Oui c'est notamment à ça que je pensais quand je parle d'une "imbrication de jeux d'acteurs", explication:
Au rez-de-chaussée nous avons donc Curtis qui joue son personnage, un joueur de saxophone. Normal.
Ce personnage est lui-même chargé de prendre le rôle d'une femme. Au 1er étage, nous avons donc le rôle du joueur de saxo travesti
Seulement, scoop: c'est pas facile de faire la femme, surtout quand on est un homme (merci captain obvious :p), autrement dit: pour Curtis, il s'agit de jouer le travesti maladroit (ce qu'il fait superbement). Bah oui, ce serait pas drôle si la transformation était impeccable.
CE MEME PERSONNAGE s'octroie en plus un rôle de gentleman italien… avec toujours cette même maladresse qui génère du comique, bref c'est le 3ème étage.
Sacrée performance, non ?
J'ajouterai que pour Lemmon c'est facile de faire la femme, tellement il est grand..! ^^
Tu préfères Curtis (j'ai l'impression) dans ce film, moi Lemmon, voilà :p
Enfin bon, il existait une sacrée complémentarité entre les deux, c'est plus que de l'art là, on atteint l'Himalaya de la nuance de l'actorat.
Ce film sur un Sonderkommando à Auswitch qui pense avoir reconnu son fils parmi les victime d'une chambre à gaz n'invite pas à la gaudriole évidemment. Pourtant le réalisateur hongrois révolutionne complètement ce film sur les camps de concentration/extermination pendant la SGM en mettant déjà en avant les Sonderkommando qui sont des anti-héros très cinématographique. Ensuite, la caméra est toujours en mouvement dans un chaos ambiant où règne le chaos et l'indiscible avec un personnage principal plongeant dans la folie et s'accrochant à ce qu'il peut lors d'une déshumanisation accélérée. On ne lâche jamais Saul qui est bousculé en premier plan sur l'écran et dont on découvre le "travail" dans une reconstitution incroyable ne réussissant pas toujours à cacher un certain manque de moyens. Un film forcément pessimiste doté d'une trame prenante et au final un excellent film sur les crimes nazis sans jamais tombé dans le pathos, le suspense ou l'héroïsme mal placé. C'est à voir même si cela peut parfois paraître pour du cinéma d'auteur assez aride.
Blanche-Neige et les Sept Nains de (entre autres) David Hand
Premier film d'animation de Disney et une éclatante réussite intemporelle (si ce n'est pour le personnage de Blanche-Neige véritable tapis de sol du début à la fin) avec une animation sublime, une bonne humeur communicative et des scènes d'anthologie. Et puis le joli coup de flippe de la sorcière quand on est jeune. Imparable ! Bref, une oeuvre culte que je revisionne avec toujours autant de plaisir.
Spoiler ▼▲
Starship Troopers 2 - Héro de la fédération de Phil Tippet
Suite fauchée du film culte de Verhoeven en mode téléfilm et direct-to-video chez nous. Ou comment transformer un film de guerre critique, cynique et divertissant en huis-clos horrifique patriotique et pénible façon repompe ratée de The Thing (version Carpenter)... Seul l'univers bien présent et Kelly Carlson se mettant souvent à poil nous tiennent éveillés. Un peu les effets gore sur la fin montrant que Phil Tippet reste plus doué pour faire des FX que pour tenir une caméra. Cliché au possible, acteurs de secondes zones et effets de mise en scène balourde nous font quand même bien pleurer...
Spoiler ▼▲
La Signe de Zorro de Fred Niblo
Première adaptation muette de Zorro datant de 1920 en faisant un des tout premier film de super-héros jamais fait. D'ailleurs en le visionnant, on sent quand même l'influence du personnage sur ce que deviendra Batman environ 20 ans plus tard. Pour ce qui est du film, cela a trop vieilli même si les cabrioles, courses-poursuites et combats de Douglas Fairbanks sont assez divertissants... Une curiosité sur ce qu'était le cinéma de pur divertissement en 1920, rien de plus.
Batman et Red Hood: Sous le masque rouge: Un film Batman sombre comme je les aimes ! Meme si je connaissait l'identité de Red Hood avant mon visionnage, le film distille intelligemment les infos et indices concernant l'identité de ce nouvel ennemi qui a prit sa plus belle voix de Cartman pour mater la pègre de Gotham. ^^ Le film est bien rythmé et un peu bouleversant par moment ce qui rend le film très réussit. Seul quelques animations un peu grossières sont à notés pour le moins bon. 8/10
La vie aquatique: On se replonge dans la filmo de Wes Anderson avec "La Vie Aquatique" qui, en s'inspirant assez librement de Jean-Yves Cousteau, nous en narre les aventures de manière parodique.
