capcom ou Disney à l'époque 16 bits (qui n'avaient pas pour prétention de rivaliser avec Yoshi's Island, Sonic 3 & Knuckles ou Donkey Kong Country 2 et 3). :-)

Edité par Rudolf le 22/11/2018 - 22:04