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Pour les comics c'est ici.

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Re: Pour les comics c'est ici.

Lu B.P.R.D. Origines Volume 2 de Mignola, Arcudi, Fiumara, Bà et Moon.

Ce deuxième tome recoupe la fin des années 40, au moment où Hellboy n'était qu'un enfant et où Trevor Brutthenholm, est le fondateur et l'investigateur N°1 du BPRD (Bureau de Recherche et de Défense sur le Paranormal), est chargé de son éducation. Le BPRD n'était pas encore une foire aux monstres et les humains devaient bel et bien lutter contre les forces de l'occulte.
L'album est divisé en deux histoires bien distincte. La première, dessinée par Fiumara, raconte l'apparition de créatures étranges et dangereuses sur le site d'essais nucléaires; la deuxième, dessinée par les jumeaux Moon et Bà, raconte une histoire de vampires et l'infection d'un membre du BPRD devenant ainsi problématique.
Deux histoires complètement dans l'esprit des débuts de Hellboy, où le paranormal venait s'inviter dans notre réalité par petites touches et dans des endroits bien localisés. On est loin des aventures d'aujourd'hui, intéressantes également cela dit, où c'est le bordel généralisé sur toute la planète et où l'espèce humaine a de sérieuses chances de disparaître. C'est un genre de retour aux sources en quelque sorte, et ma foi fort plaisant et agréable. Les dessinateurs réalisants ces histoires sont bourrés de talent et Mignola garde un contrôle total sur son univers si atypique à l'ambiance occulte qu'on ne retrouve nulle part ailleurs. Si vous appréciez la série Hellboy et BPRD, BPRD Origines vous ravira sans aucun doute.

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Re: Pour les comics c'est ici.

Lu 100 Bullets Intégrale Tome 1 de Azzarello et Risso.

L'agent Graves est un homme pour le moins mystérieux. Apparaissant de nulle part, il propose à des personnes dont la vie a été détruite l'occasion de se venger. Il fournit une mallette contenant contenant un pistolet avec 100 balles totalement intraçables, un dossier complet sur la personne ayant détruit votre vie et l'assurance d'une totale immunité. Les personnes à qui il donne ces mallettes vont-ils profiter de cette chance unique? Et qui est réellement l'agent Graves? Quel est son but?

Urban comics offre ici la ré-édition d'un des fleurons du label Vertigo en version intégrale. Le Label Vertigo, ce sont des séries indépendantes et géniales rimant avec qualité. Parmi les plus connues, il y a Preacher, Sandman, DMZ, Y le dernier homme... et bien sûr 100 Bullets. 5 tomes sont prévus pour rassembler les 100 chapitres de ce thriller machiavélique.
Ce premier tome met en place les rouages d'une histoire complexe. Sous fond de mini-récits plutôt palpitants et à l'ambiance de polar noir, le lecteur perçoit rapidement les pièces d'un puzzle mûremement réfléchi par Azzarello. Toutes les malettes distribuées font à l'évidence parti d'un dessein plus grand, et rien ne semble laissé au hasard. Bien sûr le lecteur est empli de frustration car il aimerait en savoir plus, mais c'est une saine émulation car il est certain que les réponses viendront en temps et en heure. Pour l'heure, on voit juste s'esquisser la toile se refermant sur les proies de l'agent Graves, personnage charismatique et mystérieux. Tous les personnages ont leur importance et il n'est pas rare de les recroiser d'une histoire à l'autre. Bref, c'est foutrement bien construit et ça prend des allures de complot. Le dessin de Risso, s'il est plutôt réussi, faut accrocher. Avec des couleurs pastels tirants sur les tons jaunes, il ressemble avec ces coups de crayons simples mais acérés à celui de Franck Miller.
Bref pour les amateurs de polar sombre et de thriller, faîtes-vous plaisir, le jeu en vaut la chandelle.


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Re: Pour les comics c'est ici.