Le film met en scène un chef océanographe egogentrique, Steve Zissou, qui, pour venger la mort d'un ami par un mystérieux requin, décide de partir une dernière fois en expédition. Le voyage ne sera donc pas de tout repos et entre une attaque de pirates et un triangle amoureux, les relations ne seront pas aux beaux fixes.
Si le film porte bien les codes du réalisateur, il faut reconnaitre que j'ai trouvé que l'ensemble n'avait pas le même cachet et l'histoire en elle-même n'était pas très intéressante. Heureusement il y a les passages sous-marins vraiment jolis mais que j'aurais aimé plus nombreux. 7/10
Austin Powers: Parodiant allègrement le style du film d'espionnage, "Austin Powers" se regarde avec un certain plaisir et joue avec les codes du genre. Le tout ne brille pas par une certaine profondeur, mais certaines blagues sont drôles et bien trouvées. 7/10
Mademoiselle: "Mademoiselle" est un film d'une grande beauté où les héroïnes réussissent, à la barbe et au nez d'un arnaqueur et séducteur, à déjouer le plan établit par ce dernier. Les femmes y sont vus comme des êtres magnifiques, la photographie y rend d'ailleurs un bel hommage, et brillante alors que les hommes sont considérés comme pervers et faux. J'ai également bien aimé le découpage en trois parties qui rend les différents rebondissements intéressants, même si la troisième est assez prévisible. 8/10
En eaux troubles: Film archi calibré "grand public" et sans génie, "En eaux troubles", à l'image de ses effets spéciaux peu impressionnants, ne possède pas les moyens d'un blockbuster mais se veut avoir les mêmes ambitions. La collaboration americano-chinoise se fait également bien trop ressentir et on ressort du film avec une impression d'etre aller voir un énième film DTV avec un squale pour méchant. Reste quelques moments sympathiques mais si vous voulez voir un bon film de requin, allez voir "Instinct de survie" plutôt que ce navet ! 4/10
Mission Impossible - Fallout: Vous voulez voir un film avec des cascades parfaitement mises en scènes, des courses-poursuites millimétrées et spectaculaires, un compte à rebours final qui se terminera (forcément) à la dernière seconde et des retournements de situations que vous n'auriez pas vu venir; le tout en vous évitant des nœuds au cerveau avec un scénario subtile ? Et bien courez voir le dernier opus de la saga "Mission Impossible" pour en prendre plein la vue comme il faut. Rien de plus. 7/10
Annihilation: "Annihilation" est un film vraiment particulier dans lequel la Terre est en proie à sorte d'invasion extra-terrestre végétale où la faune et la flore semble fusionner pour donner lieu à de nouveaux êtres organiques.
Le tout possède un beau visuel et une fin ouverte comme je les aimes. Une belle petite réussite donc qui aurait largement mérité de sortir sur grands écrans dans nos contrés. 7/10
Comment ça ? Le principe du Red Hood, c'est que le heaume peut être porté par n'importe qui à Gotham, ou presque.. O_o
Il me semble que l'identité de Red Hood tel qu'il était (avec ce casque rouge et la veste marron) dans le film était propre au second Robin de Batman. Après quand on connait un peu l'histoire de l'Homme Chauve-Souris et qu'on a un peu de jugeote en réserve, on arrive à deviner qui se cache sous l'identité de Red Hood.
Ba justement, l'histoire du Red Hood ne se résume en rien à Jason Todd.
T'as pas lu Killing Joke donc...
Edit : par contre, j'ai bien compris que dans le cadre du film, on peut la deviner ;)
J'ai vu "The Killing Joke" et justement Red Hood apparait avec un masque vraiment chelou et en costard cravate alors que le Red Hood version Jason Todd est très différent.
Red Hood version The Killing Joke ▼▲
Red Hood version Jason Todd ▼▲
Et pour comment on peut deviner pour son identité,
Spoiler ▼▲
au début le fait de voir Robin laissé pour mort par le Joker, que Batman ne s'en remette pas vraiment et que Red Hood soit plus fort que lui et lui fasse comprendre qu'il se sont déjà vu, ca laisse trop d'indices ! ;-)
Pour une femme de Diane Kurys.
Bonne surprise pour moi que ce film racontant l'histoire de famille de Diane Kurys entre son père, sa mère et son oncle dans l'après Seconde Guerre mondiale avec des thèmes comme le communisme ou l'idée de "vendetta punitive" des juifs survivants de l'Holocauste. C'est un drame français sympathique à suivre assez touchant, poignant et parfois drôle grâce au bon trio d'acteurs : Magimel, Thierry et Duvauchelle. Une belle reconstitution historique aussi.
Spoiler ▼▲
Alice au Pays des Merveilles de Clyde Geromini, Wilfried Jackson et Hamilton Lukse.
Il est quand bien particulier ce Disney... Personnellement je l'adore mais faut vraiment le voir comme une succession de séquences avec un fil rouge étant Alice. Cela reprend bien l'esprit du livre de Carroll. Les différentes séquences sont vraiment excellentes avec toujours cette animation 2D proprement incroyable de fluidité et de dynamisme ou le sens du rythme est parfait. La direction artistique fonctionne aussi à plein régime avec une imagination débordante de la part des artistes de Disney dont le final reste quand même assez cohérent. Je suis tranquillement en train de revoir les Disney avec mes yeux d'adulte et celui-ci se classe assez haut dans mon classement personnel.
Spoiler ▼▲
Un Peuple et son Roi de Pierre Schoeller
Alors apparemment le film se prend des avis mitigés un peu partout. Personnellement j'ai vraiment apprécié car ça faisait longtemps qu'on avait pas eu un tel film sur la Révolution française. Alors certes il y a des défauts comme des problèmes de rythme, des séquences "cinéma d'auteur français" un peu forcé et l'histoire d'amour entre Uliel et Hanael dispensable. Mais pour tout le reste j'étais dedans dans cette histoire de la Révolution française vue du peuple avec des grands moments qui m'ont vraiment donné des frissons. Franchement c'était fort. Après, c'est clairement un film où il faut des prés-requis sur la période (comme pour le Lincoln de Spielberg) car on peut rapidement être perdu. D'où peut-être cet accueil mitigé... Mais les acteurs sont vraiment bons que ce soit ceux jouant des inconnus (Adèle Hanael, Olivier Gourmet, Céline Salette) ou les grandes figures comme Laurent Laffite en Louis XVI, Denis Lavant en Marat ou Louis Garrel en Robespierre. Puis ce final de fou... Un film pour prof d'Histoire ? Peut-être... (les avis positifs de profs sur le site Zero de Conduite, qui recense les films à étudier en classe, sont unanimes sur sa qualité^^)
J'ajouterai que pour Lemmon c'est facile de faire la femme, tellement il est grand..! ^^
Tu préfères Curtis (j'ai l'impression) dans ce film, moi Lemmon, voilà :p
Enfin bon, il existait une sacrée complémentarité entre les deux, c'est plus que de l'art là, on atteint l'Himalaya de la nuance de l'actorat.
Le Fils de Saul de Lazlo Nemes
Ce film sur un Sonderkommando à Auswitch qui pense avoir reconnu son fils parmi les victime d'une chambre à gaz n'invite pas à la gaudriole évidemment. Pourtant le réalisateur hongrois révolutionne complètement ce film sur les camps de concentration/extermination pendant la SGM en mettant déjà en avant les Sonderkommando qui sont des anti-héros très cinématographique. Ensuite, la caméra est toujours en mouvement dans un chaos ambiant où règne le chaos et l'indiscible avec un personnage principal plongeant dans la folie et s'accrochant à ce qu'il peut lors d'une déshumanisation accélérée. On ne lâche jamais Saul qui est bousculé en premier plan sur l'écran et dont on découvre le "travail" dans une reconstitution incroyable ne réussissant pas toujours à cacher un certain manque de moyens. Un film forcément pessimiste doté d'une trame prenante et au final un excellent film sur les crimes nazis sans jamais tombé dans le pathos, le suspense ou l'héroïsme mal placé. C'est à voir même si cela peut parfois paraître pour du cinéma d'auteur assez aride.