Lu Tank Girl l'intégrale, de Hewlett, Martin et Milligan.

En 1988, dans les pages du magazine Deadline, naît une héroïne complètement déjantée. Incarnation du trash et de la bad-ass attitude, Tank Girl a personnalisé le mauvais goût et la provocation jusqu'au milieu des années 1990.
L'action se passe vaguement dans un désert australien où Tank Girl traîne avec son tank et Booga, son petit copain kangourou anthropomorphe. Les histoires sont sans queue ni tête, juste un prétexte pour se pinter la gueule, défourailler à tout va et éventuellement montrer ses miches. C'est corrosif, bourré de références à la pop culture (l'annexe à la fin est une des plus grosses que j'ai vu en bandes-dessinées) et ça rentre dans le lard de tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à une institution.
Le dessin de Hewlett vient de la rue et colle parfaitement à cet univers. C'est dense et drôle. Pas très finaud certes, mais d'un cynisme à toute épreuve. L'intégrale Tank Girl, c'est 500 pages d'une colossale finesse dans ta gueule.
Le parti-pris et l'absence de cohérence générale résultant sur un joyeux bordel ne plaira pas à tout le monde, c'est certain. Mais si vous cherchez quelque chose de trash, décalé et atypique et que vous avez une petite attirance pour l'univers punk-rock, alors vous trouverez sans conteste une magnifique porte-drapeau en la personne de Tank-Girl.

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Re: Pour les comics c'est ici.

Lu Batman (Col. Renaissance) Tome 9: La relève - 2eme partie de Snyder et Capullo.

Dernier tome de la run de Snyder et Capullo sur le chevalier noir. Après sa brève amnésie, Batman est de retour à Gotham pour le meilleur et pour le pire.
Grosse déception que ce tome. La première partie de ce diptyque La relève était pleine de promesses, cette deuxième partie s'enfonce dans la facilité et la mièvrerie. D'autant plus décevant quand on sait que c'est le dernier tome du duo qui nous a offert La cour des Hiboux. Il y avait l'occasion de finir avec panache, mais au final c'est une succession de clichés sur le chevalier noir vus et revus, de l'action bourrine et confuse au détriment de la plus élémentaire cohérence et des personnages dont au final on se fout. Le tome est censé apporter un soupçon d'émotions qu'on ne ressent pourtant à aucun moment. Pour moi, c'est un foirage un complet tant il joue la carte de la surenchère.
Cette run de Snyder a commencé avec le meilleur et finit par le plus mauvais. On a alterné le bon et le moins bon, mais je trouvais que l'ensemble tenait toujours malgré tout la route. Ce dernier tome, il va avoir du mal à passer. Heureusement qu'il reste le dessin de Capullo pour faire passer la pilule.

Portrait de Romano
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Re: Pour les comics c'est ici.

Lu Sandman: Ouverture de Neil Gaiman et J.H. Williams III.

Vingt ans après après la publication du soixante-quinzième numéro de Sandman, Neil Gaiman propose une préquelle à sa fantastique série. Il y est question de la destruction des mondes et de la manière dont le Sandman va tout mettre en oeuvre pour les sauver, car l'origine de cette destruction est de son fait. Une quête fabuleuse qui l'affaiblira, le laissant à la merci d'un mage rêvant d'immortalité. Mais cela, c'est une autre histoire...

Neil Gaiman est un génie. Je ne me lasserai jamais de le répéter. Toute l'étendue de son talent éclate dans Sandman. C'est une oeuvre atypique, intelligente, imaginative, multi-référencée.
Si ce tome résout quelques interrogations, il en pose bien d'autres car c'est l'essence même de Sandman: surprendre et se faire interroger sans cesse le lecteur. Certains pourront être désarçonnés par la démarche et l'écriture de la série mais nul ne peut remettre en cause le talent de son auteur.
Cette préquelle explique bien sûr comment le Sandman va tomber à la merci d'un simple humain dans le tout premier tome de la série, mais honnêtement, c'est accessoire et il est impossible de saisir tous les tenants et aboutissants de ce volume si vous n'avez pas lu l'ensemble de la série. Passé, présent et futur se mêlent subtilement dans le monde du rêve. Le travail de l'auteur pour rendre son oeuvre complète et cohérente force encore une fois le respect. C'est juste dingue. Rien n'est laissé au hasard. L'histoire, les personnages et leurs quêtes existentielles, la narration, les mondes et créatures oniriques, le lettrage... Quand en plus il s'entoure d'un dessinateur aussi talentueux que J.H. Williams III, c'est un régal. Je crois bien que c'est le dessinateur qui m'a le plus impressionné sur cette série. Le rendu sur l'univers du Sandman, son style foisonnant et son découpage collent parfaitement avec l'univers onirique et brisent tous les codes. Des doubles pages dépliantes, des spirales, des styles différents et bien d'autres choses émaillent ces sublimes pages. Il est à noter d'ailleurs que J.H. Williams III n'en est pas à son coup d'essai avec les univers créatifs et oniriques. Il est le dessinateur également de l'excellente (mais non moins barrée) série Prométhéa de Alan Moore. Son travail est aussi superbement rehaussé par Dave Stewart qui est l'un des meilleurs coloristes du moment. Couvert de prix, il ajuste parfaitement les couleurs aux univers et personnages traversés par le Sandman. Un travail d'orfèvre à la hauteur de l'enjeu.
Sandman, c'est plus qu'une simple bande dessinée, c'est une oeuvre d'art et de littérature. Et ce tome ne déroge pas à la règle. Série indispensable.


Portrait de GreenSnake
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Re: Pour les comics c'est ici.

Lu Walking Dead 1. Passé Décomposé de Kirkman (scénario), Moore et Adlard (Dessins)

Comme beaucoup j'ai connu cette saga avec la série TV, ce qui m'a donné envie de lire au moins le début du comics. Et je n'ai pas été déçu car c'est vraiment très prenant avec des personnages vraiment bien construit et un rythme logiquement plus soutenu que la série. Si ce premier tome est forcément très classique, il est toujours très divertissant en mélangeant bien les moments de tension avec les zombies et une dynamique de groupe de survivants bien retranscrits. Les dessins de Moore et d'Adlard sont magnifique dans ce noir et blanc parfaitement justifié. J'ai quand même du mal à différencier les deux au niveau du style avec tous les deux un aspect comics fort et des personnages assez longilignes. Bref, j'ai envie de dévorer la suite.

Sinon j'ai jamais trop compris pourquoi beaucoup disent que dans cette série, les zombies ne sont pas ce qui fait son charme. Personnellement, les zombies sont autant importants que ces personnages forts pour mon appréciation de la série comme du comics.

Pour les fans de la série, sachez que ce premier tome a été adapté fidèlement dans l'esprit mais qu'il y a quand même pas ma de différences pour rendre cette lecture divertissante.

@ Romano : J'en profite pour te dire que je te lis souvent mais sans avoir de quoi répondre. Le formidable boulot que tu fournis dans cette section ne passe pas inaperçu ;)

Sell kids for food

Portrait de Romano
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Re: Pour les comics c'est ici.

Effectivement, l'avantage du comics Walking Dead, c'est que s'il raconte sensiblement la même histoire que la série (plus exactement, il faudrait dire que la série suit sensiblement le comics), il souffre beaucoup moins de lenteurs et de chutes de rythme.
Même si tu connais globalement l'histoire avec la série Green Snake, tu vas t'amuser à découvrir le traitement différent des personnages. Du coup, étant donné qu'il n y a pas forcément les même persos, que ce ne sont pas forcément les même qui meurent etc... les relations entre eux s'en retrouvent bien modifiés. Bref, y a un réel intérêt à se faire le comics si tu as vu la série, et vice-versa.