Sell kids for food
Le baiser mortel du Dragon sur la 23... *_*
Blanche-Neige et les Sept Nains de (entre autres) David Hand
Premier film d'animation de Disney et une éclatante réussite intemporelle (si ce n'est pour le personnage de Blanche-Neige véritable tapis de sol du début à la fin) avec une animation sublime, une bonne humeur communicative et des scènes d'anthologie. Et puis le joli coup de flippe de la sorcière quand on est jeune. Imparable ! Bref, une oeuvre culte que je revisionne avec toujours autant de plaisir.
Starship Troopers 2 - Héro de la fédération de Phil Tippet
Suite fauchée du film culte de Verhoeven en mode téléfilm et direct-to-video chez nous. Ou comment transformer un film de guerre critique, cynique et divertissant en huis-clos horrifique patriotique et pénible façon repompe ratée de The Thing (version Carpenter)... Seul l'univers bien présent et Kelly Carlson se mettant souvent à poil nous tiennent éveillés. Un peu les effets gore sur la fin montrant que Phil Tippet reste plus doué pour faire des FX que pour tenir une caméra. Cliché au possible, acteurs de secondes zones et effets de mise en scène balourde nous font quand même bien pleurer...
La Signe de Zorro de Fred Niblo
Première adaptation muette de Zorro datant de 1920 en faisant un des tout premier film de super-héros jamais fait. D'ailleurs en le visionnant, on sent quand même l'influence du personnage sur ce que deviendra Batman environ 20 ans plus tard. Pour ce qui est du film, cela a trop vieilli même si les cabrioles, courses-poursuites et combats de Douglas Fairbanks sont assez divertissants... Une curiosité sur ce qu'était le cinéma de pur divertissement en 1920, rien de plus.
Sell kids for food
Batman et Red Hood: Sous le masque rouge: Un film Batman sombre comme je les aimes ! Meme si je connaissait l'identité de Red Hood avant mon visionnage, le film distille intelligemment les infos et indices concernant l'identité de ce nouvel ennemi qui a prit sa plus belle voix de Cartman pour mater la pègre de Gotham. ^^ Le film est bien rythmé et un peu bouleversant par moment ce qui rend le film très réussit. Seul quelques animations un peu grossières sont à notés pour le moins bon. 8/10
La vie aquatique: On se replonge dans la filmo de Wes Anderson avec "La Vie Aquatique" qui, en s'inspirant assez librement de Jean-Yves Cousteau, nous en narre les aventures de manière parodique.
Le film met en scène un chef océanographe egogentrique, Steve Zissou, qui, pour venger la mort d'un ami par un mystérieux requin, décide de partir une dernière fois en expédition. Le voyage ne sera donc pas de tout repos et entre une attaque de pirates et un triangle amoureux, les relations ne seront pas aux beaux fixes.
Si le film porte bien les codes du réalisateur, il faut reconnaitre que j'ai trouvé que l'ensemble n'avait pas le même cachet et l'histoire en elle-même n'était pas très intéressante. Heureusement il y a les passages sous-marins vraiment jolis mais que j'aurais aimé plus nombreux. 7/10
Austin Powers: Parodiant allègrement le style du film d'espionnage, "Austin Powers" se regarde avec un certain plaisir et joue avec les codes du genre. Le tout ne brille pas par une certaine profondeur, mais certaines blagues sont drôles et bien trouvées. 7/10
Mademoiselle: "Mademoiselle" est un film d'une grande beauté où les héroïnes réussissent, à la barbe et au nez d'un arnaqueur et séducteur, à déjouer le plan établit par ce dernier. Les femmes y sont vus comme des êtres magnifiques, la photographie y rend d'ailleurs un bel hommage, et brillante alors que les hommes sont considérés comme pervers et faux. J'ai également bien aimé le découpage en trois parties qui rend les différents rebondissements intéressants, même si la troisième est assez prévisible. 8/10
En eaux troubles: Film archi calibré "grand public" et sans génie, "En eaux troubles", à l'image de ses effets spéciaux peu impressionnants, ne possède pas les moyens d'un blockbuster mais se veut avoir les mêmes ambitions. La collaboration americano-chinoise se fait également bien trop ressentir et on ressort du film avec une impression d'etre aller voir un énième film DTV avec un squale pour méchant. Reste quelques moments sympathiques mais si vous voulez voir un bon film de requin, allez voir "Instinct de survie" plutôt que ce navet ! 4/10
Mission Impossible - Fallout: Vous voulez voir un film avec des cascades parfaitement mises en scènes, des courses-poursuites millimétrées et spectaculaires, un compte à rebours final qui se terminera (forcément) à la dernière seconde et des retournements de situations que vous n'auriez pas vu venir; le tout en vous évitant des nœuds au cerveau avec un scénario subtile ? Et bien courez voir le dernier opus de la saga "Mission Impossible" pour en prendre plein la vue comme il faut. Rien de plus. 7/10
Annihilation: "Annihilation" est un film vraiment particulier dans lequel la Terre est en proie à sorte d'invasion extra-terrestre végétale où la faune et la flore semble fusionner pour donner lieu à de nouveaux êtres organiques.