En ce qui concerne les dessins de Moore et Adlard, il faut savoir que c'est principalement Moore qui réalisé les dessins de ce premier tome. Adlard n'a dessiné que les dernières pages consacrées à un mini-récit sur Morgan et son fils. Il reprend ensuite le flambeau dès le tome 2. Tu verras très vite la différence. Au début, ça choque même un peu.
Le dessin de Moore est beaucoup plus précis et détaillé que celui de Adlard (la planche que tu as mis en avant en est l'exemple criant), en revanche le dessin de Adlard est plus sombre et réaliste.

Citation:
@ Romano : J'en profite pour te dire que je te lis souvent mais sans avoir de quoi répondre. Le formidable boulot que tu fournis dans cette section ne passe pas inaperçu ;)

Ça, ça me fait plaisir! Merci ;)

Portrait de GreenSnake
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A rejoint: 19 février 2012
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Re: Pour les comics c'est ici.

Je t'en prie !

Merci pour tes précisions sur la passation de pinceau entre Moore et Adlard, je n'avais pas donc complètement du caca dans les yeux en n'arrivant pas à déceler les différences sur l'histoire principale. Pour l'ajout spécial Noël entre Morgan et son fils, j'avais pas vraiment fait gaffe car c'est vraiment détaché du reste.

Et tu as effectivement raison, la volonté de connaître les différences entre la série et les comics est un excellent moteur pour donner envie de lire. Rien que sur le premier tome, un personnage meurt bien plus tôt et d'autres sont pour l'instant complètement absents si on compare à la première saison de la série.

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Portrait de Dantesqueman
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A rejoint: 1 septembre 2011
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Re: Pour les comics c'est ici.

Deuxième tome du run de Brubaker sur Daredevil qui poursuit avec efficacité la grande histoire commencée par Bendis. On est toujours dans le schéma de la descente eux enfers de Matt Murdock qui semble ne pas voir le bout de ce cauchemar sans fin.
On tombe toujours plus bas dans la déprime avec ce tome, au point que j'ai finit par trouver le tout un peu répétitif et un peu trop appuyé, on croirait presque une caricature tellement le héros en prend plein la poire au fil des pages surtout quand on sait ce qui lui est arrivé avant, notamment avec ses nombreuses romances qui finissent toujours dans le sang et/ou les larmes. Matt va donc essayer de sauver sa femme mise à mal par un ancien super-vilain qui vaut voir souffrir notre héros. C'est pas la plus transcendante histoire de Brubaker mais ça se lit très bien, ça clot certaines intrigues et ça annonce de l'épique pour la suite avec un Daredevil plus enragé et dépressif que jamais.

Je suis d'ailleurs assez surpris car j'ai cru comprendre que ce second tome serait le dernier de Brubaker mais il doit y avoir erreur car vu la fin de ce tome rien n'est conclus et m'étant spoilé un poil la suite je trouve qu'il serait plus que dommage de s'arrêter en si bon chemin car on tient la certainement un des meilleurs run de DD juste après Bendis.

Edité par Dantesqueman le 28/01/2017 - 03:12
Portrait de Romano
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A rejoint: 18 mai 2014
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Re: Pour les comics c'est ici.

Tiens, d'ailleurs, à propos de Daredevil, je viens de commencer la série sur tes conseils Dantesqueman.
Pour le moment, je n'ai vu que trois épisodes, mais je dois avouer que ça me plaît bien. Les scènes d'action sont vraiment classes et super bien chorégraphiées. Quelques passages bien trashs et bourrins aussi. Pour le développement de l'histoire, j'attends de voir, mais ça part bien en mettant d'entrée dans le vif du sujet et en mettant bien en avant le fait que Daredevil est loin d'être un personnage infaillible et invincible.
Ah, et l'acteur principal (Charlie Cox), je me disais bien que je le connaissais! Il a joué le garde du corps de Nucky Thompson dans la saison 2 et 3 de Boardwalk Empire (grosse série aussi!) ;)