Le tout possède un beau visuel et une fin ouverte comme je les aimes. Une belle petite réussite donc qui aurait largement mérité de sortir sur grands écrans dans nos contrés. 7/10
Signé: Clone Tr'Hooper Quenthi
DuelsCiné recherche un repreneur. Faites-vous connaitre pour la reprise !
???
Comment ça ? Le principe du Red Hood, c'est que le heaume peut être porté par n'importe qui à Gotham, ou presque.. O_o
Signé: Clone Tr'Hooper Quenthi
DuelsCiné recherche un repreneur. Faites-vous connaitre pour la reprise !
Ba justement, l'histoire du Red Hood ne se résume en rien à Jason Todd.
T'as pas lu Killing Joke donc...
Edit : par contre, j'ai bien compris que dans le cadre du film, on peut la deviner ;)
J'ai vu "The Killing Joke" et justement Red Hood apparait avec un masque vraiment chelou et en costard cravate alors que le Red Hood version Jason Todd est très différent.
Et pour comment on peut deviner pour son identité,
Signé: Clone Tr'Hooper Quenthi
DuelsCiné recherche un repreneur. Faites-vous connaitre pour la reprise !
Alors :
Pour une femme de Diane Kurys.
Bonne surprise pour moi que ce film racontant l'histoire de famille de Diane Kurys entre son père, sa mère et son oncle dans l'après Seconde Guerre mondiale avec des thèmes comme le communisme ou l'idée de "vendetta punitive" des juifs survivants de l'Holocauste. C'est un drame français sympathique à suivre assez touchant, poignant et parfois drôle grâce au bon trio d'acteurs : Magimel, Thierry et Duvauchelle. Une belle reconstitution historique aussi.
Alice au Pays des Merveilles de Clyde Geromini, Wilfried Jackson et Hamilton Lukse.
Il est quand bien particulier ce Disney... Personnellement je l'adore mais faut vraiment le voir comme une succession de séquences avec un fil rouge étant Alice. Cela reprend bien l'esprit du livre de Carroll. Les différentes séquences sont vraiment excellentes avec toujours cette animation 2D proprement incroyable de fluidité et de dynamisme ou le sens du rythme est parfait. La direction artistique fonctionne aussi à plein régime avec une imagination débordante de la part des artistes de Disney dont le final reste quand même assez cohérent. Je suis tranquillement en train de revoir les Disney avec mes yeux d'adulte et celui-ci se classe assez haut dans mon classement personnel.
Un Peuple et son Roi de Pierre Schoeller
Alors apparemment le film se prend des avis mitigés un peu partout. Personnellement j'ai vraiment apprécié car ça faisait longtemps qu'on avait pas eu un tel film sur la Révolution française. Alors certes il y a des défauts comme des problèmes de rythme, des séquences "cinéma d'auteur français" un peu forcé et l'histoire d'amour entre Uliel et Hanael dispensable. Mais pour tout le reste j'étais dedans dans cette histoire de la Révolution française vue du peuple avec des grands moments qui m'ont vraiment donné des frissons. Franchement c'était fort. Après, c'est clairement un film où il faut des prés-requis sur la période (comme pour le Lincoln de Spielberg) car on peut rapidement être perdu. D'où peut-être cet accueil mitigé... Mais les acteurs sont vraiment bons que ce soit ceux jouant des inconnus (Adèle Hanael, Olivier Gourmet, Céline Salette) ou les grandes figures comme Laurent Laffite en Louis XVI, Denis Lavant en Marat ou Louis Garrel en Robespierre. Puis ce final de fou... Un film pour prof d'Histoire ? Peut-être... (les avis positifs de profs sur le site Zero de Conduite, qui recense les films à étudier en classe, sont unanimes sur sa qualité^^)
Sell kids for food